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Saturday, September 28th, 2024
the Week of Proper 20 / Ordinary 25
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Bible Commentaries
Commentaire biblique avancé Commentaire biblique avancé
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Ephesians 1". "Commentaire biblique avancé". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cba/ephesians-1.html.
bibliography-text="Commentaire sur Ephesians 1". "Commentaire biblique avancé". https://beta.studylight.org/
versets 1-23
Chapitre 1er
Plan et contenu du chapitre
[1:3] Le Dieu et P�re de notre Seigneur J�sus Christ nous a b�nis de toute b�n�diction spirituelle dans les lieux c�lestes en Christ, [1:4] nous ayant �lus en Lui. Le premier chapitre d�veloppe ces b�n�dictions et le moyen d�y participer, dans les versets 4 � 7; puis dans les versets 8-10, nous avons le propos arr�t� de Dieu pour la gloire de Christ en qui nous les poss�dons. Ensuite aux versets 11-14, sont pr�sent�s l�h�ritage et l�Esprit Saint donn� comme sceau de nos personnes et arrhes de notre h�ritage. [1:16] Apr�s cela, nous trouvons une pri�re dans laquelle l�ap�tre demande que [1:18] ses chers enfants dans la foi, que
, nous connaissions nos privil�ges [1:19] et la puissance qui nous y a introduits, [1:20] la m�me que celle qui a ressuscit� Christ d�entre les morts et qui l�a plac� � la droite de Dieu [1:22] pour les poss�der comme chef de l�Assembl�e [1:23] qui est son corps, et qui, avec Lui, sera �tablie sur toutes les choses cr��es par Christ son chef, comme Dieu, et dont il h�rite, comme homme, en remplissant tout de sa gloire divine et r�demptrice. [1:4] En un mot, nous avons d�abord l�appel de Dieu, ce que les saints sont devant Lui en Christ; [1:11] ensuite ayant montr� le plein conseil de Dieu quant � Christ, nous avons l�h�ritage de Dieu dans les saints; [1:16] puis vient la pri�re [1:18] demandant que nous connaissions ces deux choses, [1:19] et enfin la puissance par laquelle nous y sommes introduits et en jouissons.Ch. 1 v. 3-14 � Participation des saints aux b�n�dictions selon le conseil de Dieu
Ch. 1 v. 3 � B�n�dictions qui sont n�tres de la part de Dieu
B�n�dictions compl�tes les plus �lev�es, venant de Dieu Lui-m�me
Mais il nous faut examiner ces choses de plus pr�s. [1:3] Nous avons vu les deux relations �tablies entre l�homme et Dieu, relations dans lesquelles Christ lui-m�me se trouve. Il est mont� vers son Dieu et notre Dieu, vers son P�re et notre P�re (Jean 20:17). Nous avons part � toutes les b�n�dictions qui d�coulent de ces deux relations. Dieu nous a b�nis de toute b�n�diction spirituelle; pas une ne manque et elles sont de l�ordre le plus �lev�; elles ne sont pas temporelles, comme celles accord�es aux Juifs. C�est dans la partie la plus �lev�e de l�homme renouvel� que nous en jouissons, et elles sont adapt�es � cette partie de l�homme : elles sont spirituelles. Ensuite, elles subsistent dans la sph�re la plus haute, non pas en Canaan, ni dans la terre d�Emmanuel; elles nous sont accord�es dans les lieux c�lestes, et de la mani�re la plus excellente et qui ne laisse place � aucune comparaison, c�est-�-dire en Christ. � Le Dieu et P�re de notre Seigneur J�sus Christ nous a b�nis de b�n�diction , dans � (v. 3). Mais cela d�coule du c�ur de Dieu lui-m�me, d�une pens�e de Dieu qui est en dehors des circonstances dans lesquelles il nous trouve dans le temps. Avant que le monde f�t, nous avions cette place dans son c�ur; il voulait nous donner une place en Christ; il nous a �lus .
