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Bible Commentaries
1 Rois 8

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versets 1-66

D�dicace du temple

Le temple ayant �t� �difi� et tous ses ustensiles mis en place, il faut que Celui pour lequel Salomon a �tabli toutes ces choses, vienne lui-m�me habiter sa maison et que son tr�ne y soit transport�. Le temple �tait b�ti sur la montagne de Morija � la place o� David avait �rig� son autel dans l�aire d�Ornan, J�busien. Jusqu�ici l�arche avait habit� sous des tapis en Sion, la ville de David. Salomon, avec tous les hommes d�Isra�l, tous les anciens, tous les chefs de tribus et les sacrificateurs, s�emploie � la faire monter de l� dans le temple. Ce n�est plus �l��lite d�Isra�l� (2 Sam. 6:1), comme au temps de David; le peuple entier assiste � cette f�te compl�te et d�finitive. D�finitive en effet, puisque la d�dicace du temple a lieu dans les grands jours de la f�te des tabernacles qui cl�t toute la s�rie des f�tes juives (L�v. 23). C��tait en effet �la f�te� par excellence, �la f�te au mois d�Ethanim, qui est le septi�me mois�. Cette f�te comprenait proprement sept jours, suivis d�un huiti�me qui �tait �le grand jour de la f�te� (Jean 7:37). Elle avait lieu apr�s la moisson et la vendange, figures du jugement. Elle �tait le symbole anticip� de ce merveilleux r�gne de Christ o� le peuple habitera en joie et en s�curit� sous ses tentes, en souvenir des �preuves, � jamais pass�es, du d�sert. C�est la joie mill�naire, apr�s les quarante ann�es de ch�timent que la r�bellion du peuple avait attir�es sur lui.

Le huiti�me jour, le grand jour, le nouveau jour, le jour de la r�surrection et de la nouvelle cr�ation, est ajout� � la f�te parce que ceux qui seront ressuscit�s auront une part sp�ciale � cette joie. C�est le jour c�leste s�ajoutant aux jours terrestres. Quand David ramena l�arche en la cit� de David, c��tait bien plut�t une �f�te des trompettes� (2 Sam. 6:15), pr�paration du jour solennel de Salomon. Ici, le jour m�me s�est lev� dans sa gloire. Les sacrificateurs en ont fini avec l��tat, mis�rable en somme, de Gabaon. Tous les ustensiles du lieu saint, l�autel, et jusqu�� la tente (v. 4, 64), sont maintenant r�unis au lieu o� l�arche se trouve. C�est la fin du tabernacle; il n�en est d�s lors plus parl�. En cette grande f�te, le souvenir du Dieu dont la tente s��tait associ�e au p�lerinage d�Isra�l, demeure seul. Dieu a enfin trouv� un lieu de repos d�finitif au milieu de son peuple1.

1 Remarquons seulement qu�en tout ceci, nous sortons proprement de l�enseignement du premier livre des Rois, pour entrer dans celui du second livre des Chroniques. De fait, notre chapitre omet les paroles: �L�ve-toi, pour entrer dans ton repos, toi et l�arche de ta force�; il omet le cantique mill�naire: �C�l�brez l��ternel, car il est bon, car sa bont� demeure � toujours� (conf. 2 Chron. 6:41; 7:3, 6). Il ne fait mention du huiti�me jour que pour nous dire qu�en ce jour Salomon renvoya le peuple (1 Rois 8:66), tandis que le second livre des Chroniques insiste sur la f�te solennelle du huiti�me jour apr�s la premi�re semaine de d�dicace de l�autel, et la deuxi�me semaine de la f�te (2 Chron. 7:8-10). Tout cela nous montre clairement que Dieu a un but diff�rent dans les deux r�cits. La f�te du premier livre des Rois est n�cessairement incompl�te, puisque le roi responsable occupe le premier plan; celle du second livre des Chroniques est compl�te, puisque ce livre nous pr�sente le roi selon les conseils de Dieu, type, par cons�quent, bien plus complet de Christ. Le repos en 1 Rois est plut�t la fin d�une p�riode de l�histoire du roi responsable. Dieu montre que la p�riode de la gr�ce, ayant �t� compl�te sous David, Il peut se reposer d�finitivement sous Salomon, � une seule condition, c�est que le roi soit fid�le.

