Lectionary Calendar
Saturday, September 28th, 2024
the Week of Proper 20 / Ordinary 25
the Week of Proper 20 / Ordinary 25
advertisement
advertisement
advertisement
Attention!
For 10¢ a day you can enjoy StudyLight.org ads
free while helping to build churches and support pastors in Uganda.
Click here to learn more!
free while helping to build churches and support pastors in Uganda.
Click here to learn more!
Bible Commentaries
Commentaire biblique avancé Commentaire biblique avancé
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public.
Ces fichiers sont dans le domaine public.
Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Leviticus 2". "Commentaire biblique avancé". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cba/leviticus-2.html.
bibliography-text="Commentaire sur Leviticus 2". "Commentaire biblique avancé". https://beta.studylight.org/
versets 1-16
L�offrande de g�teau : Christ pleinement offert � Dieu dans toute Sa vie
Perfection de la vie de Christ enti�rement d�vou�e � Dieu
Passons maintenant � l�offrande du g�teau. Tout en nous pr�sentant l�humanit� de Christ, sa gr�ce et sa perfection, comme homme vivant, cette offrande nous le fait voir comme offert � Dieu, et pleinement mis � l��preuve. [2:1] Le g�teau �tait de fine farine, sans levain, m�l� d�huile et d�encens. [2:4] L�huile �tait employ�e de deux mani�res : elle �tait
� la farine, et on en le g�teau. L�offrande personnelle de Christ � Dieu, m�me jusqu�� la mort, et sa soumission � la mort, ont d� venir d�abord; car, sans le parfait d�vouement de sa volont�, m�me jusqu�� la mort [(Phil. 2:8)], rien n�aurait pu �tre accept� de Dieu. Mais, comme depuis le commencement il �tait venu pour faire la volont� de son P�re [(H�b. 10:7)], toute sa vie et sa nature comme homme furent parfaites et agr�ables, un parfum de bonne odeur sous l��preuve de Dieu [(2:2)]. [Gen. 4:3-5] Abel fut accept� au moyen du sang; Ca�n, qui voulut s�approcher de Dieu par la voie de la nature, en offrant le fruit de son labeur, fut rejet�. Tout ce que nos c�urs naturels peuvent offrir est : � le sacrifice des sots � (Eccl�s. 5:1), et vient d�une source enti�rement corrompue, du p�ch�, de la duret� du c�ur, qui ne reconna�t pas notre condition, notre p�ch�, notre �loignement de Dieu. Comment donner une preuve plus �vidente de cette duret� de c�ur, que de venir, sous les effets et sous les cons�quences du p�ch�, apr�s avoir �t� chass� d��den, offrir les sacrifices, fruit du travail qui �tait la cons�quence de la mal�diction amen�e par le p�ch� [(Gen. 3:17)], comme si rien absolument n��tait arriv�. C��tait bien le complet endurcissement d�un c�ur aveugl�.D�vouement et ob�issance de Christ, parfum de Sa vie pour Dieu
D�un autre c�t�, comme le premier acte d�Adam, b�ni en �den, a �t� de chercher sa propre volont� (et comme, par cette d�sob�issance, il devint, lui, avec une post�rit� semblable � lui, dans ce monde de mis�re, �tranger � Dieu, s�par� de lui dans sa condition et sa volont�), Christ, lui, dans ce monde de mis�re, se d�voua lui-m�me en amour, pour accomplir la volont� de son P�re. Il s�an�antit lui-m�me [(Phil. 2:7)]. Il vint ici-bas, par un acte de d�vouement � son P�re, afin que, au prix du sacrifice de lui-m�me, Dieu f�t glorifi�. Il �tait, dans le monde, l�homme ob�issant, dont la volont� �tait de faire celle de son P�re [(Jean 4:34)], le premier grand acte et la source de toute ob�issance humaine, et de la gloire de Dieu, par ce moyen. Sa volont� d�ob�ir et son d�vouement � la gloire de son P�re, r�pandaient une bonne odeur sur tout ce qu�il faisait : tous ses actes �taient empreints de ce parfum.
Mise en lumi�re de la personne de J�sus dans l��vangile de Jean
Il est impossible de lire l��vangile de Jean1 (mais aussi tel autre des �vangiles), o� ce que J�sus �tait, sa personne, brille d�une mani�re si particuli�re, sans y retrouver, � chaque instant, le parfum pr�cieux de l�ob�issance, de l�amour et du renoncement de soi-m�me. Ce n�est point de l�histoire, c�est lui-m�me qu�il est impossible de ne pas y voir; mais aussi la m�chancet� de l�homme, qui se fraya violemment le chemin � travers le voile et le lieu secret de refuge dont l�amour l�avait pour ainsi dire entour�, mettant ainsi � d�couvert, malgr� lui, Celui qui �tait rev�tu d�humilit�, la personne divine passant, d�bonnaire, � travers un monde qui la rejetait. La violence de l�homme ne fit ainsi que d�montrer toute la valeur et le prix de l�abaissement volontaire de Celui qui ne faiblit jamais, m�me lorsqu�il fut forc� de confesser sa divinit� [(Matt. 26:63-64)]. � Jean 10:18)] et � je sais que son commandement est la vie �ternelle � [(Jean 12:50)]. � Selon que le P�re m�a command�, ainsi je fais � [(Jean 14:31)]. � Le Fils ne peut rien faire de lui-m�me, � moins qu�il ne voie faire une chose au P�re � [(Jean 5:19)]. � J�ai gard� �, dit-il, � les commandements de mon P�re, et je demeure dans son amour � [(Jean 15:10)]. � Si quelqu�un marche de jour, il ne bronche pas � [(Jean 11:9)].