Tout est en Christ, selon Sa mesure, et Dieu Lui-m�me est la source de la b�n�diction
Quelle b�n�diction, quelle source de joie, quelle gr�ce d��tre ainsi les objets de la faveur de Dieu selon son amour souverain ! Si nous voulons le mesurer, c�est par Christ qu�il faut essayer de le faire; ou, au moins, c�est ainsi qu�il faut sentir ce qu�est cet amour. Remarquez bien ici de quelle mani�re le Saint Esprit tient continuellement devant nos yeux le fait que tout est en Christ, comme nous pouvons le voir par ces expressions : � Dans les lieux c�lestes
� [(1:3)]; � il nous a �lus � [(1:4)]; � adopt�s � [(1:5)]; � rendus agr�ables � [(1:6)]. C�est l�un des principes fondamentaux de l�enseignement de l�Esprit ici; l�autre, c�est que la b�n�diction a son origine en Dieu lui-m�me. Il en est la source et l�auteur. Son propre c�ur, si nous pouvons nous exprimer ainsi, sa pens�e � Lui en sont l�origine et la mesure. C�est pourquoi nous avons en Christ seul quelque mesure de ce qui ne se mesure pas; car il est d�une mani�re compl�te et ad�quate les d�lices de Dieu. Le c�ur de Dieu trouve en Lui un objet suffisant pour se d�verser enti�rement, et envers lequel son amour infini peut parfaitement s�exercer.Action de la gr�ce pour nous, pour la satisfaction du c�ur de Dieu
[1:3] La b�n�diction donc est de Dieu, [1:5] mais en outre elle est
[1:4] et lui [1:5] pour sa propre joie, afin de satisfaire son propre amour. C�est Lui qui nous a choisis, pr�destin�s, b�nis, mais dans le but de nous avoir devant Lui, adopt�s comme ses fils pour Lui-m�me. Telle est la gr�ce, dans ses grands fondements. C�est l� par cons�quent ce qu�elle s�est plu � faire pour nous.Ch. 1 v. 4-6 � Portion du croyant en Christ devant Dieu
Ch. 1 v. 4 � Responsabilit� de l�homme, et gr�ce divine envers nous d�s la fondation du monde
�ternit� du syst�me chr�tien, mais manifestation apr�s l��preuve de l�homme responsable
Mais nous avons � remarquer une autre chose. [1:4] Nous sommes �lus en Christ avant la fondation du monde. Or cette expression n�est pas simplement celle de la souverainet� de Dieu. Si Dieu choisit maintenant quelques-uns d�entre les hommes, c�est comme Souverain avant que le monde f�t, mais cela montre que nous appartenons dans les conseils de Dieu � un syst�me �tabli par Lui en Christ avant que le monde exist�t, syst�me qui n�est pas du monde quand celui-ci existe, et qui subsistera apr�s que la figure de ce monde aura pass�. C�est un aspect tr�s important du syst�me chr�tien. La responsabilit� fut introduite (pour l�homme naturellement) par la cr�ation d�Adam dans ce monde. Notre place en Christ nous a �t� donn�e avant que le monde exist�t. Le d�veloppement de tous les caract�res de cette responsabilit� a eu lieu jusqu�� la croix, et s�est termin� l�. L�homme a �t� dans l�innocence, puis p�cheur sans loi, sous la loi, et quand il a �t� de toutes mani�res reconnu coupable, Tite 1:2, o� cette v�rit� est tr�s distinctement mise en lumi�re.
� Dieu lui-m�me � vient en bont� dans le monde des p�cheurs et ne rencontre que la haine pour son amour. Le monde est jug� et les hommes perdus, et c�est ce qu�individuellement chacun a � apprendre pour lui-m�me. Mais alors la r�demption fut accomplie, et le dessein complet et le conseil de Dieu dans la nouvelle cr�ation en Christ ressuscit�, le dernier Adam, a �t� manifest�, � le myst�re cach� d�s les si�cles �, tandis que la responsabilit� du premier homme �tait mise � l��preuve. Comparez 2 Tim. 1:9-11, etChrist seul r�concilie la responsabilit� et la gr�ce, et nous donne toutes choses en Lui
Cette responsabilit� et la gr�ce ne peuvent se concilier vraiment qu�en Christ. Les deux principes se voient dans les deux arbres du jardin [(Gen. 2:9)]; apr�s cela nous avons la promesse faite sans condition � Abraham, afin que nous puissions comprendre que la b�n�diction �tait de pure gr�ce; ensuite la loi am�ne de nouveau deux principes, mais place la vie comme cons�quence de la responsabilit�. Christ vient, il est la vie, il prend sur Lui, pour tous ceux qui croient en Lui, les cons�quences de la responsabilit�, et devient comme Fils divin et en m�me temps Chef ressuscit�, la source de la vie, notre p�ch� ayant �t� �t�; et nous, comme ressuscit�s avec Lui, nous n�avons pas seulement re�u la vie, mais nous sommes dans une nouvelle position, vivifi�s, hors de la mort, avec Lui, et nous avons une portion selon les conseils qui �tablissaient tout en Lui avant la fondation du monde, et nous sommes �tablis selon la justice et � cause de la r�demption, comme une nouvelle cr�ation dont le second homme est le Chef. Le chapitre expliquera comment nous sommes amen�s dans cette position.
