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Saturday, September 28th, 2024
the Week of Proper 20 / Ordinary 25
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 1 Samuel 12". "Commentaire biblique intermédiaire". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cbi/1-samuel-12.html.
bibliography-text="Commentaire sur 1 Samuel 12". "Commentaire biblique intermédiaire". https://beta.studylight.org/
versets 1-25
Par le renouvellement de la royaut�, la carri�re de Samuel comme juge, a naturellement atteint son terme. Ce chap. 12 est pour ainsi dire le testament de toute l�activit� d�ploy�e par lui comme conducteur d�Isra�l. �J�ai �cout�, dit-il, �votre voix en tout ce que vous m�avez dit, et j�ai �tabli un roi sur vous. Et maintenant, voici, le roi marche devant vous; et moi, je suis vieux et j�ai blanchi; et voici, mes fils sont avec vous; et moi, j�ai march� devant vous depuis ma jeunesse jusqu�� ce jour� (v. 1, 2). Samuel n�avait point �t� double dans ses voies; en �coutant le peuple, il avait tout simplement suivi l�ordre de l��ternel; il peut donc dire un peu plus loin: �L��ternel a mis un roi sur vous� (v. 13). En cela nous voyons aussi le beau d�sint�ressement d�un homme qui est en communion avec Dieu; il avait oubli� les torts et l�injustice du peuple et des anciens � son �gard et s��tait d�sist� sans murmure de ses fonctions officielles pour les reporter sur un roi qui, certes, moralement valait bien moins que lui. Il dit: �Mes fils sont avec vous�, remettant ainsi � leur place ceux que lui-m�me avait autrefois �tablis � tort. Cet acte, en apparence si naturel, mais qui lui avait amen� quelque discipline de la part de son Dieu, il le juge bien, me semble-t-il, par ce petit mot �avec vous�. Ses fils �taient de faux juges, tandis que lui, le vrai juge, avait march� �devant� le peuple. Et maintenant, c��tait le roi qui marchait devant eux.
Le dernier des juges va donner son appr�ciation sur la conduite du peuple et sur les voies de l��ternel envers lui. �Et maintenant, pr�sentez-vous, et je vous jugerai devant l��ternel au sujet de tous les actes justes de l��ternel, qu�il a op�r�s envers vous et envers vos p�res� (v. 7). Mais pour parler ainsi, il faut un homme irr�prochable et ce fait est pratiquement de toute importance pour nous. Nous ne pouvons avoir aucune autorit� vis-�-vis du peuple de Dieu, si nos actes ne r�pondent pas � notre don et � nos paroles. Mais ce n�est pas seulement d�autorit� conf�r�e qu�il s�agit; on ne peut atteindre les consciences sans autorit� morale.
Le peuple est oblig� de rendre t�moignage � Samuel que sa vie n�a pas donn� prise aux reproches et � la critique. Comme plus tard l�ap�tre Paul, il �tait manifest� aux consciences du peuple de Dieu. Son autorit� morale �tait mille fois plus importante que son autorit� officielle. Sa�l poss�de cette derni�re et elle ne l�emp�che pas d��tre r�prouv�, quoiqu�elle soit �tablie de Dieu.
�C�est l��ternel qui a �tabli Mo�se et Aaron (v. 6). � ses d�pens, Samuel l�avait oubli� un moment en �tablissant ses fils lui-m�me. Actuellement dans l��glise, et certes il est � propos de le remarquer, il n�y a pas d��tablissement officiel, mais les dons n�cessaires restent malgr� la ruine, ainsi qu�une autorit� morale reposant sur la saintet� pratique de celui qui l�exerce.
Le discours de Samuel (v. 6-17) remonte � la d�livrance d��gypte qui avait fait entrer le peuple en Canaan, car c��tait l� le but de cette puissante intervention de Dieu � leur �gard. Mais en Canaan ils avaient oubli� Dieu et, au lieu de le servir, s��taient prostern�s devant des idoles. Sous l�oppression de l�ennemi, ils avaient cri� � l��ternel qui les avait d�livr�s par ses juges, depuis Jerubbaal � Samuel et les avait fait �habiter en s�curit� (v. 11).
Mais voici que Nakhash, roi des fils d�Ammon, les mena�ant, ils avaient dit � Samuel: �Non, mais un roi r�gnera sur nous � et l��ternel, votre Dieu, �tait votre roi� (v. 12).