�tait l�, mais dans l�abaissement et l�isolement humains de la plus parfaite ob�issance volontaire. Il n�y avait chez lui nul secret d�sir d�occuper une place dans son humiliation; et, par elle, glorifier son P�re �tait le parfait d�sir de son c�ur. Cette perfection se r�v�le en toutes choses. C��tait vraiment � Je suis � qui �tait l�, mais dans la perfection de l�ob�issance humaine. � Il est �crit �, r�pond-il � l�ennemi : � l�homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu � [(Matt. 4:4)]. � Il est �crit � �tait sa r�ponse constante. � Laisse faire maintenant �, dit-il � Jean Baptiste, � car ainsi il nous est convenable d�accomplir toute justice � [(Matt. 3:15)]. � Donne-le-leur �, dit-il � Pierre, quoique � � [(Matt. 17:27)]. Nous avons l� ce qui concerne l�histoire; mais dans Jean, o� comme nous l�avons dit, sa personne est davantage mise en lumi�re, il exprime la chose plus directement : � J�ai re�u ce commandement de mon P�re � [(1 Dans les �crits de Jean, l��l�ment divin d�ploy� dans l�homme se montre particuli�rement. C�est pourquoi son �vangile attire le c�ur, tandis qu�il choque l�incr�dulit�.
�clat de la nature divine derri�re la soumission parfaite � la volont� du P�re
Plusieurs de ces paroles ont �t� prononc�es par notre Seigneur en des occasions o� l��il attentif voit percer � travers son humiliation la nature divine, Dieu le Fils, mais d�autant plus beau et glorieux qu�il est ainsi cach�; comme le soleil, que l��il de l�homme ne peut fixer, montre la puissance de ses rayons en les faisant jaillir � travers les nuages qui voilent et adoucissent leur �clat. Si Dieu s�humilie, il reste toujours Dieu; c�est toujours Jean 7:18)]. Il sauvait quiconque venait � lui, parce qu�il n��tait pas venu pour faire sa volont�, mais celle de Celui qui l�avait envoy� [(Jean 6:38)]; et comme ils ne pouvaient venir � lui � moins que le P�re ne les attir�t [(Jean 6:44)], leur venue �tait son motif pour les sauver, car il �tait venu pour accomplir implicitement la volont� du P�re. Quel esprit d�ob�issance nous voyons ici ! Qui sauve-t-il ? Ceux que le P�re lui donne, quels qu�ils soient. Il est serviteur de la volont� du P�re. Est-il question de promettre la gloire, d�ordonner de s�asseoir � sa droite et � sa gauche ? � Ce n�est pas � moi de le donner �, dit-il, � sinon � ceux pour lesquels cela est pr�par� par mon P�re � [(Matt. 20:23)]. Il doit r�compenser d�apr�s la volont� du P�re. Lui n�est l� que pour ex�cuter tout ce qui pla�t � Celui-ci. Mais qui pouvait faire cela, sinon Celui qui a pu et qui, en m�me temps, a voulu, dans cette ob�issance, entreprendre de faire que le P�re voulait ? L�infini de l��uvre et la capacit� pour l�accomplir s�identifient avec la perfection de l�ob�issance, qui n�avait de volont� que celle d�un autre. Il �tait en m�me temps un homme, simple, humble, d�bonnaire.
qui fait cela; � Il ne pouvait �tre cach� �. Cette ob�issance absolue donnait une gr�ce et une saveur parfaites � tout ce qu�il faisait. Il apparaissait toujours comme un envoy�. Il cherchait la gloire du P�re qui l�avait envoy� [(Ad�quation parfaite de l�humanit� de Christ � l��uvre � accomplir
Caract�re parfait de J�sus, en contraste avec les fid�les les plus �minents
Voyons maintenant comment son humanit� en gr�ce convenait � l��uvre qu�il venait accomplir. [2:1] L�offrande du g�teau � Dieu, prise du fruit de la terre, �tait de la plus fine farine. Tout ce qui �tait pur, saint, et aimable, dans la nature humaine, se trouvait en J�sus sous toutes ses douleurs, dans toute son excellence, mais dans son excellence m�me au milieu de ses douleurs. Il n�y avait en lui aucune in�galit�, aucune qualit� pr�dominante qui e�t pour effet de lui donner un caract�re particulier. Quoique rejet� et m�pris� des hommes, il �tait la perfection de la nature humaine. Les sensibilit�s, la fermet�, la d�cision (qualit�s qui se rattachaient elles-m�mes aussi au principe de l�ob�issance), l��l�vation, et la douceur calme qui appartiennent � la nature humaine, trouvaient toutes en lui leur place parfaite. Dans l�ap�tre Paul, nous voyons le z�le et l��nergie; en Pierre, l�affection ardente; en Jean, la tendresse du sentiment et l�abstraction de la pens�e unies au d�sir presque illimit� de revendiquer les droits de Celui qu�il aime. Seulement la qualit� que nous observons en Pierre pr�domine et le caract�rise; Paul, quelque pr�cieux serviteur qu�il f�t, � n�a pas de regret � bien qu�il ait eu du regret (2 Cor. 7:8); il n�a point de repos dans son esprit, lorsqu�il ne trouve pas Tite son fr�re [(2 Cor. 2:13)]; il part pour la Mac�doine, quoique une porte f�t ouverte � Troas [(2 Cor. 2:14)]; il ne reconna�t pas le souverain sacrificateur [(Act. 23:5)]; il est oblig� de se glorifier lui-m�me [(2 Cor. 11:18)]. Chez Pierre, en qui Dieu �tait puissant envers la circoncision, nous voyons la crainte de l�homme se montrer � travers la fid�lit� de son z�le. Jean qui aurait voulu, dans son z�le, revendiquer les droits de J�sus, ne savait de quel esprit il �tait anim� [(Luc 9:55)], et aurait interdit la manifestation de la gloire de Dieu parce que l�homme ne marchait pas avec eux (Luc 9 [v. 49]). Tels �taient Paul, Pierre et Jean.
