Lectionary Calendar
Saturday, September 28th, 2024
the Week of Proper 20 / Ordinary 25
Attention!
StudyLight.org has pledged to help build churches in Uganda. Help us with that pledge and support pastors in the heart of Africa.
Click here to join the effort!

Bible Commentaries
Exode 27

Commentaire biblique avancéCommentaire biblique avancé

Recherche de…
Enter query below:

versets 1-21

Ch. 27 v. 9-19 � Le parvis, lieu o� Dieu rencontre ceux qui sortent du monde

Le parvis est le lieu o� Dieu rencontre le monde (je ne parle pas du monde qui est le d�sert que nous traversons). C�est l� que ceux qui sortent du monde s�approchent de Dieu; c�est l� que les membres de son peuple (non comme sacrificateurs, ou comme saints, mais comme hommes p�cheurs), en sortant du monde, viennent aupr�s de Lui, car il ne se fait conna�tre qu�� ceux qui entrent dans cette enceinte. [27:1] L�, se trouvait tout premi�rement l�autel des holocaustes, manifestation de Dieu en justice � l��gard du p�ch�, mais en gr�ce envers le p�cheur, lorsque, dans ses relations avec les hommes, Il se place au milieu d�eux tels qu�ils sont. Ceci impliquait, il est vrai, le jugement du p�ch�, car sans cela Dieu n�aurait pu se mettre en relation avec l�homme; mais c��tait Christ, dans la parfaite �nergie de l�Esprit de Dieu, s�offrant pour l�homme en sacrifice, pour mettre le p�cheur en relation avec Dieu.

Ch. 27 v. 1-8 � L�autel d�airain, image de Christ comme sacrifice

Le sacrifice de Christ approche l�homme de Dieu, et glorifie Dieu

Sur la terre, il s�agissait de savoir si les hommes pouvaient �tre en relation avec lui, le Saint, vivant, mais ces relations n��taient pas possibles. Il a d� �tre �lev� de la terre, rejet� des hommes; toutefois, il n�entre pas dans le ciel. Sur la croix, Christ a �t� �lev� de ce monde [(Jean 3:14)], � il l�a quitt�; mais il continue � �tre offert aux regards des hommes comme la pleine satisfaction donn�e � la justice de Dieu, ainsi que comme le t�moignage de l�amour de Dieu, et de l�amour de celui qui a glorifi� la justice de Dieu dans l�acte de sa mort. Il est, dis-je, offert aux regards du monde, afin que, par la gr�ce, les hommes viennent � lui et se s�parent du monde, tandis que Dieu en justice (o� donc sa justice a-t-elle �t� autant glorifi�e que sur la croix de J�sus ?) peut recevoir, selon sa gloire, les plus mis�rables des p�cheurs, et en �tre m�me glorifi�. Quant � ce qui concerne le p�cheur s�approchant de Dieu, le sacrifice �tait pour sa faute et ses p�ch�s positifs, mais en soi-m�me le sacrifice allait beaucoup plus loin : il �tait pour Dieu un parfum agr�able, qui le glorifiait.

Satisfaction de la justice de Dieu quant au p�ch�, et bonne odeur du sacrifice

C�est donc ici que se trouve l�autel des holocaustes, l�autel d�airain, o� Dieu se manifeste en justice, tout en rencontrant le p�cheur en amour, par le sacrifice de Christ. � l�autel d�airain, Dieu s�offre � la foi du fid�le, non dans son �tre (spirituel et comme souverain objet de l�adoration des saints), mais dans ses relations avec les p�cheurs, selon sa justice. C�est l� que ceux-ci se pr�sentent � Lui en participant au b�n�fice de cette �uvre, dans laquelle Christ, par la puissante op�ration du Saint Esprit, s�est offert � Dieu sans tache. Ayant satisfait � toutes les exigences de sa justice, et de plus, l�ayant glorifi� dans tout ce qu�il est, Christ est devenu cette bonne odeur du sacrifice dans laquelle, en sortant du monde, on peut s�approcher de Dieu. Celui-ci entre en relation avec les p�cheurs qui se tournent vers Lui1. Comme tels, ils trouvent leur p�ch� effac� par la croix, et sont au b�n�fice de la bonne odeur du sacrifice de Celui qui s�est pr�sent� comme un parfait holocauste. Le sacrifice pour le p�ch�, br�l� hors du camp, �tait autre chose : l�, personne ne s�approchait. Christ fut fait p�ch� par Dieu, et tout se passa entre Dieu et Lui; mais, ici, nous nous approchons de Dieu.

1 Il est int�ressant de savoir que le mot � br�ler � n�est pas le m�me, en h�breu, quand il s�agit du sacrifice pour le p�ch�, et lorsqu�il est question de l�holocauste. Dans ce dernier cas, le mot est le m�me que pour br�ler de l�encens [(L�v. 1:9)].

J�ajouterai ici un mot sur les sacrifices.