En ce jour sont offerts des sacrifices innombrables, holocaustes, offrandes de g�teau et sacrifices de prosp�rit�s (v. 64). La joie de la communion domine surtout: Salomon offre, rien que pour le sacrifice de prosp�rit�s, vingt-deux mille b�ufs et cent vingt mille moutons, et l�autel d�airain �tant trop petit pour toutes ces offrandes, il sanctifie pour les sacrifices le milieu du parvis.

L�arche de l�alliance est introduite en son lieu, avec les ch�rubins tir�s du propitiatoire, qui sont les t�moins de cette alliance, avec les ch�rubins debout, rejoignant leurs ailes, qui en sont les gardiens. Du c�t� de l��ternel, rien ne manquait; tout �tait assur�; Dieu veillait fid�lement � l�ex�cution de sa volont�; mais � quoi cela servait-il sous l�ancienne alliance, si le peuple, pris � partie, y �tait infid�le? Il n�en sera plus ainsi quand l��ternel fera avec Isra�l une nouvelle alliance, toute de gr�ce, inconditionnelle, et o� la responsabilit� du peuple n�entrera nullement en ligne de compte.

Les ch�rubins couvraient non seulement l�arche, mais ses barres. Du c�t� de Dieu, le repos que donnait l�alliance �tait tout aussi assur� que l�alliance elle-m�me. Les barres de l�arche, t�moins des p�r�grinations de cette derni�re � travers le d�sert, sont d�sormais inutiles et ne serviront plus; elles restent, comme t�moins du pass�, dans le lieu m�me du repos. En 1 Rois, nous avons d�j� dit pourquoi on ne trouve pas de voile, comme en 2 Chroniques, mais, dans les deux cas, �les bouts des barres se voyaient depuis le lieu saint, sur le devant de l�oracle, mais ils ne se voyaient pas du dehors� (v. 8). C��tait manifestement le repos de Dieu, et il avait d�autant plus de prix qu�il �tait accompagn� du souvenir permanent de ce qui l�avait pr�c�d�. Seulement, pour �tre assur� de ce repos et en jouir, il fallait entrer dans le lieu saint. Ceux de dehors ne pouvaient s�en rendre compte. Le repos d�finitif avec Dieu est le partage de ceux qui demeurent avec Lui, des sacrificateurs qui habitent dans sa maison.

D�autres choses encore caract�risaient la travers�e du d�sert, en rapport avec l�arche; des b�n�dictions y �taient pr�cieusement conserv�es. La cruche d�or qui contenait la manne et la verge d�Aaron qui avait fleuri, ne se trouvaient plus dans l�arche, au moment o� Salomon l�introduisit dans le temple de Dieu (v. 9; cf. H�b. 9:4). Dans le d�sert, Dieu se faisait conna�tre comme un Dieu de mis�ricorde malgr� la s�v�rit� de la loi, cachant sous le propitiatoire la loi qui condamne, �tablissant la gr�ce � l�ombre des ch�rubins, attributs du jugement divin; gardant sous ses yeux, avec cette loi terrible, la gloire d�un Christ descendu ici-bas comme le vrai pain du ciel, pour nourrir son peuple, mais ressuscit� et rev�tant son humanit� (la manne) d�un corps glorieux (la cruche d�or), maintenant cach� dans le lieu le plus secret du tabernacle, gardant aussi la verge de la sacrificature, seule capable (� l�encontre de Cor�) de conduire le peuple sain et sauf � travers le d�sert. Ces deux objets, la manne et la verge d�Aaron, ne seront plus n�cessaires sous le r�gime mill�naire, comme nous le voyons ici en figure. L�alliance sera gard�e, Dieu �tant la seule partie contractante; la sacrificature n�aura plus Aaron, mais Melchis�dec pour type, et ses fonctions seront de b�nir; la gloire de Christ homme, au lieu d��tre cach�e dans le sanctuaire, sera manifest�e aux yeux de tous en la personne du vrai Salomon.

�Et il arriva que, comme les sacrificateurs sortaient du lieu saint, la nu�e remplit la maison de l��ternel; et les sacrificateurs ne pouvaient pas s�y tenir pour faire le service, � cause de la nu�e, car la gloire de l��ternel remplissait la maison de l��ternel� (v. 10, 11). Frappante image de ce qui ne pouvait �tre obtenu, m�me sous le r�gime le plus glorieux de la loi. La pr�sence de Dieu excluait celle des sacrificateurs. Dans le sanctuaire c�leste, les sacrificateurs pourront se tenir en pr�sence de la gloire, y habiter et y avoir part, mais m�me ce que nous avons d�j� maintenant en Esprit, ne pourra �tre �gal� dans le temple mill�naire.

