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Bible Commentaries
1 Samuel 13

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versets 1-23

L�activit� de Samuel comme juge �tant close, le premier verset de ce chapitre introduit un sujet nouveau.

Il est important de remarquer, au d�but de cette nouvelle division du livre, que Sa�l ne repr�sente pas l�opposition pr�m�dit�e de la chair � l��uvre de Dieu, mais, bien plut�t, la chair s�employant � accomplir cette �uvre, la chair introduite dans une position de t�moignage. Cela rend Sa�l infiniment plus responsable et son activit� plus coupable, que s�il entrait en sc�ne comme un ennemi de Dieu et de son oint. La chr�tient� dont nous faisons partie occupe la m�me position, en sorte que les enseignements de ces chapitres sont d�une solennelle actualit�.

Ce chapitre pourrait �tre intitul�: La folie et la faiblesse de la chair. Apr�s une premi�re victoire de Jonathan (v. 3), sur laquelle nous reviendrons dans le chapitre suivant pour pr�senter dans son ensemble le caract�re de cet homme de Dieu, les Philistins furent �mus. �Sa�l sonna de la trompette par tout le pays, disant: Que les H�breux l�entendent! Et tout Isra�l ou�t dire: Sa�l a frapp� le poste des Philistins, et aussi Isra�l est d�test� par les Philistins. Et le peuple se rassembla aupr�s de Sa�l � Guilgal�.

En s�adressant au peuple de l��ternel, le roi parle des H�breux. Les Philistins ou les nations ennemies qui environnaient Isra�l, ne parlaient pas autrement (conf. 14:11), et ce titre prouve que Sa�l s�appuyait sur le rassemblement de la nation, comme constitu�e � l��gal des gentils, et ne comprenait gu�re mieux que ces derniers la relation du peuple avec son Dieu. Il en est plus ou moins de m�me de nos jours, o� les hommes m�connaissent la relation v�ritable du peuple de Dieu, de l��glise avec Christ. Comment pourrait-il en �tre autrement? La chair peut-elle comprendre les rapports d�intimit� et d�affection que l�Esprit �tablit entre l��poux et l��pouse? De cette ignorance sont sortis tous les syst�mes soi-disant religieux qui constituent la chr�tient� et remplacent des relations vitales que la chair ne peut conna�tre.

Sa�l s�attribue la victoire de Jonathan, la victoire de la foi (v. 4). Lorsque Dieu agit par ses instruments au d�but d�un r�veil, comme cela s�est vu lors de la R�formation, et remporte la victoire sur l�ennemi, tous ceux qui en profitent et qui n�appartiennent pas � la famille de la foi, ne manquent pas de revendiquer cette victoire comme leur m�rite et de se faire valoir par elle.

Jamais la chair ne cherche � rassembler les �mes autour de Christ; elle se fait centre elle-m�me. C�est ainsi qu�agit Sa�l en cherchant � effrayer le peuple par ces mots: �Isra�l est d�test� par les Philistins�. Au chap. 11:7, il avait contraint par des menaces les tribus � le suivre, ici par la peur. Cette mani�re d�agir a pour r�sultat de rassembler Isra�l aupr�s de lui (v. 4), mais les cons�quences morales ne se font pas attendre. Ceux qui se placent sous la conduite de la chair pour trouver quelque s�curit�, sentent bien vite qu�ils n�en ont aucune. Leur d�tresse n�en est pas diminu�e; ils suivent Sa�l �en tremblant� (v. 7). Pour se mettre � l�abri, ils passent le Jourdain et vont au pays de Gad et de Galaad (v. 7), abandonnant le terrain proprement dit de Canaan, pour mettre autant d�espace que possible entre eux et l�ennemi. Ce manque de foi leur fait oublier la seule chose importante, c�est que ce n��tait pas Sa�l qui habitait au milieu de son peuple, et que leur cause n��tait pas entre ses mains.

Sa�l �tait enfin descendu � Guilgal, o� Samuel lui avait jadis donn� rendez-vous en ces termes: �Tu descendras devant moi � Guilgal; et voici, je descendrai vers toi pour offrir des holocaustes et sacrifier des sacrifices de prosp�rit�s; tu attendras sept jours, jusqu�� ce que je vienne vers toi, et je te ferai savoir ce que tu devras faire� (10:8).

Les circonstances difficiles qu�il traverse, rappellent � Sa�l la n�cessit� des directions de Samuel. Au bout de deux ans, il se souvient de l�injonction du proph�te. Sa�l, est-il dit, �attendit sept jours jusqu�au temps assign� par Samuel�. La chair peut imiter la foi jusqu�� un certain point, pas au del�; elle recule devant les cons�quences de son inactivit�; rien ne lui est plus difficile, plus impossible m�me, que de se tenir tranquille et de voir le salut de l��ternel. Sa patience en impose souvent, m�me aux chr�tiens, mais elle cesse au moment de devenir la foi, la foi qui ne compte pas avec les difficult�s et les impossibilit�s, car elle s�attache � Dieu qui est au-dessus de ces choses. L�homme naturel peut marcher longtemps dans un chemin de patience et agir en apparence d�apr�s ce principe, mais n�a pas le sentiment de sa faiblesse et de son incapacit� et, manquant de lien avec Dieu, ne peut chercher ses ressources qu�en lui-m�me quand il est r�ellement mis � l��preuve.

