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Bible Commentaries
Hébreux 2

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versets 1-18

Ch. 2 v. 1-4 � T�moignage du salut donn� par J�sus � Isra�l

Ch. 2 v. 1 � N�cessit� d��couter la Parole prononc�e de Dieu

[2:1] C�est pourquoi il �tait d�autant plus n�cessaire d��couter la Parole prononc�e, afin qu�on ne la laiss�t pas passer, soit dans la vie pratique, soit de la m�moire.

Ch. 2 v. 2-4 � Autorit� de la loi, et salut annonc� par le Seigneur et confirm�

[2:2] Dieu avait maintenu l�autorit� de la parole communiqu�e par le moyen des anges, en punissant la d�sob�issance, car cette parole �tait une loi. [2:3] Comment �chapperons-nous donc, si nous n�gligeons un salut que le Seigneur Lui-m�me a annonc� ? Tel avait �t� le service du Seigneur parmi les Juifs � une parole de salut que les ap�tres avaient confirm�e, [2:4] et que le puissant t�moignage du Saint Esprit a fermement �tablie.

Exhortation fond�e sur la gloire du Messie et de Sa position

Telle est l�exhortation adress�e aux Juifs croyants, exhortation fond�e sur la gloire du Messie, envisag�e sous le rapport de sa position, en m�me temps que sous celui de sa personne.

T�moignage du Seigneur pour Isra�l, confirm� par les ap�tres et par l�Esprit

Nous avons d�j� remarqu� que le t�moignage dont l��p�tre s�occupe est attribu� au Seigneur Lui-m�me : ainsi il ne faut pas chercher dans cette �p�tre l�Assembl�e comme telle � le Seigneur n�a parl� d�elle que proph�tiquement � mais il faut y chercher le t�moignage du Seigneur en relation avec Isra�l au milieu duquel il a s�journ� sur la terre, quelle que soit la port�e de ce t�moignage. [2:3] Ce que les ap�tres ont dit n�est trait� ici que comme confirmation de la parole du Seigneur lui-m�me, [2:4] Dieu ayant ajout� � leur t�moignage le sien propre, par les manifestations miraculeuses de l�Esprit, qui a distribu� ses dons � chacun selon sa volont�.

Ch. 2 v. 5-16 � Gloire de Christ ressuscit�, associ� � Ses rachet�s

Ch. 2 v. 5-8 � Gloire du Fils de l�homme dans le monde � venir, sans les anges

Ch. 2 v. 5 � Gloire de J�sus li�e avec le monde futur, d�o� les anges sont exclus

La gloire dont nous avons parl� plus haut est la gloire personnelle du Messie, comme Fils de David, et sa gloire dans le temps pr�sent, pendant lequel Dieu Lui a dit de s�asseoir � sa droite [(1:13)]. Il est Fils de Dieu; il est le Cr�ateur m�me; mais il y a aussi une gloire en relation avec le monde habit� � venir, qui lui appartient comme Fils de l�homme. [2:5] C�est ce dont parle le deuxi�me chapitre de notre �p�tre, en le comparant encore avec les anges, mais pour les exclure enti�rement. Au chapitre pr�c�dent ils avaient leur place : la loi avait �t� donn�e par les anges [(1:7)]; ils sont de la part de Dieu serviteurs des h�ritiers du salut [(1:14)]. Au chapitre 2 ils n�ont point de place, ils ne r�gnent pas; [2:5] le monde habit� � venir ne leur est pas assujetti, c�est-�-dire cette terre habitable, dirig�e et gouvern�e comme elle le sera, quand Dieu accomplira ce dont il a parl� par les proph�tes.