C�est ce que Salomon commence par �tablir au v. 12: �L��ternel a dit qu�il habiterait dans l�obscurit� profonde�. L�acc�s n��tait pas ouvert. Le r�gime du temple de J�rusalem restait le m�me que celui du tabernacle. Le voile, s�il n�est pas mentionn� ici, n�en subsiste pas moins (2 Chron. 3:14). Cependant Salomon savait que ce n��tait pas le dernier mot des conseils de Dieu, et il lui avait b�ti une maison, un lieu fixe, afin qu�il y demeur�t � toujours (v. 13).

Apr�s avoir tourn� sa face vers Dieu, le roi la tourne vers la congr�gation d�Isra�l. Il remplit le r�le de Melchis�dec tandis que la sacrificature aaronique ne peut se tenir dans le sanctuaire. Il b�nit toute la congr�gation d�Isra�l, ensuite (v. 15) il b�nit l��ternel. Il rappelle que les gr�ces assur�es de David sont le point de d�part de la gloire de son royaume, alors m�me que cette gloire va d�pendre de l�alliance l�gale. Dieu avait accompli envers le roi de gloire tout ce qu�il avait promis au roi rejet� et souffrant. On trouve ici en Salomon, comme en Christ, l�accomplissement de toutes les promesses, parce que David, le roi rejet�, objet de la faveur sp�ciale de Dieu, avait march� ici-bas, n�ayant qu�un but et qu�une pens�e: trouver un lieu de repos pour le tr�ne glorieux de l��ternel. Christ, � travers toute son affliction, n�avait � c�ur que de glorifier Dieu, l� o� le p�ch� l�avait d�shonor�. � cause de cela, le P�re l�aimait et l�a prouv� en l��levant dans la gloire.

Cette magnifique maison avait �t� b�tie pour y loger l�arche de l�alliance (v. 21). La responsabilit� du peuple allait �tre mise � l��preuve sous un nouveau r�gime, inconnu jusqu�alors, celui de la gloire, mais o� les tables de la loi restaient la r�gle de cette responsabilit�. Il en sera de m�me dans le mill�nium, seulement Satan sera li� pendant la dur�e de ce r�gne; les hommes ne seront plus s�duits par ses ruses, et le r�gne de justice les forcera � se plier � ses exigences.

(v. 22-30). Salomon remplit r�ellement ici le r�le de sacrificateur. Il se tient devant l�autel, en face de toute la congr�gation d�Isra�l. L�, il �tend les mains vers les cieux et prend le caract�re d�intercesseur. Il est bien, comme nous l�avons dit, le type de Melchis�dec, roi de justice et roi de paix. Comme Melchis�dec, il reconna�t et proclame en l��ternel, Dieu d�Isra�l, le Tr�s-haut, possesseur des cieux et de la terre. Il reconna�t que Dieu garde son alliance (Isra�l ne l�avait pas gard�e) et sa bont� (v. 23). Sans cette derni�re, garder son alliance, �tait la condamnation d�finitive du peuple. Toutefois cette bont� m�me �tait selon l�alliance de la loi: Dieu la gardait envers ceux qui �marchaient devant Lui de tout leur c�ur�.

Et maintenant il supplie Dieu de tenir � David ce qu�il lui a promis (v. 25). Toute la fid�lit� de Dieu envers les siens d�pend de ce qu�il a promis � Christ. On entrerait ici sur le terrain de la gr�ce pure, s�il n�y avait pas un si. �Tu ne manqueras pas, devant ma face, d�un homme assis sur le tr�ne d�Isra�l, si seulement tes fils prennent garde � leur voie, pour marcher devant moi comme tu as march� devant moi�. Comme ce �si seulement� nous condamne tous! Il a condamn� absolument le sage Salomon, � bien plus forte raison nous, ch�tifs. Sous le r�gime de la responsabilit� pour acqu�rir quoi que ce soit de l��ternel, nous sommes condamn�s d�avance. Il va sans dire que la gr�ce aussi entra�ne une responsabilit� pour ceux qui appartiennent � son r�gime, mais cette responsabilit� est tout autre. Elle peut se traduire par ces mots: �Soyons ce que nous sommes�, tandis que la responsabilit� l�gale dit: �Devenons ce que nous devons �tre�.

