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Bible Commentaries
1 Corinthiens 4

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versets 1-21

Comme nous l�avons vu, l�ap�tre vient de d�crire l�assembl�e de Dieu sous l�aspect d�une b�tisse confi�e � la responsabilit� de l�homme. Or c�est de cet aspect de la maison de Dieu qu�il est sp�cialement question dans la premi�re �p�tre aux Corinthiens. Celle aux �ph�siens nous pr�sente la construction de la maison de Dieu comme confi�e � Christ, tandis qu�ici, elle s��difie par le travail de l�homme. Au chap. 3, l�ap�tre avait �tabli une sorte de contraste entre lui et les autres ouvriers; il �tait ouvrier aussi, mais avec une vocation sp�ciale, celle d�architecte. Lui avait pos� le fondement, Christ, sur lequel d�autres apr�s lui �taient appel�s � �lever leur �uvre. Plusieurs y apportaient des mat�riaux excellents, d�autres de mauvais mat�riaux. � la suite de cela, le quatri�me chapitre nous entretient des minist�res; car, dans la maison de Dieu, certains services sont confi�s � certaines personnes. Ici, nous trouvons, non plus la diff�rence, mais la similitude entre le minist�re des ap�tres et celui de leurs vrais compagnons. � Corinthe, lieu de tant de troubles, on trouvait certains personnages assumant le titre de docteurs et cherchant � supplanter l�ap�tre, pleins de pr�tentions, voulant gagner des sectateurs et se faire �couter. Il est remarquable de voir avec quelle d�licatesse l�ap�tre, qui ne doit pas les �pargner, s�occupe d�eux sans les nommer. Il aurait pu signaler nominalement ceux qui venaient troubler l�assembl�e et qui avaient fait de la maison de Dieu leur monde, o� ils tenaient � �tre des hommes importants, � occuper la premi�re place, et se servaient de l��tat charnel des Corinthiens pour les entra�ner � leur suite. On voit dans tout ce chapitre que c��tait le grand danger auquel les Corinthiens �taient expos�s. L�ap�tre leur dit au v. 6: �Or, fr�res, j�ai tourn� ceci sur moi et sur Apollos, � cause de vous�. Cela signifie que, sans nommer qui que ce f�t, il avait pris, pour se faire comprendre, l�exemple de lui, Paul, et celui d�Apollos. Vous trouverez dans votre Nouveau Testament annot�, que ce mot tourner signifie qu�en pr�sence de ceux qui venaient au milieu des Corinthiens avec de grandes pr�tentions, Paul transportait tout sur lui et sur Apollos, afin d��tablir le principe d�une mani�re universelle sans nommer ces personnes. Sommes-nous, dit-il, venus fonder des �coles de doctrines et faire des sectes et des divisions parmi vous? Avons-nous une haute opinion de nous-m�mes? Faisons-nous valoir notre autorit�? Il s�associe Apollos, le d�clare un serviteur, �tabli comme lui, l�ap�tre Paul, l�avait �t�; un serviteur auquel, bien qu�il ne f�t pas ap�tre, une fonction officielle avait �t� confi�e par le Seigneur, tout aussi bien qu�� Paul. Il leur demande: Voyez-vous chez nous la m�me chose que chez ceux qui vous incitent � vous enfler pour l�un contre un autre? Et que faisaient ces gens-l�? Une �uvre d��dification, ou une �uvre de destruction?

Nous voyons ainsi, tout au long de ce chapitre, la similitude entre les ap�tres, malgr� leur position privil�gi�e, et d�autres vrais serviteurs, leurs compagnons d��uvre, ainsi que le contraste entre eux et ceux qui cherchaient � occuper dans l�assembl�e une place que Dieu ne leur avait pas confi�e. Ces choses se sont vues de tous temps, et bien plus encore de nos jours, o� l��glise professante offre si souvent ce spectacle. Des hommes, n�ayant re�u aucun don du Seigneur, s�en arrogent ind�ment; d�autres, en ayant re�u, s�en servent pour se faire valoir au d�triment d�ouvriers humbles et fid�les, ou cherchent � imposer aux autres la haute opinion qu�ils ont d�eux-m�mes. On ne trouvait rien de semblable, ni chez l�ap�tre, ni chez le fid�le Apollos: �Ici, au reste, ce qui est requis dans des administrateurs, c�est qu�un homme soit trouv� fid�le� (v. 2), et non qu�il acqui�re de la r�putation. � la fin du chap. 3, Paul leur avait donn� la preuve de l�oubli d�eux-m�mes qui caract�rise les vrais serviteurs: �Toutes choses sont � vous, soit Paul, soit Apollos...�. Lui, un ap�tre, abandonnait toute id�e d�avoir une pr�rogative, quoiqu�il en ait le droit: Vous ne m�appartenez pas, leur dit-il; c�est moi qui vous appartiens. Il leur donne l�exemple de l�humilit� la plus compl�te, mais aussi de la fid�lit� dans le service: �Que tout homme pense ainsi � notre �gard � qu�il nous tienne pour des serviteurs de Christ et pour des administrateurs des myst�res de Dieu� (v. 1). C��tait, en effet, par son minist�re que les myst�res de Dieu �taient r�v�l�s aux croyants. Avait-il �t� un administrateur fid�le?