Nouvel ordre de choses �tabli sur la terre, assujetti au Fils de l�homme

L�ordre du monde, plac� en relation avec J�hovah sous la loi, ou gisant dans les t�n�bres, a �t� interrompu par le rejet du Messie, qui a pris place � la droite de Dieu, ses ennemis ne lui �tant pas encore livr�s pour le jugement [(1:13)], parce que Dieu poursuit son �uvre de gr�ce et r�unit l�Assembl�e. [2:5] Mais il �tablira un nouvel ordre de choses sur la terre : ce sera � le monde habit� � venir �; or ce monde n�est pas assujetti aux anges. [2:6-8] Le t�moignage rendu dans l�Ancien Testament � ce sujet est le suivant : � Qu�est-ce que l�homme, que tu te souviennes de lui, et le fils de l�homme, que tu le visites ? Tu l�as fait de peu inf�rieur aux anges, et tu l�as couronn� de gloire et d�honneur; tu l�as fait dominer sur les �uvres de tes mains; tu as mis toutes choses sous ses pieds � (Ps. 8:4-6). Ainsi toutes choses sans exception (� part Celui qui les lui a assujetties [(1 Cor. 15:27)]) sont, selon le propos arr�t� de Dieu, mises sous les pieds de l�homme, et en particulier du Fils de l�homme.

Gloire plus �tendue de Christ dans le Ps. 8 que dans le Ps. 2

En �tudiant le livre des Psaumes, nous avons vu ce que je rappelle ici, c�est-�-dire que ce t�moignage du Psaume 8 est, quant � la position et � la domination du Christ comme homme, un progr�s sur le Psaume 2. Le premier Psaume nous pr�sente l�homme juste accept� de Dieu, le r�sidu pieux auquel Christ s�est joint; le Psaume 2, les conseils de Dieu � l��gard de son Messie en d�pit des efforts des rois et des gouverneurs de la terre. Dieu l��tablit roi en Sion, et somme tous les rois de rendre hommage � Celui qu�il a annonc� comme son Fils sur la terre. Ensuite on voit que, le Messie ayant �t� rejet�, le r�sidu souffre, et Pierre cite ce Psaume 2 pour prouver le soul�vement des autorit�s de la terre, tant des Juifs que des gentils, contre Christ [(Act. 4:25-26)]. Mais le Psaume 8 montre que ce rejet n�a fait qu�augmenter la sph�re de sa gloire : Christ prend la position de l�homme, et le titre de Fils de l�homme, et jouit de ses droits selon les conseils de Dieu; [2:7] fait moindre que les anges, il est couronn� de gloire et d�honneur; et non seulement les rois de la terre Lui sont assujettis, [2:8] mais toutes choses, sans exception, sont mises sous ses pieds1. C�est ce que l�ap�tre rappelle ici. D�j� le Christ avait �t� rejet�, et son �tablissement comme roi en Sion renvoy� pour �tre accompli plus tard : il avait �t� �lev� � la droite de Dieu [(1:13)], ainsi que nous l�avons vu, et un titre plus �tendu lui �tait �chu, quoique le r�sultat de son �l�vation ne f�t pas encore accompli.

1 Comparez la r�ponse de Christ � Nathana�l � la fin de Jean 1, et aussi Matthieu 16 et Luc 9, o� il enjoint aux disciples de ne dire � personne qu�il est le Christ et o� il d�clare qu�il va souffrir comme Fils de l�homme, mais leur annonce la gloire � venir.

Ch. 2 v. 9-10 � N�cessit� des souffrances et de la mort de Christ avant la gloire

Ch. 2 v. 8-9 � J�sus couronn� de gloire et d�honneur, apr�s avoir go�t� la mort

L��p�tre attire ici notre attention sur ce point. [2:8] Nous ne voyons pas encore l�accomplissement de tout ce que dit ce Psaume, savoir que toutes choses sont mises sous ses pieds; mais une partie est d�j� accomplie et est devenue pour le c�ur une garantie de l�accomplissement du tout. [2:9] Fait un peu moindre que les anges, il est couronn� de gloire et d�honneur; il a souffert la mort, et il est couronn� en r�compense de son travail par lequel il a parfaitement glorifi� Dieu, l� o� il avait �t� d�shonor�, et a sauv� l�homme, du moins celui qui croit en Lui, l� o� il �tait perdu; car il a �t� fait moindre que les anges, afin que, par la gr�ce de Dieu, il go�t�t la mort pour tout (v. 8, 9). Il me semble que les paroles : � � cause de la passion de la mort �, et � un peu moindre que les anges � vont ensemble, et que � en sorte que, par la gr�ce de Dieu � est une phrase g�n�rale li�e � toute la v�rit� pr�sent�e.