Mais, ajoute Salomon (v. 27): �Dieu habitera-t-il vraiment sur la terre?� M�me dans le mill�nium, cela ne sera pas. Dieu, comme tel, habitera au-dessus de la terre dans son Assembl�e, la nouvelle J�rusalem. Pour qu�il habite sur la terre avec les hommes, il faut attendre les cieux et la terre �ternels d�Apoc. 21:3. Salomon, sachant ces choses, demande � Dieu que �son nom soit l�, ce nom qui repr�sente pour la foi sa personne elle-m�me. Il demande que, du lieu de son habitation dans les cieux, Dieu �coute le roi, son serviteur, et son peuple Isra�l, quand ils se tourneront vers Sa maison. Il exprime en m�me temps le sentiment que l�un et l�autre ont besoin de pardon: ��coute et pardonne!�

Salomon entre ensuite dans l��num�ration des cas divers o� ces pri�res et cette intercession s�adresseraient � l��ternel.

  1. Le premier cas (v. 31, 32) est individuel. C�est la demande � Dieu de condamner le m�chant quand le serment lui est impos� devant l�autel, �dans cette maison� � et de justifier le juste. La pr�sence de Dieu dans sa maison rend l�iniquit� impossible. Nous avons ici la v�rit� simple et g�n�rale de la r�tribution individuelle, comme elle est connue sous la loi, quand Dieu a consenti � venir habiter au milieu d�un peuple dans la chair.
  2. Il admet le cas (v. 33, 34) o� le peuple ayant p�ch� contre l��ternel, celui-ci suscite contre lui des ennemis pour le battre. Si le peuple se repent et recherche l��ternel dans Sa maison, Dieu lui pardonne et le fait retourner dans son pays.
  3. Il suppose que des plaies, s�cheresse, famine, sauterelles, assauts de l�ennemi, etc., s�abattent sur le pays, � cause de l�infid�lit� de ses habitants. S�il y a repentance dans leur c�ur, qu�il suffise de la supplication d�un seul. quand ils �tendront leurs mains vers la maison; que Dieu �coute alors des cieux et pardonne, mais en donnant � chacun selon ses voies, afin que Lui soit craint. C�est toujours la loi, avec le m�lange de mis�ricorde qu�elle peut comporter, si Dieu trouve de la r�alit� dans le c�ur (v. 35-40).
  4. Il y a aussi des ressources pour l��tranger (v. 41-43): il vient de loin, entendant parler du grand nom et de la puissance de l��ternel, et lui adresse sa requ�te, tourn� vers la maison. Dieu l��coute dans les cieux et l�exauce, car le roi veut que tous les peuples de la terre, aussi bien qu�Isra�l, son peuple, connaissent le nom de l��ternel et le craignent. Ici, point de jugement, point de b�n�diction conditionnelle. L��tranger, en dehors du cercle de la loi, s�approche de Dieu par la foi et re�oit une pleine b�n�diction. C�est, en quelques mots, un beau tableau de la b�n�diction mill�naire des nations, dont les privil�ges d�coulent du fait que Dieu a sa maison � J�rusalem, au milieu de son peuple.
  5. Ici (v. 44, 45), nous trouvons, non pas les manquements du peuple, mais Isra�l agissant selon la volont� de Dieu et guid� par cette volont� pour faire la guerre � ses ennemis. Ce fait est remarquable. Quand les nations reconna�tront le Dieu d�Isra�l, ce peuple lui-m�me sera un peuple de franche volont� pour combattre les ennemis de l��ternel. La maison sera d�sormais le centre de b�n�diction et de force du peuple.
  6. Les versets 46-53 mentionnent la fin de leur histoire comme peuple responsable. Ils sont emmen�s en captivit� � cause de leur p�ch�. Salomon est ici proph�te. Il anticipe ce qui arrivera n�cessairement � ce peuple sous la loi, car il n�y a point d�homme qui ne p�che. Cependant une ressource subsiste encore. La maison est l�, et Dieu ne peut renier ses promesses. Ce n�est pas � la loi que Salomon en r�f�re, mais � la gr�ce. Par pure gr�ce, le Dieu des promesses avait sauv� son peuple d��gypte � pourrait-il renier cette gr�ce, m�me sous le r�gime de la loi? Ils sont son peuple; Dieu les abandonnera-t-il? Non, s�ils se tournent repentants vers le pays, la ville et la maison, Dieu les �coutera. Daniel en est l�exemple (Dan. 6:10). Il restait debout, au milieu du d�sastre, seul juste qui pri�t pour le peuple et s�humili�t pour lui, et Dieu ne l�a-t-il pas �cout�? Mais un plus grand que Daniel, Salomon, le roi de gloire lui-m�me, �tait l�. Il dit � Dieu: �Tes yeux �tant ouverts � la supplication de ton serviteur et � la supplication de ton peuple Isra�l�. Et ce Salomon lui-m�me n�est que la faible image du vrai roi, du vrai serviteur de l��ternel. L�intercession de Christ fait que Dieu re�oit de nouveau ce peuple. Il le restaure pour sa gloire � Lui qui a fait les promesses et pour la gloire de son Bien-aim�. Ainsi la restauration future du peuple d�pend du fait que le Serviteur juste de l��ternel est devant Lui, et du fait que Dieu ne peut renier son caract�re de gr�ce, manifest� bien avant la loi.