Ch. 1 v. 4-5 � B�n�dictions li�es � la nature de Dieu et � l'intimit� du P�re
Ce que Dieu a fait de nous selon ses caract�res, non ce qu�Il nous a donn�
[1:3] Nous avons dit que Dieu se r�v�le sous deux caract�res, m�me dans ses relations avec le Christ : il est Dieu, et il est P�re. Or nos b�n�dictions se rapportent � ces deux caract�res, c�est-�-dire � la nature parfaite de Dieu comme Dieu, et � l�intimit� d�une relation positive avec Lui comme P�re. L�ap�tre ne mentionne pas encore l�h�ritage, ni les conseils de Dieu � l��gard de l�ensemble de la gloire dont Christ doit �tre le centre, [1:4] mais il parle de nos relations avec Dieu, de ce que nous sommes avec Dieu et devant Lui, et non pas de notre h�ritage, � de ce qu�il nous a fait �tre, et non de ce qu�il nous a donn�. Notre propre portion en Christ devant Dieu est d�velopp�e dans les versets 4-6. Ce qui est dit de notre position dans le verset 4, d�pend du nom de Dieu; ce qui est dit au verset 5, de celui de P�re.
Ch. 1 v. 4 � B�n�diction nous mettant dans une position conforme � ce qu�est Dieu
Position devant Dieu dans une nature qui Lui correspond et fait Ses d�lices
Le caract�re de Dieu lui-m�me est d�peint dans ce qui, au verset 4, est attribu� aux saints. Dieu ne saurait trouver ses d�lices qu�en Lui-m�me et dans ce qui lui ressemble moralement. Au reste, ce que je viens de dire est un principe universel : un honn�te homme ne saurait trouver de la jouissance dans la soci�t� d�un homme qui ne lui ressemblerait pas en honn�tet�. � bien plus forte raison, Dieu ne saurait supporter ce qui serait en opposition � sa saintet�, puisque dans l�activit� de sa nature, il doit s�entourer de ce qu�il aime, de ce qui fait ses d�lices. Mais avant tout, Christ est cela en lui-m�me : il est personnellement l�image du Dieu invisible [(Col. 1:15)]. L�amour, la saintet�, la perfection sans tache dans toutes ses voies, sont unis en Lui. [1:4] Or Dieu nous a �lus en Lui. Au verset 4, nous trouvons notre position sous ce rapport. En premier lieu nous sommes devant Dieu; il nous introduit dans sa pr�sence. L�amour de Dieu doit le faire afin de se satisfaire lui-m�me; l�amour qui est en nous doit aussi se trouver dans cette position pour avoir son parfait objet devant lui, et c�est l� seulement que le bonheur parfait peut se trouver; mais dans ce cas il faut que nous ressemblions � Dieu. Il ne pouvait nous amener en sa pr�sence et nous y admettre, afin de faire de nous ses d�lices, si nous n��tions pas tels qu�il p�t trouver son plaisir en nous. Il nous a donc �lus en Christ pour que nous fussions saints et irr�prochables devant Lui en amour. Lui-m�me est saint dans son caract�re, irr�prochable dans toutes ses voies, amour dans sa nature. C�est une position de bonheur parfait dans la pr�sence de Dieu, ressemblant � Dieu, et cela en Christ, objet et mesure de l�affection divine. Ainsi Dieu trouve ses d�lices en nous, et nous, poss�dant une nature semblable � la sienne quant � ses qualit�s morales, nous sommes capables de jouir pleinement et sans entrave de cette nature, et d�en jouir dans sa perfection en Lui. De plus, c�est son propre choix, sa propre affection, qui nous ont plac�s l�, et qui nous y ont plac�s en Celui qui, �tant ses d�lices �ternelles, est digne d�avoir cette place. Notre c�ur trouve son repos dans cette position; car il y a accord entre notre nature et celle de Dieu, et le choix que Dieu a fait de nous, pour que nous occupions cette place, montre l�affection personnelle qu�il a pour nous. Aussi y a-t-il un objet parfait et supr�me devant nous.
