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Saturday, September 28th, 2024
the Week of Proper 20 / Ordinary 25
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Bible Commentaries
Commentaire biblique avancé Commentaire biblique avancé
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur John 2". "Commentaire biblique avancé". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cba/john-2.html.
bibliography-text="Commentaire sur John 2". "Commentaire biblique avancé". https://beta.studylight.org/
versets 1-25
Ch. 2 v. 1-22 � Position mill�naire de J�sus, en rapport avec Isra�l
Ch. 2 v. 1-12 � B�n�diction en Galil�e pour le r�sidu, dans un service s�par� d�Isra�l
Les deux t�moignages � Christ qui devaient se rendre dans ce monde avaient �t� rendus, � les deux ayant pour objet de rassembler autour de Lui comme centre � celui de Jean, et celui de J�sus prenant place en Galil�e avec le r�sidu : ce sont les deux jours des voies de Dieu envers Isra�l ici-bas1. [2:1] Le troisi�me jour se trouve au chap. 2. Un mariage a lieu en Galil�e; [2:2] J�sus y est, [2:6-8] et l�eau de la purification est chang�e en vin, le vin de la joie des noces. [2:16] Ensuite, � J�rusalem, J�sus purifie le temple de Dieu avec autorit�, [2:15] en ex�cutant le jugement sur tous ceux qui le profanaient. Ce sont en principe les deux choses qui caract�risent la position mill�naire du Seigneur. Sans doute, les faits racont�s ici sont r�ellement arriv�s; mais introduits ici et de cette mani�re, leur port�e est �videmment plus grande que celle de simples faits historiques. Ensuite, pourquoi est-il dit le troisi�me jour ? Le troisi�me jour apr�s quoi ? Deux jours de t�moignages ont d�j� form� le sujet du r�cit de notre �vangile : l�un, celui du t�moignage de Jean [(1:29)], et l�autre, celui du t�moignage de J�sus [(1:35)]. Maintenant, la b�n�diction et le jugement s�accomplissent. En Galil�e le r�sidu avait sa place : cette contr�e �tait le lieu de b�n�diction, d�apr�s �s. 9 [(v. 1-2)], � J�rusalem, celui de jugement. [2:4] � la noce, le Seigneur ne conna�t pas sa m�re : la relation dans laquelle il se trouvait avec elle, �tait l�expression de sa relation naturelle avec Isra�l. Celui-ci �tait sa m�re, en envisageant le Sauveur comme n� sous la loi; et il s�en s�pare pour accomplir la b�n�diction. Il n�accomplit, par cons�quent, cette b�n�diction pour le moment, qu�en t�moignage en Galil�e pour le r�sidu. Ce sera quand Il reviendra, que le bon vin sera pour Isra�l la vraie b�n�diction et la joie � � la fin � de toutes les voies de Dieu � son �gard. [2:12] Cependant, le Seigneur demeure encore avec sa m�re que, quant � son �uvre, il ne reconna�t pas : et c�est bien ce qui est arriv� dans ses rapports avec Isra�l.
1 [1:40] Remarquez ici que J�sus accepte d��tre le centre autour duquel les �mes doivent �tre rassembl�es � principe de toute importance. Nul autre ne pouvait occuper cette place. C��tait une place divine. Le monde �tait ruin�, sans Dieu, et un nouveau rassemblement, tir� du monde, devait se grouper autour de Christ. [1:44] Ensuite, il donne le chemin dans lequel l�homme doit marcher : � Suis-moi �. Adam, dans le Paradis, n�avait besoin d�aucun chemin. Christ donne un chemin divin, dans un monde o� ne pouvait s�en trouver un pareil, car la condition tout enti�re du monde �tait le fruit du p�ch�. Troisi�mement, dans sa Personne, il r�v�le l�homme comme �tant le Chef glorieux au-dessus de toutes choses, celui que servent les cr�atures les plus �lev�es.
Ch. 2 v. 13-22 � Jugement judiciaire � J�rusalem, comme Fils et temple de Dieu
[2:15] Ensuite, en jugeant les Juifs et en purifiant judiciairement le temple, [1:16] le Seigneur se pr�sente comme Fils de Dieu; le temple est la maison de son P�re. [2:19] La preuve qu�il donne de la gloire de sa personne et de ses droits divins, c�est sa r�surrection apr�s que les Juifs l�auraient rejet� et crucifi�. Du reste, il n��tait pas seulement Fils : � Dieu �tait en Lui, non pas dans le temple. Elle �tait vide, cette maison b�tie par H�rode : [2:21] le corps de J�sus �tait maintenant le vrai temple. [2:22] Scell�es par sa r�surrection, les �critures et la parole de J�sus �taient d�autorit� divine pour les disciples, comme parlant de Lui selon l�intention de l�Esprit de Dieu.
