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Bible Commentaries
1 Corinthiens 3

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versets 1-23

En contraste avec la description merveilleuse qu�il a faite d�un chr�tien, l�ap�tre appr�cie maintenant en d�tail l��tat de ceux auxquels il �crit. Deux choses caract�risaient les Corinthiens: Premi�rement, ils �taient charnels. Cela ne veut pas dire qu�ils ne fussent pas des enfants de Dieu. L�homme �tranger aux pens�es de Dieu n�est pas appel� un homme charnel, mais un homme animal (2:14), un homme actionn� seulement par son �me cr��e et dirig� par sa volont� naturelle, mais auquel manque la vie divine et l�Esprit de Dieu. Un homme charnel peut �tre un croyant, mais avec les traits de la chair (Rom. 7:14) qui caract�rise le vieil homme. On ne pourrait pas dire d�un enfant de Dieu qu�il est un homme dans la chair; mais, quoique n� de nouveau, il peut porter les caract�res du vieil homme, au lieu d��tre un homme spirituel. Ses pens�es sont aux choses de la terre; il juge, estime, comprend, pratique les choses, comme le font les hommes. C�est pour cela que Paul dit: �Ne marchez-vous pas � la mani�re des hommes?� Et encore: �N��tes-vous pas des hommes?� N�avez-vous pas les m�mes principes que les hommes? Jamais les chr�tiens, sinon comme bl�me, ne sont appel�s de ce nom, tandis qu�il caract�rise le monde: Ce qui est r�serv� aux hommes, c�est de mourir une fois (H�b. 9:27). Ce monde est compos� de deux familles: la famille du diable, les hommes; et la famille de Dieu, les saints. Un saint a �t� s�par�, par la gr�ce, du milieu des hommes pour appartenir � Dieu, et ainsi toute la famille de Dieu est compos�e de saints. C�est le nom dont les croyants sont constamment appel�s dans le Nouveau Testament. Mais ces saints peuvent marcher d�une mani�re charnelle, et les Corinthiens auraient d� �tre profond�ment humili�s, en pensant que, comme rachet�s, ils avaient re�u toutes les b�n�dictions spirituelles sans r�serve, et qu�ils se conduisaient, non pas comme des saints, mais comme des hommes. Dans leur marche, ils �taient �de petits enfants en Christ�.

Un p�cheur, au moment o� il arrive � la connaissance de Dieu le P�re, par la conversion, est un petit enfant: c�est son �tat normal. Il conna�t le P�re, il est d�sormais en rapport avec Lui; mais ce petit enfant est appel� � grandir et � se d�velopper; les Corinthiens, en revanche, �taient rest�s � une connaissance �l�mentaire de Christ. Ils pensaient, agissaient, parlaient comme des enfants. �tait-ce un �tat d�sirable? Nous pouvons appr�cier cela dans l�ordre de la nature. Une personne, arriv�e � un �ge respectable, dont les go�ts, les occupations, le langage et la mani�re d�agir, seraient ceux d�un petit enfant, et qui ferait � cinquante ans ce qu�elle faisait � trois ans, serait justement consid�r�e comme atteinte d�idiotie. Il en est de m�me pour les enfants de Dieu qui ne font pas de progr�s spirituels et se contentent toute leur vie d�un christianisme �l�mentaire, caract�ris� par le pardon de leurs p�ch�s.

Vous trouvez un �tat diff�rent dans l��p�tre aux H�breux. Ceux-ci, apr�s avoir progress� dans la connaissance de Christ, �taient revenus en arri�re � l��tat de petits enfants, et avaient ainsi perdu la facult� d�entrer dans des v�rit�s plus hautes (H�b. 5:12), semblables � des vieillards, arriv�s jadis au plein �panouissement de leur intelligence et qui tomberaient dans l�enfance. Lequel de ces deux �cueils est plus grave que l�autre? Je les crois, pour ma part, �galement bl�mables.

Il avait donc fallu que l�ap�tre donn�t une nourriture tr�s simple � ces Corinthiens, qu�il ne leur parl�t que de J�sus Christ crucifi�. Il ne pouvait leur parler de tout ce qui a suivi la croix, de la gloire c�leste dans laquelle le Seigneur se trouvait, et eux en Lui. Il �tait oblig� de leur pr�senter des notions �l�mentaires, sans lesquelles leur condition enfantine ne pouvait prendre fin.

