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Bible Commentaries
Jean 10

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versets 1-42

Ch. 10 v. 1-18 � Contraste entre J�sus et les pr�tendus bergers d�Isra�l

Dans ce chapitre, le Seigneur se met en contraste avec tous ceux qui pr�tendaient ou avaient pr�tendu �tre des bergers d�Isra�l. Il d�veloppe ces trois points : 1�, il entre par la porte [(10:2)]; 2�, il est la porte [(10:7)]; 3�, il est le Berger des brebis � le bon Berger [(10:11)].

Ch. 10 v. 1-6 � J�sus entre par la porte, serviteur ob�issant, allant devant Ses brebis

[10:2] Il entre par la porte; c�est-�-dire, il se soumet � toutes les conditions �tablies par Celui qui avait construit la maison : Christ r�pond � tout ce qui est dit du Messie, et suit le chemin de la volont� de Dieu en se pr�sentant lui-m�me au peuple. Ce n�est pas l��nergie et la puissance humaines r�veillant et attirant les passions des hommes, mais c�est l�homme ob�issant qui se soumet � la volont� de l��ternel, gardant l�humble place d�un serviteur, et vivant de chaque parole qui sort de la bouche de Dieu [(Matt. 4:4)], s�abaissant avec humilit� l� o� le jugement de l��ternel avait plac� et consid�rait Isra�l. Toutes les citations du Seigneur, dans son combat avec Satan, sont tir�es du Deut�ronome. [10:3] Par cons�quent, Celui qui veille sur les brebis, l��ternel, agissant en Isra�l par son Esprit et sa providence, et disposant de tout, lui donne acc�s aupr�s des brebis, malgr� les pharisiens et les sacrificateurs et tant d�autres. L��lection en Isra�l �coute sa voix. Or Isra�l �tant sous la condamnation, J�sus en fait sortir les brebis : [10:4] il va devant elles, et quitte cet ancien bercail, portant sans doute l�opprobre, mais marchant devant ses brebis dans l�ob�issance, selon la puissance de Dieu. Garant du vrai chemin pour chacun qui croyait en Lui, sa Personne servait d�autorit� pour suivre ce chemin co�te que co�te, et garantissait ceux qui faisaient ainsi des dangers qui pourraient les atteindre, en leur montrant en m�me temps le chemin. Les brebis le suivent, parce qu�elles connaissent sa voix : [10:5] il y a d�autres voix, sans doute, et en grand nombre, mais les brebis ne les connaissent point. Leur s�ret� consiste, non � conna�tre toutes les voix, mais � savoir qu�elles ne sont pas celle, la seule, qui leur vaut la vie � celle de J�sus. Toutes les autres sont des voix �trang�res.

Ch. 10 v. 7-10 � J�sus est la porte, mettant Ses brebis en libert� et leur donnant la vie

[10:7] Il est la porte des brebis : il est pour les brebis l�autorit� pour sortir de la bergerie, leur moyen d�y entrer. [10:9] En y entrant, on est sauv�; on entre et on sort : ce n�est plus le joug des ordonnances qui, en garantissant les brebis de ceux de dehors, les tenaient en prison. Les brebis de J�sus sont en libert�; leur s�ret� d�pend des soins personnels du Berger, et dans cette libert� elles se nourrissent dans les bons et gras p�turages que leur fournit son amour. En un mot, ce n�est plus le juda�sme; c�est le salut, la libert�, et la nourriture. [10:10] Le larron vient pour tirer son profit des brebis en les tuant; Christ est venu, afin qu�elles aient la vie, et cela en pleine abondance; c�est-�-dire selon la puissance de cette vie en J�sus, le Fils de Dieu, qui aurait bient�t acquis cette vie (dont la puissance �tait dans sa personne) par la r�surrection d�entre les morts.