Dans le sacrifice pour le p�ch�, br�l� hors du camp [(L�v. 4:12)], Dieu sortait de son lieu pour punir, pour tirer vengeance du p�ch�. Christ s�est mis � notre place, a port� nos p�ch�s, et est mort pour �ter le p�ch� par son sacrifice. Dans le sacrifice pour le p�ch�, son sang a �t� r�pandu; mais ce sang, infiniment pr�cieux, a �t� port� par le souverain sacrificateur dans le lieu tr�s saint et mis sur le propitiatoire [(L�v. 16:15)]. Ainsi a �t� pos� le solide fondement de toutes nos relations avec Dieu; car pour celui qui s�approche, le p�ch� n�existe plus aux yeux de Dieu. Mais ce n�est pas tout que Dieu ait pleinement atteint le p�ch� en jugement, par l�effusion du sang de Christ : l��uvre que Christ a accomplie a �t� parfaitement agr�able � Dieu. � Je t�ai glorifi� sur la terre � [(Jean 17:4)]. � Dieu est glorifi� en Lui � [(Jean 13:31)]; Dieu devait � Christ en justice de le glorifier aupr�s de Lui-m�me. Tout l��tre de Dieu, en justice et en amour, avait �t� glorifi� pleinement (et publiquement dans l�univers), et ainsi Sa justice devait � Christ de le placer dans une position qui f�t pleinement en rapport avec son �uvre. Certes, son amour ne s�y refusait pas.

Toute la v�rit� ne consiste donc pas � comprendre que la saintet� de Dieu, apr�s avoir tir� vengeance, avait �t� pleinement satisfaite dans la mort de J�sus et n�avait plus rien � faire. Pour celui qui sait que, dans sa nature, comme enfant d�Adam (et encore moins dans la loi), il n�y a point de ressource pour le p�ch�, il importe aussi de comprendre qu�il y a, par la foi en J�sus, la justice de Dieu lui-m�me, � une justice justifiante. Nous sommes rendus agr�ables dans le Bien-Aim� [(�ph. 1:6)]. Dieu a d� ressusciter J�sus (en consid�ration de ce qu�il avait fait), et le placer � sa droite; et, puisqu�il est l� maintenant et y a port� son sang, nous aussi, objets de cette �uvre, nous devons, en vertu d�elle, �tre accept�s de la m�me mani�re que Lui. Ainsi le croyant, en s�approchant comme p�cheur de l�autel d�airain o� le sacrifice est offert (le chemin lui en �tant fray� par le sang), le voile �tant maintenant d�chir�, s�approche de Dieu manifest� en saintet� [(H�b. 10:19-22)] : mais il le fait selon la bonne odeur du sacrifice de Christ (expression qui ne peut pas �tre appliqu�e au sacrifice pour le p�ch�, qui �tait br�l� hors du camp car c�est l� que Christ a �t� fait p�ch�), selon toute la bonne odeur de son d�vouement et de son ob�issance jusqu�� la mort de la croix.

En outre, c�est comme sacrificateurs que les sacrificateurs s�approchaient du lieu saint, et y entraient m�me. C�est ce dont nous parlerons plus tard.

Ch. 27 v. 20-21 � Le service rendu � Dieu

Apr�s avoir vu les parties du tabernacle qui servaient aux diverses manifestations de Dieu, nous en venons au service qui lui �tait rendu dans le parvis, et dans les lieux o� il se manifestait (chap. 27:20).

La lumi�re du chandelier, image de la puissance de l�Esprit

[27:21] Les sacrificateurs devaient veiller � ce que la lumi�re brill�t toujours sur le chandelier, plac� en dehors du voile qui cachait le t�moignage int�rieur, et pendant la nuit. Cette lumi�re �tait celle de la gr�ce et de la puissance de Dieu par l�Esprit qui manifeste Dieu spirituellement. Ce n��tait point Dieu lui-m�me sur le tr�ne o� son �tre souverain garde le tr�sor de sa justice : cela, Christ seul, dans sa personne et dans sa nature, pouvait l��tre. Ce n��tait pas non plus la justice dans ses relations avec l�homme p�cheur, en dehors du lieu saint; c��tait une lumi�re � l�aide de laquelle il se manifeste par la puissance de sa gr�ce, mais qui se rattache � ses relations avec l�homme, envisag� comme saint ou consacr� � son service, en m�me temps qu�elle �tait la manifestation de Dieu. Essentiellement, cette lumi�re pr�figurait l�Esprit; c�est ce que nous voyons dans l�Apocalypse [(Apoc. 1:20; 3:1)]. Mais le Saint Esprit pouvait rester sur Christ homme, et cela sans mesure; ou bien il pouvait agir sur d�autres de la part de Christ et par sa gr�ce, comme esprit de proph�tie, ou d�une autre mani�re plus abondante et plus compl�te, comme cela eut lieu apr�s la r�surrection de Christ, lorsque le Saint Esprit lui-m�me descendit [(Act. 2:4)]1. Mais quelles qu�aient �t� ces manifestations et le mode d�action de l�Esprit dans les hommes, sa puissance s�exer�ait devant Dieu, et pour le manifester selon l��nergie du Saint Esprit lui-m�me. |27:21] Mais la sacrificature �tait essentielle ici pour maintenir cette relation entre l��nergie du Saint Esprit et le service des hommes dans lesquels il se manifestait, afin de faire briller la lumi�re (chap. 27:20-21). C�est pourquoi nous rencontrons imm�diatement l�ordonnance pour l��tablissement de la sacrificature (chap. 28).

1 Comparez aussi Zach. 4, pour l��tat mill�naire, sous ce rapport

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Exodus 27". "Commentaire biblique avancé". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cba/exodus-27.html.
 
adsfree-icon
Ads FreeProfile