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Saturday, September 28th, 2024
the Week of Proper 20 / Ordinary 25
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 1 Samuel 10". "Commentaire biblique intermédiaire". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cbi/1-samuel-10.html.
bibliography-text="Commentaire sur 1 Samuel 10". "Commentaire biblique intermédiaire". https://beta.studylight.org/
versets 1-27
Samuel oint Sa�l pour prince sur l�h�ritage de Dieu et lui pr�dit les signes qui lui arriveront en chemin, en rapport avec son onction comme roi. Ces signes avaient une grande importance: tout l�avenir de Sa�l d�pendait de la mani�re dont il les comprendrait. Il ne tenait qu�� lui de les m�diter; leur sens �chappe � un c�ur sans intelligence ni discernement spirituel et, sous ce rapport, ce passage est souvent une pierre de touche de notre �tat. Remarquez que, dans cette sc�ne, Sa�l n�est pas laiss� � lui-m�me, ce qui lui �te toute excuse. Samuel lui dit: �Dieu est avec toi� (v. 7), et plus lard: �L�Esprit de Dieu le saisit� (v. 10).
Les signes donn�s � Sa�l sont au nombre de trois; ils se suivent dans un ordre voulu de Dieu.
C�est d�abord le s�pulcre de Rachel, sur la fronti�re de Benjamin. Benjamin, chef de la tribu de Sa�l, avait re�u le jour � la mort de sa m�re. L�histoire de Sa�l, pour correspondre aux pens�es de Dieu, devait commencer l�. Il ne tenait qu�� lui de devenir le fils de la droite de Jacob, le Benjamin de Dieu, si l�homme dans la chair pouvait obtenir cette place. Le s�pulcre de Rachel pouvait �tre le d�but de sa royaut�. La mort le s�parant de tout son pass�, ce pouvait �tre pour lui une vie nouvelle, issue de la mort, et dans laquelle il marcherait librement comme l�oint de l��ternel.
Sa�l, passant plus avant, devait rencontrer trois hommes, montant vers Dieu � B�thel. B�thel �tait la premi�re �tape du voyage de Jacob, le lieu o� Dieu avait promis au patriarche proscrit de ne jamais l�abandonner. Au milieu de la ruine d�Isra�l, la fid�lit� de Dieu � ses promesses �tait ainsi manifest�e au roi futur, afin qu�il r�gl�t sa conduite sur elle. Sa�l aurait d� voir que B�thel lui �tait assur�, et qu�il pouvait compter sur la protection divine. Dans les tristes circonstances o� se trouvait le peuple, Sa�l rencontre, ne f�t-ce que trois adorateurs de Dieu, montant o� Jacob l�adora, o� il veut �tre ador� � toujours.
B�thel �tait en ce temps le lieu de la gr�ce o� Dieu s��tait r�v�l�, le centre de la vie religieuse d�Isra�l, le commencement et la fin des p�r�grinations de son fondateur. Sa�l pouvait et devait entrer en relation avec ceux qui se rendaient en ce lieu de b�n�diction, et, quoique en si petit nombre, rendaient un t�moignage complet (indiqu� par le nombre trois) � la r�alit� de la foi qui restait en Isra�l. Ils s�enquerraient de Sa�l; c�est d�eux qu�il devait recevoir la nourriture n�cessaire, lui qui n�avait rien eu � donner au proph�te. Ayant trouv� gr�ce � leurs yeux, il devait se joindre � ces hommes de foi.
Sa�l arriverait enfin au coteau de Dieu, au si�ge de sa puissance, actuellement entre les mains des Philistins, c�est-�-dire envahi et domin� par l�ennemi. Ayant rencontr� � B�thel ce qui, en Isra�l, restait fid�le � Dieu, Sa�l ici, devait prendre connaissance de l��tat r�el du peuple, et cela devait parler � sa conscience. Mais, en ce lieu m�me, Dieu se mettait en relation avec Isra�l par les proph�tes. Les ressources divines ne faisaient pas d�faut, et, malgr� les Philistins, l�Esprit pouvait agir en puissance et en gr�ce. La troupe des proph�tes et le petit r�sidu adorant Dieu � B�thel, devaient ouvrir les yeux et indiquer le chemin � l�oint de l��ternel, qui pouvait devenir ainsi le conducteur et le lib�rateur du peuple. Il d�pendait de l�Esprit de Dieu que Sa�l, se joignant � ces hommes, dev�nt son instrument pour Isra�l, et que son c�ur f�t chang� �en un autre� (v. 6-9).
Le signe a lieu; l�Esprit de Dieu saisit Sa�l (v. 10). Par lui, Dieu aurait pu reprendre le cours de ses relations avec Isra�l, mais la foi n��tait pas en jeu, et les t�moins de cette sc�ne ne s�y trompent pas. Quoique Sa�l, chang� en un autre homme, proph�tise, ceux qui l�avaient connu auparavant n�ont pas confiance en lui. �Sa�l aussi est-il parmi les proph�tes?� Et quelqu�un de l� r�pond: �Qui est leur p�re?� Y a-t-il un m�me p�re pour Sa�l et pour les serviteurs de Dieu?
Les signes accomplis, Sa�l re�oit une direction nouvelle pour agir, car les signes ne sont pas tout; il faut encore la Parole. Il lui est enjoint de descendre � Guilgal et d�attendre sept jours, jusqu�� ce que Samuel vienne vers lui pour lui apprendre ce qu�il aurait � faire. Nous verrons plus lard le r�sultat de cet ordre quand, apr�s deux ans, le roi se d�cide � descendre � Guilgal (13:1).
Samuel convoque le peuple devant l��ternel � Mitspa, mais d�j� les beaux jours du chap. 7 n��taient plus, car depuis la nouvelle infid�lit� du peuple, ses relations avec l��ternel s��taient de nouveau g�t�es. En demandant un roi, ils avaient rejet� leur Dieu (v. 19). H�las! cela semble peser moins sur leurs consciences que lorsqu�ils se trouvaient sous le joug des Philistins. Aujourd�hui leurs circonstances �taient ext�rieurement heureuses et faciles, mais Dieu �tait rejet�. Le peuple avait r�clam� un roi; loin de l�entraver, Dieu l�avait aid� de toute mani�re, en faisant pour lui le meilleur choix possible selon l�homme. Qu�allait-il en r�sulter?
Lors de l�institution de la royaut� (v. 20-27), Sa�l montre son humilit� et sa modestie (v. 23); il sait oublier une injure (v. 27), qualit�s naturelles aimables qu�il faut reconna�tre, mais qui ne sauraient en rien accomplir l��uvre de Dieu. La c�r�monie achev�e, Sa�l se rend � Guibha. �Et la troupe de ceux dont Dieu avait touch� le c�ur alla avec lui� mais �des fils de B�lial... le m�pris�rent et ne lui apport�rent point de pr�sent�. C�est bien l�image du monde: les fils de B�lial qui avaient rejet� Dieu pour demander un roi, le m�prisent quand Dieu le leur envoie; mais les vrais croyants, en compagnie de Samuel et, plus tard, de David, connaissant les pens�es de Dieu, acceptent comme venant de Lui, l�autorit� d�un homme qui se montrera l�ennemi le plus acharn� de l�oint de l��ternel. Telle est encore aujourd�hui notre place dans le monde; nous reconnaissons les autorit�s les plus impies pour leur ob�ir (� part l�ob�issance due � Dieu), parce que nous acceptons l�autorit� de Dieu qui les a institu�es.