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Bible Commentaries
Jean 1

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versets 1-51

Chapitre 1er

Ch. 1 v. 1-18 � Nature de J�sus, en rapport avec ce monde

Ch. 1 v. 1-5 � J�sus, Fils de Dieu, vu comme la Parole

Ch. 1 v. 1-2 � Pr�sentation des caract�res de J�sus comme la Parole

Ch. 1 v. 1 � J�sus, la Parole, est Dieu depuis toute �ternit�

L��vangile de Jean, chaque chr�tien s�en aper�oit, a un certain caract�re particulier. Il ne nous pr�sente pas la naissance du Christ dans ce monde, envisag� comme Fils de David; il ne trace pas sa g�n�alogie depuis Adam pour faire ressortir son titre de Fils de l�homme, et ne pr�sente pas le Proph�te qui accomplit par son t�moignage le service de son P�re ici-bas comme tel. Ce n�est ni la naissance du Seigneur dans ce monde, ni le commencement de son �vangile, [1:1] mais son existence avant le commencement de tout ce qui en a eu un : � Au commencement �tait la Parole �; � en un mot, c�est la gloire de la personne de J�sus, le Fils de Dieu, au-dessus de toute �conomie, une gloire d�velopp�e de bien des mani�res en gr�ce, mais qui est toujours elle-m�me. L��vangile du disciple bien-aim� nous fait conna�tre ce que le Seigneur est, en nous r�v�lant en m�me temps que nous avons part � toutes les b�n�dictions qui d�coulent de ce qu�Il est, quand Il est manifest� de mani�re � les communiquer. D�j� le premier chapitre constate ce qu�Il �tait avant toutes choses, et les divers caract�res dans lesquels il est en b�n�diction � l�homme, comme Parole faite chair [(1:14)]. Il est; et il est l�expression de toute la pens�e qui subsiste en Dieu, le l?goV. � � Au commencement il �tait �. Si nous retournons en arri�re autant que l�esprit de l�homme le peut, quelque loin que nous allions au-del� de tout ce qui a commenc�, Il est. � C�est l�id�e la plus parfaite que nous puissions nous faire historiquement, si j�ose parler ainsi, de l�existence de Dieu.

Ch. 1 v. 1-2 � Existence personnelle de la Parole, qui est Dieu depuis toujours

[1:1] � Au commencement �tait la Parole �. N�y avait-il que cela outre Lui ? Impossible ! De quoi aurait-Il �t� la parole ? � � La Parole �tait aupr�s de Dieu �, c�est-�-dire : une existence personnelle lui est attribu�e. Mais de peur qu�on ne pens�t qu�Il f�t quelque chose en Dieu, que l��ternit� impliqu�t, et que l�Esprit de Dieu vient r�v�ler, il est dit qu�Il �tait Dieu : � dans son existence, �ternel, � dans sa nature, divin, � dans sa personne, distinct. On aurait pu en parler comme d�une �manation dans le temps, comme si sa personnalit� �tait du temps, quoique �ternel dans sa nature; [1:2] l�Esprit donc ajoute : � Il �tait au commencement aupr�s de Dieu �.

Histoire de la Parole avant le temps, avant la Gen�se

[1:1] Nous trouvons ainsi la r�v�lation du l?goV �ternel avant toute cr�ation. Cet �vangile donc commence r�ellement avant la Gen�se. La Gen�se nous donne l�histoire du monde dans le temps; Jean celle de la Parole qui existait dans l��ternit� avant que le monde f�t, Parole qui, lorsque l�homme peut parler de commencement, �tait, et qui, par cons�quent, n�a pas commenc� d�exister. Les paroles de l��vangile sont aussi claires que possible; et, comme le glaive qui gardait le paradis [(Gen. 3:24)], elles tournent de tous les c�t�s contre les pens�es et les raisonnements des hommes pour d�fendre la divinit� et la personnalit� du Fils de Dieu.

Ch. 1 v. 4-5 � La Parole, cr�ateur de toutes choses, et ayant la vie en elle

[1:3] Ensuite : � Toutes choses furent faites par elle �. Il y a des choses qui ont un commencement, � c�est de Lui qu�elles tirent toutes leur origine : � et sans elle pas une seule chose ne fut faite de ce qui a �t� fait �, distinction nette, positive, et absolue de tout ce qui a �t� fait, d�avec J�sus. Si une chose quelconque a �t� faite, elle n�est pas la Parole : car tout ce qui a �t� fait a �t� fait par cette Parole. Mais outre l�acte supr�me de cr�er toutes choses, acte qui caract�rise la Parole, [1:4] il y a une autre chose, il y a ce qui �tait en Lui. La cr�ation a �t� faite par Lui, mais elle n�existe pas en Lui; � mais � en elle �tait la vie �. Par celle-ci, Il �tait en relation avec une partie sp�ciale de la cr�ation, partie qui �tait l�objet des pens�es et des intentions de Dieu. Cette � vie �tait la lumi�re des hommes �, se r�v�lait comme un t�moignage de la nature divine en rapport imm�diat avec eux, d�une mani�re d�apr�s laquelle elle ne le faisait pas � l��gard de quoi que ce soit d�autre1. [1:5] Or, de fait, cette lumi�re brillait dans ce qui �tait, de sa nature2, contraire � elle, un mal au-del� de toute image prise dans la nature, car l� o� vient la lumi�re, les t�n�bres se dissipent; mais ici la lumi�re vient et les t�n�bres n�en ont pas la perception � demeurent t�n�bres, et cons�quemment ne la comprenaient pas, ne la recevaient pas. Voil� les relations de la Parole avec la cr�ation et avec l�homme, lorsqu�elle est envisag�e dans sa nature d�une mani�re abstraite. L�Esprit poursuit ce sujet en nous donnant les d�tails de cette derni�re relation d�une mani�re historique.

