Lectionary Calendar
Saturday, September 28th, 2024
the Week of Proper 20 / Ordinary 25
Attention!
StudyLight.org has pledged to help build churches in Uganda. Help us with that pledge and support pastors in the heart of Africa.
Click here to join the effort!

Bible Commentaries
1 Rois 12

Commentaire biblique intermédiaireCommentaire biblique intermédiaire

Recherche de…
Enter query below:

versets 1-33

Chapitres 12 � 16 � Division du royaume

V. 1-24 � Roboam

La parole de Dieu s�accomplit, en se servant des sentiments qui se trouvent au fond du c�ur de l�homme pour le pousser � sa ruine.

Tout Isra�l se rend � Sichem pour proclamer la royaut� de Roboam, fils de Salomon. J�roboam s�y trouve, appel� par le peuple � �tre son porte-parole devant le roi. Ces hommes se plaignent � lui du joug que leur avait impos� son p�re: �Ton p�re a rendu notre joug dur�, parole qui montre qu�il n�en avait pas toujours �t� de m�me. Jamais le joug de Christ sur son peuple ne sera dur; il restera toujours aupr�s des siens celui qu�ils ont connu au jour de la souffrance et de la gr�ce: �Mon joug est ais�, et mon fardeau l�ger�. Sans doute, il faudra que les nations se soumettent � Lui et il les brisera avec une verge de fer, mais tous les proph�tes t�moignent de la gr�ce avec laquelle il pa�tra son peuple. �Comme un berger, il pa�tra son troupeau; par son bras il rassemblera les agneaux et les portera dans son sein; il conduira doucement celles qui allaitent� (�sa�e 40:11).

Roboam tient conseil avec les vieillards qui s��taient tenus devant Salomon pour boire � la source de la sagesse. Leur conseil est celui de J�sus � ses disciples: �Que le plus grand parmi vous soit comme le plus jeune, et celui qui conduit comme celui qui sert� (Luc 22:26). �Si aujourd�hui, disent les vieillards, tu deviens serviteur de ce peuple, et que tu les serves, et leur r�pondes, et leur dises de bonnes paroles, ils seront toujours tes serviteurs� (v. 7). Roboam abandonne le conseil de la sagesse pour suivre celui des jeunes gens qui avaient grandi avec lui et se tenaient devant lui (v. 8). Ils ne pouvaient donc �tre que le miroir et le reflet des pens�es de leur ma�tre. Si lui-m�me s��tait tenu devant son p�re, �coutant les proverbes de la sagesse qui tombaient de ses l�vres, il en aurait communiqu� quelque chose � d�autres. Il aurait appris ce qui convient au roi, il aurait su �qu�une r�ponse douce d�tourne la fureur, mais que la parole blessante excite la col�re� (Prov. 15:1); que �l�orgueil va devant la ruine, et l�esprit hautain devant la chute� (16:18), et bien d�autres pr�ceptes. Mais non, ceux qui flattent son orgueil, sont ceux qu�il approuve. Le conseil des jeunes gens n�est, en d�finitive, que celui de son propre c�ur. L�orgueil marche avec le m�pris du prochain; ce vil peuple ne compte pas aux yeux d�un roi qui s�exalte lui-m�me. Le grand Salomon, son p�re, lui para�t m�me petit en regard de sa propre grandeur. Cette parole que lui attribuent ses courtisans: �Mon petit doigt est plus gros que les reins de mon p�re� (v. 10), ne rencontre pas sa d�sapprobation. En tout cas, il se croit plus fort et plus �nergique que lui et m�prise le peuple de Dieu. Il ne l��coute pas; cela �tait amen� par l��ternel, afin d�accomplir sa parole proph�tique (v. 15). Il faut que ce que Dieu a d�cr�t� s�accomplisse.