Ch. 2 v. 10 � Souffrances r�sultant de la position prise par Christ pour sauver l�homme

[2:9] Ce passage appliqu� au Seigneur nous le montre donc �lev� au ciel, apr�s avoir souffert la mort, qui d�une nouvelle mani�re lui a donn� droit � tout en attendant que tout soit mis sous ses pieds. Mais une autre v�rit� se rattache � cette humiliation du Christ. [2:10] Il avait entrepris la cause des fils que Dieu amenait � la gloire, et il devait, par cons�quent, entrer dans les circonstances de ces derniers, en souffrir les cons�quences, et �tre trait� selon l��uvre qu�il avait entreprise. Se placer dans cette position devait �tre une r�alit�, et il convenait que Dieu revendiqu�t les droits de sa gloire et la maint�nt vis-�-vis de ceux qui l�avaient d�shonor�, et qu�il trait�t la personne qui avait pris en main leur cause et se pr�sentait devant Lui pour eux, comme tenant leur place sous ce rapport : il devait consommer le Chef de leur salut par les souffrances; Celui-ci devait subir les cons�quences de la situation dans laquelle il �tait entr�. Son �uvre devait �tre une r�alit�, selon la mesure de la responsabilit� qu�il prenait sur Lui, car il y allait de la gloire de Dieu, l� m�me o� �tait le p�ch�. [2:9] Il devait souffrir, go�ter la mort, et cela par la gr�ce de Dieu pour le p�ch�, tandis que nous go�tons la mort par le p�ch�.

Ch. 2 v. 11 � M�me compagnie devant Dieu de Christ et de ceux qui sont sanctifi�s

Christ prend place parmi ceux qu�Il a sanctifi�s

Ceci nous fait voir le Christ prenant place, quoiqu�il soit � leur t�te, parmi ceux qui sont sauv�s et que Dieu am�ne � la gloire. C�est ce que notre �p�tre nous pr�sente : [2:11] Celui qui a sanctifi�, le Christ � et les sanctifi�s, le r�sidu mis � part pour Dieu par l�Esprit, sont tous d�un. Le sens de cette expression est simple, mais difficile � exprimer quand on sort de l�abstraction de la phrase m�me. Remarquez que ce n�est que des sanctifi�s que cela est dit. Le Christ et ceux qui sont sanctifi�s sont tous une m�me compagnie, des hommes dans la m�me position devant Dieu. Mais l�id�e va un peu plus loin.

M�me position devant Dieu, mais non d�un m�me P�re

[2:11] Notre texte ne dit pas : d�un seul et m�me P�re. S�il en �tait ainsi, il n�aurait pu �tre dit : � Il n�a pas honte de les appeler fr�res �. Il n�aurait alors pu faire autrement que les appeler ses fr�res.

M�me v�rit� de position comme homme devant Dieu de J�sus et des sanctifi�s

Si l�on disait qu�ils sont de la m�me masse, on pourrait donner � l�expression un sens trop large, comme si Lui et les autres �taient de la m�me nature, comme enfants d�Adam, ensemble des p�cheurs. Dans ce cas, il aurait d� appeler tout homme son fr�re, tandis que ce sont seulement les enfants que Dieu lui a donn�s, les � sanctifi�s �, qu�il appelle ainsi. Mais Lui et les sanctifi�s se trouvent tous hommes dans la m�me nature et la m�me position, ensemble devant Dieu. Quand je dis la � m�me � je ne veux pas dire que ce soit dans le m�me �tat de p�ch�; tout au contraire, car ils sont [2:11] Celui qui sanctifie et ceux qui sont sanctifi�s, mais dans la m�me v�rit� de la position humaine, comme elle est devant Dieu en tant que sanctifi�s pour Lui � la m�me selon laquelle il est aussi comme homme, lui le Sanctifi�, en la pr�sence de Dieu. C�est pourquoi il n�a pas honte d�appeler les sanctifi�s ses fr�res.