Un autre trait caract�ristique: Salomon remonte, dans sa supplication, au-del� de David, jusqu�� Mo�se. Plus le peuple de Dieu s�est �loign� de Lui, plus la foi retourne � ce qui fut �tabli au commencement. Les voies de Dieu envers son peuple peuvent se modifier suivant la fid�lit� ou l�infid�lit� de ce dernier, en sorte qu�une mani�re d�agir de Dieu peut convenir � une p�riode de son histoire et ne pas convenir � l�autre, mais les conseils de Dieu ne changent jamais; ses desseins restent d��ternit�. C�est ce qui fait dire � l�ap�tre, � la fin de sa carri�re, quand d�j� la ruine de l��glise �tait manifeste: �Paul, esclave de Dieu, et ap�tre de J�sus Christ, selon la foi des �lus de Dieu et la connaissance de la v�rit� qui est selon la pi�t�, dans l�esp�rance de la vie �ternelle que Dieu, qui ne peut mentir, a promise avant les temps des si�cles� (Tite 1:1, 2). C�est aussi ce qui fait dire � Salomon: �Tu les as mis � part en les s�parant de tous les peuples de la terre pour �tre ton h�ritage, selon ce que tu as dit par ton serviteur Mo�se, quand tu fis sortir d��gypte nos p�res, � Seigneur �ternel!� (v. 53). Il en est toujours ainsi. La foi, dans les temps les plus sombres, trouve son refuge assur� dans �ce qui �tait d�s le commencement� (1 Jean 1:1; 2:7, 13, 14, 24; 2 Jean 5, 6). �Pour vous, que ce que vous avez entendu d�s le commencement demeure en vous!�

(v. 54-66). Salomon �tait � genoux devant l��ternel pour interc�der en faveur du peuple; il se rel�ve maintenant pour b�nir toute la congr�gation d�Isra�l. Il loue Dieu avant tout, de ce qu�il a donn� du repos � son peuple, repos qui d�pend de celui dans lequel l��ternel vient d�entrer, Lui et l�arche de sa force. Le roi reconna�t l�accomplissement absolu de toute la parole de Dieu; �Pas un mot de toute sa bonne parole qu�il pronon�a par Mo�se, son serviteur, n�est tomb� � terre� (v. 56). Il pr�sente ses propres paroles d�intercession, comme un motif pour que Dieu b�nisse son peuple, et le r�sultat de cette b�n�diction doit �tre �que tous les peuples de la terre sachent que l��ternel, lui, est Dieu, qu�il n�y en a pas d�autre� (v. 60). La chose sera r�alis�e dans le r�gne mill�naire de Christ vers lequel toute cette histoire, comme nous l�avons souvent remarqu�, nous reporte constamment. Seulement, pour que cette b�n�diction ait lieu, il faut que �le c�ur d�Isra�l soit parfait avec l��ternel, notre Dieu, pour marcher dans ses statuts et pour garder ses commandements�. Toujours la condition l�gale, � laquelle il �tait impossible au roi et au peuple faillibles de satisfaire, et qui a trouv� son accomplissement en Christ seul.

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 1 Kings 8". "Commentaire biblique intermédiaire". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cbi/1-kings-8.html.
 
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