Lectionary Calendar
Saturday, September 28th, 2024
the Week of Proper 20 / Ordinary 25
the Week of Proper 20 / Ordinary 25
advertisement
advertisement
advertisement
Attention!
Tired of seeing ads while studying? Now you can enjoy an "Ads Free" version of the site for as little as 10¢ a day and support a great cause!
Click here to learn more!
Click here to learn more!
Bible Commentaries
Commentaire biblique avancé Commentaire biblique avancé
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public.
Ces fichiers sont dans le domaine public.
Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 1 Kings 17". "Commentaire biblique avancé". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cba/1-kings-17.html.
bibliography-text="Commentaire sur 1 Kings 17". "Commentaire biblique avancé". https://beta.studylight.org/
versets 1-24
Chapitres 17 et 18
Caract�re du t�moignage d��lie en Isra�l, par rapport � Juda
Dieu n�ex�cute pas un jugement avant d�envoyer un t�moignage
Le r�gne d�Achab est l�occasion du t�moignage du proph�te �lie. Isra�l, en ce temps-l�, se h�tait vers son jugement. Mais, quelle que soit son iniquit�, Dieu ne frappe pas un peuple qui a n�glig� ses voies, avant de lui envoyer un t�moignage. Jusque-l� il peut le ch�tier; mais il n�ex�cute pas d�finitivement son jugement sur lui.
Le caract�re du t�moignage est ici digne de toute attention.
Les proph�tes en Juda rappellent la loi et l�ordre �tabli de Dieu, mais sans miracles
En Juda, les proph�tes, qui rendaient t�moignage au milieu d�un ordre de choses que Dieu lui-m�me avait �tabli, n�ont point fait de miracles. Ils insistent sur le p�ch� du peuple, et lui rappellent les lois de l��ternel, ses ordonnances, et la fid�lit� qui lui est due. Ils proclament la venue du Messie et la b�n�diction d�Isra�l dans les temps � venir; mais le syst�me au milieu duquel ils rendent ce t�moignage �tant encore reconnu de Dieu, ils ne font pas de miracles.
�lie et �lis�e, t�moins au milieu d�un peuple infid�le par des miracles
�lie et �lis�e, au contraire (t�moins de Dieu au milieu d�un peuple que, selon la gr�ce, Dieu reconna�t encore pour sien, mais qui, publiquement, a abandonn� Dieu et suivi le culte des veaux d�or [(12:28-30)]), op�rent des miracles �clatants comme preuve de leur mission divine.
Menaces et avertissements selon l�autorit� divine, ou miracles pour �tablir le droit de Dieu
Ils font valoir les droits et la puissance de l��ternel au milieu d�un peuple qui le m�conna�t; tandis que les proph�tes de Juda, plac�s au milieu de ceux qui font publiquement profession de reconna�tre l�autorit� de l��ternel, insistent sur les cons�quences de cette position. Dieu a bien envoy� � Isra�l, par la bouche de ses proph�tes, tels qu�Os�e et Amos, des menaces pareilles � celles adress�es � Juda; mais nous ne voyons pas que des miracles aient �t� faits dans Juda par les proph�tes qui y ont rendu t�moignage.
Caract�res des miracles des proph�tes]
Miracles judiciaires sur le peuple, par �lie et Mo�se, mais pas par �lis�e
Les miracles d��lis�e, dont nous parlerons plus loin, ont un caract�re diff�rent de ceux d��lie. Ces derniers ont un caract�re que les miracles de Mo�se partagent seuls avec eux. Ce sont des miracles judiciaires, � l��gard du peuple au milieu duquel le proph�te demeure. Aussi, Dieu a pris soin de son serviteur d�une fa�on miraculeuse. Je ne parle ici que de ce qu��lie a fait en t�moignage au milieu m�me du peuple.
Les diff�rents miracles d��lie sur un peuple rebelle, et leur port�e
Les miracles d��lie sont en petit nombre et ont un caract�re frappant. [17:1] Il ferme le ciel1 � un peuple rebelle et apostat, en sorte qu�il n�y ait pas de pluie. [ 2 Rois 1:10, 12] Il fait descendre le feu du ciel sur les capitaines envoy�s de la part du roi pour le prendre. [18:30-39] Enfin, il montre que l��ternel est Dieu et, malgr� ce qui �tait arriv�, le Dieu de toutes les tribus d�Isra�l, selon des droits immuables qui d�pendent de ses conseils et de ce qu�Il est en lui-m�me. [18:40] Lorsque le peuple le reconna�t en ex�cutant lui-m�me le jugement sur les sacrificateurs de Baal, [18:45] l��ternel accorde de nouveau sa b�n�diction, et le ciel donne de la pluie2. La port�e de ces miracles est �vidente.
1 Remarquons ici que ce livre nous pr�sente comme une d�claration solennelle et positive du proph�te, ce qui a �t�, nous le savons par le t�moignage de Jacques, une r�ponse � la pri�re d�un homme semblable � nous [(Jac. 5:17-18)]. C�est l�histoire de toute vraie �nergie spirituelle. Elle se montre aux hommes comme un acte simple, venant avec plus ou moins d��clat de la part de Dieu, et comme preuve de l�autorit� et de la puissance spirituelle de celui qui en est l�instrument. De fait, toutes ces choses d�coulent de l��nergie de la vie aupr�s de Dieu, et de la communion avec lui; elles en sont l�expression et le fruit, mais dans une puissance que Dieu exerce. Voyez, comme exemple, les paroles de Christ au tombeau de Lazare [(Jean 11:41-42)].
Il est profitable d�examiner ces cas, lorsqu�ils se pr�sentent dans la Parole.
