Lectionary Calendar
Saturday, September 28th, 2024
the Week of Proper 20 / Ordinary 25
Attention!
StudyLight.org has pledged to help build churches in Uganda. Help us with that pledge and support pastors in the heart of Africa.
Click here to join the effort!

Bible Commentaries
Jean 9

Commentaire biblique avancéCommentaire biblique avancé

Buscar…
Enter query below:

versets 1-41

Action de J�sus dans l�homme, pour �tre vu comme Fils de Dieu

J�sus vu comme homme, apportant la lumi�re et reconnu Fils de Dieu

Nous arrivons au t�moignage de ses �uvres, mais comme �tant ici-bas homme humili�. Ce n�est pas le Fils de Dieu vivifiant qui il veut, comme le P�re [(5:21)], mais, par l�op�ration de sa gr�ce ici-bas, l��il s�ouvrait pour voir dans cet homme humble le Fils de Dieu [(9:35-38)]. Le chap. 8 pr�sente ce qu�est le Seigneur vis-�-vis de l�homme; le chap. 9 ce qu�il fait dans l�homme pour que l�homme le voie. Ainsi, nous le trouvons pr�sent� dans son caract�re d�homme [(9:11)], et, la Parole �tant re�ue avec foi, reconnu Fils de Dieu [(9:35, 38)]. [9:35] Ainsi le r�sidu est s�par�, et la brebis r�unie au bon Berger. [9:5] Il est la lumi�re du monde, pendant qu�il est l�; [9:39] mais, par la gr�ce, o� il est re�u dans son humiliation, il communique le pouvoir de voir cette lumi�re, et de tout voir par elle.

T�moignage de J�sus pour amener l�homme � Lui comme Fils de Dieu

Remarquez ici que, quand c�est la Parole, la manifestation en t�moignage de ce que le Christ est, qui agit, l�homme est manifest� tel qu�il est en soi, dans sa nature enfant du diable qui est meurtrier et menteur d�s le commencement et ennemi acharn� de celui qui peut dire : � Je suis �1. Or quand le Seigneur op�re, il produit quelque chose dans l�homme, que l�homme n�avait pas auparavant [(9:25)]. Il fait de lui un voyant, en l�attachant ainsi � Celui qui l�a rendu capable de voir [(9:38)]. Le Seigneur n�est pas compris, ni manifest� d�une mani�re en apparence aussi �lev�e dans ce cas-ci, que lorsqu�il s�annonce tel qu�il est, comme parole de Dieu, parce qu�il descend aux besoins et aux circonstances de l�homme, afin d��tre connu de l�homme de plus pr�s. Mais, en r�sultat, il am�ne l��me � la connaissance de sa glorieuse Personne. Seulement au lieu d��tre la Parole, et un t�moignage pour montrer, comme lumi�re, ce que l�homme est, � la parole de Dieu � il est le Fils, un avec le P�re2, qui donne la vie �ternelle � ses brebis, et les garde dans cette gr�ce pour toujours [(10:28)]. Quant � la b�n�diction qui d�coule de la relation dans laquelle le Seigneur se trouve ainsi avec les hommes, et � l�expos� complet de sa vraie position en b�n�diction vis-�-vis des brebis, le chap. 10 va avec le chap. 9, celui-l� �tant la continuation du discours qui se trouve � la fin de ce dernier.

1 Le chap. 8 est pratiquement conforme au chap. 1:5; mais outre cela, nous trouvons ici l�inimiti� et l�hostilit� contre Celui qui �tait la lumi�re.

2 Cette distinction de la gr�ce et de la responsabilit� (en rapport avec les noms de P�re et Fils, et celui de Dieu) a d�j� �t� mentionn�e.

J�sus apporte la lumi�re au r�sidu croyant, rejet� des Juifs aveugles

Ch. 9 v. 1-38 � J�sus donne la vue et est re�u par la foi, malgr� l�hostilit� des Juifs

