Lectionary Calendar
Saturday, September 28th, 2024
the Week of Proper 20 / Ordinary 25
the Week of Proper 20 / Ordinary 25
advertisement
advertisement
advertisement
Attention!
Tired of seeing ads while studying? Now you can enjoy an "Ads Free" version of the site for as little as 10¢ a day and support a great cause!
Click here to learn more!
Click here to learn more!
Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public.
Ces fichiers sont dans le domaine public.
Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 2 Chronicles 31". "Commentaire biblique intermédiaire". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cbi/2-chronicles-31.html.
bibliography-text="Commentaire sur 2 Chronicles 31". "Commentaire biblique intermédiaire". https://beta.studylight.org/
versets 1-21
L�ordre de la maison de Dieu.
L�abolition de l�idol�trie, qui n�est pas attribu�e ici � �z�chias lui-m�me (cf. 2 Rois 18:4), est produite chez le peuple � la suite de la fid�lit� du roi. Remarquons que le renversement des idoles au milieu de Juda et d�Isra�l n�a lieu que lorsque le temple de Dieu a �t� ouvert et purifi�, et le culte r�tabli comme au commencement (v. 1-4).
Ce fait est tr�s important: Il est inutile d�entreprendre le renversement de l�erreur si l�on n�a commenc� par �tablir la v�rit� fond�e sur la parole de Dieu. De plus, la puissance pour renverser le mal ne sera jamais tout � fait efficace si ce qu�on a d�abord �difi� n�est pas la v�rit� sans m�lange, telle que la Parole nous l�enseigne. Si les adversaires peuvent nous prouver que nous ne sommes pas nous-m�mes, en bien des points, sur le terrain de la Parole que nous d�fendons, nous avons perdu toute autorit� dans la lutte. Lorsque le peuple, rassembl� � J�rusalem, eut savour� la grande joie qui accompagnait les b�n�dictions retrouv�es, il comprit qu�il �tait impossible de laisser subsister une religion �trang�re � c�t� du culte du vrai Dieu.
En disant ces choses, nous n�oublions pas qu�avant de c�l�brer la P�que le peuple avait d�j� �t� �les autels qui �taient dans J�rusalem, et... tous les autels � encens� et les avait jet�s dans le torrent du C�dron (30:14). Cela n�infirme en aucune mani�re ce que nous venons de dire. Il est �vident qu�il �tait impossible d�associer la c�l�bration de la P�que et des pains sans levain � des pratiques idol�tres. Il fallait que le lieu o� se c�l�brait la P�que et o� Dieu demeurait dans l�assembl�e de son peuple f�t compl�tement purifi� de tout �l�ment �tranger, avant que la f�te p�t �tre c�l�br�e. Il en est de m�me aujourd�hui pour la table du Seigneur: elle ne peut �tre associ�e avec la religion du monde, et, s�il en est autrement, elle ne sera jamais un puissant motif pour une sainte conduite, repr�sent�e par la f�te des pains sans levain.
La purification de toute idol�trie �tait d�autant plus s�rieuse que d�j� le peuple en avait �prouv� les bienfaits � J�rusalem; il la fallait maintenant compl�te, absolue. �phra�m et Manass�, quelque petit que f�t leur nombre, s��tant joints � Juda pour la P�que, �taient responsables de prendre chez eux les m�mes dispositions que Juda. S�ils avaient agi autrement, ils auraient cr�� un lien entre leur idol�trie pass�e et le culte de l��ternel, ce qui aurait �t� une monstruosit�. Aussi �tous ceux d�Isra�l qui se trouv�rent l� s�en all�rent par les villes de Juda, et bris�rent les statues, et abattirent les ash�res, et d�molirent les hauts lieux et les autels dans tout Juda et Benjamin, et en �phra�m et Manass�, jusqu�� ce qu�ils eussent tout d�truit� (v. 1). L�unit� du peuple qui venait d��tre r�alis�e dans la f�te primordiale de la P�que �tait maintenant mise en pratique par une action commune contre ce qui d�shonorait l��ternel.
Apr�s ces choses �z�chias �tablit l�ordre de la sacrificature, paye de sa personne et de ses biens pour les sacrifices et les f�tes solennelles, ordonne que ceux qui s�emploient au service du sanctuaire ne soient pas n�glig�s. Aujourd�hui, comme alors, il est n�cessaire d�observer en toutes choses l�ordre qui convient � la maison de Dieu, mais, en aucune mani�re, un ordre �tabli par l�homme; la Parole seule doit le d�terminer et le r�gler. En cela, comme en toutes choses, il faut s�attacher �� la loi de l��ternel� (v. 4). Pour conna�tre l�ordre et l�organisation de la maison de Dieu, n�interrogeons pas nos propres pens�es, mais consultons des �critures telles que la premi�re �p�tre aux Corinthiens et la premi�re �p�tre � Timoth�e. Nous y trouverons cette organisation tout enti�re comme le Saint Esprit nous la r�v�le. Nous ne pouvons en aucune mani�re nous dispenser pour l�ordre de l�assembl�e, comme pour toute autre chose, de ce que la Parole nous enseigne, ni lui substituer notre propre organisation.