1 La forme de l�expression en grec est tr�s forte, comme identifiant enti�rement la vie avec la lumi�re des hommes; c�est une proposition r�ciproque.

2 Ce n�est pas mon but ici de d�velopper les rapports qui peuvent exister entre la Parole et les erreurs de l�esprit humain; mais de fait, comme elle r�v�le la v�rit� de la part de Dieu, elle r�pond aussi d�une mani�re remarquable � toute erreur de l�esprit humain, t�moins, quant � la personne du Seigneur, les premiers versets du chapitre. Ici, l�erreur qui faisait du principe des t�n�bres, un second Dieu en lutte � puissance �gale avec le bon Cr�ateur, cette erreur est r�fut�e par le simple t�moignage que la vie �tait la lumi�re [(1:4)], et les t�n�bres une condition morale incapable et n�gative, au milieu de laquelle cette vie s�est manifest�e en lumi�re. Si nous avons la v�rit� elle-m�me, nous n�avons pas besoin de conna�tre l�erreur. La connaissance de la voix du bon Berger nous fait savoir que nulle autre n�est de lui. Mais de fait, la possession de la v�rit�, telle qu�elle est r�v�l�e dans les �critures, est la r�ponse � toutes les erreurs dans lesquelles l�homme est tomb�, tout innombrables qu�elles sont.

Ch. 1 v. 6-13 � Introduction de la lumi�re dans le monde, et r�action des hommes

On peut remarquer ici, et le point est important, comment l�Esprit passe de la nature divine et �ternelle de la Parole existant avant toutes choses [(1:1)], � la manifestation de la Parole faite chair dans ce monde, dans la personne de J�sus [(1:14)]. Toutes les voies de Dieu, les �conomies qu�il avait ordonn�es pour le d�ploiement de ces voies, en un mot son gouvernement du monde, sont pass�s sous silence. En contemplant J�sus sur la terre, nous sommes en rapport imm�diat avec Lui comme existant avant que le monde f�t. Seulement Il est introduit par Jean le baptiseur, et ce qui se trouvait dans le monde, est reconnu comme cr��. [1:7] Jean est venu pour rendre t�moignage � la lumi�re (vers. 7). [1:9] La vraie lumi�re �tait celle qui, en venant au monde, luisait pour tout homme, et non pas seulement pour les Juifs. [1:10] Cr�ateur du monde, cette Parole est venue au monde; � le monde, dans les t�n�bres, et aveugl�, ne l�a pas connue. [1:11] Il est venu chez les siens (les Juifs) et les siens ne l�ont pas re�u. [1:12] Mais il y en avait quelques-uns qui l�ont re�u et de ceux-ci deux choses sont dites : ils ont re�u le droit de devenir enfants de Dieu1, de prendre position comme tels; � [1:13] et, de fait, ils �taient n�s de Dieu; � ni la descendance selon la chair, ni la volont� de l�homme n�y �taient pour rien. Ainsi nous avons trouv� la Parole dans sa nature, d�une mani�re abstraite (vers. 1-3), et comme vie, la manifestation de la lumi�re divine parmi les hommes avec la cons�quence de cette manifestation (vers. 4, 5), et comment il a �t� re�u l� o� il s�est pr�sent� ainsi (vers. 10-13). Cette partie g�n�rale qui a rapport � sa nature se termine ici. L�Esprit poursuit l�historique de ce qu�est le Seigneur, manifest� comme homme sur la terre, de sorte qu�il recommence, pour ainsi dire, � neuf ici (vers. 14), avec J�sus pr�sent sur la terre � ce que la Parole devint, non pas ce qu�elle �tait. Comme lumi�re dans le monde, les droits qu�il avait sur l�homme �taient inconnus. Ne pas le conna�tre ou le rejeter quand il se trouvait dispensationnellement en rapport avec l�homme, �tait la seule diff�rence. La gr�ce vient alors avec la puissance de donner la vie pour amener les hommes � le recevoir. [1:10] Le monde n�a pas connu son Cr�ateur, lorsqu�il est venu comme la lumi�re; [1:11] les siens ont rejet� leur Seigneur. [1:12-13] Ceux qui sont n�s, non de la volont� de l�homme, mais de Dieu, l�ont re�u. Ainsi nous n�avons pas ce que la Parole �tait, mais ce qu�elle devint.

