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Bible Commentaries
2 Chroniques 14

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versets 1-15

Chapitres 14 � 16 � Asa

Repos et force

Nous abordons le r�cit de l�heureux r�gne d�Asa, amen� par la pure gr�ce de Dieu, comme il est dit de lui en 1 Rois 15:4: �� cause de David, l��ternel, son Dieu, lui donna une lampe � J�rusalem� dans la personne d�Asa. Tout est b�n�diction pour Asa dans la premi�re partie de son r�gne, et nous allons en voir la cause, mais aussi nous trouverons au chap. 16 la cause de son d�clin.

On rencontre beaucoup de pi�t� chez Asa. Il �te de Juda toute trace d�idol�trie, jusqu�aux hauts lieux que les rois, ses pr�d�cesseurs, et m�me Salomon, avaient tol�r�s, quoiqu�il n�entre pas dans le dessein des Chroniques de mentionner la faute de ce dernier. Nous verrons au chap. 15 qu�Asa ne garda pas jusqu�� la fin cette attitude �nergique. Mais il fut, en Juda, le premier roi qui, au d�but de son r�gne, jugea les hauts lieux et les abattit, tandis que J�roboam en avait fait une institution religieuse pour les dix tribus, et y avait m�me �tabli une sacrificature sp�ciale (11:15), � l�encontre du culte de l��ternel � J�rusalem. Telle est toujours la cons�quence de l�abandon du Dieu qui s�est r�v�l� dans sa Parole. L�homme ne peut pas vivre sans religion; s�il n�a pas celle du vrai Dieu, il en inventera une fausse pour satisfaire sa conscience et r�pondre � ses instincts. L�ath�isme lui-m�me est une religion qui livre l�homme, pieds et mains li�s, � la superstition, c�est-�-dire au culte des d�mons et � l�anarchie. Quand la volont� de l�homme est devenue son dieu, Satan s�empare de lui et triomphe. Quel trouble, quelle agitation, quelle d�sesp�rance, quelle mortelle tristesse s�emparent de l�insens� qui a dit dans son c�ur: �Il n�y a pas de Dieu!� Et, en revanche, quel repos dans la s�paration du mal et dans le culte du Dieu saint, du vrai Dieu! La Parole insiste ici sur ce point: �De ses jours, le pays fut en repos pendant dix ans� (v. 1). �Le royaume fut tranquille devant lui� (v. 5). �Le pays �tait tranquille... l��ternel lui donna du repos� (v. 6). �L��ternel... nous a donn� du repos tout � l�entour� (v. 7).

Quel usage Asa fit-il de ce repos? Il n�agit pas comme David qui pensait � se reposer lorsque les siens allaient en campagne; au contraire, il se servit de la tranquillit� que Dieu lui accordait, pour se d�fendre contre l�ennemi du dehors: �Il dit � Juda: B�tissons ces villes, et entourons-les de murailles et de tours, de portes et de barres, pendant que le pays est devant nous; car nous avons recherch� l��ternel, notre Dieu: nous l�avons recherch�, et il nous a donn� du repos tout � l�entour. Et ils b�tirent et prosp�r�rent� (v. 6-7).

Quel enseignement l�attitude d�Asa nous donne! Quand Dieu nous accorde du repos, c�est afin que nous puissions d�ployer toute notre activit� pour nous pr�munir contre les attaques de l�ennemi. Ce dernier ne tardera pas � revenir. Nos moyens de d�fense et nos forteresses sont la Parole et rien que la Parole. Utilisons les temps o� nous ne sommes pas assaillis par la tourmente pour nous fonder sur la Parole et y puiser notre force de r�sistance. Cependant les villes fortifi�es dont l�entr�e est interdite � l�ennemi ne suffisent pas; Asa poss�de une arm�e aguerrie. �Et Asa avait une arm�e de 300 000 hommes de Juda, portant le bouclier et la pique, et de 280000 de Benjamin, portant l��cu et tirant de l�arc, tous des hommes forts et vaillants� (v. 8). Pour ne pas subir une d�faite dans le combat, il faut porter les armes de la main droite et de la main gauche, et savoir avant tout se servir de l��p�e � deux tranchants qui est la parole de Dieu. Ce n�est qu�� cette condition que nous pouvons, apr�s avoir tout surmont� demeurer fermes quand le combat se pr�sente.