Position acquise aux rachet�s par la r�surrection de Christ, qui les appelle fr�res

Cette position est compl�tement acquise par la r�surrection; car, bien qu�en principe les enfants lui aient �t� donn�s auparavant, [2:11] il ne les a appel�s ses fr�res qu�apr�s avoir achev� l��uvre qui le mettait � m�me de les pr�senter avec Lui devant Dieu. Il a bien dit : � m�re, s�ur, fr�re � [(Matt. 12:50)]; mais il ne dit � mes fr�res � que quand il dit � Marie de Magdala : � Va vers mes fr�res, et dis-leur : Je monte vers mon P�re et votre P�re, et vers mon Dieu et votre Dieu � [(Jean 20:17)]. De m�me au Psaume 22, c�est lorsqu�il a �t� exauc� d�entre les cornes des buffles [(Ps. 22:21)], qu�il annonce le nom d�un Dieu Sauveur � ses fr�res, et loue au milieu de la congr�gation [(Ps. 22:22)].

Relation avec Dieu comme P�re, position que J�sus homme avait ici-bas

Il leur a parl� du nom du P�re; mais le lien m�me ne pouvait se former et il ne pouvait les pr�senter au P�re � moins que le grain de froment, tombant en terre, ne mour�t [(Jean 12:24)]. Jusqu�alors, il restait seul, quelles que fussent les r�v�lations qu�il leur fit : et de fait, il a d�clar� le nom de son P�re � ceux que le P�re Lui avait donn�s [(Jean 17:26)]. Toutefois, il avait r�ellement pris la bonne position humaine, et Lui-m�me �tait dans la relation d�homme avec Dieu. Il gardait les disciples au nom du P�re : ils n��taient pas encore joints � Lui dans cette position de fils; mais il �tait comme homme dans la relation avec Dieu dans laquelle ils devaient aussi entrer lorsque par la r�demption ils auraient �t� joints � Lui. L�effet des explications que le Seigneur, � la fin de l��vangile de Jean, donna � ses disciples quant � l��tat dans lequel il les laissait, fut de les placer dans la position qu�il avait de fait sur la terre en relation avec son P�re et comme t�moignage au monde, en m�me temps que la gloire de sa personne comme repr�sentant et r�v�lant son P�re �tait n�cessairement distincte. Et, de fait, il se les est associ�s et s�est associ� � eux lorsqu�il est mont� au ciel, quoique corporellement il ne f�t plus d�s lors assujetti aux �preuves de cette position1.

1 Cela toutefois en relation avec Dieu. Eux ne repr�sentaient ni ne faisaient conna�tre le P�re comme Lui l�avait fait. En outre, bien que nous soyons introduits dans la m�me gloire que Lui, et dans la m�me relation avec le P�re, la gloire personnelle de Christ comme Fils est toujours soigneusement maintenue. Ainsi qu�un autre en a fait la juste remarque, il ne dit jamais � notre � P�re quand il est avec les disciples. Il leur dit : Dites � notre � [(Matt. 6:9)], mais il dit lui-m�me � mon P�re et votre P�re � [(Jean 20:17)], et cela est bien plus pr�cieux.

Ch. 5 v. 12-13 � Christ ressuscit� peut s�identifier avec le r�sidu

Christ appelle Ses fr�res le r�sidu, une fois ressuscit�

[2:11] Il n�a donc pas honte de les appeler fr�res, [2:12] en disant, bien que ressuscit�, ou plut�t, seulement lorsqu�il est ressuscit� : � J�annoncerai ton nom � mes fr�res, je te louerai au milieu de la congr�gation �; [2:13] et en parlant du r�sidu, s�par� d�Isra�l : � Voici, moi et les enfants que l��ternel m�a donn�s, nous sommes pour signes � aux deux maisons d�Isra�l, et encore : � Je me confierai en Lui �, (autre citation d��sa�e 8). De m�me dans les Psaumes, en particulier dans le Psaume 16, o� il d�clare qu�il ne prend pas sa place comme Dieu : � Ma bont� ne s��l�ve pas jusqu�� toi � [(Ps. 16:2)]; mais qu�il s�identifie avec les excellents de la terre, que toutes ses d�lices sont en eux [(Ps. 16:3)]. Ces � excellents de la terre �, c�est encore le r�sidu d�Isra�l, appel� par la gr�ce.