�galit� et exacte adaptation des caract�res de Christ � chaque situation
En J�sus, m�me comme homme, aucune de ces in�galit�s; rien de saillant dans son caract�re, parce que chaque chose �tait en parfaite soumission � Dieu dans son humanit�, y avait Luc 7:39)]; le temps du jugement venu, les larmes de ceux qui pleuraient sur lui ne lui font prononcer d�autres paroles que celles-ci : � Pleurez sur vous-m�mes et sur vos enfants � [(Luc 23:28)], paroles pleines de profonde compassion, mais aussi de soumission profonde au juste jugement de Dieu ! L�arbre sec �tait pr�par� pour le feu [(Luc 23:31)]. Sur la croix, tendre pour sa m�re quand son service est termin�, et la confiant aux soins humains de celui qui, pour ainsi dire, avait �t� son ami [(Jean 19:26-27)] et s��tait appuy� sur son sein [(Jean 13:23)]; quand son service pour Dieu 1�occupait, il n�avait point d�oreille pour ses paroles ou ses droits [(Marc 3:31-35)]; Il �tait parfait quand il voulait montrer qu�avant sa mission publique, il �tait toujours le Fils du P�re [(Luc 2:49)], et, bien que tel, soumis en perfection humaine � la m�re qui l�avait port� et � Joseph, son p�re au point de vue l�gal [(Luc 2:51)]. Son calme d�concertait ses adversaires et, dans la puissance morale qui parfois les �pouvantait, il montrait une douceur qui attirait tous les c�urs qu�une opposition volontaire n�avait pas endurcis. Puis, quel tranchant affil� lorsqu�il s�agissait de s�parer le bien d�avec le mal !
place, y accomplissait exactement son service, puis disparaissait. Dieu �tait glorifi�, et tout �tait en harmonie. Quand la douceur convenait, J�sus �tait doux; lorsqu�il fallait de l�indignation, qui pouvait r�sister � la fl�trissure de sa r�pr�hension ? Tendre envers le plus grand des p�cheurs, au temps de la gr�ce; insensible � la sup�riorit� sans c�ur d�un froid pharisien curieux de juger qui Il �tait [(Travail accompli dans les hommes par tout ce que J�sus �tait
Il est vrai que la puissance de l�Esprit op�ra plus tard dans le m�me sens en appelant et en rassemblant des hommes dans une confession publique; mais la personne et le caract�re de J�sus le faisaient moralement. Il y eut une immense �uvre accomplie (je ne parle pas ici de l�expiation) par Celui qui, quant au r�sultat ext�rieur, travailla en vain [(�s. 49:4)]. Partout o� il y avait des oreilles pour entendre, la voix de Dieu parlait, par le moyen de ce que J�sus �tait comme homme, au c�ur et � la conscience de ses brebis. Il entra par la porte [(Jean 10:2)], le portier lui ouvrit, et les brebis entendirent sa voix [(Jean 10:3)]. L�humanit� parfaite de J�sus, exprim�e dans toutes ses voies, p�n�trant par la volont� de Dieu, jugeait tout ce qui est dans l�homme et dans chaque c�ur. Mais ce sujet nous entra�ne au del� de ce qui nous occupe directement.
Tout en Christ r�pond pleinement � la volont� divine et � ce que Dieu est
En un mot, donc, l�humanit� de Christ �tait parfaite, soumise imm�diatement toute enti�re � Dieu et r�pondant � sa volont�, et pr�sentant ainsi n�cessairement une compl�te harmonie. La main qui touchait les cordes les trouvait en parfait accord : tout r�pondait au c�ur de Celui dont les pens�es de gr�ce, de saintet�, de bont�, et aussi de jugement du mal, de pl�nitude de b�n�diction, r�sonnaient en doux accents aux oreilles des �mes fatigu�es, et trouvaient en Christ leur unique et parfaite expression. Chaque facult�, chaque �l�ment de son humanit� r�pondait � l�impulsion que lui donnait la volont� divine, puis rentrait dans une tranquillit� dans laquelle le moi n�avait aucune place. Tel �tait Christ dans sa nature humaine. Ferme lorsqu�il le fallait, la douceur �tait cependant ce qui le caract�risait essentiellement : sa voix ne s��levait point dans les rues [(Matt. 12:19)], parce qu�il �tait dans la pr�sence de Dieu, son Dieu, et tout cela au milieu du mal. Mais la joie pourra retentir plus hautement lorsque tout r�p�tera : � Louez son nom, louez sa gloire �.
Ch. 2 v. 11-12 � Le levain, symbole de corruption, et l�offrande de g�teau
Volont� de Christ juste et bonne, dans l�ob�issance
Cependant la puret� de la nature humaine de notre Seigneur proc�dait de sources plus profondes et plus importantes, qui nous sont pr�sent�es n�gativement et positivement dans notre type. Si chacune de ses facult�s ob�issait � l�impulsion divine, il est �vident que la volont� de Christ devait �tre juste et bonne; l�esprit et le principe d�ob�issance devaient en �tre le mobile; car c�est l�action d�une volont� ind�pendante qui est le p�ch�. Christ, comme personne divine, avait droit � une volont� ind�pendante : � le Fils vivifie qui il veut � [(Jean 5:21)]; mais il vint pour faire la volont� de son P�re [(H�b. 10:7)]. Sa volont� �tait l�ob�issance; donc elle �tait sans p�ch� et parfaite. Le levain, dans l��criture, est le symbole de la corruption � � le levain de malice et de m�chancet� � [(1 Cor. 5:8)]. [2:11] C�est pourquoi, dans le g�teau qui �tait offert en bonne odeur � Dieu, il n�entrait pas de levain : ce qui contenait du levain ne pouvait �tre offert � Dieu en agr�able odeur. Cette v�rit� est mise en relief par voie de contraste dans le type : [2:12] il y avait des g�teaux p�tris avec du levain, et il �tait d�fendu de les offrir en parfum de bonne odeur, en offrande faite par feu. Il en �tait ainsi dans deux cas dont l�un, le plus important et le plus significatif, suffisant pour �tablir le principe, est signal� dans le chapitre qui nous occupe.