1 Dans les �crits de Paul, la place de fils est celle qui appartient aux chr�tiens en rapport avec Dieu, place dans laquelle Christ les a amen�s par la r�demption, la m�me place qui lui appartient � Lui selon les conseils de Dieu. Par contre, dans la famille du P�re, les chr�tiens sont enfants. (Les deux expressions se trouvent en Rom. 8:14-16, et dans ce passage on peut comprendre leur port�e � toutes deux. Nous crions : � P�re ! � donc nous sommes ses enfants, mais, par l�Esprit, nous pouvons prendre la place de fils avec Christ, devant Dieu). Jusqu�� la fin du vers. 13, nous trouvons d�une mani�re abstraite ce que Christ �tait en lui-m�me et de toute �ternit� et aussi ce qu��tait l�homme, c�est-�-dire t�n�bres. Cette premi�re division va jusqu�� la fin du vers. 5. Ensuite nous voyons comment Dieu agit, la place occup�e par Jean et son service; [1:9] alors para�t la lumi�re. [1:10] Il vint dans le monde qui avait �t� fait par Lui et le monde ne l�a pas connu. [1:11] Il vint vers les siens, le peuple juif, et les siens ne l�ont pas re�u. [1:12-13] Mais il y avait ceux qui, �tant n�s de Dieu, avaient le droit de prendre la place d�enfants, une race nouvelle.

Ch. 1 v. 14-18 � Ce que J�sus est dans ce monde

Ch. 1 v. 14 � Venue de la Parole, du Fils de Dieu, parmi nous en gr�ce

La Parole, parfaite expression, en gr�ce, de Dieu pour l�homme

[1:14] La Parole a �t� faite chair, et a demeur� parmi nous dans la pl�nitude de la gr�ce et de la v�rit�. Voil� le grand fait duquel l��vangile nous entretient, fait qui est la source de toute b�n�diction pour nous1, la parfaite expression de Dieu, adapt�e (en prenant la propre nature de l�homme) � tout ce qui se trouve dans l�homme, allant au-devant de chaque besoin humain; toute la capacit� de la nouvelle nature dans l�homme pour jouir de l�expression de tout ce en quoi Dieu l�adapte � lui. C�est plus que la lumi�re, qui est pure et d�voile toutes choses : c�est l�expression de ce que Dieu est, de Dieu en gr�ce, source de b�n�diction. Remarquez, Dieu ne pourrait pas �tre pour les anges ce qu�Il est pour l�homme � gr�ce, patience, mis�ricorde, amour, envers des p�cheurs. Et Il est tout cela, aussi bien que la b�n�diction de Dieu, pour le nouvel homme. La gloire dans laquelle J�sus a �t� vu, ainsi manifest�e pour ceux qui avaient des yeux pour voir, �tait celle d�un Fils unique de la part du P�re, l�objet constant de ses d�lices de P�re.

1 C�est bien ce qui est la source de toute b�n�diction; mais l��tat de l�homme �tait tel que sans la mort du Seigneur, personne n�aurait eu part � la b�n�diction. Le grain de froment, s�il ne tombe pas en terre et ne meurt, reste seul; s�il meurt, il porte beaucoup de fruit [(Jean 12:24)].

La Parole faite chair, avec la gloire du Fils unique du P�re

Ce sont les deux parties de cette grande v�rit� que le commencement de notre �vangile nous pr�sente : [1:1] la Parole qui �tait avec Dieu et qui �tait Dieu, [1:14] a �t� faite chair, et Celui qui a �t� vu sur la terre avait la gloire d�un Fils unique de la part du P�re.

Ch. 1 v. 17-18 � En cons�quence, venue de la gr�ce et de la v�rit�, et r�v�lation du P�re

Deux choses en sont la cons�quence : [1:14] d�abord la gr�ce (quelle gr�ce plus grande ? � c�est l�amour m�me qui se r�v�le, et envers les p�cheurs !) et la v�rit� sont non pas d�clar�es, [1:17] mais venues par J�sus Christ. � La vraie relation de toutes choses avec Dieu a �t� montr�e, et leur s�paration survenue. C�est l� le fondement de la v�rit�. Toute chose a pris sa vraie place et son vrai caract�re sous tous les rapports, et le centre de tous ces rapports, c�est Dieu. Ce que Dieu est, ce qu�est l�homme parfait, l�homme p�cheur, ce qu�est le monde et son prince, la pr�sence de Christ d�voile tout. La gr�ce donc et la v�rit� sont venues. � [1:18] Ensuite, seconde chose, le Fils unique, dans le sein du P�re, r�v�le Dieu, et le r�v�le par cons�quent comme connu par lui-m�me dans cette position. Et ceci se lie avec le caract�re et la r�v�lation de la gr�ce, dans l��vangile de Jean : [1:16] d�abord la pl�nitude, avec laquelle nous sommes en communication et dont nous avons tous re�u; ensuite notre position.

