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Bible Commentaries
1 Corinthiens 10

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versets 1-33

Chapitres 10:14-33 et 11:1-16

La fin du chap. 10 et ceux qui suivent, nous entretiennent d�un nouveau sujet: l�ordre et l�organisme de l�Assembl�e comme corps de Christ. Pour le �corps�, comme pour la �maison�, l��p�tre aux Corinthiens diff�re beaucoup de celle aux �ph�siens. Cette derni�re nous montre l�Assembl�e croissant pour �tre un temple saint dans le Seigneur; elle en parle comme d�une habitation de Dieu par l�Esprit; elle nous la montre aussi comme un Corps uni avec sa T�te glorifi�e dans le ciel. L�Assembl�e est le corps de Christ selon les conseils �ternels de Dieu. Enfin, cette m�me �p�tre aux �ph�siens parle de l�Assembl�e comme de l��pouse de Christ, ne faisant qu�un avec Lui, les deux n��tant qu�une seule chair, quoique cette �pouse lui soit soumise. C�est l��pouse, telle que Christ la voit, mais il la purifie ici-bas, afin qu�il se la pr�sente sainte et sans d�faut dans la gloire.

En revanche, comme nous l�avons vu, l��p�tre aux Corinthiens consid�re l�Assembl�e comme une maison �difi�e par l�homme, responsable des mat�riaux qu�il y introduit et de l�ordre qui doit y r�gner. Si nous la consid�rons au point de vue du corps de Christ, cette �p�tre nous pr�sente aussi tout autre chose que celle aux �ph�siens. Nous y voyons le corps (de m�me que la maison) au point de vue de sa responsabilit�, de la mani�re dont il doit fonctionner pour manifester Christ ici-bas. Cette pens�e est d�velopp�e dans tous les chapitres que nous allons consid�rer, jusqu�� la fin du chap. 14. Il faut que l�Assembl�e manifeste le fonctionnement et l�unit� qui appartiennent au corps de Christ. Vous comprendrez ais�ment l�immense importance pratique de ce point de vue, car, ne fussions-nous que trois ou quatre, nous sommes tenus de repr�senter l�unit� du corps de Christ dans ce monde, et l�ordre qui appartient � cette unit�.

C�est pourquoi le r�le assign� � la Table du Seigneur est tr�s remarquable dans les vers. 14 � 22 du chap. 10. Il s�agit, en tout premier lieu, d��tablir qu�il y a, dans ce monde, une manifestation de l�unit� du corps. Cette unit� existe; ce n�est pas � nous � la faire; il y a, est-il dit dans l��p�tre aux �ph�siens, un seul corps et un seul Esprit: c�est ce que Dieu a fait. Mais nous sommes ici-bas, et nous avons � manifester cette unit� devant le monde. De fait, il n�y a qu�une seule place o� elle puisse l��tre: c�est la table du Seigneur. Le �seul pain� que nous avons sur cette table et auquel nous participons tous, est le signe visible que nous sommes tous un seul corps. Que le monde veuille ou ne veuille pas le voir, cela n�y change rien. Il y a ici-bas un t�moignage, le seul qui puisse �tre rendu � cette unit�, un t�moignage �tabli de Dieu. Voil� ce qui fait (en partie, car nous ne parlons pas encore ici de la C�ne comme m�morial) la valeur de la C�ne du Seigneur pour nous.

Nous ne devons jamais l�oublier. Si nous ne nous r�unissons pas autour de la table du Seigneur pour participer � ce seul pain, nous montrons une indiff�rence coupable au sujet de la manifestation de l�unit�, confi�e � notre responsabilit�.

Mais, en lisant ces versets, nous pouvons nous rendre compte d�un autre fait, c�est qu�on pourrait �tre r�unis comme chr�tiens autour de cette table, sans manifester l�unit� du corps. Je crois que ce fait est important et parle � nos consciences. Une assembl�e comme celle des Corinthiens, moralement divis�e, en mauvais �tat spirituel, pleine de comp�titions, de querelles, sans union pratique, peut-elle pr�tendre � manifester l�unit� � la table du Seigneur? Absolument pas. �Je parle�, dit l�ap�tre, �comme � des personnes intelligentes: jugez vous-m�mes de ce que je dis� (v. 15). Si la table du Seigneur est l�expression de l�unit� du corps de Christ, nous n�avons pas le droit de dire que nous avons cette table et manifestons l�unit� du corps, quand pratiquement nous sommes d�sunis. Car, notez-le bien, toute cette �p�tre traite, non pas comme celle aux �ph�siens, de ce qui est dans les conseils de Dieu, mais de notre responsabilit� et de la manifestation pratique de ce que Dieu a �tabli. Nous pouvons donc perdre, par notre faute, l�immense privil�ge d�annoncer la v�rit� capitale qu�il y a dans ce monde un corps de Christ, dont tous les chr�tiens, unis ensemble, font partie. Gr�ce � Dieu, ce corps reste un � ses yeux, mais si nous sommes infid�les, il ne pourra plus l��tre aux yeux du monde, et quelle perte en r�sultera pour le Seigneur et pour son t�moignage!