Contraste entre les offrandes de g�teau des f�tes des pr�mices et des premiers fruits
[23:17] Lorsqu�on offrait les pr�mices, on y joignait deux g�teaux p�tris avec du levain, [2:12] mais ces g�teaux n��taient point un sacrifice de bonne odeur. On offrait aussi des holocaustes et des oblations de g�teaux en sacrifice de bonne odeur, mais non pas les pr�mices (voyez vers. 12 et L�vit. 23 [v. 15-20]). Que signifiaient donc ces pr�mices ? L�assembl�e sanctifi�e par le Saint Esprit; car cette f�te avec l�offrande des premiers fruits, �tait le type reconnu du jour de la Pentec�te, � de fait, �tait le jour de la Pentec�te. � Nous sommes �, dit l�ap�tre Jacques, � une sorte de pr�mices de ses cr�atures � [(Jac. 1:18)]. Nous verrons (L�vit. 23 [v. 10-11]) qu�au jour de la r�surrection de Christ, la gerbe des premiers fruits �tait offerte � des �pis de bl� entiers, non broy�s. Il est clair qu�il n�y avait point de levain l�. Christ ressuscita, en effet, sans avoir vu la corruption [(Act. 13:37)]. Avec ces �pis l�on n�offrait pas de sacrifice pour le p�ch�, tandis qu�avec les g�teaux au levain (qui repr�sentaient l�assembl�e sanctifi�e pour Dieu par l�Esprit Saint, mais vivant encore dans la nature humaine corrompue), on offrait un sacrifice pour le p�ch� [(23:19)]; car le sacrifice de Christ r�pondit pour nous, et �ta le levain qui est dans notre nature corrompue, vaincue (quoique existant encore) par l�op�ration du Saint Esprit. Cette nature, corrompue en elle-m�me, ne pouvait, en passant par l��preuve du jugement de Dieu, �tre une bonne odeur, un sacrifice fait par feu; mais par le moyen du sacrifice de Christ, qui r�pondit � ce que la pr�sence du mal exigeait et y satisfit, elle pouvait �tre offerte � Dieu. C�est pourquoi il est dit, non seulement que Christ a r�pondu pour nos p�ch�s, mais que � ce qui �tait impossible � la loi, en ce qu�elle �tait faible par la chair, Dieu, ayant envoy� son propre Fils en ressemblance de chair de p�ch�, et pour le p�ch�, a condamn� le
[(Rom. 8:3)]. Dieu a condamn� le p�ch� dans la chair; mais il l�a condamn� dans l�expiation accomplie par Christ, lorsqu�il subit le jugement d� au p�ch�, lorsqu�il fut fait p�ch� pour nous, et qu�il mourut en faisant ainsi, de sorte que, en Lui, nous nous tenons pour morts.Perfection de Christ, mort pour les p�ch�s et pour le p�ch�
Il est important pour une conscience d�licate ou troubl�e, de se souvenir que Christ est mort non seulement pour nos p�ch�s ((1 Cor. 15:3)], mais pour le p�ch� qui est en nous, car certainement � Luc 22:42)], voil� ce qui caract�risait la nature humaine du Seigneur, remplie et anim�e par la pl�nitude de la d�it�, mais en m�me temps, l�homme J�sus, offrande � Dieu [(�ph. 5:2)].
trouble bien davantage une conscience fid�le que beaucoup de p�ch�s pass�s. Comme les g�teaux qui repr�sentent l�Assembl�e �taient p�tris avec du levain [(23:17)] et ne pouvaient �tre offerts en parfum de bonne odeur [(2:12)], le g�teau repr�sentant Christ �tait sans levain, un parfum de bonne odeur, une offrande faite par feu � l��ternel. L��preuve du jugement de Dieu trouva, en lui, une volont� parfaite et l�absence de tout mal, de tout esprit d�ind�pendance. � Ta volont� soit faite � [(Cas du sacrifice de prosp�rit�s
Il y a un autre exemple, en sens inverse, que je ferai remarquer en passant : ce sont les sacrifices de prosp�rit�. Christ avait sa part dans ces sacrifices, l�homme aussi. [7:12-13] C�est pourquoi il s�y trouvait des g�teaux p�tris avec du levain en m�me temps que des g�teaux sans levain. Le sacrifice de prosp�rit�, repr�sentant la communion de l�Assembl�e en rapport avec le sacrifice de Christ, introduisait n�cessairement l�homme, de sorte que le levain s�y trouvait, symbole de ce levain qui existe toujours en nous. L�Assembl�e est appel�e � la saintet� [(1 Thess. 4:7)]; la vie de Christ en nous est saintet� � l��ternel, mais il reste toujours vrai que, en nous, c�est-�-dire en notre chair, il n�habite point de bien [(Rom. 7:18)].
L�huile et le g�teau : m�lange et onction
Nature divine en Christ homme
Ceci nous am�ne � un autre grand principe qui nous est pr�sent� dans notre type : [2:4] le g�teau devait �tre m�lang� d�huile. � Ce qui est n� de la chair est chair � [(Jean 3:6)]; et en nous-m�mes, en tant que n�s simplement de la chair, nous ne sommes naturellement rien que la chair corrompue et en chute, �tant � n�s de la volont� de la chair � [(Jean 1:13)]. Bien que, comme chr�tiens, nous soyons n�s de l�Esprit de Dieu [(Jean 3:6)], ce fait ne d�truit pas la vieille nature. La force active de cette nature peut en �tre att�nu�e jusqu�au dernier degr� et ses op�rations se trouver contr�l�es : la nature ne change pas. La de Paul �tait aussi dispos�e � s�enorgueillir apr�s qu�il eut �t� �lev� jusqu�au troisi�me ciel [(2 Cor. 12:2-7)], que lorsqu�il �tait porteur de la lettre du souverain sacrificateur pour d�truire le nom de Christ, si cela �tait possible [(Act. 9:1-2)]. Je ne dis pas que la disposition au mal e�t chez lui la m�me puissance, mais cette disposition �tait en elle-m�me aussi mauvaise ou pire, parce qu�elle se trouvait en face d�un bien plus grand. Quant � Christ, la volont� de la chair n�eut aucune part quelconque dans sa naissance. Sa nature humaine d�coula aussi simplement de la volont� divine que la pr�sence de la nature divine sur la terre. Marie se soumettant avec la simplicit� de la foi et une exquise ob�issance, nous montre, dans une sc�ne touchante de beaut�, sa soumission et son humilit� de c�ur et d�intelligence devant la r�v�lation de Dieu : � Voici l�esclave du Seigneur (l��ternel); qu�il me soit fait selon ta parole �. [(Luc 1:38)] � Christ ne connut point le p�ch� [(2 Cor. 5:21)]; sa nature humaine elle-m�me �tait con�ue du Saint Esprit. L��tre saint, n� de la vierge, devait �tre appel� le � Fils de Dieu � [(Luc 1:35)]. Il �tait v�ritablement et compl�tement homme, n� de Marie; mais il �tait homme, n� de Dieu. Nous voyons ce titre de Fils de Dieu appliqu� � trois diff�rents �tats de Christ : Fils de Dieu, Cr�ateur, dans les �p�tres aux Colossiens [(Col. 1:13-17)], aux H�breux [(H�b. 1:2-6)], et en d�autres passages qui y font allusion; Fils de Dieu, comme n� dans le monde (Luc 1 [v. 35]; Ps. 2 [v. 7]); enfin, d�termin� Fils de Dieu en puissance comme ressuscit� d�entre les morts (Rom. 1 [v. 3-4]).
