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Saturday, September 28th, 2024
the Week of Proper 20 / Ordinary 25
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 1 Samuel 6". "Commentaire biblique intermédiaire". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cbi/1-samuel-6.html.
bibliography-text="Commentaire sur 1 Samuel 6". "Commentaire biblique intermédiaire". https://beta.studylight.org/
versets 1-21
Chapitres 5 et 6:1-13
Voici donc l�arche, �la gloire de Dieu�, captive aux mains des ennemis de son peuple; mais ils ne pourront pas s�en glorifier. Dieu va leur prouver que rien n�est plus glorieux que sa gloire humili�e et captive. C�est ainsi que l�humiliation de la croix a glorifi� le fils de l�homme et Dieu en Lui (Jean 13:31).
Entre les mains des gentils, Dieu va revendiquer sa saintet� en jugement. Ce jugement sera complet, tombant sur les faux dieux, sur les hommes, et sur le pays des Philistins.
L�arche, le t�moignage de Dieu, qui ne peut s�associer � l�infid�lit� du peuple, ne peut davantage se soumettre aux idoles. De fait, elle ne peut s�arr�ter nulle part que l� o� il lui pla�t de venir habiter en gr�ce. Dieu quitte Isra�l en jugement mais c�est, nous le verrons dans la suite, pour retourner aupr�s d�Isra�l sur le pied tout nouveau de la gr�ce. Ce n�est pas encore le �repos�, car �l�arche de sa force� n�y entrera que sous le r�gne de Salomon, type du r�gne de Christ.
Nous avons dit que la gloire de Dieu ne peut se soumettre aux idoles. Placez, en effet, comme le firent les gens d�Asdod, cette gloire humili�e � c�t� de Dagon, l�idole du monde sera renvers�e et bris�e. Mais cela ne change rien au culte que le monde lui rend. � la gloire de Dieu qui le g�ne, il pr�f�re ses faux dieux mutil�s, objets de m�pris et de d�rision. �Les sacrificateurs de Dagon, et tous ceux qui entrent dans la maison de Dagon, ne marchent pas sur le seuil de Dagon, � Asdod, jusqu�� ce jour� (v. 5). Leur pratique superstitieuse elle-m�me, reste comme un t�moignage permanent de l�avilissement de leur idole, et prouve aussi que son jugement n�a pas �t� capable de les amener � Dieu.
La pr�sence de l�arche attire aussi, comme nous l�avons dit, le jugement sur les hommes qui croyaient pr�valoir contre Dieu. C�est pour les Philistins la mis�re et la mort. Des angoisses, la douleur secr�te, une plaie honteuse, suite du courroux divin (conf. Deut. 28:27), tombent sur eux; �leur cri monte aux cieux�. Aux cieux vides pour eux, tandis que Dieu se trouvait au milieu d�eux sans qu�ils le sussent, les jugeant sur la terre! Le r�sultat est, non pas qu�ils se tournent vers Dieu, mais qu�ils le renvoient, esp�rant se d�barrasser de Lui. On voit en m�me temps ici l��go�sme qui caract�rise le monde. Pourvu qu�Asdod soit tranquille, qu�importe le tourment de Gath! Pourvu que Gath soit tranquille, qu�importe celui d��kron! Eux ne veulent pas mourir, mais cela n�emp�che pas la mort de venir, accompagn�e d�une consternation mortelle (v. 11, 12).