Il est dit au v. 16: �La coupe de b�n�diction que nous b�nissons, n�est-elle pas la communion du sang du Christ? Le pain que nous rompons, n�est-il pas la communion du corps du Christ?� � ce propos, je voudrais faire remarquer que la communion a deux caract�res. Dans la premi�re �p�tre de Jean, au chap. 1, vous trouvez que, en vertu de ce que nous poss�dons la vie �ternelle, notre communion est avec le P�re et avec son Fils J�sus Christ. La communion nous y est pr�sent�e comme une jouissance et une part commune avec le P�re et le Fils. Nous jouissons du Fils comme le P�re en jouit, et du P�re comme le Fils en jouit, et nous pouvons participer � tout ce qui est leur part. Dans notre chapitre, la communion est la participation des croyants, en commun, � toutes les b�n�dictions qui nous ont �t� apport�es par le sang de Christ. C�est une notion d�une �tendue moindre que celle de Jean, et cependant une b�n�diction immense. Vous trouvez la coupe d�abord et le pain ensuite, car c�est le sang de Christ qui nous introduit dans toutes ces b�n�dictions. C�est par son sang que nous sommes rachet�s, justifi�s, sanctifi�s, que nous avons obtenu la paix, que nous entrons dans le sanctuaire, que nous sommes amen�s � Dieu, que nous sommes capables de nous tenir devant Lui, sans conscience de p�ch�. En un mot, le sang de Christ est toujours la source et le point de d�part de tous nos privil�ges. La coupe est une coupe de b�n�diction. Nous avons communion � ce sang, c�est-�-dire que nous avons la jouissance, et cela en commun, de tout ce que ce sang nous apporte, et alors, comment ne pas b�nir cette coupe? �Le pain que nous rompons� est la communion du corps du Christ. Nous avons une participation en commun � ce corps, et nous nous identifions avec lui. Quand le seul pain est pos� sur la table et que nous le rompons, nous manifestons en commun que nous faisons, tous ensemble, partie de ce seul corps; nous manifestons l�unit�. Au chap. 11, le sang et le corps signifient ensemble la mort (le sang s�par� du corps). Quand nous prenons part � la C�ne, nous annon�ons sa mort, et nous faisons le m�morial de Lui-m�me et de ses souffrances.

Je n�entrerai pas beaucoup dans les d�tails de ce qui suit. L�ap�tre met la table du Seigneur en regard de l�autel juif et en opposition avec la table des d�mons. Il nous montre alors que, si l�idole n�est rien, en elle-m�me, derri�re l�idole, chose grave, se cachent les d�mons, et il ne veut pas que les chr�tiens soient assis � la table des d�mons. Le pa�en a communion avec les d�mons; le Juif, qui a part aux sacrifices, a communion avec l�autel; le chr�tien, qui a part � la table du Seigneur, a communion avec Christ.

Avons-nous � c�ur de manifester l�unit� du corps de Christ, ou ferons-nous comme le monde, allant o� bon nous semble? Soyons donc intelligents et ne provoquons pas le Seigneur � jalousie!

Les versets 23 � 33 nous exhortent � ne pas rechercher chacun son propre int�r�t, mais l�int�r�t d�autrui. N�est-ce pas la cons�quence naturelle du fait que nous sommes un seul pain, un seul corps? l�ap�tre termine en disant: �Soit donc que vous mangiez, soit que vous buviez, ou quoi que vous fassiez, faites tout pour la gloire de Dieu� (v. 31). Je m�arr�te sur ce passage. Un chr�tien qui a une conscience d�licate et timor�e se demande souvent: Est-ce bien ou mal de faire ceci ou cela? Je ne pourrais le lui dire, mais il trouve, dans la parole de Dieu, une r�gle parfaite, s�adaptant � toutes les circonstances de sa vie, au manger et au boire, au repos ou � l�activit�, � la maison ou au voyage, � une invitation ou � une f�te, aux relations avec le monde, � tout enfin, et cette r�gle, c�est la gloire de Dieu. Comment puis-je faire ces choses � la gloire de Dieu? En imitant le Seigneur dont c��tait la mesure. �Soyez mes imitateurs�, dit Paul, �comme moi aussi je le suis de Christ� (11:1). D�s lors tout est simple. Quand je prends la m�me r�gle en main, elle me dirige sans h�sitation, sans inqui�tude de conscience; elle devient la source de toute la conduite du chr�tien dans ce monde. Il est dit aussi: �Quoi que vous fassiez, faites-le de c�ur, comme pour le Seigneur et non pour les hommes� (Col. 3:23). Ce que je fais, est-il bien ou mal? Est-ce que je le fais pour Lui? Si, par exemple, j�entre dans telle maison, si je fais telle visite, est-ce pour Christ? Si, pour faire une visite, je suis oblig� de supprimer le Seigneur, pourrai-je y consentir? Ne ferai-je pas mieux d�y renoncer? Oui, certes! Je ne puis laisser mon Seigneur � la porte, comme on laisse son manteau dans le vestiaire. Christ m�rite une autre place. S�il a cette place dans mon c�ur, il faut que je le porte avec moi.