Leur �tat charnel se montrait dans leurs divisions, leurs sectes, leurs partis et leurs querelles. L�un disait: Moi, je suis de Paul; l�autre, d�Apollos, choses qui se rencontrent bien plus souvent encore parmi nous, chr�tiens d�aujourd�hui. Que signifient les pr�f�rences pour tel pr�dicateur plus instruit, plus �loquent, plus litt�raire, si ce n�est qu�on est �des hommes�? On juge dans ces mati�res comme les hommes, comme le monde �tranger � l�Esprit de Dieu. On oublie que Dieu choisit ses instruments, et que nous avons � les recevoir comme venant de Lui. L�ap�tre cite comme exemple le caract�re qu�Apollos et lui avaient au milieu des Corinthiens (v. 5-8). Ils �taient des serviteurs. Dans son champ, Dieu avait confi� � l�un le travail de planter, � l�autre celui d�arroser; la fonction de tous deux concourait au m�me but. Un seul pouvait faire prosp�rer leur travail; ni Apollos, ni Paul, n��taient rien; c��tait Dieu qui donnait l�accroissement. Si les serviteurs du Seigneur pensent �tre quelque chose, ils perdent toute la valeur de ce que Dieu leur a donn� � accomplir. L�ap�tre montre ensuite que chacun recevra sa r�compense selon son propre travail. Tel chr�tien peut avoir re�u un don �minent; il est r�compens�, non pas pour ce don, mais pour la mani�re dont il s�est acquitt� de sa t�che; non pour ses qualit�s, mais pour son propre travail. Dieu seul en juge et personne n�en peut juger.

Apr�s avoir pr�sent� les caract�res des serviteurs de Dieu, Paul dit: �Car nous sommes collaborateurs de Dieu; vous �tes le labourage de Dieu, l��difice de Dieu� (v. 9). Il met l�accent sur le mot Dieu, car tout d�pend de Lui. L�ap�tre passe imm�diatement de l�image d�un champ � celle d�un �difice, � la maison de Dieu. Ici, nous entrons dans ce qui fait le grand sujet de ces chapitres: l�ordre et l�organisation de la maison de Dieu. Elle ne nous est pas pr�sent�e ici comme un �difice qui s�accro�t jusqu�� ce que la derni�re pierre y soit ajout�e et qu�il soit achev� dans la gloire � mais comme la maison de Dieu, dont la construction a �t� confi�e � notre responsabilit�. En effet, nous avons une responsabilit� quant � la mani�re dont nous travaillons � cet �difice, et en particulier ceux auxquels Dieu a confi� une fonction sp�ciale dans ce travail. Il n�y a qu�un fondement; c�est Christ. Paul l�avait pos� comme un sage architecte; mais ensuite, Dieu appelle ses ouvriers � continuer sur ce fondement l��dification de sa maison. Vous trouvez ici deux classes d�ouvriers. La premi�re �difie sur le fondement de l�or, de l�argent, des pierres pr�cieuses. Ce sont autant de doctrines apport�es � l��dification de la maison de Dieu, mais, en m�me temps, autant de personnes form�es par ces doctrines et ajout�es par le minist�re des ouvriers du Seigneur.

Les uns apportent de l�or. Dans la Parole, l�or est toujours l�embl�me de la justice divine. C�est un sujet d�une immense importance � pr�senter aux �mes, qu�il n�y a point de justice dans l�homme p�cheur, et que Dieu seul justifie de sa propre justice. � D�autres apportent de l�argent. L�argent repr�sente toujours, d�une part la Parole, de l�autre la sagesse de Dieu, deux choses ins�parables. Si vous �difiez les hommes sur la parole de Dieu, quel bon ouvrage vous accomplirez! N�ayant plus la pens�e de s�appuyer sur la sagesse humaine, ils s�adresseront � la Parole, et recevront d�elle seule les v�rit�s dont ils ont besoin. � Les pierres pr�cieuses sont l�image des gloires � venir. Occup�es des gloires qui leur sont r�serv�es, sorties de la poussi�re terrestre pour penser aux choses d�en haut, o� Christ est assis � la droite de Dieu, les �mes seront fond�es par les ouvriers du Seigneur, de mani�re � �tre plac�es hors de l�atteinte du mal.