Le conseil des princes des Philistins � la demande �Que ferons-nous!� du peuple (v. 8) est donc sans r�sultat. Ce dernier interroge alors les sacrificateurs et les devins (6:2). �Que ferons-nous de l�arche de l��ternel?� Ils ne savent que faire du tr�ne de Dieu, du propitiatoire, de ce qui renfermait les pens�es de Dieu! Anim�s du m�me esprit, les Gadar�niens priaient le Seigneur de se retirer de leurs confins. Cela les g�ne, parce que cela les juge. La question pour eux est comment ils renverront cet h�te g�nant, non pas s�ils doivent le renvoyer. Il ne leur vient pas � la pens�e de s�adresser � Lui, mais leur clerg� doit conna�tre le moyen de se d�barrasser de Dieu. Celui-ci, du moins, est de bonne foi, malgr� son extr�me ignorance. Reconnaissant la main de Dieu dans ces plaies, il cherche comment on pourrait �donner gloire au Dieu d�Isra�l�. Il dit au peuple qu�il ne faut pas endurcir son c�ur contre Lui et rappelle ses exploits en �gypte; il sugg�re enfin un moyen de conna�tre si c�est r�ellement Lui qui a fait ce grand mal, ou si la chose n��tait qu�accidentelle. Tout cela d�note de la conscience lorsque manque la lumi�re apport�e par la v�rit� r�v�l�e. Or Dieu tient toujours compte de la conscience, m�me obscurcie, et donne une r�ponse claire.
Les hommes �taient frapp�s d�h�morro�des, le pays lui-m�me d�vast� par les souris (v. 5). C��tait, nous l�avons vu, un jugement complet. Sur le conseil des sacrificateurs et des devins, ils offrent des h�morro�des d�or et des souris d�or, comme sacrifice pour le d�lit. Pour le d�lit! quand ils avaient fait la guerre au peuple de Dieu, quand ils avaient estim� Dagon ma�tre du Dieu souverain Cr�ateur du ciel et de la terre! Un sacrifice sans effusion de sang, quand il fallait une expiation pour le p�ch�! � Mais Dieu tient compte du moindre cri de la conscience. Il donne une r�ponse claire, avons-nous dit. �Les vaches all�rent tout droit par le chemin, du c�t� de Beth-Sh�mesh; elles march�rent par une seule route, allant et mugissant, et elles ne se d�tourn�rent ni � droite ni � gauche� (v. 12). Telles sont les voies de l��ternel, toujours droites! (Os�e 14:9).
Le Dieu juge remonte maintenant en gr�ce aupr�s de son peuple. Il ne tiendra qu�� celui-ci de le reconna�tre avec humiliation.
Chapitres 6:14-21 et 7:1
Les voies publiques de Dieu peuvent �tre en jugement, comme nous venons de le voir, mais ses voies secr�tes le ram�nent toujours en gr�ce au milieu de son peuple. L�arche est remont�e � Beth-Sh�mesh sans qu�Isra�l en ait senti le besoin ou exprim� le d�sir.
Chose merveilleuse que cette arche de l��ternel! L�arche est d�abord le tr�ne de Dieu, sa pr�sence en gouvernement au milieu de son peuple. Elle est ensuite caract�ris�e par le propitiatoire, symbole de l��uvre de Christ, lieu d�approche pour un p�cheur re�u en gr�ce et justifi�. Elle est enfin, dans son ensemble et ses d�tails, l�image de la personne de Christ lui-m�me. De m�me que l�arche renfermait les tables de la loi, de m�me Christ dit: �Ta loi est au dedans de mes entrailles�. Comme l�arche du t�moignage, le Seigneur �tait, ici-bas, le t�moin et l�expression de toutes les pens�es de Dieu. Comme dans la cruche d�or qui contenait la manne, on trouve en Lui l�union de l�humanit� parfaite, du pain descendu du ciel dans le d�sert, avec la gloire divine. Il �tait le propitiatoire vers lequel se tournaient pour le contempler les faces des ch�rubins de gloire, l�ombrageant de leurs ailes. L�arche �tait donc avant tout, l�image de Christ lui-m�me, Fils de Dieu et fils de l�homme en une seule personne.
Les gens de Beth-Sh�mesh �se r�jouirent en voyant l�arche� (v. 13). Comment n�y aurait-il pas de la joie, quand, apr�s avoir longtemps perdu de vue ses perfections, on se trouve de nouveau en contact avec Celui dont la pr�sence apporte la s�curit�, le salut, le sentiment de la pr�sence de Dieu, une beaut� morale devant laquelle s�agenouillent les anges pour l�admirer! Aussi l�arche � peine arriv�e, l�holocauste recommence, les L�vites reprennent leur service. Les princes des Philistins assistent � cette sc�ne et s�en retournent; un tel spectacle les int�resse, sans cependant toucher leur c�ur et leur conscience.