En lisant le Nouveau Testament, vous verrez combien de myst�res il contient. Vous y trouverez le myst�re du corps de Christ (�ph. 3:4; Col. 4:3); le myst�re de Dieu (son conseil pour la gloire de Christ) (Col. 2:2); le myst�re de Sa volont� (�ph. 1:9); le myst�re de l��pouse (�ph. 5:32); le myst�re de la venue du Seigneur (1 Cor. 15:51); le myst�re de l��vangile (�ph. 6:19) le myst�re de Christ parmi les gentils (Col. 1:27) le myst�re de la foi, celui de la pi�t� (1 Tim. 3:9, 16); le myst�re d�iniquit� (2 Thess. 2:7). Je n�entre pas dans le d�tail de ces divers sujets. Ces myst�res, c�est-�-dire ces secrets de Dieu, n��taient pas connus dans l�Ancien Testament, car il est dit dans le Deut�ronome: �Les choses cach�es� sont pour Dieu; mais dans le Nouveau Testament, les choses cach�es sont pour nous. Dieu ne garde pas pour lui un seul de ses secrets �ternels; il nous les a tous r�v�l�s; il fait pour nous bien plus que pour Abraham, quand il disait: �Cacherai-je � Abraham ce que je vais faire?� (Gen. 18:17), car il dit maintenant: Cacherai-je � mes enfants ce que j�ai de plus secret dans mon c�ur? Un myst�re est toujours un secret r�v�l�, et Dieu a employ� l�ap�tre Paul pour nous les faire conna�tre tous, comme administrateur de ces merveilles. Pouvait-on dire que Paul n�avait pas �t� fid�le dans cette administration? Ceux qui lui faisaient opposition parmi les Corinthiens essayaient d�asseoir leur autorit� aux d�pens de la sienne. Il dit: �Il m�importe fort peu, � moi, que je sois jug� par vous, ou de jugement d�homme� (v. 3). Ce mot ne signifie pas proprement �prononcer un jugement�, mais �faire subir un interrogatoire � un accus� pour qu�il rende compte de lui-m�me ou de ses actes1�, afin de d�cider si son minist�re �tait acceptable ou non. Cela importait fort peu � Paul. Personne, dit-il, n�a le droit de me dire: �Nous allons te faire passer devant notre tribunal�. Ce n��tait pas aux Corinthiens, mais au Seigneur, qu�il �tait responsable de son service. Non pas que l�enseignement d�un serviteur de Dieu ne puisse pas �tre contr�l� par l�Assembl�e, au moyen de la Parole � c�est ce que firent les gens de B�r�e � l��gard de Paul lui-m�me � ou que, si ce serviteur fait du mauvais ouvrage, l�Assembl�e n�ait le devoir de le reprendre � mais ce n�est pas de cela qu�il s�agit ici. Paul avait re�u un minist�re de la part de Dieu: Il arrivera un moment, dit-il, o� j�aurai � r�pondre de la mani�re dont je m�en suis acquitt�; �Celui qui me juge, c�est le Seigneur� (vers. 4, 5).

1 voyez le Nouveau Testament annot� (�d. 1872).

Cette v�rit� est d�une grande importance pour nous, si nous d�sirons �tre utiles dans la maison de Dieu. Nous devons comprendre, m�me sans qu�il s�agisse proprement du minist�re de la Parole, que Dieu a confi� un service � chacun d�entre nous, et nous avons � nous en acquitter, non pas en vue de ce qu�on en pourra dire ou penser, mais en vue du Seigneur, Lui remettant le soin de l�appr�cier. Combien cela nous donne de force et de z�le, quand nous regardons au Seigneur et non pas aux hommes. Si Lui est en vue, le jugement des hommes nous importe fort peu, car c�est pour Lui que nous agissons. Un moment arrivera, o� chacun aura sa louange de la part de Dieu, o� les r�compenses seront distribu�es selon la fid�lit� du service. Alors les choses cach�es des t�n�bres seront mises en lumi�re et les conseils des c�urs seront manifest�s; alors chacun recevra sa louange de la part de Dieu.

