Lectionary Calendar
Saturday, September 28th, 2024
the Week of Proper 20 / Ordinary 25
the Week of Proper 20 / Ordinary 25
advertisement
advertisement
advertisement
Attention!
Take your personal ministry to the Next Level by helping StudyLight build churches and supporting pastors in Uganda.
Click here to join the effort!
Click here to join the effort!
Bible Commentaries
Commentaire biblique avancé Commentaire biblique avancé
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public.
Ces fichiers sont dans le domaine public.
Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Exodus 2". "Commentaire biblique avancé". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cba/exodus-2.html.
bibliography-text="Commentaire sur Exodus 2". "Commentaire biblique avancé". https://beta.studylight.org/
versets 1-25
Chapitres 1 et 2
Ch. 1 � 2 v. 10 � Circonstances du peuple d�Isra�l et providence divine
Direction divine dans toutes les circonstances
[1:11] En premier lieu, nous sont pr�sent�es les circonstances qui se rattachent � la captivit� d�Isra�l [1:16, 22] et aux pers�cutions que ce peuple eut � subir; [2:6] ainsi que les soins providentiels de Dieu, [2:3] r�pondant � la foi des parents de Mo�se [(H�b. 11:23)] et accomplissant les conseils de sa gr�ce, [2:10] qui ont pour r�sultat non seulement de conserver la vie de cet enfant, mais encore de le placer dans une position �lev�e � la cour du Pharaon. Les choses qui arrivent sur la terre, c�est Dieu lui-m�me qui les op�re. Il pr�pare tout d�avance, lorsque rien n�existe encore aux yeux de l�homme.
Providence et guide divin de la foi
Mais, bien que la Providence r�ponde � la foi et agisse pour accomplir les desseins de Dieu et contr�ler la marche de ses enfants, elle n�est pas le guide de la foi, quoiqu�elle le soit parfois des croyants qui sont priv�s d�une vue claire de la volont� de Dieu.
La foi, manifest�e en Mo�se
Dons de la providence et renoncement de la foi
La foi de Mo�se se montre en ce qu�il renonce � tous les avantages de la position o� Dieu l�avait plac� par sa Providence [(H�b. 11:24)]. La Providence peut donner, et de fait donne souvent, ce qui rend, sous divers rapports, les serviteurs de Dieu propres pour leur �uvre comme vases d��lection; mais cela ne saurait �tre leur force pour l��uvre. Il ne faut pas confondre ces deux choses. Elle donne aussi des avantages secondaires, afin que, en y renon�ant, le t�moignage soit rendu � la r�alit� de la foi, et � la puissance de Dieu qui op�re dans l��me. L�avantage est alors accord� afin qu�on y renonce. Cela fait partie de la pr�paration de l�ouvrier.
Attachement et identification de la foi au peuple que Dieu aime
[2:11] La foi de Mo�se agissant par des affections qui l�attachaient � Dieu et par cons�quent au peuple de Dieu qui �tait dans la d�tresse, ne se manifeste pas par des secours et des soulagements que sa position l�aurait mis � m�me de procurer � ce peuple; [2:12] elle fait mieux, elle l�engage � s�identifier avec lui, par le motif que c�est le peuple de Dieu [(H�b. 11:25)]. La foi s�attache � Dieu et H�breux 11:26)]. C�est ce que Christ a fait. La loi des fid�les consiste � le suivre dans sa carri�re de charit�, quelle que soit d�ailleurs la distance entre eux et lui.
. Elle ne songe donc pas � patronner d�en haut, comme si le monde avait quelque autorit� sur le peuple de Dieu, ou comme s�il �tait capable de lui �tre en b�n�diction; mais elle reconna�t toute la force du lien qui l�unit � Dieu. Elle sent, et c�est l� ce qui lui appartient en propre, que Dieu aime son peuple; par affection elle veut partager la position de ce peuple qui est pr�cieux � Dieu sur la terre, et se place dans la m�me position dans laquelle lui se trouve [(Dangers de s�appuyer sur le monde, m�me pour aider le peuple de Dieu
Que de raisons Mo�se aurait eues pour rester o� la Providence l�avait plac�, et m�me que de pr�textes pour servir plus utilement les enfants d�Isra�l; mais c�e�t �t� s�appuyer sur la puissance du Pharaon, au lieu de reconna�tre le lien qui unissait Dieu � son peuple. Il en serait r�sult� pour celui-ci un soulagement accord� par le monde, mais non une d�livrance accomplie par l�amour et la puissance de Dieu. Mo�se e�t �t� �pargn�, mais e�t perdu sa vraie gloire; le Pharaon e�t �t� flatt� et
; Isra�l serait demeur� en captivit�, s�appuyant sur le Pharaon, au lieu de reconna�tre Dieu dans les relations glorieuses attach�es � son adoption comme peuple. En outre, Dieu lui-m�me n�aurait pas �t� glorifi�. C�est l� ce qui aurait eu lieu, si Mo�se f�t rest� dans sa position providentielle. Le raisonnement humain et les consid�rations puis�es dans les voies de la Providence, s�unissaient pour lui donner ce conseil. La foi lui fit quitter cette position. Tout aurait �t� r�ellement g�t� s�il y f�t demeur�.Ch. 2 v. 11-15 � Soumission de l�activit� � Dieu seul, et mise � l��cart du serviteur