Isra�l se r�volte: �Quelle part avons-nous en David? Et nous n�avons pas d�h�ritage dans le fils d�Isa�. � tes tentes, Isra�l! Maintenant, David, regarde � ta maison!� (v. 16). C��tait le cri de ralliement de la r�volte, le cri coutumier des m�contents aux jours de David (2 Sam. 20:1). Roboam s�enfuit; il ne lui reste que Juda et Benjamin. Pour recouvrer ce qu�il a si follement perdu, il assemble une arm�e de 180 000 hommes contre Isra�l. Mais Shemahia, le proph�te, les exhorte de la part de Dieu: �Ne montez pas, et ne faites pas la guerre � vos fr�res, les fils d�Isra�l; retournez chacun � sa maison, car c�est de par moi que cette chose a eu lieu� (v. 24). Le roi et les deux tribus craignent l��ternel et s�en retournent selon sa parole. Si seulement ils avaient continu� dans ce chemin qui est le commencement de la sagesse!

Il est � remarquer combien le r�le des proph�tes s�accentue avec la ruine de la royaut�. Dans toute cette partie de l�histoire, nous sommes entour�s de proph�tes. Akhija para�t le premier, quand Salomon tombe sous le jugement de Dieu. Il y avait encore en ce temps-l� un Nathan, un Jehdo, qui avait eu une vision touchant J�roboam, fils de Nebath (2 Chron. 9:29). Voici Shemahia qui d�tourne Roboam de ses desseins guerriers. Le r�le du proph�te �tait une grande gr�ce, permettant, malgr� la ruine, les rapports de Dieu avec son peuple. Le proph�te �tait avant tout le porteur de la parole de Dieu. Cette parole lui �tait adress�e, et il pouvait dire: �Ainsi dit l��ternel�. Quiconque suivait cette parole pouvait �tre certain d��tre bien dirig� et de trouver la b�n�diction. Il en est de m�me pour nous qui traversons les tristes temps de la fin. Notre proph�te, c�est la parole de Dieu. Dieu ne nous fait plus, comme aux temps pass�s, des r�v�lations nouvelles, car il nous a tout r�v�l�; mais quand sa Parole s�adresse � nous, respectons-la et ne nous en d�tournons pas. Il y a de par le monde beaucoup de faux proph�tes qui pr�tendent en savoir bien davantage que la vraie parole de Dieu. Ils la m�prisent, l�accusent de fausset�, nous disent: Ce n�est pas Dieu qui a parl�. Fermons nos oreilles � leur voix. Dieu nous a parl�, notre proph�te nous a communiqu� Sa pens�e; n�avons-nous pas �prouv� cent fois que dans sa Parole sont la vie et la s�curit� de nos �mes? �prouvons-le de nouveau; et quand le proph�te nous dit: �Ainsi dit l��ternel�, faisons comme Roboam et Juda qui n�eurent pas � s�en repentir. ��coutons la parole de l��ternel�, et agissons �selon la parole de l��ternel� (v. 24).

V. 25-33 � J�roboam et sa politique

La division du royaume �tant un fait accompli, nous abordons l�histoire des rois d�Isra�l. Celle des rois de Juda ne fait partie de notre r�cit que pour en expliquer certains �v�nements ou lui servir de cadre, sauf � la fin du second livre des Rois o� l�histoire ind�pendante des rois de Juda est poursuivie jusqu�au bout. Le second livre des Chroniques nous donne, au contraire, l�histoire des rois de Juda, au point de vue sp�cial qui caract�rise ce livre.

Que va devenir maintenant ce nouveau royaume? J�roboam avait re�u de l��ternel une assurance conditionnelle: �Si tu �coutes tout ce que je te commanderai, et si tu marches dans mes voies et que tu fasses ce qui est droit � mes yeux, en gardant mes statuts et mes commandements, comme a fait David, mon serviteur, alors je serai avec toi, et te b�tirai une maison stable, comme je l�ai b�tie pour David, et je te donnerai Isra�l� (11:38). Il n�avait donc qu�� laisser agir Dieu en sa faveur, � lui ob�ir, et il �tait assur� de �r�gner sur tout ce que son �me d�sirait�. Les �v�nements se d�roulent sans qu�il ait � intervenir; mais lui se m�fie, il dit en son c�ur: �Maintenant le royaume retournera � la maison de David�. Comme il n�a pas confiance en Dieu, il p�se les probabilit�s, et s�y arr�te. La foi ne s�arr�te jamais aux probabilit�s; je dirais m�me qu�elle se nourrit d�impossibilit�s et s�en trouve bien. Une fois admise la probabilit� que le royaume retournerait � la maison de David, J�roboam pousse plus loin son raisonnement. Il faut, pense-t-il, emp�cher le peuple de monter � J�rusalem pour y offrir des sacrifices, de peur qu�il n�entre en contact avec la royaut� de Juda. Le roi conclut que c�est une question de vie ou de mort: �Le c�ur de ce peuple retournera � son seigneur, � Roboam, roi de Juda, et ils me tueront�. Sa d�cision est prise; il faut � Isra�l une religion nouvelle. De cette incr�dulit� � la promesse de Dieu, de cette indiff�rence au culte de l��ternel, sort l��tablissement par J�roboam d�un culte national, distinct de celui que Dieu avait institu� � J�rusalem. Du moment que ce culte n��tait pas celui de l��ternel, que pouvait-il �tre? Un culte d�idoles.

