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Saturday, September 28th, 2024
the Week of Proper 20 / Ordinary 25
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Bible Commentaries
Commentaire biblique avancé Commentaire biblique avancé
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Galatians 6". "Commentaire biblique avancé". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cba/galatians-6.html.
bibliography-text="Commentaire sur Galatians 6". "Commentaire biblique avancé". https://beta.studylight.org/
versets 1-18
Ch. 6 v. 1-10 � Exhortations pratiques pour la marche
Ch. 6 v. 1-5 � �uvre du chr�tien selon Christ, et vaine gloire des l�galistes
[6:1] Si quelqu�un, par n�gligence, a commis quelque faute, la part du chr�tien est de restaurer ce membre de Christ � cher � Christ et au chr�tien selon l�amour de Christ � et � le faire dans un esprit de douceur, se souvenant que lui-m�me aussi peut tomber. [6:2] S�ils d�siraient une loi, l�ap�tre leur en propose une, savoir de porter les fardeaux les uns des autres, et ainsi d�accomplir la loi du Christ, c�est-�-dire ce qui a �t� la r�gle de toute sa vie � Lui ici-bas. [6:3] Ce n�est pas en se vantant quand on n�est rien, qu�on acquiert de la vraie gloire. On ne fait que se tromper, dit l�ap�tre, en termes qui par leur simplicit� jettent un m�pris indicible sur ceux qui le faisaient. Ces l�galistes se vantaient beaucoup, imposant des fardeaux aux autres, et se rev�tant de leur gloire juda�que � ce qui �tait pour les autres un fardeau que ceux qui le leur imposaient ne leur aidaient pas � porter, �tait de la vaine gloire pour eux-m�mes : ils se glorifiaient de leur juda�sme et y assujettissaient les autres. Mais quelle �tait leur �uvre ? Avaient-ils travaill� r�ellement pour le Seigneur ? Nullement. [6:4] Qu�ils �prouvassent donc leur propre �uvre : alors ils auraient de quoi se glorifier dans ce qu�ils avaient fait eux-m�mes, s�il y avait une �uvre chr�tienne dont ils eussent �t� les instruments. Ce ne serait pas du moins dans ce qu�ils faisaient alors; car c��tait un autre qui avait fait l��uvre de Christ en Galatie. Et, apr�s tout, chacun portera son propre fardeau (v. 5).
Ch. 6 v. 6-10 � Cons�quences de la marche et bien requis du fid�le
L�ap�tre ajoute quelques mots pratiques. [6:6] Celui qui est enseign�, doit secourir temporellement ceux qui l�enseignent. [6:7] Ensuite, bien que la gr�ce soit parfaite et la r�demption compl�te, de sorte que le croyant a re�u le Saint Esprit comme sceau, Dieu a attach� des cons�quences infaillibles � la marche d�un homme, qu�elle soit selon la chair, ou selon l�Esprit. Les effets suivent la cause, et l�on ne se moquera pas de Dieu en faisant profession de la gr�ce ou du christianisme, si l�on ne marche pas selon son Esprit, en un mot comme conduit par l�Esprit qui en est la puissance pratique. [6:8] De la chair, on moissonnera la corruption; de l�Esprit, la vie �ternelle. [6:9] Au reste, comme chr�tien, il faut avoir de la patience afin de moissonner et ne pas se lasser de faire le bien : la moisson est s�re. [6:10] Les fid�les doivent donc faire du bien � tous, et sp�cialement � ceux de la maison de Dieu.
Ch. 6 v. 11-16 � Jugement du monde et de ses principes par la croix
Ch. 6 v. 11 � Dans sa pr�occupation, l�ap�tre �crit toute l��p�tre lui-m�me
[6:11] Paul a �crit cette lettre de sa propre main, chose inusit�e pour lui. D�ordinaire il employait la main d�un autre (celle de Tertius, par exemple, pour l��p�tre aux Romains [(Rom. 16:22)]), en dictant ce qu�il voulait dire, et en y ajoutant de sa propre main la b�n�diction par laquelle il terminait habituellement ses lettres, comme garantie de l�exactitude de ce qui �tait �crit (1 Cor. 16:21; 2 Thess. 3:17). Preuve remarquable de l�importance que l�ap�tre attachait � ses �crits, preuve aussi qu�il ne les envoyait pas aux assembl�es comme des lettres ordinaires d�homme � homme, mais comme des �crits munis d�une autorit� qui exigeait l�emploi de pareilles pr�cautions. Ses lettres �taient investies de l�autorit� apostolique. Dans l��p�tre qui nous occupe, rempli de chagrin, et sentant que les fondements avaient �t� renvers�s, l�ap�tre �crit tout de sa propre main. Apr�s avoir attir� l�attention des Galates sur ce point, il revient tout de suite au sujet qui avait motiv� ce changement dans ses habitudes ordinaires.