Place de Christ sur la terre, dans laquelle Il associe les sanctifi�s

Christ associe avec Lui ces hommes sanctifi�s, ces hommes pieux sur la terre. Dans le passage cit� il s�agit toujours de sa place sur la terre; ses souffrances, son exaltation, sa gloire � venir, sa divinit�, ainsi que nous l�avons vu, sont ajout�es ici.

Ch. 2 v. 14-16 � J�sus prend la condition de l�homme pour mourir et vaincre Satan

Ch. 2 v. 14-15 � Participation � la position des �lus, pour les d�livrer

Ayant pris cette place comme �tant de la compagnie des �lus, mais comme en �tant le Chef � leur serviteur en toutes choses � il a d� se conformer � la position de ces �lus, et c�est ce qu�il a fait : [2:14] les enfants ayant part � la chair et au sang, Lui y a aussi particip�; et cela afin que, par la mort, il m�t fin � la puissance de celui qui avait l�empire de la mort, [2:15] et d�livr�t ceux qui, par la crainte de la mort, avaient �t� toute leur vie assujettis � la servitude.

J�sus a vaincu Satan, �uvre pour tous les hommes partout

Ici aussi, tandis que l�auteur de l��p�tre cherche, comme il le fait toujours, � montrer le c�t� glorieux et efficace m�me de ce qui �tait le plus humiliant, pour habituer le faible c�ur des Juifs � cette partie de l��vangile, nous trouvons que l��uvre du Seigneur d�passe beaucoup les limites d�une pr�sentation du Messie � son peuple. [2:14] Non seulement il est glorieux dans le ciel, mais il a vaincu Satan l� m�me o� celui-ci exer�ait son triste empire sur l�homme, et o� le jugement de Dieu pesait lourdement sur celui-ci.

J�sus entre dans toutes les circonstances de l�homme, pour le sauver et le d�livrer

Pouss� par un amour profond pour l�homme, le Fils, devenu Fils de l�homme, entre de c�ur et de fait dans tous les besoins de l�homme, et se soumet � toutes ses circonstances dans le but de le d�livrer. [2:14] Il prend � car il n��tait pas dans cette condition auparavant � la chair et le sang afin de mourir, parce que l�homme �tait assujetti � la mort : et (afin de d�truire celui qui exer�ait son empire sur l�homme par la mort en faisant trembler l�homme tout le long de sa vie dans l�attente de ce terrible moment � t�moignage du jugement de Dieu et de l�incapacit� de l�homme � se soustraire aux cons�quences du p�ch�) il prend l��tat o� l�homme s��tait plong� par sa d�sob�issance � Dieu. [2:16] Car, en effet, le Seigneur n�a pas entrepris la cause des anges, mais celle de la semence d�Abraham; or pour faire l��uvre n�cessaire pour cette semence et la repr�senter efficacement et r�ellement devant Dieu, il a d� se placer dans la position et les circonstances o� elle se trouvait, quoique pas dans l��tat o� se trouvaient personnellement ceux qui en faisaient partie.

Ch. 2 v. 16 � Dieu reconna�t une famille, la semence d�Abraham

On remarquera ici que c�est toujours une famille reconnue de Dieu qui est devant nos yeux, comme objet de l�affection et des soins du Sauveur � [2:16] les enfants que Dieu Lui a donn�s, les enfants d�Abraham, selon la chair, si dans cette condition ils r�pondent � cette d�signation de � semence d�Abraham �, question pos�e en Jean 8:37 � 39, ou de ses enfants selon l�Esprit, quand la gr�ce leur donne ce titre.