Ch. 10 v. 11-18 � J�sus est le bon berger des brebis

Ch. 10 v. 11-16 � J�sus donne Sa vie pour Ses brebis, les connaissant sp�cialement

[10:7] Le vrai berger d�Isra�l � du r�sidu, au moins des vraies brebis � devient la porte [10:9] qui les autorise � sortir du bercail juif [10:10] et qui les admet dans les privil�ges de Dieu en leur donnant la vie, selon l�abondance d�apr�s laquelle il pouvait la donner; [10:11] il �tait aussi, en rapport sp�cial avec les brebis ainsi mises � part, le bon Berger qui donnait sa vie pour les brebis. [10:13] D�autres penseraient � eux-m�mes, Lui � ses brebis. [10:14] Il les connaissait, et elles le connaissaient, [10:15] comme le P�re le connaissait et Lui connaissait le P�re : principe pr�cieux ! On aurait pu comprendre une connaissance et un int�r�t terrestre de la part du Messie sur la terre � l��gard de ses brebis; mais le Fils, tout en ayant donn� sa vie et �tant en haut, connaissait les siens, comme le P�re le connaissait, Lui, lorsqu�il �tait sur la terre. Il donnait ainsi sa vie pour les brebis. [10:16] En outre, il avait d�autres brebis qui n��taient pas Juifs, ou de ce bercail; et sa mort interviendrait pour le salut de ces pauvres gentils : il les appellerait. Sans doute, il avait donn� sa vie pour les Juifs aussi, pour toutes les brebis en g�n�ral, comme telles (vers. 11); mais il ne parle distinctement des gentils qu�apr�s avoir parl� de sa mort : � Il faut que je les am�ne �, dit-il, � et il y aura un seul troupeau1, un seul berger � (vers. 16).

1 Non pas � une seule bergerie �. Il n�y a pas de bergerie actuellement.

Ch. 10 v. 17-18 � Valeur de la mort volontaire de J�sus, pour les siens et pour le P�re

[10:3] Or cette doctrine enseigne le rejet d�Isra�l, l�appel de l��lection d�entre ce peuple; � [10:11] elle pr�sente la mort de J�sus comme �tant l�effet de son amour pour les siens, [10:14] et nous apprend la divine connaissance qu�il a de ses brebis lorsqu�il sera loin d�elles, [10:16] ainsi que l�appel des gentils. L�importance d�un tel enseignement dans ce moment-l� est �vident; et cette importance, gr�ce � Dieu, ne se perd pas avec la marche du temps et ne se borne pas au fait d�un changement d��conomie : elle nous introduit dans les r�alit�s substantielles de la gr�ce, qui se rattachent � la personne de Christ. [10:17] Mais la mort de J�sus �tait plus que de l�amour pour ses brebis; elle avait une valeur intrins�que aux yeux du P�re : � � cause de ceci mon P�re m�aime, c�est que moi je laisse ma vie, afin que je la reprenne �. (vers. 17). J�sus ne dit pas ici : Parce que je laisse ma vie pour mes brebis; c�est la chose elle-m�me qui est agr�able au P�re. Nous aimons, parce que Dieu nous a aim�s le premier [(1 Jean 4:19)]; mais J�sus, le Fils divin, peut fournir des motifs � l�amour du P�re. En laissant sa vie, il a glorifi� le P�re : la mort �tait reconnue la juste peine du p�ch� [(Rom. 6:23)] (�tant en m�me temps annul�e par Celui qui avait le pouvoir sur elle1), et la vie �ternelle, la vie de Dieu, introduite comme fruit de la r�demption. [10:18] Ici aussi sont constat�s les droits de la personne de Christ : � personne ne lui �te sa vie, il la laisse de lui-m�me; il avait le pouvoir (ce qui n�est vrai pour aucun autre que pour celui qui avait ce droit divin) de la laisser, et le pouvoir de la reprendre. Toutefois, en ceci m�me, il ne sortait pas du chemin de l�ob�issance : il avait re�u ce commandement de son P�re (vers. 18). Mais qui aurait pu l�accomplir sinon Celui qui pouvait dire : � D�truisez ce temple, et en trois jours je le rel�verai2 � [(2:19)] ?

1 2 Timoth�e 1:10; H�breux 2:14.

2 L�amour et l�ob�issance sont les principes dominants de la vie divine. Ceci est d�velopp� quant � nous-m�mes dans la premi�re �p�tre de Jean. La d�pendance est un autre trait de cette vie, dans la cr�ature, et cela a �t� pleinement manifest� en J�sus, comme homme.