Les sept jours �taient pass�s, Samuel ne venait pas � Guilgal, et le peuple se dispersait d�aupr�s de Sa�l (v. 8). Le peuple ne trouvait pas en celui qui l�avait rassembl� par la peur, l�autorit� suffisante pour le maintenir et le d�fendre. Alors Sa�l perd patience; il ignore cette patience de la foi qui �est fortifi�e en toute force, selon la puissance de la gloire de Dieu�. Sa patience s�arr�te o� la foi devrait commencer. Quand le peuple se disperse, quand l�appui des hommes lui manque, tout manque au pauvre roi. Sa chair, pouss�e � l�action, prend aussit�t la place qui appartient au proph�te, renversant et foulant aux pieds l�ordre �tabli de Dieu. Sa�l dit: �Amenez-moi l�holocauste et les sacrifices de prosp�rit�s. Et il offrit l�holocauste. Et comme il achevait d�offrir l�holocauste, voici que Samuel vint� (v. 9, 10).

Le secours de Dieu arrive au moment o� la chair vient de s�aider elle-m�me. � quoi ce secours peut-il donc lui servir? Sa�l n�est pas un incr�dule et ne m�prise pas ouvertement le Dieu d�Isra�l; il sait qu�il faut un sacrifice pour s�approcher de Lui; loin de m�priser le proph�te, il sort �� sa rencontre pour le saluer� (v. 10). Mais, homme dans la chair, il �tait absolument incapable d�agir autrement qu�il ne le fait. Cependant il est responsable � l�extr�me. �Qu�as-tu fait?� lui dit Samuel � la parole que Dieu avait adress�e � Ca�n! Comme toujours, la chair a d�excellentes raisons pour agir et par cons�quent pour d�sob�ir: �Parce que je voyais que le peuple se dispersait d�aupr�s de moi, et que tu ne venais pas au jour assign�, et que les Philistins �taient assembl�s � Micmash� (v. 11). Elle a une excuse m�me pieuse � sa d�sob�issance: �Maintenant les Philistins descendront contre moi � Guilgal, et je n�ai pas suppli� l��ternel� (v. 12).

Et Samuel dit � Sa�l: �Tu as agi follement�. La sagesse, les raisonnements, les conseils, les d�cisions de l�homme sont folie pour Dieu, parce qu�elles sont d�sob�issance. �Tu n�as pas gard� le commandement de l��ternel, ton Dieu, qu�il t�avait ordonn� (v. 13). L�ob�issance est le premier, le seul caract�re de la foi. Sans elle la foi n�existe pas. Elle s�allie � la d�pendance. Qui pouvait offrir un sacrifice agr�� de Dieu, sinon Samuel, type ici de Christ!

C�est pourquoi Dieu r�pond au sacrifice de Sa�l en le rejetant comme roi! La royaut� selon la chair, responsable quoique �tablie de Dieu, vient de fournir la preuve, non seulement qu�elle est incapable de se maintenir, mais que l�homme n�a de ressource que la gr�ce. C�est ce que Dieu voulait d�montrer. Alors, il �tablit la royaut� selon la gr�ce, selon son propre c�ur. �L��ternel s�est cherch� un homme selon son c�ur, et l��ternel l�a �tabli prince sur son peuple� (v. 14).

Guilgal, lieu du jugement de la chair, �tait devenu, par l�infid�lit� de Sa�l, le lieu o� la chair s��tait affirm�e. Samuel le quitte pour Guibha de Benjamin, seul lieu (conf. v. 2) o� la foi se maintienne encore en Isra�l, dans la personne de Jonathan.

Sa�l para�t insensible � la gravit� de son acte; il continue dans la m�me voie en d�nombrant le peuple qui se trouvait avec lui (v. 15). Les ravageurs d�entre les Philistins envahissent tout le pays d�Isra�l, et le peuple �tait sans armes: �Les Philistins avaient dit: Que les H�breux ne puissent faire ni �p�e ni lance�. Et tout Isra�l descendait vers les Philistins pour aiguiser ses instruments aratoires ou pour redresser un aiguillon. Si nous d�pendons du monde pour fourbir nos armes, nous nous trouverons sans ressource pour le combattre. Notre arme, c�est la Parole. Comment en user contre le monde, si nous consentons � lui donner le droit de nous l�enseigner et de nous la dispenser! Il a ainsi entre ses mains le moyen de nous asservir, et il ne nous laissera de cette Parole que ce qui ne peut lui nuire. Et c�est ainsi que les enfants de Dieu sont trop souvent sans armes devant les ennemis qui combattent leur foi.

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 1 Samuel 13". "Commentaire biblique intermédiaire". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cbi/1-samuel-13.html.
 
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