Ch. 2 v. 17-18 � Introduction de la sacrificature de Christ

Christ devient sacrificateur, suite � sa place prise comme homme et � sa mort

Ces v�rit�s introduisent la sacrificature. [2:9] Comme Fils de l�homme, il a �t� fait un peu moindre que les anges; et couronn� d�j� de gloire et d�honneur, [2:8] il doit avoir plus tard toutes choses assujetties sous ses pieds. C�est ce que nous ne voyons pas encore. [2:9] Mais il a pris cette place d�humiliation pour go�ter la mort pour le syst�me entier qui �tait �loign� de Dieu, et pour acqu�rir en plein les droits du second homme, en glorifiant Dieu l� o�, par sa faiblesse, la cr�ature avait manqu�; o� aussi, l�Ennemi, ayant tromp� l�homme par sa ruse, dominait selon le juste jugement de Dieu, par sa force et par sa malice. [2:10] En m�me temps il a go�t� la mort dans le but sp�cial de d�livrer les enfants que Dieu voulait amener � la gloire, prenant leur nature, [2:11] les r�unissant sanctifi�s autour de Lui, et n�ayant pas honte de les appeler fr�res. [2:17] Mais c�est ainsi qu�il allait les pr�senter maintenant, devant Dieu, selon l�efficace de l��uvre qu�il avait accomplie pour eux; c�est-�-dire qu�il devenait sacrificateur, [2:18] �tant � m�me par sa vie d�humiliation et d��preuves ici-bas, de sympathiser avec les siens dans tous leurs combats et toutes leurs difficult�s.

Ch. 2 v. 18 � Souffrances en r�sistant � la tentation, et secours n�cessaire de J�sus

Il a souffert, jamais succomb�. On ne souffre pas quand on succombe � la tentation; la chair prend plaisir dans les choses par lesquelles elle est tent�e. [2:18] J�sus a souffert, �tant tent�, et il est � m�me de secourir ceux qui sont tent�s. Il est important de remarquer que la chair, mue par les convoitises, ne souffre pas : �tant tent�e, elle jouit h�las ! Mais lorsque, selon la lumi�re du Saint Esprit et la fid�lit� de l�ob�issance, l�Esprit r�siste aux attaques de l�Ennemi, soit subtiles, soit pers�cutrices, on souffre. Le Seigneur a souffert ainsi et nous sommes appel�s � souffrir de la m�me mani�re. Ce qui a besoin de secours, c�est le nouvel homme, le c�ur fid�le, non pas la chair, car j�ai besoin du secours contre la chair et pour mortifier tous les membres du vieil homme.

Ch. 2 v. 18 � Secours pour les souffrances de la marche dans la fid�lit�

[2:18] Ici le secours dont on a besoin se rapporte aux difficult�s que le saint rencontre en cherchant � accomplir toute la volont� de Dieu. C�est dans cette marche qu�on souffre, c�est l� que le Seigneur qui a souffert, peut secourir. Il a march� par ce chemin; il y a appris ce qu�on y souffre de la part de l�Ennemi et des hommes. Un c�ur d�homme sent ce que c�est que de souffrir ainsi, et J�sus a un c�ur d�homme. En outre, plus on est fid�le de c�ur et plein d�amour pour Dieu, moins il y a d�endurcissement dans lequel les rapports avec le monde font tomber, plus on souffre. Or, il n�y avait point d�endurcissement en J�sus : sa fid�lit� �tait parfaite comme son amour. Il �tait homme de douleurs et sachant bien ce que c�est que la langueur et la peine [(�s. 53:3)]. Il a souffert, �tant tent�1.

1 On peut remarquer dans ce chapitre quatre raisons de l�humiliation de J�sus : 1� elle convenait pour Dieu � en cela �tait sa gloire [(2:10)]; 2� la destruction de la puissance de Satan [(2:14)]; 3� la propitiation par sa mort [(2:17)]; 4� la capacit� de sympathiser dans la sacrificature [(2:18)].

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Hebrews 2". "Commentaire biblique avancé". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cba/hebrews-2.html.
 
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