Mais la joie provoqu�e par la contemplation de la gr�ce n�est pas tout. Elle s�allie au respect et � la crainte, si l�on a la conscience de se trouver en pr�sence de Dieu. Le Dieu de gr�ce juge selon l��uvre de chacun; le Dieu de gr�ce est saint. C�est ce que les gens de Beth-Sh�mesh avaient oubli�. �Ils regard�rent dans l�arche de l��ternel� (v. 19). Ils abusent de l�intimit� dans laquelle Dieu veut bien, en gr�ce, se pr�senter � eux. Cela est important � noter. Parce que J�sus est descendu jusqu�� nous, notre esprit charnel est tent� de le traiter en compagnon dont nous disposons � notre gr�. On se vante aujourd�hui de la familiarit� avec J�sus, et l�on �crit des livres pour montrer que la spiritualit� consiste en cela. Nous n�avons pas le droit de l�appeler notre fr�re, mais Lui, n�a pas honte de nous appeler ses fr�res. Cela marque bien la diff�rence. Quels seront mes sentiments, si un personnage haut plac� condescend � m�associer � Lui, moi, homme de rien, et n�a pas honte de moi en public quand il serait en droit de me m�priser! Si je comprends cette condescendance, mes sentiments seront ceux d�une profonde et humble reconnaissance, d�un attachement, d�un d�vouement sans bornes, d�un respect infini pour Celui qui n�a pas craint de compromettre sa dignit� en m��levant � son niveau.
Cette absence de respect et de crainte induisit les gens de Beth-Sh�mesh � regarder dans l�arche. Peu de choses caract�risent davantage le temps actuel que cet esprit profane. On se croit en mesure de distinguer ce qui appartient � la nature humaine et � la nature divine du Sauveur et d�en sonder le myst�re. C�est regarder dans l�arche qui renferme un secret connu de Dieu seul, car �personne ne conna�t le Fils, si ce n�est le P�re�. Cela conduit fatalement � rabaisser son humanit� au niveau de l�humanit� p�cheresse. On discute sur l��ducation de J�sus enfant, sur les �coles qui �taient � sa port�e pour apprendre les �critures, sur son �ducation scientifique et ses opinions plus ou moins conformes � celles de son temps, sur la r�alit� de sa tentation et sa capacit� de p�cher, etc. Souvenez-vous, chr�tiens profanes, que l��ternel frappa le peuple de Beth-Sh�mesh. Si vous n�avez pas souci de la gloire du Seigneur, Dieu en aura soin et ne permettra pas qu�on touche impun�ment � son arche. Bient�t, au lieu des b�n�dictions de sa pr�sence, vous devrez apprendre, sous le coup de ses jugements, qu�il ne peut tol�rer quiconque ne se d�chausse pas pour s�approcher de Lui.
Les hommes de Beth-Sh�mesh dirent: �Qui peut tenir, devant l��ternel, ce Dieu saint!� (v. 20). Ils connurent � leurs d�pens cette saintet� qu�ils avaient m�pris�e. H�las! au lieu de s�humilier, ils n�eurent que la pens�e, formul�e pr�c�demment par les Philistins, d��loigner cet h�te g�nant: �Vers qui montera-t-il de chez nous?� �Descendez�, dirent-ils aux habitants de Kiriath-J�arim, �faites-la monter vers vous� (v. 21); ils perdirent ainsi toutes les b�n�dictions attach�es � la pr�sence du Seigneur. D�autres en profit�rent et comprirent qu�il fallait se sanctifier pour veiller sur l�arche: �Les hommes de Kiriath-J�arim... sanctifi�rent �l�azar, fils d�Abinadab, pour garder l�arche de l��ternel� (7:1). Ce d�p�t fut fid�lement conserv� aux �champs de Jaar� (Ps. 132:6). Puissions-nous �tre tous les fid�les gardiens de l�arche de notre Dieu!