H�las! il y a d�autres mat�riaux, du bois, du foin, du chaume. Tous peuvent �tre d�truits par le feu, les uns un peu plus, les autres un peu moins rapidement, mais, en fin de compte, tout devient la proie de l�incendie. Quand un serviteur de Dieu, au lieu de mettre les �mes en rapport avec Dieu, les asservit � son autorit�, ou les place sous le joug de la loi, comme moyen de se concilier la faveur divine; quand il leur promet la perfection dans la chair, ou fait appel � leur volont� pour acqu�rir le salut et la saintet� � doctrines largement r�pandues aujourd�hui � c�est autant de bois, de foin, de chaume, qu�il ajoute � l��difice. Combien d��mes introduites par ces doctrines dans la maison de Dieu, n�ont pas m�me une �tincelle de vie divine! Au jour o� le jugement tombera sur cette maison, tout ce qui est pr�cieux r�sistera au feu, et toute autre chose sera consum�e sans qu�il en reste rien.

On trouve ici de bons ouvriers qui font du bon ouvrage; de vrais ouvriers � et l�on en rencontre partout un grand nombre � qui font du mauvais ouvrage, pensant obtenir de bons r�sultats avec de mauvais mat�riaux. Ils ne seront pas perdus, pour ce travail-l�; mais du moment que leur maison br�lera, il ne leur restera d�autre alternative que la fuite. Semblables au juste Lot, ils seront sauv�s comme � travers le feu.

Chers amis, nous tous qui sommes appel�s � travailler pour le Seigneur, gardons-nous d�introduire dans la maison de Dieu autre chose que des �mes, �tablies sur des principes divins, non sur les principes des hommes. Imitons les chefs des tribus d�Isra�l qui, pour b�tir le temple, offrirent volontairement cinq mille talents d�or, dix mille talents d�argent, et autant de pierres pr�cieuses qu�ils en purent rassembler (1 Chron. 29:6-9).

� la fin de ce passage, nous trouvons une troisi�me cat�gorie d�ouvriers qui courent au-devant d�un sort terrible. Il y a dans l��difice, devenu la chr�tient�, des hommes qui introduisent des doctrines d�l�t�res, attaquent l�inspiration des Saintes �critures, la saintet� et la divinit� de la personne de Christ, nient l�existence de Satan, pr�chent l�universalisme qui renverse la croix du Sauveur. Je ne chercherai pas � dresser le catalogue de ces abominables erreurs, mais je demande quel sera le sort des hommes qui les propagent dans l��glise. �Ne savez-vous pas, dit l�ap�tre, que vous �tes le temple de Dieu et que l�Esprit de Dieu habite en vous? Si quelqu�un corrompt le temple de Dieu, Dieu le d�truira, car le temple de Dieu est saint, et tels vous �tes�. Ces doctrines, largement r�pandues de nos jours, sont des signes de la fin, la preuve que nous avan�ons rapidement vers l�apostasie finale. Quand le jour du jugement se l�vera, il d�truira tout ce mal et, du m�me coup, ceux qui ont travaill�, par leur enseignement, � corrompre le temple de Dieu.

L�ap�tre revient ensuite (v. 18-22) au danger que couraient les Corinthiens d�estimer la sagesse des hommes. Il cite Job 5:13, pour montrer que toute cette sagesse ne peut arriver � un r�sultat. Dieu �prend les sages dans leurs ruses�. Leur sagesse est un pi�ge dans lequel ils se prennent et o� Dieu les confond. Ils ont la pr�tention d�avoir la lumi�re, et cette lumi�re n�est que t�n�bres; d��tres sages, et leur sagesse n�est que folie, tandis que les pauvres, les ch�tifs, les humbles sont sauv�s, �lev�s et assis � toujours (Job 36:7). L�ap�tre cite encore le Ps. 94:11, pour montrer que Dieu �conna�t les raisonnements des sages, qu�ils sont vains�. Contredirons-nous ce que Dieu sait et nous d�clare? Pla�ons-nous donc du c�t� de Dieu et ne nous glorifions pas dans les hommes, pas m�me en un Paul, ou un Apollos, ou un C�phas. Dieu nous les a donn�s pour maintenir conjointement la sagesse et la v�rit� de Dieu. Ils ne sont qu�un moyen de nous faire d�pendre de Christ seul, et Christ nous conduit � Dieu. Toute autre chose, monde, vie, mort, choses pr�sentes, ou choses � venir, nous appartient, parce que nous sommes � Christ, auquel toutes choses sont assujetties.

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 1 Corinthians 3". "Commentaire biblique intermédiaire". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cbi/1-corinthians-3.html.
 
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