B�n�diction en rapport avec la nature divine, par gr�ce
Remarquez que, dans la relation dont nous parlons ici, la b�n�diction est en rapport avec la nature de Dieu; [1:5] c�est pourquoi il n�est pas dit que nous sommes pr�destin�s �
selon le bon plaisir de sa volont�. [1:4] sommes �lus en Christ afin d��tre b�nis en la pr�sence de Dieu. Ce choix est le fruit de sa gr�ce infinie; mais la joie de sa nature, comme celle de la n�tre en Lui, ne pouvait �tre autre qu�elle ne l�est, parce que telle est sa nature, sainte et amour. Le bonheur ne saurait se trouver ailleurs ou avec une autre.Ch. 1 v. 5 � Relation intime avec Dieu comme �tant Ses enfants pr�destin�s
Privil�ges d�coulant de notre relation de fils, selon la volont� de Dieu
Mais au verset 5, nous arrivons � des privil�ges particuliers, et nous sommes
� ces privil�ges. Il nous a � pr�destin�s pour nous adopter pour lui par J�sus Christ, selon le bon plaisir de sa volont�. � Ce verset nous pr�sente, non la nature de Dieu, mais, ainsi que nous l�avons dit, l�intimit� d�une relation positive. D�s lors, c�est selon le bon plaisir de sa volont�. Dieu peut avoir devant Lui des anges comme serviteurs : il a voulu avoir des fils.La relation de fils d�pend de la volont� de Dieu, �tant adopt�s comme li�s � Christ
Peut-�tre pourrait-on dire que si nous sommes admis � trouver nos d�lices dans la nature de Dieu, nous ne pouvons gu�re ne pas �tre dans une relation intime avec Lui; mais la forme, le caract�re de cette relation d�pend certainement de la volont� souveraine de Dieu. Au reste, puisque nous poss�dons ces choses en Christ, le reflet de la nature divine et la relation de fils vont ensemble, car les deux se trouvent r�unis en nous. Toutefois souvenons-nous que notre participation � ces choses d�pend de la volont� souveraine de Dieu notre P�re; et que le moyen d�y participer et la mani�re selon laquelle nous y participons, c�est que nous sommes en Christ. Dieu notre P�re, dans sa bont� souveraine, selon ses conseils d�amour, veut nous avoir aupr�s de Lui. Ce dessein qui nous lie � Christ en gr�ce est fortement exprim� dans ce verset 5, comme dans celui qui le pr�c�de. Ce n�est pas seulement notre position qui s�y trouve caract�ris�e, mais le P�re y est introduit d�une mani�re particuli�re � l��gard de la relation que ce nom implique. [1:5] L�Esprit Saint ne se contente pas de dire : � Il nous a pr�destin�s pour nous adopter �; mais il ajoute : � pour lui-m�me �. On pourrait dire que cela est sous-entendu dans le mot
mais l�Esprit veut particulariser pour nos c�urs cette pens�e que le P�re veut nous avoir en relation intime avec lui-m�me comme des fils. Nous sommes fils � pour Lui-m�me � par J�sus Christ, selon le bon plaisir de sa volont�. Si le Christ est l�image du Dieu invisible [(Col. 1:15)], nous portons cette image, �tant �lus en Lui. Si le Christ est Fils, nous entrons dans la m�me relation avec le P�re.Ch. 1 v. 6 � Gloire de la gr�ce de Dieu, manifest�e en Christ, Son Bien-aim�
Voil� donc nos relations si pr�cieuses, si merveilleuses avec Dieu notre P�re en Christ; voil� les conseils de Dieu � notre �gard. Nous ne trouvons pas qu�il soit rien dit encore � l��gard de l��tat pr�c�dent de ceux qui devaient �tre appel�s � jouir de ces b�n�dictions. Nous voyons un peuple, une famille c�leste, selon les desseins et les conseils de Dieu, qui existe comme fruit des pens�es �ternelles de Dieu, et de sa nature d�amour, � [1:6] ce qui est appel� ici � la gloire de sa gr�ce �. On ne peut pas glorifier Dieu en lui ajoutant quelque chose. Dieu se glorifie lui-m�me quand il se r�v�le. Tout cela donc est � la louange de la gloire de sa gr�ce, selon laquelle il a agi envers nous en Christ. Christ est la mesure de cette gr�ce et sa forme envers nous, Lui en qui nous y avons part. Toute la pl�nitude de cette gr�ce est r�v�l�e dans les voies de Dieu envers nous; ce sont, pour ainsi dire, les pens�es originelles de Dieu, qui n�ont d�autre source que Lui-m�me, dans lesquelles et par lesquelles il se r�v�le, et dans l�accomplissement desquelles il se glorifie. Et remarquez ici qu�� la fin du verset 6, l�Esprit ne dit pas � le Christ �. Quand il parle de Lui, l�Esprit veut mettre de l�emphase sur les pens�es de Dieu. Dieu a agi envers nous en gr�ce
, en celui qui est particuli�rement l�objet de ses affections. L�Esprit met en relief ce caract�re de Christ lorsqu�il parle de la gr�ce qui nous est accord�e en Lui. Y avait-il un objet sp�cial de l�amour de Dieu, de ses affections ? Il nous a b�nis cet objet.Ch. 1 v. 7-10 � �tat de ceux envers qui la gr�ce agit et � qui Dieu r�v�le Ses conseils
Ch. 1 v. 7 � Ce qu��taient ceux que Dieu veut b�nir, et n�cessit� de la r�demption
Dieu accorde une position glorieuse � ceux qui �taient p�cheurs
Or o� est-ce que Dieu nous a trouv�s quand il a voulu nous introduire dans cette position glorieuse ? Qui a-t-il choisis pour les b�nir de cette mani�re ? De pauvres p�cheurs morts dans leurs fautes et dans leurs p�ch�s [(2:1)], esclaves de Satan et de la chair.