Le g�teau m�lang� d�huile, image de l�Esprit dans la nature humaine de Christ
[2:4, 5] Le g�teau1 �tait m�lang� d�huile, exactement comme la nature humaine de Christ recevait son caract�re, son �tre, sa saveur, du Saint Esprit, dont l�huile est toujours le symbole connu. Mais puret� n�est pas puissance; et c�est sous une autre forme que la communication de la puissance spirituelle agissant par la nature humaine de J�sus, est exprim�e.
Les diff�rentes formes du sacrifice montrent toujours ces deux principes
1 Celui-ci est pr�sent� sous plusieurs formes qui, toutes, confirment les deux principes dont je parle. [2:1] Premi�rement, la grande v�rit� g�n�rale : le g�teau �tait fait de fine farine, avec l�huile vers�e sur elle, et l�encens; [2:4] ensuite : le g�teau cuit au four, m�lang� d�huile, ou bien les beignets oints d�huile, sans levain, cela va sans dire. [2:7] Si le g�teau �tait cuit � la po�le, il �tait de farine m�l�e d�huile; s�il �tait mis dans la po�le � frire, il �tait de fine farine avec de l�huile. Ainsi, sous toutes les formes sous lesquelles Christ peut �tre consid�r� comme homme, il y avait en lui absence de p�ch�; sa nature humaine �tait form�e dans la puissance et le caract�re du Saint Esprit, dont elle �tait aussi ointe. Nous pouvons, en effet, consid�rer sa nature humaine comme telle, en elle-m�me : l�huile est vers�e sur elle. Je puis la voir mise � l��preuve au dernier degr�; elle est toujours trouv�e la puret� m�me avec la gr�ce et l�expression du Saint Esprit, en elle, jusque dans ses parties les plus intimes. Je puis la voir manifest�e devant les hommes : elle l�est dans la puissance du Saint Esprit. Sous ces deux aspects, elle est toujours parfaite et form�e par le Saint Esprit, soit dans la r�alit� de son caract�re intrins�que et int�rieur, soit dans toutes les parties de sa marche publique. En tant que pr�sent�e � Dieu parfaite et form�e par la puissance du Saint Esprit, l�absence de tout mal et la puissance du Saint Esprit sont manifest�es en elle. [2:6] Ainsi, lorsque le g�teau �tait mis en morceaux, chacun d�eux �tait oint d�huile, pour montrer que si la vie de Christ �tait, pour ainsi dire, mise en pi�ces, chacun de ses �l�ments et de ses d�tails �tait parfait et caract�ris� par l�Esprit Saint.
Le g�teau oint d�huile, puissance de l�Esprit de Dieu dans l�homme ob�issant
[2:4, 6] Il fallait que les g�teaux fussent oints d�huile : ainsi il est �crit, que Dieu oignit du Saint Esprit et de puissance J�sus de Nazareth, qui allait de lieu en lieu faisant du bien et d�livrant ceux que le diable avait asservis � sa puissance (Actes 10:38). Cela ne veut point dire qu�il ait manqu� quelque chose au Seigneur. D�abord, comme Dieu, il aurait pu faire toutes choses; mais il s��tait abaiss� et �tait venu pour ob�ir [(Phil. 2:8)]. C�est pourquoi il ne se pr�sente en public [(Luc 4:14)] qu�apr�s y avoir �t� appel� et avoir �t� oint [(Luc 3:22)]; quoique son entrevue avec les docteurs dans le temple ait montr� sa relation avec le P�re d�s le commencement de sa carri�re [(Luc 2:46-49)].
Onction de l�Esprit, et action parfaite de Sa puissance dans l�homme
Onction et nouvelle naissance � Exemple parfait de J�sus comme homme
On trouve ici une certaine analogie avec nous. �tre n� de Dieu, et �tre scell� et oint du Saint Esprit sont deux choses diff�rentes. Le jour de la Pentec�te [(Act. 2:4)], Corneille [(Act. 10:44)], les croyants de Samarie auxquels les ap�tres impos�rent les mains [(Act. 8:17)], en sont la preuve, ainsi que plusieurs passages qui ont trait � ce sujet. � Parce que vous �tes fils �, est-il dit, � Dieu a envoy� l�Esprit de son Fils dans nos c�urs � (Gal. 4:6). � Auquel aussi ayant cru, vous avez �t� scell�s du Saint Esprit de la promesse, qui est les arrhes de notre h�ritage, pour la r�demption de la possession acquise � (�ph�s. 1:13, 14). � Il disait cela �, dit Jean, � de l�Esprit qu�allaient recevoir ceux qui croyaient en lui � (Jean 7:39). Le Saint Esprit peut avoir produit, par une nouvelle nature, de saints d�sirs et l�amour de J�sus, sans que le croyant ait conscience de la d�livrance et de la puissance, sans qu�il ait la joie de sa pr�sence dans la connaissance de l��uvre accomplie de Christ. Pour ce qui concerne le Seigneur J�sus, nous savons que ce second acte, celui de l�onction, fut accompli en rapport avec la perfection de sa personne (et cela se pouvait, puisqu�il �tait juste en lui-m�me), lorsque apr�s son bapt�me par Jean1, lui, qui �tait sans p�ch�, fut oint du Saint Esprit, descendant sur lui sous une forme corporelle comme une colombe[(Luc 3:21-22)], puis, qu�il fut emmen� pour nous par l�Esprit, au combat dont il sortit vainqueur par l�Esprit [(Luc 4:1)], pour se rendre, par la puissance de ce m�me Esprit, en Galil�e [(Luc 4:14)]. J�ai dit vainqueur par la puissance de l�Esprit, car si J�sus avait simplement repouss� Satan par sa puissance divine, comme telle, il n�y aurait �videmment point eu de combat, ni par cons�quent d�exemple ou d�encouragement pour nous. Au contraire, le Seigneur repoussa Satan en vertu d�un principe qui est pour nous le devoir de chaque jour, savoir par l�ob�issance intelligente qui se sert de la parole de Dieu et repousse Satan avec indignation d�s qu�il se montre ouvertement comme tel. Si Christ entra dans sa carri�re avec le t�moignage et la joie d�un Fils, ce fut dans une carri�re de lutte et d�ob�issance (s�il lier l�homme fort, il � le faire [(Matt. 12:29)]). Il en est de m�me pour nous : joie, d�livrance, amour, paix abondante, esprit d�adoption, certitude de notre acceptation devant le P�re, telle est l�entr�e dans la carri�re chr�tienne; mais cette carri�re est un sentier de lutte et d�ob�issance : abandonner l�ob�issance c�est �tre d�fait dans le combat. L�effort de Satan contre J�sus tendait � s�parer en lui ces deux choses. Si tu es Fils de Dieu, use de ta puissance; fais que ces pierres deviennent du pain; agis par ta propre volont� [(Matt. 4:3)]. La r�ponse de J�sus signifie : � Je suis dans une position d�ob�issance, de servitude; je n�ai point re�u de commandement. Il est �crit : � L�homme vivra de toute parole qui sort de la bouche de Dieu �. Je reste dans cet �tat de d�pendance � [(Matt. 4:4)].