[2:11] Mo�se s�identifie donc avec le peuple de Dieu. [2:12] Les premiers actes par lesquels il se rapproche de son peuple, sont empreints peut-�tre d�une certaine activit� naturelle, et de la conscience d�une force qui n��tait pas purement d�en haut; toutefois, c�est ce premier d�vouement qui est consid�r� par le Saint Esprit, comme un beau et acceptable fruit de la foi (H�br. 11:24, 26). Mais il fallait que l�activit� de Mo�se f�t plus enti�rement soumise � Dieu, et qu�elle n�e�t d�autre point de d�part que Dieu lui-m�me et l�ob�issance � sa volont� expresse. Nous avons l�, dans le cas de Mo�se, un exemple de la mani�re dont le Seigneur proc�de souvent. Le z�le et l��nergie de la fid�lit� se manifestent, [2:15] mais Dieu met l�instrument momentan�ment de c�t�, pour nous enseigner � faire d�pendre notre service directement et enti�rement de Lui. L�histoire de J�sus lui-m�me nous pr�sente quelque chose d�analogue, par rapport au temps d�inaction qui s�est �coul� depuis sa premi�re apparition dans le temple [(Luc 2:46)], jusqu�� son minist�re public [(Luc 3:23)], sauf qu�il n�y a eu pour lui ni m�compte, ni m�prise, et par cons�quent nulle direction providentielle ext�rieure qui e�t pour but de l�en ramener. [ Luc 2:49] Chez Lui, la perfection du mouvement int�rieur dont il �tait anim�, lui donnait constamment conscience de il �tait le Fils, et en m�me temps le soumettait � la volont� de son P�re dans les circonstances o� il �tait moralement plac�. [ Luc 2:46] Mais le Seigneur se montra comme Fils, lorsqu�il se trouva avec les docteurs dans le temple; [ Luc 2:51] et cependant, il �tait alors soumis � Joseph et � Marie jusqu�au temps et � la saison fix�s par Dieu, �galement parfait dans ces deux positions. [2:14] Mo�se, craintif encore dans sa fid�lit�, [2:15] redoutant, d�un c�t�, la puissance qui, � son insu peut-�tre, lui pr�tait une certaine habitude d��nergie (car on craint ce dont on tire sa force), [2:14] et, de l�autre, repouss� par l�incr�dulit� de ceux vers lesquels le portaient son amour et sa fid�lit� (car � ils ne le comprirent point � [(Act. 7:25)]), [2:15] s�enfuit dans le d�sert, type (quant au fait lui-m�me) du Seigneur J�sus rejet� du peuple qu�il aimait.
Pr�paration du lib�rateur rejet�, image de Christ
Ch. 2 v. 16-22 � Mo�se, type de Christ, en contraste avec Joseph]
Ce type diff�re de celui de Joseph. [Gen. 39:20] Joseph, en sortant de la prison o� il a �t� comme mis � mort, [Gen. 41:40] prend la position de J�sus �lev� � la droite du tr�ne supr�me parmi les Gentils, [Gen. 45:4] et � la fin il re�oit ses fr�res, dont il avait �t� s�par�. [Gen. 41:50] Ses enfants lui sont un t�moignage de la b�n�diction qui lui a �t� accord�e pendant cette s�paration. [Gen. 41:51] Il les appelle Manass�, parce que, dit-il, � Dieu m�a fait oublier toute ma peine, et toute la maison de mon p�re �; [Gen. 41:52] et �phra�m, � car Dieu m�a fait fructifier dans le pays de mon affliction �. [2:21] Mais Mo�se repr�sente Christ s�par� de ses fr�res; et quoique S�phora puisse �tre consid�r�e comme un type de l��glise (aussi bien que la femme de Joseph [(Gen. 41:45)]), en tant qu��pouse du Lib�rateur rejet�, pendant la s�paration de celui-ci d�avec Isra�l, [2:22] toujours est-il que le c�ur et les sentiments de Mo�se, s�exprimant dans les noms qu�il donne � ses enfants, sont enti�rement domin�s par la pens�e qu�il est �loign� d�Isra�l. Ses affections fraternelles, ses pens�es, son repos, sa patrie, sont avec ce peuple; il est �tranger partout ailleurs. Mo�se est le type de J�sus, consid�r� comme lib�rateur d�Isra�l. Il appelle son fils Guershom, c�est-�-dire � �tranger l� �, � car �, dit-il, � j�ai s�journ� dans un pays �tranger �. [2:21] J�thro nous repr�sente les Gentils, parmi lesquels Christ s�est r�fugi� avec sa gloire lorsque les Juifs l�ont rejet�.
Ch. 2 v. 23-25 � Dieu veut faire de Mo�se le lib�rateur de Son peuple opprim�
[2:25] Mais, enfin, Dieu porte ses regards sur Isra�l, et il veut qu�il y ait en Mo�se non seulement la foi qui s�identifie avec son peuple, mais encore la puissance qui le d�livre. [Act. 7:35] Ce Mo�se, qui avait �t� rejet� comme prince et juge, doit para�tre au milieu d�Isra�l et du monde, comme prince et lib�rateur.
Joseph et Mo�se, images de Christ rejet�
[Act. 7:9-35] �tienne cite ces deux exemples au Sanh�drin qui a rejet� le Christ, pour convaincre la conscience de ses juges d�un p�ch� semblable, mais plus grand encore que celui commis au sujet de Joseph et de Mo�se.