Ch. 6 v. 12 � Opprobre de la croix, jugeant le monde et les Juifs dans la chair
[6:12] Ceux qui recherchaient une belle apparence selon la chair, contraignaient les gentils � �tre circoncis afin d��viter la pers�cution qui se rattachait � la doctrine de la croix, au salut gratuit par Christ. Les circoncis �taient des Juifs faisant partie d�une religion reconnue et re�ue m�me dans le monde; mais devenir les disciples d�un homme crucifi�, d�un homme qui avait �t� pendu comme malfaiteur, et le confesser comme le seul Sauveur, comment esp�rer que le monde re�oive cela ? Mais l�opprobre de la croix �tait la vie du christianisme. Le monde �tait jug�, il �tait mort dans son p�ch�; � le prince de ce monde �tait jug�; il n�avait l�empire que de la mort, � il �tait (avec ceux qui le suivaient) l�impuissant ennemi de Dieu. En pr�sence d�un tel jugement, le juda�sme �tait de la sagesse honorable pour le monde. Satan se fera partisan de la doctrine d�un seul Dieu, et ceux qui y croient se joindront � leurs anciens adversaires, les adorateurs des d�mons, pour s�opposer � ce nouvel ennemi qui jette l�opprobre sur l�humanit� d�chue tout enti�re en la d�non�ant comme rebelle � Dieu et comme priv�e de la vie qui se manifeste en J�sus seul. La croix �tait la sentence de mort prononc�e sur la nature; et le Juif dans la chair en �tait bless� m�me plus que le gentil, car par elle il perdait la gloire dont il avait �t� rev�tu vis-�-vis des autres hommes � cause de la connaissance qu�il poss�dait d�un seul vrai Dieu.
Le monde et la chair veulent une religion o� ils ont leur place et qui les �pargne
Le c�ur charnel n�aime pas � souffrir et � perdre la bonne opinion du monde. Un certain degr� de lumi�re est agr�� ou tol�r� par des gens sens�s (et par des hommes sinc�res lorsqu�on ne peut avoir une plus grande lumi�re), pourvu qu�on n�arbore pas des pr�tentions qui condamnent tout le monde, et qui jugent tout ce que la chair d�sire et � quoi elle tient pour son importance. Le monde voudra bien d�un compromis qui accepte plus ou moins la chair, qui ne la juge pas comme morte et perdue, qui reconna�t, si peu que ce soit, que le monde et la chair sont les bases de sa marche. Le monde ne peut pas esp�rer de lutter contre la v�rit� qui juge la conscience tout enti�re, et il acceptera une religion qui tol�re son esprit et qui s�adapte � la chair qu�il veut �pargner, lors m�me qu�il faille se soumettre � des sacrifices p�nibles, pourvu seulement que la chair elle-m�me ne soit pas enti�rement mise de c�t�. On se fera fakir, on sacrifiera sa vie, on supportera toutes les privations, toutes les mac�rations imaginables, pourvu que ce soit le moi qui le fasse, et que Dieu n�ait pas tout fait en gr�ce, condamnant la chair comme incapable du bien, comme n�ayant rien de bon en elle.
Ch. 6 v. 13-14 � La croix r�v�le ce qu�est le monde, et d�pouille le fid�le de lui-m�me
[6:13] Les circoncis n�observaient pas la loi; cela aurait �t� trop fatigant; mais ils d�siraient se glorifier par les pros�lytes qu�ils gagnaient � leur religion. L�ap�tre n�avait vu dans le monde que vanit�, p�ch� et mort; l�esprit du monde, l�esprit de l�homme charnel, �tait moralement d�grad�, corrompu et coupable, se vantant en lui-m�me parce qu�il ignorait Dieu. Ailleurs Paul avait vu la gr�ce, l�amour, la puret�, l�ob�issance, le d�vouement � la gloire du P�re et au bonheur des pauvres p�cheurs. La croix lui r�v�lait les deux choses : elle disait ce qu��tait l�homme, elle disait ce qu��tait Dieu, et ce qu��taient la saintet� et l�amour. Mais cela �tait, aux yeux du monde, la plus enti�re d�gradation, et mettait � bas tout son orgueil. C��tait un autre qui, aux d�pens de sa propre vie et en supportant toutes les souffrances possibles, avait accompli l��uvre qui met en �vidence l��tat de l�homme et ce que Dieu est, de sorte que l�ap�tre pouvait donner libre cours � toutes les affections de son c�ur sans se vanter de rien, en s�oubliant au contraire lui-m�me. [6:14] Ce n�est pas soi-m�me qu�on glorifie en regardant � la croix de Christ : on est ainsi d�pouill� de soi-m�me. C�est celui qui a �t� suspendu � la croix qui �tait grand aux yeux de Paul . Le monde qui l�a crucifi� a par l� �t� vu par l�ap�tre dans
vrai caract�re; le Christ qui avait souffert sur la croix, s��tait aussi montr� � lui dans le C�est dans cette croix que l�ap�tre veut se glorifier, heureux d��tre par ce moyen, mort au monde, heureux que le monde ait pris fin, ait �t� jug�, crucifi� et mis � sa place de honte, pour son c�ur, comme ce monde le m�ritait. La foi au Fils de Dieu crucifi� vainc le monde.Ch. 6 v. 15-16 � Marcher comme mort au monde est le caract�re de l�Isra�l de Dieu