1 Par ce bapt�me, Celui qui ne connaissait point le p�ch� [(2 Cor. 5:21)] s�associait avec son peuple (le r�sidu fid�le d�alors), au premier mouvement de la gr�ce dans leurs c�urs. Il voulait ainsi �tre avec eux, du commencement � la fin, dans tout le chemin que cette gr�ce, � travers Ses �preuves et Ses douleurs, allait leur tracer.
Puissance et ob�issance
C��tait l� de la puissance, mais li�e � l��tat et � l�accomplissement de l�ob�issance. Le seul acte de d�sob�issance qu�Adam p�t commettre, il le commit; mais Celui qui, quant � la puissance, pouvait toutes choses, ne s�en servit que pour accomplir un service plus parfait, en manifestant une soumission plus parfaite.
Marche parfaite de J�sus dans ce monde
Merveilleux tableau du chemin du Seigneur, de sa conduite au milieu des douleurs d�un homme souffrant les cons�quences de la d�sob�issance de l�homme, d�une nature qu�il avait prise � tous �gards, sauf le p�ch� [(H�b. 4:15)] : � Car il convenait (vu l��tat o� nous sommes) pour lui, � cause de qui sont toutes choses et par qui sont toutes choses, que, amenant plusieurs fils � la gloire, il consomm�t le chef de leur salut par des souffrances � (H�br. 2:10).
Action de la puissance de l�Esprit en J�sus
Ainsi J�sus a �t� dans le combat, par la puissance de l�Esprit; il a �t� dans l�ob�issance, par la puissance de l�Esprit [(Matt. 4:1)]; c�est par la puissance de l�Esprit qu�il chassa les d�mons et porta toutes nos infirmit�s. Ce fut aussi dans la puissance de l�Esprit qu�il s�offrit sans tache � Dieu [(H�b. 9:14)], mais ceci a plut�t rapport � l�holocauste. Dans tout ce qu�il faisait, comme dans tout ce qu�il ne faisait pas, il agissait par l��nergie de l�Esprit de Dieu. C�est pourquoi il est un exemple pour nous; nous le suivons, il est vrai, avec des motifs et une �nergie m�lang�s, mais au fond avec une puissance par laquelle nous pouvons, si c�est sa volont�, faire de plus grandes choses que Lui1; non pas �tre plus parfaits, mais faire de plus grandes choses, et moralement, comme l�ap�tre le dit lui-m�me : � Je puis toutes choses �2. J�sus sur la terre fut absolument parfait en ob�issance; mais, pr�cis�ment � cause de cela, il ne fit pas, et, dans un sens moral, il ne put pas faire bien des choses qu�il peut faire et manifester maintenant par le moyen de ses ap�tres et serviteurs; car, exalt� maintenant � la droite de Dieu, il devait manifester, m�me comme homme, la puissance, et non l�ob�issance : � Celui qui croit en moi fera� de plus grandes �uvres que celles-ci, parce que moi je m�en vais au P�re � [(Jean 14:12)].
1 Jean 14:12.
2 Phil. 4:13.
Contraste entre le Seigneur et les saints, dans les �uvres et dans la perfection int�rieure
Cela nous met dans une position d�ob�issance; car, par la puissance de l�Esprit, nous sommes serviteurs de Christ : � Il y a diversit� de services, mais le m�me Jean 14:12)], mais elles �taient m�l�es, dans leur marche personnelle, avec toutes sortes d�imperfections. Le Seigneur montra-t-il jamais la crainte de l�homme [(1 Cor. 2:3)] ? S�est-il jamais repenti de l�un de ses actes, m�me quand plus tard il n�y avait pas de raison pour la repentance [(2 Cor. 7:8)] ? Non ! comme J�sus l�avait promis, il y eut un plus grand d�ploiement de puissance dans le service apostolique; mais cette puissance se d�ployait dans des �tres dont la faiblesse montrait que toute la louange appartenait � un autre, et dont l�ob�issance s�accomplissait malgr� la volont� contraire qui �tait en eux. En cela consistait la grande diff�rence entre eux et le Seigneur. J�sus n�eut jamais besoin d�une �charde dans la chair, afin qu�il ne s��lev�t pas outre mesure [(2 Cor. 12:7)]. Ma�tre pr�cieux ! Tu parlais de ce que tu savais et tu rendais t�moignage de ce que tu avais vu; mais pour faire cela, tu t��tais abaiss� toi-m�me; tu t��tais an�anti, prenant la forme d�esclave [(Phil. 2:7)], afin que fussions �lev�s par ton abaissement. La hauteur, ou plut�t la conscience de la hauteur, d�o� il descendait, la perfection de sa volont� d�ob�ir l� o� il �tait, faisaient qu�il n�avait aucun besoin d��tre �lev�. Cependant, il regardait � la joie qui �tait devant Lui, et m�prisait la honte [(H�b. 12:2)], car il s��tait abaiss� jusqu�au point de se r�jouir de la r�compense. Aussi Dieu l�a haut �lev� [(Phil. 2:9)]. � Tes parfums sont d�agr�able odeur; ton nom est un parfum r�pandu � (Cant. 1:3). [2:1] Il y avait, en effet, dans l�offrande du g�teau, l�encens, la bonne odeur de toutes les gr�ces de Christ.