La gr�ce de Dieu agit richement pour les p�cheurs, selon Ses conseils
[1:3] Si c�est en Christ que nous voyons notre position selon les conseils de Dieu, [1:7] c�est en Lui aussi que nous trouvons la r�demption qui nous y place : � Nous avons la r�demption par son sang, la r�mission des fautes � (v. 7). Ceux que Dieu a voulu b�nir �taient pauvres et mis�rables par le p�ch�; il a agi envers eux selon les richesses de sa gr�ce. Nous avons d�j� remarqu� que l�Esprit fait ressortir, dans ce passage, les conseils �ternels de Dieu � l��gard des saints en Christ, avant de parler de l��tat d�o� il les a retir�s lorsqu�il les a trouv�s dans leur condition de p�cheurs ici-bas. Or toute la pens�e de Dieu � leur �gard est r�v�l�e dans ces conseils, dans lesquels il se glorifie. C�est pourquoi il est dit que ce qu�il a trouv� bon de faire � l��gard des saints, est � selon la
de sa gr�ce �. Il se fait conna�tre en elle. Ce qu�il a fait pour les pauvres p�cheurs est selon les de sa gr�ce. Dans ses conseils il s�est r�v�l�; il est glorieux en gr�ce. Dans son �uvre, il pense � notre mis�re, � nos besoins, selon les richesses de sa gr�ce; nous y avons part comme en en �tant les objets dans notre pauvret�, dans nos besoins. Dieu est riche en gr�ce. Ainsi notre position est faite et �tablie selon les conseils de Dieu et par l�efficacit� de son �uvre en Christ : notre position, dis-je, vis-�-vis de Dieu. Si nous avons � penser ici o� les pens�es et les conseils de Dieu sont r�v�l�s, si la r�mission et la r�demption en d�coulent, nous avons � penser, non en prenant nos besoins comme leur mesure, mais selon les richesses de la gr�ce de Dieu.Ch. 1 v. 8-10 � Dieu nous r�v�le Ses pens�es et Ses conseils pour Christ
Mais il y a plus. Dieu, nous ayant plac�s dans cette intimit� avec Lui, [1:9] nous r�v�le ses pens�es � l��gard de la gloire de Christ lui-m�me. La m�me gr�ce nous a fait les d�positaires du propos arr�t� de ses conseils � l��gard de la gloire universelle de Christ, [1:10] pour l�administration de la pl�nitude des temps. C�est une faveur immense que Dieu nous accorde. Nous sommes int�ress�s � la gloire de Christ aussi bien que b�nis en Lui. Notre proximit� de Dieu et notre position parfaite devant Lui nous rendent capables d��tre int�ress�s dans les conseils de Dieu quant � son dessein de gloire pour son Fils. [1:11] Et cela nous am�ne � l�h�ritage (comp. Jean 15:15). Ainsi Abraham, mais sur un terrain moins �lev�, �tait l�ami de Dieu [(Jac. 2:23)]. [1:3] Dieu, notre P�re, nous a donn�, � nous, de jouir de toutes les b�n�dictions dans les lieux c�lestes; [1:10] mais il veut r�unir toutes choses dans les cieux et sur la terre sous Christ comme chef, et c�est de notre position en Lui que d�pendent nos relations avec tout ce qui est subordonn� � Christ, aussi bien que nos relations avec Dieu, son P�re; nous avons notre h�ritage en Lui.
Ch. 1 v. 10-14 � H�ritage en Christ et don de l�Esprit comme arrhes
Ch. 1 v. 10-12 � H�ritage qui est notre part en Christ, pour la gloire de Dieu
Nous sommes h�ritiers comme �tant en relation avec Christ, � Sa gloire
[1:10] Le bon plaisir de Dieu a �t� de r�unir sous la main de Christ tout ce qui est cr��; c�est son dessein pour l�administration des temps o� le r�sultat de toutes ses voies sera manifest�1. [1:11] En Christ, nous h�ritons de notre part, h�ritiers de Dieu, coh�ritiers de Christ [(Rom. 8:17)]. Ici cependant, l�Esprit nous pr�sente la position en vertu de laquelle l�h�ritage nous est �chu, plut�t que l�h�ritage lui-m�me. Il l�attribue aussi � la volont� souveraine de Dieu, comme il l�avait fait auparavant par rapport � notre relation sp�ciale de fils avec Dieu. [1:12] Remarquez aussi ici que dans l�h�ritage nous serons � la louange de
; [1:6] comme dans notre relation avec Lui, nous sommes � la louange de . [1:12] Manifest�s dans la possession de l�h�ritage, nous serons le d�ploiement de sa gloire, rendue visible en nous, mais nos relations avec Dieu lui-m�me sont le fruit pour nos propres �mes, avec Lui et devant Lui, de la gr�ce infinie qui nous a plac�s dans ces relations et nous a rendus capables de nous y trouver.1 Ce sera un beau spectacle, comme r�sultat des voies de Dieu, de voir toutes choses r�unies dans une paix et dans une union parfaites sous l�autorit� de l�homme, du dernier Adam, le Fils de Dieu; nous-m�mes �tant associ�e avec Lui dans la m�me gloire, nous-m�mes �tant ses compagnons dans la gloire c�leste, comme objets des conseils �ternels de Dieu. Je ne m��tends pas ici sur cette sc�ne, parce que notre chapitre dirige notre attention sur la communication des conseils de Dieu � l��gard de cette r�union de toutes choses sous le Christ, et non sur la sc�ne elle-m�me. L��tat �ternel dans lequel Dieu est tout en tous est encore autre chose [(1 Cor. 15:28)]. [1:10] L�administration de la pl�nitude des temps est le r�sultat des voies de Dieu en gouvernement, l��tat �ternel est celui de la perfection de sa nature. Nous, m�me dans le gouvernement, sommes introduits selon sa nature comme fils. Merveilleux privil�ge !