L�attaque de Z�rakh, l��thiopien, pass�e sous silence dans le premier livre des Rois, se produit alors. Que va faire Asa? Il est dans le m�me cas que son p�re vis-�-vis de J�roboam (13); avec 580 000 hommes il lui faut combattre Z�rakh qui en a un million sous ses ordres. Mais au lieu de se fier comme Abija aux m�rites de sa religion pour gagner la bataille, Asa s�est assis d�avance et a d�lib�r� s�il peut avec 10 000 hommes r�sister � celui qui vient contre lui avec 20 000. Le r�sultat de sa d�lib�ration ne lui laisse aucun doute; il sort au-devant de l�ennemi. Quelle est donc la source de son assurance? Son bon droit? Sa religion, lui donnant la certitude, comme � son p�re Abija, que Dieu doit �tre avec lui? Ce n�est point l� qu�est le secret d�Asa. Asa est un homme de foi, ayant appris avec Dieu qu�il ne peut avoir aucune confiance dans la chair, mais qu�en dehors de lui existe une source de force � laquelle il peut immanquablement recourir. Sa relation quotidienne avec le temple de Dieu � J�rusalem la lui avait fait conna�tre; il avait sous les yeux, � l�entr�e du sanctuaire, cette colonne de Boaz qui signifiait: �En Lui est la force!� Aussi avec quelle assurance, au moment d�en venir aux mains, il s�adresse � l��ternel! ��ternel! il n�y a pas de diff�rence pour toi, pour aider, entre beaucoup de force et point de force. Aide-nous, �ternel, notre Dieu! car nous nous appuyons sur toi; et c�est en ton nom que nous sommes venus contre cette multitude. Tu es l��ternel, notre Dieu; que l�homme n�ait point de force contre Toi!� (v. 11) C�est dans cet esprit qu�Asa entreprend la lutte; il reconna�t beaucoup de force � l�ennemi, � lui-m�me aucune, mais il s�avance au nom de l��ternel s�appuyant sur lui, nullement inquiet de sa propre faiblesse, parce que la puissance de Dieu s�y d�veloppe. Tout ce passage est la le�on de notre force; le plus puissant ennemi n�a aucune force contre Dieu, et il suffit de la foi pour en faire l�exp�rience. Satan lui-m�me a d� le reconna�tre quand sa haine s�est attaqu�e � Christ: sur la croix o� il croyait s��tre enfin d�barrass� de lui il a trouv� la puissance de Dieu dans la faiblesse de Dieu.

Les �thiopiens s�enfuirent; �ils ne purent reprendre leur force�. C�est qu�Isra�l �tait, non pas l�arm�e d�Asa, mais l�arm�e de Dieu: �Ils furent abattus devant l��ternel et devant son arm�e� (v. 13). Cette victoire d�Asa ne fut pas seulement la d�faite de l�ennemi, mais une conqu�te positive de villes, de butin, de troupeaux, de richesses (v. 14-15). C�est ainsi que toute victoire sur l�Ennemi, bas�e sur le jugement de nous-m�mes, est pour nous la source d�acquisitions nouvelles et pr�cieuses, puis�es dans le tr�sor des richesses insondables de Christ.

Apr�s la victoire, Asa et son peuple �retourn�rent � J�rusalem�. L�, dans la cit� de Dieu, aupr�s du temple de l��ternel, dans la communion avec Lui, ils vont renouveler leur force.

L�histoire profane ne nous dit rien de ce combat m�morable. Z�rakh et son million d�hommes est une fable aux yeux des incr�dules. Les monuments, nous disent-ils, ne mentionnent pas ce combat extraordinaire. Pour le croyant, ce silence est bien simple. Asa ne peut proclamer sa propre victoire sur l��thiopien; c�est � Dieu, dont elle est la victoire, � l�enregistrer; on ne peut donc trouver ce document que dans la Parole �crite. Et pensez-vous que Z�rahk proclamera sa d�faite? Avez-vous jamais trouv� une inscription d��gypte, de Syrie, de Moab ou de l�Assyrie o� leurs rois enregistrent une d�faite? De ce c�t�-l�, silence absolu. Le roi de Moab proclamera plus tard ses victoires (pierre de Moab), mais non la d�faite qui les a pr�c�d�es. Telle est la confiance qu�on peut mettre en l�authenticit� de l�histoire �crite par l�homme.

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 2 Chronicles 14". "Commentaire biblique intermédiaire". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cbi/2-chronicles-14.html.
 
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