� [(1 Cor. 12:5)]. Les ap�tres firent donc de plus grandes �uvres que lui [(L�encens, bonne odeur du service pour Dieu
Toutes les gr�ces de J�sus pr�sent�es � Dieu en parfum de bonne odeur
Combien souvent nos gr�ces � nous, sont offertes � l�homme; combien souvent la chair confondue avec la gr�ce, ou m�lang�e avec elle, est appr�ci�e selon le jugement de l�homme ! En J�sus, toutes les diverses gr�ces �taient pr�sent�es � Dieu. Sans doute, l�homme pouvait, ou e�t d� les discerner comme l�agr�able odeur de l�encens, se r�pandant, l� o� tout �tait br�l� pour Dieu; [2:2] mais, de fait, tout �tait br�l� comme un parfum de bonne odeur � Dieu.
J�sus faisait toutes choses pour Dieu, Lui �tant agr�able
Combien peu de croyants pr�sentent ainsi leur charit� � Dieu, introduisant Dieu dans leur charit�, l�exer�ant pour lui et en vue de lui, bien qu�elle soit en faveur de l�homme, et y pers�v�rant, si m�me ils devaient, en aimant beaucoup plus, �tre moins aim�s (2 Cor. 12:15). Mais ils le font pour Dieu et, dans cette mesure, leur service est v�ritablement une bonne odeur pour lui; mais c�est une chose difficile, et qui exige que nous nous tenions habituellement devant Dieu. Il en �tait ainsi de Christ, d�une mani�re parfaite : plus il �tait fid�le, plus il �tait m�pris� et contredit; plus il �tait d�bonnaire, moins on l�estimait; mais l�accueil qu�il trouvait ne produisait en lui aucune alt�ration, parce qu�il faisait toutes choses uniquement pour Dieu. Devant la multitude, ou avec ses disciples, ou en pr�sence de ses juges iniques, rien n�alt�ra la perfection de ses voies, parce qu�en toute circonstance il faisait toutes ces choses pour Dieu. L�encens de son service, de son c�ur, et de ses affections, �tait pour Dieu, montait continuellement devant Dieu et se rapportait � Lui; et certes l�encens �tait abondant, et d�licieux �tait son parfum, dans la vie de J�sus. � Dieu flaira une odeur agr�able � [(Gen. 8:21)] : en place de la mal�diction, la b�n�diction d�coula sur nous. [2:1] L�encens �tait Jean 12:3).
� l�offrande du g�teau, car il �tait en r�alit�, comme r�sultat, produit dans la vie de J�sus par l�Esprit, et il s��levait continuellement vers Dieu. Il en est de m�me de l�intercession de Christ, car elle exprime son amour plein de gr�ce. Ses pri�res, sainte expression de sa d�pendance, �taient infiniment pr�cieuses � Dieu, devant lequel elles montaient comme un encens d�agr�able odeur. � La maison fut remplie de l�odeur du parfum � (Absence de miel, image des affections naturelles
[2:11] Outre le levain, Dieu avait d�fendu le miel : ce qui est le plus doux au go�t naturel, comme, par exemple, les liaisons heureuses, les affections de ceux qui aiment selon la chair, et autres choses semblables. Ce n�est pas que ces choses soient mauvaises en elles-m�mes : � As-tu trouv� du miel �, dit l�homme sage, � manges-en ce qu�il t�en faut, de peur que tu n�en sois repu et que tu ne le vomisses � [(Prov. 25:16)]. Lorsque Jonathan prit un peu de celui qu�il trouva dans la for�t, au jour de son service et de l��nergie de sa foi pour Isra�l, ses yeux en furent �claircis [(1 Sam. 14:27)]. Mais le miel ne peut entrer dans un sacrifice. Celui qui put dire � sa m�re : � Femme, voil� ton fils �, et au disciple : � Voil� ta m�re �, m�me dans le terrible moment de la croix, quand tout �tait achev� [(Jean 19:26-27)], a pu dire aussi : � Femme, qu�y a-t-il entre moi et toi ? � au moment o� il �tait occup� du plus simple accomplissement de son service [(Jean 2:4)]. Il �tait un �tranger pour les fils de sa propre m�re [(Ps. 69:8)], comme L�vi, l�homme de la bont� de Dieu, dans la b�n�diction de Mo�se [(Deut. 33:8)]; ce L�vi qui fut pr�sent� comme une offrande � Dieu de la part du peuple (Nomb. 8:11), qui dit de son p�re et de sa m�re : � Je ne l�ai point vu; et qui n�a pas reconnu ses fr�res, et n�a pas connu ses fils. Car ils ont gard� tes paroles et observ� ton alliance � [(Deut. 33:9)].
Communion et participation des sacrificateurs avec Dieu
Christ offert � Dieu, nourriture constante pour les fid�les
Il nous reste encore une chose � remarquer. [1:8-9] Dans l�holocauste, tout �tait br�l� pour Dieu, car Christ s�offrit tout entier � Dieu; [2:3] mais la nature humaine de Christ est la nourriture des sacrificateurs de Dieu. Aaron et ses fils devaient manger de l�offrande des g�teaux, ce qui n��tait pas br�l� au feu. Christ �tait le vrai pain descendu du ciel, pour donner la vie au monde, afin que nous, sacrificateurs et rois, nous mangions ce pain-l�, et que nous ne mourions point [(Jean 6:51)]. Ce pain �tait saint, car seuls Aaron et ses fils devaient en manger. En effet, qui s�est jamais nourri de Christ, si ce n�est ceux qui, sanctifi�s par le Saint Esprit, vivent de la vie de la foi, et se nourrissent de l�aliment de la foi ? Or Christ, comme sanctifi� pour Dieu, est l�aliment de nos �mes; un aliment qui nous sanctifie aussi toujours pour Dieu. Nos �mes ne d�couvrent-elles pas ce qui alimente, nourrit, et sanctifie, dans Celui qui est doux et humble de c�ur, dans Celui qui brille comme la lumi�re de la perfection humaine et de la gr�ce divine au milieu d�hommes p�cheurs ? Ne peuvent-elles pas, en se repr�sentant, par la sympathie de l�esprit de J�sus en nous, la vie de J�sus pour Dieu et devant les hommes ici-bas, sentir ce que c�est que d��tre offert en sacrifice � Dieu ? J�sus nous offre l�exemple d�un homme vivant pour Dieu, et nous entra�ne apr�s lui par l�attraction de ce qu�il �tait, �tant lui-m�me la force qui nous porte dans ce chemin o� il marcha, en m�me temps que nous y trouvons nos d�lices et notre joie. Nos affections ne sont-elles pas assimil�es aux siennes et occup�es d�elles, quand elles sont fix�es ainsi avec d�lices sur ce que le Sauveur �tait ici-bas ? Nous l�admirons, nous sommes humili�s, et par gr�ce nous devenons conformes � lui. Il est le chef et la source de la vie en nous; et la manifestation de la perfection en lui, op�re et d�veloppe l��nergie et l�humilit� de cette vie en nous. Qui pourrait, en effet, �tre orgueilleux dans la communion de l�humble J�sus ? Comme on l�a dit, humble, il nous enseignerait � prendre la derni�re place, s�il ne l�avait prise lui-m�me, en vertu de sa parfaite gr�ce. Ma�tre pr�cieux, puissions-nous du moins nous tenir pr�s de toi, �tre cach�s en toi !