Ensuite, l�ap�tre engage les Corinthiens � ne pas �lever leurs �pens�es au-dessus de ce qui est �crit� (v. 6). �Ce qui est �crit�, est ce qu�ils avaient sous les yeux dans cet �crit inspir� de l�ap�tre Paul, o� ils apprenaient que la sagesse de l�homme, ce qui l�exalte et l�enorgueillit, sa force, son influence, son �nergie, ne sont bons qu�� �tre clou�s � la croix, afin que Dieu seul demeure. Une seule chose reste pour nous, c�est d�estimer les serviteurs d�un tel Dieu. Et s�il y avait des diff�rences parmi ces serviteurs, c��tait Dieu lui-m�me qui les avait �tablies. Si Saul de Tarse avait �t� choisi comme ap�tre plut�t qu�un autre, pouvait-il s�en glorifier? Non, car c��tait une chose re�ue (v. 7). D�j�, c�est-�-dire avant le temps o� ils seraient appel�s � r�gner avec Christ, les Corinthiens r�gnaient dans ce monde. Toute l�activit� de ceux qui cherchaient � s�emparer d�eux pour les assujettir, les amenait � se glorifier et � exalter la chair.

Le moment n��tait pas venu pour eux d�obtenir une place privil�gi�e que le monde reconn�t et dont il p�t dire: Voyez comme ces chr�tiens sont sages, instruits, intelligents! L�ap�tre n�avait jamais re�u ces louanges de la part du monde ou des assembl�es. �Car je pense, dit-il, que Dieu nous a produits les derniers sur la sc�ne... comme des gens vou�s � la mort�. Je pense que ce mot �les derniers�, signifie que Dieu avait envoy� d�abord les proph�tes sur la sc�ne, ensuite le Seigneur, et enfin, ses ap�tres. Ils �taient les derniers, et ont �t� vou�s � l�opprobre et � la mort, comme pas un ne le sera apr�s eux. Quel reproche pour les Corinthiens et les hommes qui se donnaient de l�importance parmi eux! Ceux que le Seigneur employait �taient la folie, les balayures du monde et le rebut de tous; ils �taient consid�r�s comme des ordures. L�ap�tre ajoute: �Je vous supplie... d��tre mes imitateurs� (v. 16), et au chap. 11: �Soyez mes imitateurs, comme moi... je le suis de Christ�. Le Christ avait-il trouv� dans ce monde autre chose que l�opprobre et le m�pris? Et il conclut en disant: �Je vous avertis comme mes enfants bien-aim�s�. Parole touchante! Il aurait pu, comme il le dit � la fin de ce chapitre, prendre la verge; mais non, il les reprend avec une tendresse paternelle. �Quand vous auriez, dit-il, dix mille ma�tres (ou plut�t p�dagogues) dans le Christ, vous n�avez cependant pas beaucoup de p�res� (v. 15). Ceux qui agissaient au milieu d�eux assumaient des fonctions et une autorit� de p�dagogues, mais une telle chose ne venait pas � la pens�e de l�ap�tre. Il �tait leur p�re, qui les avait enfant�s en Christ. Il les supplie, comme ses enfants bien-aim�s, de suivre le m�me chemin que lui, car c�est celui de Christ: chemin d�humiliation et de m�pris, de petitesse et de labeurs, mais o� Christ est glorifi� par ceux qui suivent ses traces.

Ce qui s�pare du monde l�enfant de Dieu qui a compris sa vocation, c�est qu�il ne vient pas s�y faire une place, qu�il ne recherche ni son honneur, ni son approbation en quoi que ce soit. Il a devant lui la personne du Seigneur J�sus, et ne d�sire pas autre chose que de marcher dans le chemin o� J�sus a march� pour plaire � Dieu, chemin sur lequel les yeux de Dieu reposent et qui nous conduit � la gloire.

L�ap�tre dit en terminant: �J�irai bient�t vers vous, si le Seigneur le veut, et je conna�trai, non la parole de ceux qui se sont enfl�s, mais la puissance. Car le royaume de Dieu n�est pas en parole, mais en puissance� (v. 19, 20). On peut prononcer de belles paroles, faire de beaux discours; la question du minist�re chr�tien n�est pas l� du tout; il faut qu�il soit accompagn� de puissance. Le royaume de Dieu est un royaume spirituel, dans lequel nous sommes introduits maintenant; l� les paroles ne signifient rien. L�ap�tre n��tait pas un homme �loquent selon le monde, mais la puissance de Dieu agissait par le moyen de ce fid�le serviteur, et quand il �tait en danger de s��lever � cause de l�extraordinaire des r�v�lations, il �tait soufflet� par un ange de Satan. La seule chose sur laquelle il pouvait compter �tait la gr�ce qui lui suffisait, et l�Esprit de Dieu qui �tait la source de sa puissance. Tous ceux qui agissaient dans un autre esprit, pouvaient avoir des paroles s�duisantes (surtout en Gr�ce, o� l�on tenait beaucoup � l��l�gance du langage), mais la puissance n��tait pas avec eux. Elle appartenait � ceux qui �taient le rebut du monde, mais qui avaient, au milieu de toute leur faiblesse ext�rieure, l�approbation de Dieu et les secours de son Esprit pour �difier les �mes.

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 1 Corinthians 4". "Commentaire biblique intermédiaire". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cbi/1-corinthians-4.html.
 
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