Abandonner le culte du vrai Dieu, c�est tomber dans l�idol�trie, quelque forme qu�elle puisse rev�tir. En religion il n�y a pas de terme moyen. J�roboam croit sans doute l�avoir trouv�: il n�adopte pas les faux dieux des nations environnantes, il veut �tablir une religion populaire pour Isra�l. Ne connaissant pas de c�ur le Dieu qui lui avait parl�, il prend conseil avec lui-m�me et fait deux veaux d�or. �Voici, dit-il, tes dieux, Isra�l! qui t�ont fait monter du pays d��gypte�. Il remet en honneur l�idol�trie juive, pratiqu�e par le peuple au pied du Sina�, et qui avait attir� sur lui le jugement de Dieu. Seulement il va plus loin que l�Isra�l du d�sert; l�abandon de Dieu est plus complet: �Voici tes dieux� tandis que le peuple avait dit: �C�est ici ton dieu� (Ex. 32:4, 5). Il n�ajoute pas comme Aaron: �Demain une f�te � l��ternel!� L��ternel est enti�rement laiss� de c�t�.

J�roboam est un politique habile. Il place un veau � B�thel, sur la limite de Juda, l�autre � Dan, fronti�re nord du territoire. Il organise son culte sur le mod�le du culte prescrit par la loi de Mo�se. �La maison des hauts lieux� remplace le temple: la sacrificature prise d�entre les fils de L�vi, est remplac�e par �des sacrificateurs pris d�entre toutes les classes du peuple�. Comme Isra�l avait sa f�te des tabernacles, J�roboam �tablit aussi une f�te, mais un mois plus tard. Correspondant � l�autel d�airain, il dresse un autel � B�thel, le place devant l�idole, et au lieu de l�holocauste y fait fumer l�encens (v. 31-33). Il avait �imagin� cela dans son propre c�ur!�

Ainsi, malgr� ses formes ext�rieures trompeuses, cette religion �tait l�abandon complet du culte de l��ternel; un instrument politique entre les mains du gouvernement. Berc�es de fausses apparences, les �mes �taient retenues loin du vrai Dieu, et le roi de la lign�e de David devenait un �tranger pour elles.

Ne pourrions-nous pas trouver des principes semblables dans les religions de nos jours? Sont-elles bas�es sur la foi en la parole de Dieu, ou sur des pratiques n�ayant qu�une vague ressemblance avec le culte de Dieu, religion arbitraire, culte volontaire, abandon de la maison de Dieu, de l�Assembl�e du Dieu vivant, n�gation du culte rendu par l�Esprit, les fonctions sacerdotales confi�es � d�autres qu�aux vrais adorateurs, l�efficace du sacrifice remplac�e par le parfum, en sorte qu�on vient adorer et qu�on pr�tend s�approcher de Dieu, sans avoir �t� rachet� par le sang de l�Agneau! Sans doute, pas d�idol�trie proprement dite, comme dans le faux culte de J�roboam, mais nous savons par la Parole qu�elle ne tardera pas � faire partie de la religion sans vie qui caract�rise aujourd�hui la chr�tient� professante, et que cette derni�re, laiss�e � elle-m�me, sans liens avec Christ, faisant de la religion affaire d�intelligence, non de conscience et de foi, finira par retourner aux idoles et se prosternera devant l��uvre de ses mains.

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 1 Kings 12". "Commentaire biblique intermédiaire". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cbi/1-kings-12.html.
 
adsfree-icon
Ads FreeProfile