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Bible Commentaries
1 Samuel 8

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versets 1-22

�Et il arriva que, lorsque Samuel fut vieux, il �tablit ses fils juges sur Isra�l... Et ses fils ne marchaient pas dans ses voies; mais ils se d�tournaient apr�s le gain d�shonn�te, et prenaient des pr�sents, et faisaient fl�chir le jugement�. v. 1-3).

L�histoire des juges, comme celle de la sacrificature, se termine par une ruine compl�te. Samuel lui-m�me manque ici de discernement spirituel. Il �tablit ses fils sans une direction de l��ternel, comme si la fonction que Dieu lui avait confi�e pouvait �tre transmise � d�autres, car il n�y a pas de transmission de dons ou m�me de charges par succession.

Les anciens d�Isra�l (v. 4) d�sapprouvent avec raison la conduite des fils de Samuel, mais en prennent occasion pour demander un roi (v. 5): ��tablis sur nous un roi pour nous juger, comme toutes les nations�. Le mal dont ils se plaignent ne les pousse pas vers l��ternel, mais vers les gentils; ils cherchent un secours humain pour rem�dier � la ruine de l�homme, croyant �chapper ainsi � leur propre mis�re comme peuple de Dieu.

Vouloir un roi, c��tait au fond abandonner l��ternel et renier son gouvernement imm�diat par les juges, mais le p�ch� capital �tait de demander un roi comme les nations. Le conseil de Dieu n��tait-il pas de leur en donner un selon son c�ur, un oint qu�il leur aurait choisi Lui-m�me! (1 Sam. 2:35; 13:14). Vouloir un roi comme toutes les nations, c��tait abandonner leur titre de peuple de Dieu et s�assimiler au monde, lorsque, gr�ce � leur infid�lit�, un syst�me, �tabli de Dieu, avait p�riclit� entre leurs mains. La chr�tient�, en voie d�apostasie, n�a pas agi autrement, quand, au lieu de s�humilier et de mener deuil, elle a cherch� l�appui du monde pour se maintenir.

Samuel, tout r�pr�hensible qu�il e�t �t� � l�occasion de ses fils, ne les avait pas, comme �li, honor�s plus que l��ternel. La demande des anciens: �Donne-nous un roi pour nous juger� (v.6), fut mauvaise � ses yeux. C�est le m�pris du gouvernement direct et de la gloire de Dieu qui le touche. Dans son affliction il a recours � la pri�re (v. 6); Que ne suivons-nous, en toutes circonstances et journellement, cet exemple!

Et l��ternel dit � Samuel: ��coute la voix du peuple en tout ce qu�ils te disent; car ce n�est pas toi qu�ils ont rejet�, mais c�est moi qu�ils ont rejet�, afin que je ne r�gne pas sur eux. Selon toutes les actions qu�ils ont commises depuis le jour o� je les ai fait monter d��gypte, jusqu�� ce jour, en ce qu�ils m�ont abandonn� et ont servi d�autres dieux: ainsi ils font aussi � ton �gard� (v. 7, 8). Encouragement pr�cieux, donn� par Dieu � son serviteur, au moment o� il subissait personnellement une discipline dont les anciens d�Isra�l �taient devenus les instruments. Rien de plus consolant pour son c�ur, que l�assurance d��tre, apr�s tout, du c�t� de l��ternel et, ce dernier �tant rejet�, de devoir l��tre aussi. N�est-ce pas un honneur de partager l�opprobre que le monde jette sur notre Seigneur en le repoussant! Est-il �tonnant qu�il en agisse de m�me � notre �gard! Tout en le disciplinant, Dieu identifie Samuel avec Lui, alors que son peuple, ayant l�apparence de juger le mal, s�identifiait avec les nations. Il vaut mieux �tre un Samuel humili�, m�connu, seul avec un Dieu rejet�, qu�un Isra�l, muni d�une puissante organisation ext�rieure qui lui donne l�illusion de pouvoir se passer de Dieu et agir � sa guise, tandis qu�il est au fond l�esclave du monde et de Satan.

�Et maintenant, �coute leur voix; seulement tu leur rendras clairement t�moignage, et tu leur annonceras le r�gime du roi qui r�gnera sur eux� (v. 9). Le rejet de Samuel le qualifie pour un office nouveau: il rend un t�moignage tr�s clair de ce qui devait arriver au peuple. Le roi, selon le c�ur des hommes, allait faire d�eux ses instruments pour accomplir ses desseins, joug intol�rable, mais qu�ils ne pourraient secouer (v. 10-18). De m�me le monde d�poss�de enti�rement les chr�tiens qui cherchent son appui et ne leur donne en �change que le sentiment de leur mis�re sans aucune compensation. Il n�accorde son appui que si l�on consent � le servir. Ce n�est pas le joug ais� et le fardeau l�ger de l�esclave de Christ, mais l�angoisse d�une cruelle servitude.

Le peuple averti refuse d��couter la voix de Samuel et pr�f�re suivre son propre chemin; Samuel n�a que l��ternel pour ressource, et rapporte toutes les paroles du peuple � Ses oreilles (v. 21).

Ainsi Dieu se sert de la discipline pour affermir son serviteur dont il veut faire, dans la suite, un instrument de b�n�dictions nouvelles. Ayant re�u l�enseignement divin, lui qui avait �tabli ses fils sans consulter l��ternel, il attend que Dieu lui ait dit: ��coute leur voix, et �tablis sur eux un roi� (v. 22).

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 1 Samuel 8". "Commentaire biblique intermédiaire". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cbi/1-samuel-8.html.
 
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