Au commencement du chap. 9, [9:1] le Seigneur rencontre un homme, [9:2] dont l��tat donne lieu de la part des disciples � une question qui se rapporte au gouvernement de Dieu en Isra�l. Etait-ce un p�ch� des parents de cet homme, qui avait amen� cette visitation sur leur enfant, selon les principes annonc�s de Dieu dans l�Exode ? (chap. 20). Ou �tait-ce son propre p�ch�, connu de Dieu, quoique non manifest� aux hommes, qui avait attir� sur lui ce jugement ? [9:3] Le Seigneur r�pond que l��tat de cet homme n��tait pas une cons�quence du gouvernement de Dieu en rapport avec le p�ch� de ses parents ou avec le sien propre; mais simplement un exemple de la mis�re qui donnait lieu � l�op�ration puissante de Dieu en gr�ce. C�est toujours le m�me contraste entre le juda�sme et la gr�ce, mais introduit ici dans le but de nous pr�senter les �uvres de Dieu : Dieu agissant, et non pas seulement ce qu�il est, ni m�me simplement un objet de foi. [9:5] La pr�sence dans ce monde de J�sus qui est la lumi�re, [9:4] faisait le jour. C��tait donc pour J�sus le temps de travailler et de faire les �uvres de Celui qui l�avait envoy� (vers. 4). [9:6] Mais ici, celui qui fait les �uvres op�re par des moyens qui nous font voir l�union qui existe entre un objet de foi et la puissance de Dieu qui op�re. Le Seigneur fait de la boue avec sa salive et de la terre, et il la place sur les yeux de l�aveugle-n�. (vers. 6). Cette boue figurait l�humanit� de Christ dans son humiliation terrestre et son abaissement, pr�sent�e aux yeux des hommes, mais avec l�efficace divine de la vie en Lui. En voyaient-ils davantage ? Non, et s�il �tait possible m�me, leurs yeux en �taient plus compl�tement ferm�s. Dans tous les cas, l�objet �tait l�, touchant leurs yeux, et ils ne voyaient rien. [9:7] Ensuite l�aveugle se lave dans le r�servoir appel� : � Envoy� � (vers. 7), et il revient voyant clair; la puissance de l�Esprit et de la Parole faisant conna�tre Christ comme l�envoy� du P�re, lui donne la vue. C�est l�histoire de l�enseignement divin dans le c�ur de l�homme de la part de Dieu lui-m�me. Christ comme homme nous touche : nous sommes absolument aveugles, nous ne voyons rien; mais l�Esprit de Dieu agit, et Christ �tant l� devant nos yeux, tout se voit clairement. [9:8-9] Le peuple s��tonne de ce qui se fait et ne sait qu�en penser. [9:16] Les pharisiens sont actifs dans leur opposition au t�moignage rendu � Christ. Le sabbat est de nouveau en question. Ils trouvent comme toujours de bonnes raisons pour condamner le Seigneur qui avait donn� la vue, [9:24] tout en pr�tendant glorifier Dieu. Les preuves positives �taient l�, [9:25] que l�homme ici pr�sent, �tait aveugle-n�, que maintenant il voyait, [9:11, 15] et que J�sus avait fait cette �uvre. [9:20] Les parents de l�aveugle r�pondent � la seule chose pour laquelle leur t�moignage �tait important (vers. 20) : [9:21] pour ce qui est du miracle lui-m�me, d�autres savaient mieux qu�eux qui l�avait op�r�; [9:22] mais leurs craintes mettent en �vidence que les pharisiens avaient un parti pris de rejeter non seulement J�sus, mais tous ceux qui le confesseraient. Aussi les conducteurs des Juifs avaient amen� les choses � un point d�cisif : non seulement ils rejetaient le Christ, mais ils mettaient hors des privil�ges du peuple d�Isra�l, quant au culte ordinaire, ceux qui le confessaient (vers. 34). Leur hostilit� distinguait le r�sidu manifest� et mettait ce r�sidu � part, en prenant comme pierre de touche la confession qu�il ferait de Christ. C��tait d�cider de leur propre sort et juger leur propre �tat. Les preuves donn�es ici � la v�rit�, ne changeaient rien � cet �tat : les Juifs, les parents, les pharisiens les avaient devant leurs yeux. La foi venait de ce qu�on �tait soi-m�me le sujet de cette op�ration puissante de Dieu, qui ouvrait les yeux � la gloire du Seigneur J�sus. [9:25] Ce n�est pas que cet homme ait d�s lors tout compris; [9:33] mais il s�aper�oit qu�il a � faire � quelqu�un envoy� de Dieu : [9:17] J�sus est pour lui un proph�te, [9:38] et partant, la puissance avec laquelle Il avait op�r� sur l�homme donne � celui-ci la confiance dans sa Parole comme �tant divine. Une fois l�, le reste �tait facile, et le pauvre homme �tait conduit bien plus loin, et sur un terrain qui, le d�livrant de tous ses anciens pr�jug�s, donnait � la personne de J�sus une valeur qui dominait toute autre consid�ration. C�est ce que le Seigneur d�veloppe dans le chapitre suivant.

Ch. 9 v. 30-41 � Lumi�re pour celui qui re�oit J�sus et croit, et aveuglement des Juifs oppos�s

[9:28-29] En r�alit�, le parti des Juifs �tait pris : ils ne voulaient rien avoir � faire avec J�sus; [9:22] ils �taient tomb�s d�accord pour chasser ceux qui croyaient en Lui. [9:30-33] En cons�quence, le pauvre homme ayant commenc� � raisonner avec eux sur la preuve qu�il y avait dans sa propre personne de la mission du Sauveur, [9:34] ils le chassent dehors. [9:35] Le Seigneur, d�j� rejet� avant lui, le trouve l�, mis dehors; et il se r�v�le par son nom personnel de gloire. � Crois-tu au Fils de Dieu ? � lui demande-t-il. [9:36] L�homme s�en rapporte � la parole de J�sus, d�j� pour lui une v�rit� divine; [9:37] J�sus s�annonce � lui comme �tant Lui-m�me ce Fils de Dieu, [9:38] et l�homme se prosterne devant Lui. [9:39] Ainsi, l�effet de l�exercice de la puissance divine �tait d�aveugler les voyants remplis de leur propre sagesse, desquels la lumi�re �tait des t�n�bres, � et de donner la vue � ceux qui �taient aveugles-n�s.

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur John 9". "Commentaire biblique avancé". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cba/john-9.html.
 
adsfree-icon
Ads FreeProfile