Ch. 1 v. 16 � Plein don de la gr�ce, et manifestation de la v�rit�

Mais il reste encore dans ces versets des instructions importantes. [1:14] La personne de J�sus, la Parole faite chair, demeurant au milieu de nous, a �t� pleine de gr�ce et de v�rit�. [1:16] De cette pl�nitude nous avons re�u, non pas v�rit� sur v�rit� (la v�rit� est simple et met chaque chose exactement � sa place, moralement et dans sa nature), mais nous avons re�u ce dont nous avons besoin � gr�ce sur gr�ce, la faveur de Dieu en abondance de b�n�dictions divines, fruit de son amour, comme accumul�es les unes sur les autres. La v�rit� luit � toute chose est parfaitement manifest�e; � la gr�ce se donne.

Ch. 1 v. 15, 17 � Relation avec Jean et la loi, autres t�moignages de Dieu

[1:14] Ensuite la relation de cette manifestation de la gr�ce de Dieu dans la Parole faite chair (dans laquelle aussi la parfaite v�rit� se fait jour) avec d�autres t�moignages de Dieu, est constat�e. [1:15] Jean lui a rendu t�moignage. � [1:17] Le service de Mo�se avait un tout autre caract�re. [1:15] Jean a pr�c�d� le Seigneur dans son service ici-bas, mais J�sus a pris place avant lui; car tout humble qu�il ait pu �tre, Dieu par-dessus toutes choses b�ni �ternellement [(Rom. 9:5)], il �tait avant Jean, tout en venant apr�s lui. [1:17] Mo�se avait donn� la loi, parfaite � sa place, pour exiger de l�homme de la part de Dieu, ce que l�homme devait �tre. Dieu �tait alors cach�, et Dieu envoie une loi, montrant ce que l�homme devait �tre; mais maintenant Dieu s�est r�v�l� par Christ, et la v�rit� (quant � toute chose) et la gr�ce sont venues. Cette loi n��tait ni la v�rit� pleine et enti�re � tous �gards1, comme en J�sus, ni la gr�ce; ce n��tait pas une transcription de Dieu, mais une r�gle parfaite pour l�homme. La gr�ce et la v�rit� vinrent par J�sus Christ, non pas par Mo�se. Rien ne peut �tre d�une importance plus essentielle que cette affirmation. La loi exigeait de l�homme ce qu�il devait �tre devant Dieu, et s�il l�accomplissait, c��tait sa justice. La v�rit� en Christ montre ce que l�homme est (non pas ce qu�il doit �tre) et ce que Dieu est, et, comme ins�parable de la gr�ce, n�exige rien, mais apporte � l�homme ce dont il a besoin. � Si tu connaissais le don de Dieu �, dit le Sauveur � la femme samaritaine [(Jean 4:10)]. Ainsi, � la fin du voyage dans le d�sert, Balaam est oblig� de dire : � Selon ce temps il sera dit de Jacob et d�Isra�l : Qu�est-ce que Dieu a fait ? � [(Nomb. 23:23)]. Le verbe � venir � est au singulier apr�s gr�ce et v�rit�. Christ est les deux en un; en effet, si la gr�ce n��tait pas l�, Il ne serait pas la v�rit� quant � Dieu. Exiger de l�homme ce qu�il devait �tre �tait une exigence juste. Mais donner la gr�ce et la gloire, donner son Fils, �tait autre chose sous tous les rapports et il sanctionnait seulement la loi comme �tant parfaite � sa place.

1 Elle disait, en effet, ce que l�homme devait �tre, non pas ce que l�homme, ou quoi que ce soit, �tait, et c�est l� proprement la v�rit�.

Pleine manifestation de J�sus ici-bas

[1:14] Nous avons ainsi le caract�re et la position de la Parole faite chair � ce que J�sus a �t� ici-bas, la Parole faite chair; sa gloire vue par la foi, celle d�un Fils unique de la part du P�re; Il a �t� plein de gr�ce et de v�rit�. [1:18] Il a r�v�l� Dieu comme il l�a connu, connu comme Fils unique dans le sein du P�re. En comparant les vers. 14 et 18, [1:14] nous voyons que ce titre de fils unique de la part du P�re, n��tait pas seulement le caract�re de sa gloire ici-bas, mais exprime ce qu�Il �tait (ce qu�Il a �t�, ce qu�Il est toujours) dans le sein du P�re lui-m�me, dans la divinit� : et c�est ainsi qu�Il le d�clare. [1:15] Ensuite, Il �tait avant Jean le baptiseur, tout en venant apr�s lui. [1:17] Il a apport� dans sa personne ce qui est d�une nature et d�un caract�re enti�rement diff�rents que la loi donn�e par Mo�se.

Voil� donc le Seigneur manifest� sur la terre.