L�Esprit leur d�voile ici leurs motifs cach�s pour demander un roi. Ce n��taient point, au fond, ceux qu�ils avaient donn�s � Samuel, au chap. 8:5: �Voici, tu es vieux, et tes fils ne marchent pas dans tes voies�. Souvent l�homme colore ainsi ses motifs aux yeux des hommes, mais il ne peut les cacher � Dieu et � son proph�te. Au fond du c�ur d�Isra�l r�gnait tout simplement la peur de Nakhash, avec un absolu manque de foi et de confiance en Dieu. L��ternel �tait leur roi, mais ils aimaient mieux les secours d�un roi selon les nations et la s�curit� dont il pouvait les couvrir, que les �ailes de l��ternel�, � l�ombre desquelles ils auraient d� se r�fugier en poussant des cris de joie.
Malgr� tout, Dieu condescend � leur demande et l�histoire de leur responsabilit� continue ainsi sous un autre r�gime: �L��ternel a mis un roi sur vous� (v. 13). Le c�ur d�Isra�l changera-t-il sous cette nouvelle �conomie! La suite le montrera. Pour le moment, il s�agissait de les convaincre que �le mal qu�ils avaient fait �tait grand aux yeux de l��ternel, d�avoir demand� un roi pour eux� (v. 17). Samuel leur en donne le signe par les tonnerres et la pluie tombant du ciel hors de saison; mais il crie et interc�de en m�me temps pour eux. Jamais, pendant toute sa carri�re, cet homme de pri�re ne s�est ralenti dans ses supplications.
La conscience du peuple est de nouveau atteinte, mais combien de fois d�j� ne l�avait-elle pas �t�! t�moin le beau mouvement de Mitspa, au chap. 7. Ils disent ici � Samuel: �Prie l��ternel, ton Dieu, pour tes serviteurs, afin que nous ne mourions point; car, � tous nos p�ch�s, nous avons ajout� ce mal d�avoir demand� un roi pour nous� (v. 19). L�intercession de l�homme de Dieu est leur seule ressource; c�est vrai, mais le mal est fait et subsiste; il n�est pas dans les voies divines de recr�pir un mur crevass�, de donner une belle apparence � une maison en ruines. Une chose leur restait, notre ressource aussi, dans les circonstances o� nous vivons: il y a possibilit� de marcher au milieu des ruines d�une mani�re qui glorifie Dieu. �Ne craignez pas�, dit Samuel au peuple, �vous avez fait tout ce mal, seulement ne vous d�tournez pas de l��ternel, et servez l��ternel de tout votre c�ur� (v. 20). S�il se trouve des �mes qui, dans le jour actuel, n�aient pour but que d�honorer Dieu et de le servir, leur voie sera r�ellement lumi�re au milieu des t�n�bres qui les entourent. Ces �mes trouveront d�autre part, en s�appuyant sur trois choses qui restent debout pour tous les temps, des ressources que la ruine ne peut tarir ni diminuer: �Car l��ternel, � cause de son grand nom, n�abandonnera point son peuple, parce que l��ternel s�est plu � faire de vous son peuple. Quant � moi aussi, loin de moi que je p�che contre l��ternel, que je cesse de prier pour vous; mais je vous enseignerai le bon et le droit chemin� (v. 22, 23).
Ces choses sont les trois piliers de la vie chr�tienne. La ruine ne change rien � la gr�ce de Dieu qui reste notre assurance � toujours. L�intercession de Christ, dont celle de Samuel n�est qu�un faible type, est capable de nous conduire � travers toutes les difficult�s. La Parole enfin, dont le proph�te �tait le porteur pour le peuple, �nous enseigne que, reniant l�impi�t� et les convoitises mondaines, nous vivions dans le pr�sent si�cle sobrement, et justement, et pieusement� (Tite 2:12).
En terminant, Samuel dit au peuple: �Seulement, craignez l��ternel et servez-le en v�rit�, de tout votre c�ur; car voyez quelles grandes choses il a faites pour vous� (v. 24). N�oublions pas que la connaissance de son �grand salut� est le vrai moyen de le craindre comme il veut �tre craint, de le servir comme il veut �tre servi. Souvenons-nous aussi que la connaissance de la gr�ce de Dieu n�affaiblit en aucune mani�re la responsabilit� de son peuple. �Si vous vous adonnez au mal, vous p�rirez, vous et votre roi�.