Fin de la r�v�lation terrestre de Christ, avant l��uvre accomplie
C�est l� que se termine cette subdivision du livre qui nous occupe. Elle termine la r�v�lation terrestre de Christ, y compris sa mort; mais m�me ainsi, c�est le p�ch� du monde. Le chap. 2 nous pr�sente le mill�nium; le chap. 3 est l��uvre accomplie en nous et pour nous, qui nous rend propres pour le royaume sur la terre et dans les cieux; et l��uvre pour nous, terminant les rapports du Messie avec les Juifs, d�couvre les choses c�lestes par la crucifixion du Fils de l�homme � amour divin et vie �ternelle.
Ch. 2 v. 23-25 � Incapacit� de l�homme � recevoir ce qui vient de Dieu
[2:23] Les miracles que le Seigneur op�rait, convainquaient beaucoup de gens selon leur intelligence naturelle. Sans doute, ils �taient sinc�res, mais ils croyaient par une conclusion humaine. Une autre v�rit� se d�voile maintenant : l�homme, dans son �tat naturel �tait r�ellement incapable (*) de recevoir les choses de Dieu, non que le t�moignage f�t insuffisant pour le convaincre, ni qu�il ne f�t jamais convaincu; plusieurs l�ont �t� alors, [2:24] mais J�sus ne se fiait pas � eux. [2:25] Il savait ce que c��tait que l�homme. Bien que celui-ci f�t convaincu, sa volont� ni sa nature n��taient pas pour cela chang�es; quand le moment de l��preuve serait arriv�, il se montrerait tel qu�il �tait, ali�n� de Dieu, m�me son ennemi : triste, mais trop vrai t�moignage ! La vie, la mort de J�sus en ont �t� la d�monstration. Il a commenc� son �uvre, sachant bien tout cela; son amour ne s�en est pas refroidi, car la force de cet amour �tait en lui-m�me.
1 Remarquez que l��tat de l�homme est pleinement manifest� ici. En supposant que l�homme est ext�rieurement juste selon la loi, qu�il croit en J�sus selon des convictions sinc�res d�apr�s la nature, il s�en rev�t pour se cacher � lui-m�me ce qu�il est r�ellement. Il ne se conna�t nullement; ce qu�il est reste intact : or il est p�cheur. Mais ceci nous conduit � une autre observation. Il y a deux grands principes depuis le paradis m�me � la responsabilit� et la vie : l�homme ne peut jamais les d�m�ler jusqu�� ce qu�il apprenne qu�il est perdu et qu�il n�existe pas de bien en lui; alors il est content de savoir qu�il y a une source de vie et de pardon en dehors de lui. C�est ce qui nous est montr� ici. � [3:7] Il faut la vie nouvelle. � J�sus n�enseigne pas une nature qui n�est que du p�ch�. Ces deux principes sont d�velopp�s dans les �critures d�une mani�re remarquable : d�abord, au paradis, comme nous l�avons dit, la responsabilit� et la vie en puissance. L�homme prit le fruit d�un arbre, tomba sous le rapport de la responsabilit� et fut d�chu de la vie. La loi donnait la mesure de la responsabilit� lorsque le bien et le mal furent connus, et promettait la vie sur ce principe : faire ce qui �tait command�, en satisfaisant � la responsabilit�. Christ vient, fait face aux manquements de l�homme sous le rapport de la responsabilit�, et donne, ce qu�Il est, la vie �ternelle. Ainsi, et ainsi seulement, la question peut �tre r�solue, et les deux principes r�concili�s.
Mais deux choses se pr�sentent en Lui pour r�v�ler Dieu : [2:24-25] Il conna�t l�homme et tous les hommes. Quelle connaissance dans ce monde ! Un proph�te sait ce qui lui est r�v�l�; il a dans ce cas-l� une connaissance divine. Mais J�sus conna�t tous les hommes d�une mani�re absolue. Il est Dieu. Puis une fois qu�il a introduit la vie en gr�ce, il parle d�une autre chose : [3:11] il dit ce qu�il conna�t, et rend t�moignage � ce qu�il a vu. Or il conna�t Dieu son P�re dans le ciel; il est le Fils de l�homme qui est dans le ciel. � Il conna�t l�homme divinement, mais il conna�t Dieu et toute sa gloire divinement aussi.
Quel superbe tableau, quelle r�v�lation plut�t, devrais-je dire, de ce que J�sus est pour nous, car c�est ici comme homme qu�il nous parle; aussi devient-il pour que nous y entrions et que nous en jouissions, le sacrifice pour le p�ch�, selon l�amour �ternel de Dieu, son P�re.