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Bible Commentaries
1 Samuel 5

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versets 1-12

Chapitres 5 et 6:1-13

Voici donc l�arche, �la gloire de Dieu�, captive aux mains des ennemis de son peuple; mais ils ne pourront pas s�en glorifier. Dieu va leur prouver que rien n�est plus glorieux que sa gloire humili�e et captive. C�est ainsi que l�humiliation de la croix a glorifi� le fils de l�homme et Dieu en Lui (Jean 13:31).

Entre les mains des gentils, Dieu va revendiquer sa saintet� en jugement. Ce jugement sera complet, tombant sur les faux dieux, sur les hommes, et sur le pays des Philistins.

L�arche, le t�moignage de Dieu, qui ne peut s�associer � l�infid�lit� du peuple, ne peut davantage se soumettre aux idoles. De fait, elle ne peut s�arr�ter nulle part que l� o� il lui pla�t de venir habiter en gr�ce. Dieu quitte Isra�l en jugement mais c�est, nous le verrons dans la suite, pour retourner aupr�s d�Isra�l sur le pied tout nouveau de la gr�ce. Ce n�est pas encore le �repos�, car �l�arche de sa force� n�y entrera que sous le r�gne de Salomon, type du r�gne de Christ.

Nous avons dit que la gloire de Dieu ne peut se soumettre aux idoles. Placez, en effet, comme le firent les gens d�Asdod, cette gloire humili�e � c�t� de Dagon, l�idole du monde sera renvers�e et bris�e. Mais cela ne change rien au culte que le monde lui rend. � la gloire de Dieu qui le g�ne, il pr�f�re ses faux dieux mutil�s, objets de m�pris et de d�rision. �Les sacrificateurs de Dagon, et tous ceux qui entrent dans la maison de Dagon, ne marchent pas sur le seuil de Dagon, � Asdod, jusqu�� ce jour� (v. 5). Leur pratique superstitieuse elle-m�me, reste comme un t�moignage permanent de l�avilissement de leur idole, et prouve aussi que son jugement n�a pas �t� capable de les amener � Dieu.

La pr�sence de l�arche attire aussi, comme nous l�avons dit, le jugement sur les hommes qui croyaient pr�valoir contre Dieu. C�est pour les Philistins la mis�re et la mort. Des angoisses, la douleur secr�te, une plaie honteuse, suite du courroux divin (conf. Deut. 28:27), tombent sur eux; �leur cri monte aux cieux�. Aux cieux vides pour eux, tandis que Dieu se trouvait au milieu d�eux sans qu�ils le sussent, les jugeant sur la terre! Le r�sultat est, non pas qu�ils se tournent vers Dieu, mais qu�ils le renvoient, esp�rant se d�barrasser de Lui. On voit en m�me temps ici l��go�sme qui caract�rise le monde. Pourvu qu�Asdod soit tranquille, qu�importe le tourment de Gath! Pourvu que Gath soit tranquille, qu�importe celui d��kron! Eux ne veulent pas mourir, mais cela n�emp�che pas la mort de venir, accompagn�e d�une consternation mortelle (v. 11, 12).

Le conseil des princes des Philistins � la demande �Que ferons-nous!� du peuple (v. 8) est donc sans r�sultat. Ce dernier interroge alors les sacrificateurs et les devins (6:2). �Que ferons-nous de l�arche de l��ternel?� Ils ne savent que faire du tr�ne de Dieu, du propitiatoire, de ce qui renfermait les pens�es de Dieu! Anim�s du m�me esprit, les Gadar�niens priaient le Seigneur de se retirer de leurs confins. Cela les g�ne, parce que cela les juge. La question pour eux est comment ils renverront cet h�te g�nant, non pas s�ils doivent le renvoyer. Il ne leur vient pas � la pens�e de s�adresser � Lui, mais leur clerg� doit conna�tre le moyen de se d�barrasser de Dieu. Celui-ci, du moins, est de bonne foi, malgr� son extr�me ignorance. Reconnaissant la main de Dieu dans ces plaies, il cherche comment on pourrait �donner gloire au Dieu d�Isra�l�. Il dit au peuple qu�il ne faut pas endurcir son c�ur contre Lui et rappelle ses exploits en �gypte; il sugg�re enfin un moyen de conna�tre si c�est r�ellement Lui qui a fait ce grand mal, ou si la chose n��tait qu�accidentelle. Tout cela d�note de la conscience lorsque manque la lumi�re apport�e par la v�rit� r�v�l�e. Or Dieu tient toujours compte de la conscience, m�me obscurcie, et donne une r�ponse claire.

Les hommes �taient frapp�s d�h�morro�des, le pays lui-m�me d�vast� par les souris (v. 5). C��tait, nous l�avons vu, un jugement complet. Sur le conseil des sacrificateurs et des devins, ils offrent des h�morro�des d�or et des souris d�or, comme sacrifice pour le d�lit. Pour le d�lit! quand ils avaient fait la guerre au peuple de Dieu, quand ils avaient estim� Dagon ma�tre du Dieu souverain Cr�ateur du ciel et de la terre! Un sacrifice sans effusion de sang, quand il fallait une expiation pour le p�ch�! � Mais Dieu tient compte du moindre cri de la conscience. Il donne une r�ponse claire, avons-nous dit. �Les vaches all�rent tout droit par le chemin, du c�t� de Beth-Sh�mesh; elles march�rent par une seule route, allant et mugissant, et elles ne se d�tourn�rent ni � droite ni � gauche� (v. 12). Telles sont les voies de l��ternel, toujours droites! (Os�e 14:9).

Le Dieu juge remonte maintenant en gr�ce aupr�s de son peuple. Il ne tiendra qu�� celui-ci de le reconna�tre avec humiliation.

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 1 Samuel 5". "Commentaire biblique intermédiaire". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cbi/1-samuel-5.html.
 
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