De cette mani�re, nos plus simples relations sont absolument r�gl�es. Que Dieu nous donne de r�pondre � ses pens�es � cet �gard. S�il en est ainsi, tout ira bien dans notre vie, et Dieu sera glorifi�.

Passant de l� au chap. 11, vers. 2 � 16, l�ap�tre aborde une question qui, � premi�re vue, semble secondaire, et que, peut-�tre, je le pense, les Corinthiens avaient provoqu�e. Une femme doit-elle prier la t�te couverte ou d�couverte? C�est un petit d�tail, mais auquel Dieu attache une grande importance. Sans doute, il avait besoin d��tre connu parmi les Corinthiens, car l�ap�tre dit: �Je veux que vous sachiez�. Je me suis souvent demand� pourquoi ce d�tail nous est donn� � cette place? La r�ponse est que, lorsqu�il s�agit de la gloire de Christ, rien n�est sans importance aux yeux de Dieu. Qu�une femme prie la t�te couverte ou d�couverte, Dieu s�en enquiert. Cela touche, en type, aux rapports de Christ avec l�Assembl�e, de l��poux avec l��pouse. Nous retrouvons ici, sous un autre caract�re, la relation dont parle l��p�tre aux �ph�siens, chap. 3:10: �Afin que la sagesse si diverse de Dieu soit maintenant donn�e � conna�tre aux principaut�s et aux autorit�s dans les lieux c�lestes, par l�assembl�e�; et ici: �La femme, � cause des anges, doit avoir sur la t�te une marque de l�autorit� � laquelle elle est soumise� (v. 10). Ainsi, quand les anges ont les yeux sur la femme soumise � son mari, ils voient et apprennent � conna�tre la sagesse si diverse de Dieu. Dieu a voulu leur donner, dans le spectacle de la femme qui a la t�te couverte, un exemple de la soumission de l��pouse � son �poux, de l��glise � Christ. Telle est la raison, je n�en doute pas, pour laquelle cette question nous est pr�sent�e ici, quoiqu�il s�agisse, dans l�esp�ce, d�un d�tail particulier de la conduite des femmes dans les assembl�es.

L�ap�tre donne trois raisons pour que la femme reste couverte. Il trouve la premi�re dans la cr�ation: �L�homme ne proc�de pas de la femme, mais la femme de l�homme; car aussi l�homme n�a pas �t� cr�� � cause de la femme, mais la femme � cause de l�homme� (v. 8, 9). La seconde dans la nature: �La nature m�me ne vous enseigne-t-elle pas que, si un homme a une longue chevelure, c�est un d�shonneur pour lui? etc.� (v. 14). La nature est appel�e comme t�moin, que la femme doit avoir sur la t�te le signe de la soumission � son mari. Comme cela s�accorde peu avec les id�es f�ministes d�aujourd�hui! On trouvera toujours des femmes pr�tes � discuter, car il leur pla�t toujours moins d��tre mises dans une place de d�pendance. L�ap�tre leur donne, pour leur fermer la bouche, une troisi�me raison, la coutume: �Si quelqu�un para�t vouloir contester... nous n�avons pas une telle coutume, ni les assembl�es de Dieu�. Un certain ordre, une certaine d�cence, d�pendant de l�habitude, doivent �tre observ�s dans les assembl�es de Dieu. Il s�agit donc l�, non seulement de la place donn�e � la femme dans la cr�ation et selon la nature, mais il s�agit de l�ordre dans l��glise, de ce qui convient � l�Assembl�e vis-�-vis de Christ.

L�ap�tre ajoute au v. 11: �Toutefois, ni la femme n�est sans l�homme, ni l�homme sans la femme, dans le Seigneur�. Il ram�ne au niveau commun la position respective de l�homme et de la femme, car, dans le Seigneur, la femme est au niveau de l�homme, et ce dernier ne peut songer � tyranniser sa compagne. Elle est l�aide de l�homme et celui-ci est son soutien, mais ils sont unis dans le Seigneur.

Il y a donc un ordre � observer dans les rapports entre �poux, afin que Celui qui est le Seigneur de tous soit glorifi� dans l�Assembl�e.

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 1 Corinthians 10". "Commentaire biblique intermédiaire". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cbi/1-corinthians-10.html.
 
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