Ch. 1 v. 19-28 � Jean, le pr�curseur, fait place � J�sus et t�moigne de Lui

T�moignage de Jean dans chaque partie du chapitre 1

Suivent ses rapports avec les hommes, les positions qu�il a prises, les caract�res qu�il rev�t parmi les hommes, selon les desseins de Dieu et selon le t�moignage de sa Parole. [1:26-27] Premi�rement, Jean le baptiseur lui fait place; et on remarquera qu�il rend t�moignage, dans chaque partie1 des divisions de ce chapitre 1 : � au vers. 62, dans celle qui donne la r�v�lation abstraite de la nature de la Parole; � au vers. 15, c�est son t�moignage � l��gard de Sa manifestation en chair; � au vers. 19, son t�moignage � la gloire de Sa personne, bien qu�il vienne apr�s Jean [(1:27)]; � au vers. 29, � Son �uvre et � ce qui �tait � la suite de cette �uvre; � et au vers. 36, nous trouvons le t�moignage pour le temps alors pr�sent, afin qu�on le suiv�t comme venu pour chercher le r�sidu juif.

1 On observera que ce chapitre se divise comme suit : vers. 1-18 (cette partie se subdivise ainsi 1-5, 6-13, 14-18), 19-28, 29-34 (subdivisions : 29-31, 32-34), et du vers. 35 � la fin. Ces derniers versets � leur tour se subdivisent : 35-42 et 42 � la fin du chapitre. Nous trouvons d�abord ce que Christ est Lui-m�me d�une mani�re abstraite [(1:1-5)]; puis le t�moignage que Jean Lui rend comme �tant la lumi�re [(1:6-13)]; ensuite, ce qu�il est, Lui, personnellement, dans le monde [(1:14-18)]; Jean n��tait que le pr�curseur de J�hovah, le t�moin de l�excellence de Christ [(1:19-28)]; plus loin nous avons l��uvre de Christ [(1:29-34)] (I�Agneau de Dieu qui �te le p�ch� du monde [(1:29)], Il baptise du Saint Esprit [(1:33)] et Il est le Fils de Dieu [(1:34)]); Jean rassemble les fid�les autour de J�sus; Lui les rassemble autour de Lui-m�me [(1:35-41)]. Ceci continue jusqu�� ce que le r�sidu pieux d�Isra�l le reconnaisse comme Fils de Dieu et comme Roi d�Isra�l [(1:42-50)]; alors, il prend le caract�re plus �tendu de Fils de l�homme [(1:51-52)].

Tous les caract�res personnels de Christ, pour ainsi dire, se trouvent ici, ainsi que son �uvre, mais non Ses caract�res dans sa relation avec d�autres; Il n�est ici ni le Christ, ni le Sacrificateur, ni la T�te de l�Assembl�e qui est son Corps [(�ph. 1:22-23)], mais la Parole [(1:14)], le Fils de Dieu [(1:34)], l�Agneau de Dieu [(1:29)], Celui qui baptise du Saint Esprit [(1:33)], et, selon le Ps. 2, le Fils de Dieu, le Roi d�Isra�l [(1:50)]; Il est aussi, selon le Ps. 8, le Fils de l�homme que les anges servent [(1:52)] � en un mot Il est Dieu [(1:1)], Il est la Vie et la Lumi�re des hommes [(1:4)].

2 L��tat strictement abstrait se termine au vers. 5. La r�ception de Christ venu comme lumi�re dans le monde sert d�introduction � cet �vangile. Nous ne sommes plus dans ce qui est strictement abstrait; quoique ne d�veloppant pas le sujet � ce que la Parole devint � c�est historique quant � la r�ception de la lumi�re, nous d�voilant ainsi ce que l�homme �tait, et ce qu�Il est, par gr�ce, �tant n� de Dieu.

Jean rend compte de lui-m�me et introduit J�sus

Apr�s la r�v�lation abstraite de la nature de la Parole [(1:1)], et celle de sa manifestation en chair [(1:14)], se pr�sente le t�moignage rendu de fait dans le monde. Les vers. 19-28 forment une esp�ce d�introduction dans laquelle, [1:19] sur la demande des sacrificateurs et des l�vites, [1:23] Jean rend compte de lui-m�me, [1:26-27] et par occasion parle de la diff�rence entre lui et le Seigneur, de sorte que, quels que soient les caract�res que prend Christ en rapport avec son �uvre, la gloire de sa personne est tout premi�rement en vue. C�est ce dont le t�moin s�occupe naturellement, pour ainsi dire, avant de rendre son t�moignage formel aux fonctions que celui qui �tait l�objet de son t�moignage a remplies. [1:21] Jean n�est ni �lie, ni le proph�te (savoir celui dont Mo�se avait parl� [(Deut. 18:15)]), [1:20] ni le Christ : [1:23] il est la voix de laquelle �sa�e a parl�, la voix qui devait pr�parer le chemin du Seigneur [(�s. 40:3)]. Ce n�est pas pr�cis�ment devant le Messie que la voix se fait entendre, quoiqu�il le f�t de fait; [1:21] le baptiseur n�est pas non plus �lie avant la journ�e de l��ternel, [1:23] mais la voix dans le d�sert, devant le Seigneur (l��ternel) lui-m�me. L��ternel venait : c�est par cons�quent ce dont Jean parle. [1:26] Jean baptisait bien pour la repentance, mais au milieu d�eux se trouvait d�j� quelqu�un d�inconnu, [1:27] qui venait apr�s lui, qui �tait son sup�rieur, de la sandale duquel il n��tait pas digne de d�lier la courroie.