Union � Christ pour toutes choses, ici d�abord quant aux Juifs croyants
Voil� donc, sous le rapport de la gloire qui est conf�r�e au Christ comme homme, les conseils de Dieu, notre P�re, � son �gard. [1:10] Dieu r�unira toutes choses en un, en Lui comme leur chef. Et comme c�est en Lui que nous avons notre vraie position quant � notre relation avec Dieu, le P�re, [1:11] il en est de m�me aussi � l��gard de l�h�ritage qui nous a �t� donn�. Nous sommes unis � Christ quant � ce qui est au-dessus de nous, nous le sommes � l��gard de ce qui est au-dessous. L�ap�tre parle ici d�abord des chr�tiens juifs, de ceux qui ont cru en Christ avant qu�il soit manifest�; [1:12] c�est la force de l�expression : � Nous qui avons esp�r� � l�avance dans le Christ �, ou, si j�ose employer un mot nouveau : � qui avons pr�esp�r� en Christ �, esp�r� en Lui avant qu�il paraisse. Le r�sidu des Juifs, aux derniers jours, croira comme Thomas, quand il verra Christ : heureux celui qui aura cru sans voir [(Jean 20:28-29)] ! L�ap�tre parle de ceux qui, d�entre les Juifs, avaient d�j� cru en Lui.
Ch. 1 v. 13-14 � L�Esprit Saint, sceau et arrhes de l�h�ritage pour tous les croyants
Participation � l�h�ritage assur�e � tous, Juifs et gentils, en Christ
Au verset 13, Paul �tend aux gentils la m�me b�n�diction, ce qui l�am�ne � pr�senter une autre pr�cieuse v�rit� par rapport � nous, une chose qui est vraie de tout croyant, mais qui avait une force particuli�re � l��gard de ceux d�entre les nations : Dieu avait mis son sceau sur eux par le don du Saint Esprit. Ils n��taient pas, selon la chair, h�ritiers des promesses; mais, lorsqu�ils crurent, Dieu les scella du Saint Esprit de la promesse, [1:14] qui est les arrhes de l�h�ritage pour tout croyant, pour le Juif aussi bien que pour le gentil, jusqu�� ce que la possession acquise par Christ lui soit remise, jusqu�� ce que de fait Il en ait pris possession par sa puissance qui ne laissera subsister aucun adversaire. [1:13] Remarquez qu�il ne s�agit pas ici de la r�g�n�ration, mais d�un sceau mis sur les croyants, qui est la d�monstration [1:14] et les arrhes de leur pleine participation � venir � l�h�ritage qui appartient � Christ � h�ritage auquel il a droit par la r�demption par laquelle il s�est acquis toutes choses, mais qu�il ne s�appropriera par sa puissance que lorsqu�il aura rassembl� tous les coh�ritiers pour en jouir avec Lui.
L�amour de Dieu est d�j� notre part, mais pas l�h�ritage, dont l�Esprit est les arrhes
Le Saint Esprit n�est pas les arrhes de l�amour : � L�amour de Dieu
dans nos c�urs par l�Esprit Saint qui nous a �t� donn� � [(Rom. 5:5)]. Dieu nous aime comme il nous aimera dans le ciel; [1:14] mais de l�h�ritage, l�Esprit Saint n�est que les arrhes. Nous ne poss�dons encore rien de l�h�ritage; alors nous serons � la louange de sa gloire [(1:12)] : la gloire de sa gr�ce est d�j� r�v�l�e [(1:6)].R�sum� et contenu de la premi�re partie du chapitre
Ainsi nous avons trouv� dans la premi�re partie de ce chapitre, la gr�ce qui a �tabli la position des enfants de Dieu [(1:3-6)] � les conseils de Dieu � l��gard de la gloire de Christ, comme chef sur toutes choses [(1:7-10)] � la part que nous avons en Lui comme h�ritier [(1:11-12)] � et le don de l�Esprit Saint aux croyants pour �tre les arrhes et le sceau de l�h�ritage que Christ a acquis jusqu�� ce qu�ils en soient mis en possession avec Lui [(1:13-14)].