Ch. 10 v. 19-30 � T�moignage de J�sus et soin des brebis

Ch. 10 v. 19-28 � T�moignage de la Parole et des �uvres; vie et protection donn�es aux brebis

[10:19] Mais on discute ce qu�il dit. [10:20] Il y en avait qui ne voyaient en lui qu�un homme hors de sens et qui l�outrageaient; [10:21] d�autres, �mus par la puissance de l��uvre qu�il avait accomplie, trouvaient que ses paroles avaient un autre caract�re que celui de la folie; leur conscience �tait jusqu�� un certain point atteinte. [10:24] Les Juifs entourent J�sus et lui demandent jusqu�� quand il les tiendra en suspens : � Si toi, tu es le Christ, dis-le nous franchement � (vers. 24). [10:25] Le Seigneur leur d�clare qu�il le leur avait d�j� dit, et que ses �uvres lui rendaient t�moignage. Il en appelait aux deux t�moignages qui nous ont �t� pr�sent�s dans les chap. 8 et 9, savoir sa Parole et ses �uvres; [10:26] mais le Seigneur ajoute : � Vous n��tes pas de mes brebis �. [10:27] Puis il en prend occasion, sans tenir compte de leurs pr�jug�s, d�ajouter quelques pr�cieuses v�rit�s � l��gard de ses brebis : � Mes brebis �coutent ma voix, et moi je les connais, et elles me suivent, et moi, je leur donne la vie �ternelle, et elles ne p�riront jamais; et personne ne les ravira de ma main � (vers. 27-28). [10:28] D�un c�t�, il n�y aura pas d�faut de vie; d�un autre, personne ne ravira les brebis de la main du Sauveur; aucune force du dehors ne surmontera la puissance de Celui qui les garde.

Ch. 10 v. 29-30 � J�sus et le P�re sont un, dans l��uvre et l�amour pour les brebis

Mais il y a encore une v�rit� infiniment pr�cieuse que le Seigneur, dans son amour, nous r�v�le ici. [10:29] Le P�re nous a donn�s � J�sus, et il est plus grand que tous ceux qui pr�tendraient nous ravir de ses mains. [10:30] Or J�sus et le P�re sont un : � pr�cieuse r�v�lation, dans laquelle la gloire de la personne de J�sus, du Fils de Dieu, est identifi�e avec la s�ret� de ses brebis, avec la hauteur et la profondeur de l�amour dont elles sont les objets. Ici nous ne trouvons pas, comme au chap. 8, un t�moignage qui, tout divin qu�il soit, montre ce qu�est l�homme; ce sont l��uvre et l�amour efficace du Fils, et en m�me temps du P�re, qui nous sont pr�sent�s. Ce n�est pas � Je suis �; mais � Moi et le P�re, nous sommes un � (vers. 30). [10:28] Si le Fils a accompli l��uvre et qu�il soigne les brebis, [10:29] c��tait le P�re qui les lui avait donn�es; [10:17] et si le Christ peut accomplir une �uvre divine et fournir un motif � l�amour du P�re, [10:18] c��tait le P�re qui la lui avait donn�e � faire.

Manifestation de la gr�ce et de l�amour divins, envers les brebis

Le chap. 8 est donc la manifestation de Dieu en t�moignage, et comme lumi�re; les chap. 9 et 10, la manifestation de la gr�ce efficace qui recueille les brebis sous les soins du Fils de Dieu et de l�amour du P�re. Jean parle de Dieu, quand il parle d�une nature sainte et de la responsabilit� de l�homme; � du P�re et du Fils, quand il parle de la gr�ce en rapport avec le peuple de Dieu. Remarquez que le loup peut venir et ravir des brebis si les bergers sont des mercenaires [(10:12)], mais non pas les ravir des mains du Sauveur [(10:28)].

Ch. 10 v. 31-42 � Rupture avec Isra�l, qui rejette le t�moignage de J�sus

[10:31] � la fin du chapitre, les Juifs ayant pris des pierres pour lapider J�sus, [10:33] parce qu�il se faisait �gal � Dieu, [10:34-35] le Seigneur ne cherche pas � leur d�montrer la v�rit� de ce qu�il est, mais il leur montre que, d�apr�s leurs propres principes et selon le t�moignage des �critures, [10:36] ils avaient tort de le bl�mer. [10:37-38] Il en appelle de nouveau � ses paroles et � ses �uvres, comme preuve qu�il �tait dans le P�re et le P�re en Lui; [10:39] et comme ils prennent de nouveau des pierres, [10:40] J�sus les quitte d�finitivement. C�en �tait fait d�Isra�l !

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur John 10". "Commentaire biblique avancé". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cba/john-10.html.
 
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