Ch. 1 v. 29-34 � T�moignage direct de Jean � J�sus et � Son �uvre

Ch. 1 v. 29-31 � Jean t�moigne, en voyant J�sus, de toute Son �uvre

Ch. 1 v. 29 � J�sus d�sign� comme l�Agneau de Dieu, r�glant toute la question du p�ch�

[1:29] Nous trouvons ensuite le t�moignage direct de Jean, lorsqu�il voit J�sus venant � lui. Jean le d�signe, non pas comme le Messie, mais selon toute l��tendue de son �uvre, ainsi que nous en jouissons dans le salut �ternel qu�il a accompli, et le plein r�sultat de l��uvre glorieuse par laquelle il a �t� accompli. Il est l�Agneau de Dieu, que Dieu seul pouvait fournir, et �tait, pour Dieu et selon son dessein, celui qui �te le p�ch� (non pas les p�ch�s) du monde; c�est-�-dire, il restaure, non pas tous les m�chants, mais les bases des relations du monde avec Dieu. Depuis la chute, quelles que soient les voies de Dieu1, c�est bien le p�ch�, que Dieu doit consid�rer dans ses relations avec ce monde. Le r�sultat de l��uvre de Christ sera que ceci ne sera plus le cas; son �uvre fera la base �ternelle de ces relations dans les nouveaux cieux et la nouvelle terre, le p�ch� �tant enti�rement mis de c�t� comme formant cette base. Par la foi, nous avons connaissance de ces choses, avant leur manifestation publique dans le monde.

1 Ainsi le d�luge, la loi, la gr�ce. D�abord nous trouvons un paradis d�innocence, puis un monde de p�ch�; plus tard un royaume de justice, finalement un monde (nouveaux cieux et nouvelle terre) dans lequel la justice habite [(2 Pier. 3:13)]. Mais c�est une justice �ternelle, fond�e sur l��uvre de l�Agneau qui ne peut jamais perdre sa valeur. C�est un �tat de choses immuable. L��glise ou l�Assembl�e, quoiqu�elle y soit r�v�l�e, est au-dessus et � part de tout cela.

Le Seigneur prend place avant Jean, manifest� � Isra�l pour tout le monde

[1:29] Tout en �tant Agneau immol�, [1:30] Il est pr�f�r� � Jean le baptiseur, car Il �tait avant lui : l�Agneau immol� �tait l��ternel lui-m�me. [1:31] Dans l�administration des voies de Dieu, c��tait en Isra�l que ce t�moignage � l��uvre du Seigneur devait �tre rendu, [1:29] bien que son sujet f�t l�Agneau, dont le sacrifice s��tendait au p�ch� du monde, et que le Seigneur f�t l��ternel. [1:31] Jean ne l�avait pas connu personnellement; mais Il �tait le seul et unique but de sa mission.

Ch. 1 v. 32-34 � J�sus scell� de l�Esprit et reconnu Fils de Dieu ici-bas

Mais ce n��tait pas tout : la Parole s��tait faite homme [(1:14)], [1:32] et comme homme Il a re�u la pl�nitude de l�Esprit, qui est descendu sur Lui et y est demeur�; [1:33] et l�homme ainsi d�sign� et scell� de la part du P�re, doit lui-m�me baptiser de l�Esprit Saint. [1:34] En m�me temps, par la descente de l�Esprit, Il �tait d�sign� dans un autre caract�re auquel, par cons�quent, Jean rend t�moignage. Existant ainsi comme homme, et vu et scell� sur la terre, Il �tait le Fils de Dieu. Jean le reconna�t comme tel et l�annonce. Ensuite arrive ce qu�on peut appeler l�exercice et l�effet direct du minist�re du baptiseur dans ce temps-l�; mais c�est toujours de l�Agneau qu�il parle, car l��uvre de cet Agneau �tait l�objet des desseins, du propos arr�t� de Dieu. Or l�accomplissement de ces desseins par J�sus et la r�v�lation de sa personne et en Lui de la gloire du P�re, font le sujet de notre �vangile, quoique Isra�l f�t reconnu � sa place, place qui lui appartient de la part de Dieu.