Sur l�ordre du roi, le peuple s�acquitte largement de la d�me en faveur des sacrificateurs et des l�vites, �afin�, dit �z�chias, �qu�ils s�attachassent � la loi de l��ternel� (v. 4). Les serviteurs de Dieu ont besoin d��tre encourag�s dans leur �uvre par l�int�r�t et la coop�ration du peuple de Dieu. Quand une vraie pi�t� accompagne la restauration selon Dieu, l�amour est toujours actif � l��gard des ouvriers du Seigneur et les fid�les ne laissent manquer de rien ces chers serviteurs, leurs fr�res. Cette activit� d�amour diff�re totalement d�un salaire fixe pour des services rendus, d�un salaire impos� pour certaines fonctions dont l�ouvrier s�est charg�. Le but de la d�me �tait d�attacher les l�vites � la loi de l��ternel, et non de leur donner le moyen de gagner leur vie. Combien de tels principes, m�me en un temps o� ils �taient donn�s par la loi et n��taient par cons�quent pas le fruit de la gr�ce, sont diff�rents de ce que pense la chr�tient� professante au sujet du minist�re!
Le peuple prend � c�ur l�ordre du roi; la d�me est apport�e lib�ralement et d�passe de beaucoup ce qui �tait recommand� par la loi de Mo�se (Voyez Deut. 14:26-29; 18:3-7; 26:12; Nomb. 18:12-19). �z�chias et les chefs, t�moins de cette lib�ralit�, b�nissent l��ternel et son peuple Isra�l. De m�me l�ap�tre Paul, quand il consid�rait l��uvre de la gr�ce dans le c�ur des fr�res, soit � Philippes, soit � Thessalonique, rendait gr�ces � Dieu, reconnaissant tout le bien produit par le Saint Esprit dans leurs c�urs, et b�nissait aussi ceux qui �taient les instruments de cette lib�ralit�. Ce z�le am�ne l�abondance; chacun mange et est rassasi�, et il reste encore des monceaux. Il en fut de m�me lors de la multiplication des pains. �z�chias est ici le faible type du roi selon les conseils de Dieu, dont il est dit: �Il rassasiera de pain tes pauvres�. Le service est consid�rablement augment� par cette prosp�rit�, fruit de la gr�ce de Dieu dans les c�urs. Il en est tout autrement quand c�est le monde qui enrichit les serviteurs de Dieu. Ici l�ordre pr�side aux distributions (v. 14-19) et plusieurs y sont employ�s. Ce n�est pas une fonction sans importance qu�un service occup� exclusivement de soins mat�riels. De tels emplois sont modestes, sans doute, et n�ont pas d�apparence, mais sans eux tout l�ordre de la maison de Dieu serait en souffrance. On voit en N�h�mie 13:10-14 quelles cons�quences la n�gligence de la d�me eut pour tout le service de Dieu et le culte.
Toute cette organisation termin�e, l��ternel aime � rendre t�moignage � �z�chias et � nous dire qu�il eut son approbation. Pourrait-il en dire autant de nous? ��z�chias fit ainsi dans tout Juda. Et il fit ce qui est bon, et droit, et vrai, devant l��ternel, son Dieu� (v. 20). Quelle parure du croyant, que ces trois choses: la bont�, la droiture et la v�rit�! C��tait la parure de Christ homme; elle faisait d�border la louange sur les l�vres du Psalmiste quand il voyait Celui qui �tait �plus beau que les fils des hommes�, par� de �v�rit�, et de d�bonnairet�, et de justice� (Ps. 45:5). Il nous est dit encore (v. 21), que toute l��uvre d��z�chias fut entreprise �pour rechercher son Dieu� et qu�il �agit de tout son c�ur�. Beau t�moignage rendu � cet homme de Dieu! Un c�ur non partag�, un �il simple, occup� � rechercher son Dieu, tel �tait le secret de sa vie spirituelle, aussi la Parole ajoute: �Il prosp�ra�.
Ce portrait d��z�chias termine la premi�re division de son histoire, division compl�tement omise dans le livre des Rois, et qui nous pr�sente son histoire morale dans ses rapports avec le service de l��ternel. Le chapitre suivant va nous entretenir de son attitude vis-�-vis d�un monde ennemi de Dieu.