Ch. 1 v. 15-23 � Pri�re pour les saints selon la r�v�lation donn�e
Pri�re fond�e sur le titre de Dieu et Sa puissance, et sur Christ homme
Du verset 15 � la fin du chapitre, [1:16] nous avons la pri�re de l�ap�tre pour les saints, pri�re qui d�coule de la r�v�lation qui pr�c�de, qui est fond�e sur la mani�re dont les enfants de Dieu ont �t� introduits dans leurs b�n�dictions en Christ, [1:22-23] et qui nous conduit ainsi � toute la v�rit� � l��gard de l�union de Christ et de l�Assembl�e, [1:21] ainsi que de la place que Christ prend dans l�univers qu�il a cr�� comme Fils, et qu�il reprend comme homme. Elle est fond�e en m�me temps sur la puissance qui se d�ploie en nous pla�ant, aussi bien que Christ lui-m�me, � la hauteur de la position que Dieu nous a donn�e dans ses conseils. [1:17] Cette pri�re est fond�e sur le titre de : � Dieu de notre Seigneur J�sus Christ �; celle du troisi�me chapitre (v. 14 et suivants), sur le titre de : � P�re de notre Seigneur J�sus Christ �. Il y a l� plus de communion que de conseils. [1:17] Dieu est appel� ici � P�re de gloire �, comme en �tant la source et l�auteur. Mais Dieu n�est pas seulement appel� le Dieu de notre Seigneur J�sus Christ, [1:20] on verra aussi que Christ est envisag� comme homme. Dieu a op�r� en Christ (v. 20); il l�a ressuscit� d�entre les morts, et l�a fait asseoir � sa droite : en un mot, tout ce qui a �t� effectu� � l��gard de Christ est consid�r� comme �tant l�effet de la puissance de Dieu qui l�a accompli. Christ a pu dire : � D�truisez ce temple, et en trois jours je le rel�verai � [(Jean 2:19)], car il Dieu; mais ici, il est envisag� comme homme, et c�est Dieu qui le ressuscite.
Demandes de l�ap�tre dans sa pri�re, pour la compr�hension des saints
Connaissance de l�appel et de l�h�ritage, et de la puissance qui les donne
Cette pri�re se divise en deux parties. L�ap�tre demande que les �ph�siens comprennent avec tous les saints : l� [1:18] quels sont l�appel et l�h�ritage de Dieu; 2� [1:19] quelle est la puissance qui les met en possession de ce que cet appel de Dieu leur conf�re, [1:20] savoir cette m�me puissance qui a plac� Christ � la droite de Dieu, l�ayant ressuscit� d�entre les morts.
Ch. 1 v. 17-18 � Intelligence des choses donn�es de Dieu, selon les v. 3-5 et 11
[1:17] L�ap�tre demande d�abord pour les saints l�intelligence des choses qui leur sont donn�es. [1:18] Nous retrouvons ici, il me semble, les deux choses que, dans la partie pr�c�dente du chapitre, nous avons vu �tre la part des saints, savoir l�esp�rance de l�appel de Dieu, et la gloire de son h�ritage dans les saints. La premi�re se rapporte aux versets 3-5, c�est-�-dire notre appel; la seconde au verset 11, c�est-�-dire notre h�ritage. Dans les versets 3-5, nous avons trouv� la gr�ce, c�est-�-dire Dieu agissant envers nous, parce qu�il est amour; dans le verset 11, la gloire, l�Homme manifest� comme jouissant dans sa personne et dans son h�ritage des fruits de la puissance et des conseils de Dieu. Dieu nous appelle � �tre devant Lui saints et irr�pr�hensibles en amour [(1:4)], et en m�me temps � �tre ses fils [(1:5)]. La gloire de son h�ritage est n�tre. [1:18] L�ap�tre ne dit pas, remarquez-le bien, �
appel �, quoique nous soyons les appel�s. Il caract�rise cet appel en le rattachant � celui qui appelle, afin que nous le comprenions selon son excellence, selon son vrai caract�re. L�appel est selon Dieu lui-m�me; toute la b�n�diction et le caract�re de cet appel sont selon la pl�nitude de sa gr�ce, sont dignes de Lui : c�est l� ce que nous esp�rons. L�h�ritage est, aussi h�ritage; de m�me que la terre de Canaan �tait � Dieu, ainsi qu�il l�avait dit dans la loi [(L�v. 25:23)], et que n�anmoins il l�a h�rit�e en Isra�l, de m�me l�h�ritage de l�univers entier lorsqu�il sera rempli de la gloire de Dieu, est � Lui; mais il l�h�rite dans les saints. Ce sont les richesses de la gloire de son h�ritage dans les saints. Il remplira toutes choses de sa gloire, et c�est dans les saints qu�il les h�ritera. Voil� les deux parties de la premi�re chose � laquelle les yeux des saints devaient �tre ouverts. Par l�appel de Dieu, nous sommes appel�s � jouir de la b�n�diction de sa pr�sence aupr�s de Lui-m�me, � jouir de ce qui est au-dessus de nous. L�h�ritage de Dieu s�applique � ce qui est au-dessous de nous, aux choses cr��es qui sont toutes assujetties � Christ, avec qui et en qui nous jouissons de la clart� de la pr�sence de Dieu aupr�s de Lui. Le d�sir de l�ap�tre est que les �ph�siens comprennent ces deux choses.Ch. 1 v. 19-23 � Puissance ressuscitant et glorifiant Christ, et Lui associant l�Assembl�e, Son corps