Il y en a d�autres aussi qui ont deux aspects. Historiquement, la mission des espions �tait selon la volont� de Dieu [(Nomb. 13:2-3)]; elle �tait n�anmoins, quant � son origine, le fruit de l�incr�dulit� du peuple [(Deut. 1:22)], incr�dulit� dont les effets se sont bient�t manifest�s. Le voyage de Paul � J�rusalem, rapport� au chapitre 15 des Actes, est apparemment le m�me que celui dont il parle au chapitre 2 des Galates; mais nous trouvons dans ce dernier passage des �l�ments et des motifs dont les Actes ne font pas mention du tout.
2 �lie avait dit : � Sinon � ma parole � [(17:1)]; toutefois la pluie est accord�e quand Dieu est glorifi�; car �lie �tait, comme t�moin, le t�moin du gouvernement de l��ternel Dieu d�Isra�l, m�pris� par Isra�l. Ainsi la v�rit� et la r�alit� de l�autorit� de l��ternel, et les principes de son gouvernement �taient tous deux manifest�s.
Pour Mo�se, plaies sur ceux qui oppriment le peuple de Dieu captif
Mo�se �tait dans une position diff�rente. Le peuple de Dieu �tait en captivit�, non en r�volte, et le jugement tombe sur leurs oppresseurs. Ce n�est ni le ciel devenu ciel d�airain, ferm� sur le peuple, ni le ciel source d�un jugement qui en descend. La terre, donn�e aux enfants des hommes et poss�d�e par ceux qui ne veulent pas reconna�tre que l��ternel en est le Dieu, ni reconna�tre les droits divins sur ses habitants, est frapp�e de toutes sortes de plaies. La terre, l�eau, les fruits de la terre, le b�tail, l�air, et enfin l�homme lui-m�me dans son premier-n�, tout est frapp� par la verge de Dieu, selon la parole puissante de son t�moin. Les �gyptiens, jouissant des bont�s providentielles d�un Cr�ateur mis�ricordieux, ne subissent le jugement qu�apr�s avoir refus� de laisser aller le peuple de Dieu, et de reconna�tre les droits de Celui qui r�clame ce peuple comme sien. Apr�s avoir refus� d��couter, ils sont premi�rement frapp�s dans la jouissance des b�n�dictions terrestres qu�ils tiennent de Lui, et ensuite le peuple lui-m�me est frapp� dans la personne de ses premiers-n�s.
T�moignage de Mo�se et d��lie dans les deux t�moins d�Apocalypse 11
On peut remarquer ici que la puissance des deux t�moins, dans l�Apocalypse [(Apoc. 11:3)], se manifeste dans ces deux genres de signes. [Apoc. 11:6] Ils ferment les cieux, afin qu�il ne pleuve pas; [Apoc. 11:5] ils font descendre le feu du ciel, et si quelqu�un veut leur nuire, il faut qu�il soit ainsi mis � mort. C�est �lie. [Apoc. 11:6] Ils frappent, quand ils le veulent, la terre de toutes sortes de plaies. C�est Mo�se. Leur t�moignage sera aussi rendu, sans aucun doute, au milieu d�un peuple portant le double caract�re d�un peuple rebelle et d�un peuple en captivit�, opprim� du monde qui ne veut pas �couter le Dieu de la terre, dont ce t�moignage proclame les droits.
Gr�ce de Dieu d�passant le peuple, et b�n�diction apr�s le jugement
Si, dans le cas d��lie, Dieu ferme les cieux sur son peuple rebelle, il prend soin du R�sidu selon la gr�ce, d�passant, dans cette gr�ce, les limites de l�alliance de la loi. Il y avait plusieurs veuves en Isra�l aux jours d��lie le proph�te; cependant �lie ne fut envoy� vers aucune d�elles, sinon vers une veuve de Sarepta, de Sidon [(Luc 4:25-26)], [17:15] veuve qui �couta la voix du t�moignage de Dieu, et qui, par la foi, agit selon ce t�moignage dans un cas qui exigeait l�abn�gation de soi-m�me; et sa vie est conserv�e. Cette gr�ce, chose dure pour le c�ur des Juifs, mais r�v�lation du c�ur de Celui qu�ils ne connaissent pas, [17:22] se r�v�le dans une puissance qui �gale le besoin, et le mort est rendu � la vie. [17:24] La pauvre veuve re�oit son fils par une puissance qui est celle de la r�surrection, et sa foi est pleinement �tablie en la parole de Dieu1. [18:45] Ensuite, Dieu b�nit Isra�l de nouveau, [18:39] apr�s l�avoir ramen� � la confession de son nom [18:38] par une manifestation �clatante de sa puissance, qui confond les sacrificateurs de Baal. [18:40] Ceux-ci sont extermin�s par le peuple, convaincu maintenant de la folie de l�idol�trie, et devenu l�ex�cuteur du jugement de Dieu. C�est ici qu�au fond, en tant qu�expression g�n�rale des pens�es de Dieu, la mission d��lie se termine, quoique son minist�re ait encore �t� prolong� pendant quelque temps.
1 Cette allusion aux droits souverains et � l�exercice du pouvoir de Dieu en gr�ce, en dehors des limites d�Isra�l, est fr�quente et pleine d�int�r�t; elle est tr�s frappante ici, o� elle est suivie par un renouvellement de la b�n�diction d�Isra�l envisag� comme compos� des douze tribus. On se rappelle que le Seigneur y fait allusion dans l��vangile de Luc, qui est le t�moin de ce grand principe, et qu�Il excite ainsi la col�re des Juifs. L�orgueil ravale les plus vils et les plus mauvais quand il se rev�t d�un caract�re religieux.