Le sel, puissance sanctifiante de Dieu dans Son alliance avec nous
Combien est immense cette gr�ce qui nous introduit dans une telle intimit� de communion avec lui, cette gr�ce qui nous a faits sacrificateurs selon la puissance de la gr�ce vivifiante, pour avoir part � ce qui fait les d�lices de Dieu, notre P�re : � ce qui lui est offert comme un parfum de bonne odeur, un sacrifice fait par feu � l��ternel; aux richesses de la table de Dieu ! Tout cela est scell� par alliance, pour �tre notre �ternelle, notre immuable portion. [2:13] C�est pourquoi il est dit : � Tu ne laisseras point manquer sur ton offrande de g�teau le sel de l�alliance de ton Dieu �. Il n��tait pas omis dans ce sacrifice, ni dans aucun sacrifice. La stabilit�, la durabilit�, la force pr�servatrice de ce qui est divin (qui n�est peut-�tre pas toujours agr�able ni doux � notre go�t), s�y trouvaient repr�sent�es par le sel, ce sceau de Dieu sur le fait que les d�lices et la bonne odeur du sacrifice ne sont pas momentan�es ni passag�res, mais �ternelles. Tout ce qui est de l�homme passe; tout ce qui est de Dieu demeure �ternellement : la vie, l�amour, la nature divine et la gr�ce. Cette puissance sanctifiante, qui nous tient s�par�s de la corruption, est de Dieu : elle participe de la stabilit� de sa nature, et nous lie � Dieu, non par ce que nous sommes comme volont�, mais par la s�curit� que donne la gr�ce divine. Cette puissance est active, pure, sanctifiante pour nous, mais elle a sa source dans la gr�ce, et dans l��nergie de la vie divine. La promesse de Dieu qui nous oblige nous lie � Lui, mais par Sa propre �nergie et Sa propre fid�lit�, et non pas les n�tres. Cette �nergie est m�l�e au sacrifice de Christ, et fond�e sur lui; or c�est dans ce sacrifice que Dieu a scell� et infailliblement assur� son alliance; autrement Christ ne serait pas honor�. C�est l�alliance de Dieu. [2:11] Le levain et le miel, � notre p�ch� et nos affections naturelles, � ne peuvent trouver place dans le sacrifice de Dieu, [2:13] mais l��nergie de Sa gr�ce qui n��pargne point le mal, mais assure le bien, s�y trouve, pour nous garantir la jouissance infaillible de ses r�sultats et de ses fruits. Le sel ne formait pas l�offrande, mais ne devait jamais y manquer; il ne pouvait manquer dans ce qui �tait de Dieu; il avait sa place dans tout sacrifice.
Substance de l�offrande de g�teau : Christ, saint, offrande � Dieu dans Sa vie parfaite
[2:1] Il faut se souvenir que le trait caract�ristique de l�offrande de g�teau, comme de l�holocauste, trait r�ellement commun � tous les sacrifices, �tait qu�on l�offrait � Dieu. On ne peut dire cela du premier homme, Adam : dans son innocence, il jouissait des faveurs de Dieu; il lui en rendait ou aurait d� lui en rendre des actions de gr�ces; mais ce n��tait l� que de la jouissance et de la reconnaissance. Adam n��tait pas lui-m�me une offrande � Dieu; mais c��tait pr�cis�ment l�essence de la vie de Christ : elle �tait une offrande � Dieu, et, par cela m�me, distincte, et essentiellement s�par�e de tout ce qui l�entourait. Christ �tait donc saint, non seulement innocent, car l�innocence est l�absence, l�ignorance du mal, et non la s�paration d�avec le mal. Dieu, qui conna�t le bien et le mal, mais est infiniment �lev� au-dessus du mal, et s�par� du mal, qui lui est oppos�, � Dieu est saint. Christ �tait saint et non pas seulement innocent; il �tait, dans toute sa volont�, consacr� � Dieu, s�par� du mal, et vivant dans la puissance de l�Esprit de Dieu. [2:1] C�est pourquoi, en tant qu�offrande, son essence �tait la fine fleur de farine, l�huile, et l�encens, figurant la nature humaine, le Saint Esprit, et le parfum de la gr�ce. [2:11] Au point de vue n�gatif, l�offrande ne devait contenir ni levain, ni miel; [2:4] ainsi, quant � la mani�re de la pr�senter, on y m�lait l�huile, et on l�oignait d�huile. [2:13] Ensuite venait, comme pour tout sacrifice, le sel de l�alliance de Dieu, mentionn� ici, parce que, dans ce qui concernait la gr�ce de sa nature humaine, l�homme en un mot (l�homme s�offrant lui-m�me � Dieu, non dans sa mort, mais dans sa vie, bien qu��prouv� m�me jusqu�� la mort) on e�t pu supposer que le sel faisait d�faut.
[2:2] Mais le fait que le sacrifice �tait offert sur l�autel de Dieu, br�l� comme un parfum de bonne odeur, et compos� des trois choses positives, nomm�es ci-dessus, formait la substance et l�essence de l�offrande du g�teau.