[1:19] La seconde chose que demande l�ap�tre pour les �ph�siens, c�est qu�ils connaissent la puissance, d�j� manifest�e, qui avait d�j� op�r� afin qu�ils eussent part � cette position b�nie et glorieuse. Car de m�me qu�ils �taient introduits par la gr�ce souveraine de Dieu dans la position de Christ devant Dieu son P�re, [1:20] ainsi aussi l��uvre qui a �t� op�r�e dans le Christ, et le d�ploiement de la puissance de Dieu qui a eu lieu en l��levant depuis le tombeau jusqu�� la droite de Dieu le P�re [1:21] au-dessus de tout nom qui se nomme, sont l�expression et le mod�le de l�action de cette m�me puissance [1:19] qui op�re en nous qui croyons, et qui nous �l�ve de notre �tat de mort dans le p�ch�, pour nous faire avoir part � la gloire de ce m�me Christ. [1:23] Cette puissance est la base de la position de l�Assembl�e dans son union avec Lui, et celle du d�veloppement du myst�re selon les conseils de Dieu. [1:20] Personnellement, Christ ressuscit� d�entre les morts, est plac� � la droite de Dieu, [1:21] bien au-dessus de toute puissance et autorit�, et au-dessus de tout nom qui se nomme parmi les hi�rarchies par lesquelles Dieu administre le gouvernement du monde qui existe maintenant, ou parmi celles du monde � venir. Et cette sup�riorit� existe non seulement en rapport avec sa divinit�, dont la gloire ne change pas, mais en rapport avec la place qui lui a �t� donn�e comme homme, car nous parlons ici, ainsi que nous l�avons vu, du
de notre Seigneur J�sus Christ [(1:17)]. [1:20] C�est Lui qui l�a ressuscit� d�entre les morts et qui Lui a donn� la gloire [1:21] et une place au-dessus de tout, place dont il �tait sans doute personnellement digne, mais qu�il re�oit et devait recevoir, comme homme, des mains de Dieu [1:22] qui l�a �tabli Chef (T�te) sur toutes choses, en unissant l�Assembl�e � Lui [1:23] comme son corps, [2:1] et en ressuscitant les membres de ce corps de leur mort dans les p�ch�s [1:19] par la m�me puissance que celle qui a ressuscit� et exalt� la T�te, [2:5] en les vivifiant ensemble avec Christ [2:6] et en les faisant asseoir dans les lieux c�lestes en Lui, par la m�me puissance qui l�a exalt�. [1:23] Ainsi l�Assembl�e, son corps, est sa pl�nitude. C�est bien Lui qui remplit tout en tous; mais le corps forme le compl�ment de la T�te. C�est Lui, parce qu�il est Dieu aussi bien qu�homme, qui remplit toutes choses, et qui remplit tout, �tant homme, selon la puissance de la r�demption qu�il a accomplie et de la gloire qu�il a acquise; de sorte que l�univers qu�il remplit de sa gloire, en jouit selon la stabilit� de la r�demption, � la puissance et � l�effet de laquelle rien ne saurait le soustraire1. Lui, je le r�p�te, remplit l�univers de sa gloire; mais la T�te n�est pas isol�e, laiss�e, pour ainsi dire, incompl�te comme telle, sans son corps. Celui-ci la compl�te dans cette gloire comme un corps naturel compl�te la t�te, non pas pour �tre la T�te ou pour diriger, mais pour �tre le corps de la T�te, et afin que la T�te soit la T�te de � . [1:22] Christ est T�te (ou Chef) corps sur toutes choses. Il remplit tout en tous, [1:23] et l�Assembl�e est sa pl�nitude. Voil� le myst�re dans toutes ses parties. En cons�quence, on peut observer que c�est lorsque Christ, ayant accompli toute la r�demption, a �t� exalt� � la droite de Dieu, qu�il prend la place dans laquelle il peut �tre Chef ou T�te du corps.1 Comparez chap. 4:9, 10; cette introduction de la r�demption et de la place que Christ a prise comme R�dempteur, comme remplissant tout en tous, est pleine d�int�r�t.
Partage des saints en Christ par la puissance de Dieu, selon tout ce qu�Il a
Merveilleux partage des saints, en vertu de leur r�demption et de [1:20] la puissance divine qui a op�r� dans la r�surrection de Christ, apr�s qu�il fut mort, mort sous nos fautes et sous nos p�ch�s, et qui l�a plac� � la droite de Dieu; partage qui, sauf sa s�ance personnelle � la droite du P�re, est n�tre aussi par notre union avec Lui.