Ch. 1 v. 35-52 � Rassemblement des fid�les autour de J�sus

Ch. 1 v. 35-43 � Attachement du r�sidu � J�sus connu comme Messie, et ayant autorit�

[1:35] L�-dessus les disciples de Jean1, [1:37] ayant entendu leur ma�tre, suivent J�sus � sa demeure. C�est l�effet du t�moignage de Jean, d�attacher le r�sidu � J�sus, le centre de leur rassemblement. [1:39] J�sus ne se refuse pas � la demande des disciples, fruit de ce t�moignage; [1:40] et ils l�accompagnent. [1:42] Cependant ce r�sidu, quelle qu�ait �t� l��tendue du t�moignage de Jean, ne va pas de fait plus loin que de reconna�tre J�sus comme le Messie2 : c�est ce qui arrive par rapport aux deux disciples dans l�histoire que nous lisons. [1:36] Jean avait parl� de l�Agneau; [1:42] ils ne voient que le Messie; � [1:43] mais J�sus les conna�t � fond, annonce le caract�re de Simon aussit�t qu�il arrive aupr�s de Lui, et lui donne son nom propre. C��tait l� un acte d�autorit� qui d�signe J�sus comme le chef et le centre de tout le syst�me. Dieu peut donner des noms; il conna�t toutes choses. Il accorde � Adam le droit d�en donner, et Adam a us� de ce droit, selon Dieu, � l��gard de tout ce qui lui �tait assujetti [(Gen. 2:19-20)], ainsi qu�� l��gard de sa femme [(Gen. 2:23)]. Les grands rois qui pr�tendaient avoir ce m�me droit, ont, de fait, donn� de nouveaux noms � ceux qui les entouraient [(Dan. 1:7)]. �ve a voulu le faire, mais elle s�est bien tromp�e [(Gen. 4:1-2)]; quoique Dieu puisse donner au c�ur l�intelligence qui, sous son influence, s�exprime justement sous ce rapport. Or Christ conf�re un nom caract�ristique ici, avec autorit� et avec toute science, � l�instant o� le cas se pr�sente.

1 Remarquez que ce n�est pas en vertu de son t�moignage public, mais apr�s avoir entendu l�expression de son c�ur qui ne s�adressait � personne.

2 Principe profond�ment int�ressant pour nous, comme effet de la gr�ce : en recevant J�sus, on re�oit tout ce qu�il est, bien qu�au moment m�me, on ne voie en lui que ce qui est le point le moins �lev� de sa gloire.

Ch. 1 v. 44-52 � Christ appelle les siens et se manifeste comme Fils de l�homme

Vers. 441. Nous trouvons ensuite le t�moignage imm�diat de Christ lui-m�me et des siens. [1:44] Premi�rement, il appelle d�autres personnes � le suivre, quand il se rend dans le lieu de son p�lerinage terrestre, qui avait �t� d�j� indiqu� par les proph�tes. [1:47] Nathana�l qui, de prime abord, rejette celui qui sortait de Nazareth, nous pr�sente, je n�en doute nullement, le r�sidu des derniers jours. (Le t�moignage auquel l��vangile de gr�ce se rattache, pr�c�de aux vers. 29-34). Nous le trouvons, en premier lieu, repoussant le m�pris� du peuple, [1:49] et sous le figuier, figure de la nation d�Isra�l (comme le figuier qui ne devait plus jamais porter du fruit [(Matt. 21:19)], Isra�l sous l�ancienne alliance); mais Nathana�l est la figure d�un r�sidu vu et connu du Seigneur, en rapport avec Isra�l. [1:50] Le Seigneur qui s�est manifest� ainsi � son c�ur et � sa conscience, est reconnu comme Fils de Dieu et roi d�Isra�l : c�est la foi formelle du r�sidu d�Isra�l �pargn� aux derniers jours, selon le Ps. 2. [1:51] Or ceux qui recevaient ainsi J�sus, quand il �tait dans ce monde, verraient encore de plus grandes choses que celles qui les avaient convaincus. [1:52] Du reste, d�sormais, ils verraient les anges de Dieu monter et descendre sur le Fils de l�homme : celui, qui, par sa naissance, avait pris place parmi les enfants des hommes, par ce titre m�me, serait l�objet du service des cr�atures les plus excellentes de Dieu. L�expression est emphatique. Les anges de Dieu lui-m�me seraient au service du Fils de l�homme : [1:50] de sorte que le r�sidu sans fraude d�Isra�l le reconna�t Fils de Dieu et roi d�Isra�l, [1:52] et le Seigneur se d�clare de plus �tre Fils de l�homme, en humiliation, en v�rit�, mais objet du service des anges de Dieu. Ainsi, nous avons dans ce chapitre remarquable, la r�v�lation de la personne et des titres de J�sus, depuis son existence �ternelle et divine, comme la Parole, jusqu�� sa place mill�naire de roi d�Isra�l et de Fils de l�homme2, ce qu�il �tait d�j� comme n� dans ce monde, mais qui sera r�alis� lorsqu�il reviendra dans sa gloire.