Pour le croyant, le monde a son vrai caract�re; [6:15] car, de fait, dans le Christ J�sus, ni la circoncision, ni l�incirconcision n�ont aucune valeur (tout cela a pass� avec un Christ mort), mais ce qui vaut c�est une nouvelle cr�ation selon laquelle on estime toutes choses comme Dieu les estime. [6:16] C�est � ceux qui marchent d�apr�s les principes de cette nouvelle cr�ation, c�est aux vrais enfants de Dieu, que l�ap�tre souhaite la paix. Ce n��tait pas l�Isra�l circoncis selon la chair qui �tait l�Isra�l de Dieu. S�il y en avait de ce peuple qui fussent circoncis de c�ur, qui se glorifiassent dans la croix, selon les sentiments qui sont de la nouvelle cr�ation, ils �taient l�Isra�l
Au reste, tout vrai chr�tien en �tait quant � l�esprit de sa marche.Ch. 6 v. 17-18 � Conclusion finale de l��p�tre
Ch. 6 v. 17 � Marques sur Paul le signalant comme serviteur du Seigneur
[6:17] L�ap�tre demande finalement qu�on ne le trouble pas � l��gard de son minist�re : il portait les stigmates du Seigneur. On sait qu�on marquait un esclave au moyen d�un fer chaud, pour indiquer � quelle personne il appartenait. Les blessures qu�avait re�ues l�ap�tre montraient clairement et enti�rement qui �tait son Ma�tre. Qu�on ne m�t donc plus en question son droit de se dire serviteur de Christ. Touchant appel de celui dont le c�ur se sentait bless� de voir mis en question son service envers le Ma�tre qu�il aimait. Au reste, Satan qui avait imprim� ces marques, devait bien les reconna�tre, ces belles initiales de J�sus.
Ch. 6 v. 18 � Salutation sans �panchement de c�ur, J�sus �tant d�shonor�
[6:18] L�ap�tre enfin, selon l�amour divin qui l�animait, souhaite que la gr�ce soit avec les Galates, comme �tant des �mes ch�res � J�sus, quel que f�t leur �tat. Mais nous ne trouvons ici aucun �panchement du c�ur, comme ailleurs, dans des salutations affectueusement adress�es � des chr�tiens. C��tait un devoir, un devoir d�amour, que Paul accomplissait, mais quels liens de c�ur pouvait-il avoir avec des personnes qui cherchaient leur gloire dans la chair, et qui acceptaient ce qui d�shonorait J�sus, et affaiblissait et annulait m�me la gloire de sa croix ? Sans qu�il le voul�t, le courant de l�affection �tait arr�t�. Son c�ur se tournait vers le Christ d�shonor�, bien qu�il aim�t tous les siens en Lui. C�est l� le vrai sentiment renferm� dans les derniers versets de notre �p�tre.
L'�p�tre pr�sente le jugement du retour � la loi et � la chair, mais non la position chr�tienne
Dans l��p�tre aux Galates, nous avons sans doute Christ vivant en nous, en contraste avec la chair ou le
vivant dans la chair. Mais comme v�rit� syst�matique, nous n�avons ni le croyant en Christ, ni Christ dans le croyant. � la fin du chap. 2 [(v. 20)], on a l��tat pratique du chr�tien. Autrement l��p�tre tout enti�re est le jugement de tout retour au juda�sme comme identique � l�idol�trie pa�enne. La loi et l�homme dans la chair �taient en corr�lation. La loi est intervenue entre la promesse et Christ, la semence. Elle �tait une chose tr�s utile pour �prouver l�homme, mais r�ellement connue, elle le condamne et le met � mort. Or il a �t� pleinement fait face � cela en gr�ce par la croix; la fin dans la mort de l�homme dans la chair, la fin du p�ch�, en Christ fait p�ch�. Tout retour � la loi �tait l�abandon de la promesse et de l��uvre de gr�ce en Christ; c��tait retourner � la chair comme �tant le p�ch� et perdue, c��tait retourner � elle comme s�il pouvait y avoir aucune relation entre elle et Dieu; c��tait nier la gr�ce et m�me le vrai effet de la loi, et nier aussi le r�el �tat de l�homme prouv� par la croix. C��tait le paganisme. Observer les jours, etc. [(4:10)], supposait l�homme vivant dans la chair, et n��tait pas la fin du vieil homme par gr�ce dans la croix. Ensuite nous avons Christ comme notre vie, ou sans cela la mort nous laisserait naturellement sans esp�rance. Mais nous n�avons pas dans l��p�tre la position chr�tienne, nous en Christ et Christ en nous. C�est la discussion de l��uvre qui nous am�ne l� et o� l�homme est, et sous ce rapport, c�est d�une importance vitale. L�homme dans la chair est totalement en dehors de toute relation avec Dieu, et il ne peut en �tre form� aucune. Il faut qu�il y ait une nouvelle cr�ation.