1 Ces versets 38 � 44 embrassent les deux caract�res de nos rapports avec Christ. [1:40] Il re�oit les deux disciples, ils demeurent avec lui, et il leur demande de le suivre. Nous n�avons pas un monde dans lequel nous puissions demeurer, ni un centre autour duquel puissent se rassembler ceux que la gr�ce a bien dispos�s. Aucun proph�te, ni aucun serviteur de Dieu ne pouvait le faire. Christ est le seul centre de rassemblement dans ce monde. Le fait de � suivre � suppose que nous ne sommes pas encore entr�s dans le repos de Dieu. En �den, il n�y avait pas d�appel � suivre. Au ciel, il n�y en aura pas non plus. C�est une joie et un repos parfaits, l� o� nous nous trouvons. En Christ nous poss�dons un objet divin, nous tra�ant un chemin bien d�fini � travers ce monde dans lequel nous ne pouvons nous reposer avec Dieu, car le p�ch� s�y trouve.

2 Sauf ce qui concerne l�Assembl�e et Isra�l. Ici, Christ n�est pas Souverain Sacrificateur; Il n�est pas la T�te du Corps, il n�est pas r�v�l� comme le Christ. Jean ne nous donne pas ce qui montre l�homme dans le ciel , mais Dieu, dans l�homme, sur la terre � non pas ce qui est c�leste, comme �tant mont� dans le ciel, mais ce qui est divin ici-bas. Dans tout l��vangile, Isra�l est consid�r� comme �tant rejet�. Les disciples reconnaissent J�sus comme le Christ, mais il n�est pas proclam� comme tel.

R�sum� du chapitre

R�v�lation de tous les titres personnels de J�sus dans ce monde

Avant d�aller plus loin, repassons quelques points de ce chapitre. [1:1] Le Seigneur est r�v�l� comme la Parole; comme Dieu, [1:2] et avec Dieu; [1:4] comme lumi�re; comme vie; [1:14] secondement, comme la Parole faite chair, ayant la gloire d�un Fils unique de la part du P�re � comme tel il est plein de gr�ce, et la v�rit� proc�de de Lui, [1:16] de sa pl�nitude nous avons tout re�u, [1:18] et il a annonc� le P�re (comp. chap. 14) � [1:29] comme Agneau de Dieu; [1:32] comme Celui sur lequel le Saint Esprit a pu descendre [1:33] et qui baptisait du Saint Esprit; [1:34] comme le Fils de Dieu1; [1:29] troisi�mement, son �uvre, ce qu�il accomplit comme Agneau de Dieu �tant le p�ch� du monde, [1:50] et comme Fils de Dieu et roi d�Isra�l. Ici se termine la r�v�lation de sa personne et de son �uvre. Dans les vers. 35-43, le minist�re de Jean, mais o� J�sus, comme il pouvait seul le devenir, est le centre du rassemblement. Vers. 44, le minist�re de Christ, par lequel il appelle des �mes � le suivre, ce qui, avec les vers. 38, 39, lui donne son double caract�re, comme �tant le point d�attraction dans le monde; avec cela, sa pleine humiliation, mais reconnu par un t�moignage divin adress� au r�sidu, selon le Ps. 2, [1:52] et prenant son titre de Fils de l�homme, selon le Ps. 8 � le Fils de l�homme : nous pouvons dire, tous ses titres personnels. Nous ne trouvons pas ici sa relation avec l��glise, ni sa fonction de sacrificateur, mais ce qui appartient � sa personne et aux rapports de l�homme avec Dieu dans ce monde. Ainsi, outre sa nature divine, c�est tout ce qu�il �tait et ce qu�il sera dans ce monde : sa position c�leste et ses cons�quences pour la foi sont enseign�es ailleurs, et il y est � peine fait allusion dans cet �vangile, quand cela est n�cessaire.

1 Ici il est vu comme Fils de Dieu dans ce monde; au vers. 14, il est dans la gloire d�un fils unique de la part du P�re; au vers. 18, il est tel dans le sein du P�re.

Attachement � J�sus, m�me si le caract�re saisi tout d�abord est peu �lev�

Remarquez que, [1:36] lorsque Christ est pr�ch� d�une mani�re compl�te jusqu�� un certain point, [1:42] le c�ur de l�auditeur peut vraiment croire et s�attacher � Lui en le rev�tant d�un caract�re que l��tat de l��me ne sait pas encore d�passer, et en ignorant la pl�nitude dans laquelle Il a �t� r�v�l�. En effet, quand cela est r�el, le t�moignage, quelque �lev� qu�il soit dans son caract�re, atteint le c�ur o� il se trouve. [1:36] � Voil� l�Agneau de Dieu �, dit Jean; � [1:42] � nous avons trouv� le Messie �, disent les disciples qui ont suivi J�sus, sur le t�moignage de leur ma�tre.

Effet du t�moignage du c�ur plus que de la doctrine

Remarquez aussi que l�expression de ce qui se passait dans le c�ur de Jean a plus d�effet qu�un t�moignage plus formel, plus doctrinal. [1:36] Il regardait J�sus et s��criait : � Voil� l�Agneau de Dieu ! � � [1:37] Les disciples l�ont entendu et ont suivi J�sus. C��tait, sans doute, le t�moignage propre de Jean de la part de Dieu, J�sus �tant l�; mais ce n��tait pas une explication doctrinale comme ce qui pr�c�de.

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur John 1". "Commentaire biblique avancé". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cba/john-1.html.
 
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