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Bible Commentaries
2 Corinthiens 11

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versets 1-33

Nous avons vu que Paul ne se glorifiait que dans son infirmit�, en opposition aux faux ap�tres qui cherchaient � d�truire son influence pour �tablir la leur. Mais, quand il est forc� de parler de lui-m�me, il dit: �Je parle comme un homme hors de sens�. Appelez-moi un insens�, si je viens vous parler de mes m�rites. Je suis oblig� de parler ainsi pour m�opposer � ceux qui voudraient vous d�tourner de la foi en accaparant votre confiance. Or ces faux docteurs, que pr�sentaient-ils aux Corinthiens? Ils se pr�sentaient eux-m�mes. On voit ici la diff�rence entre le minist�re selon Dieu et le minist�re selon l�homme. De fait, le minist�re humain n�a jamais d�autre r�sultat (nous nous gardons bien de dire: d�autre but) que de mettre l�homme en avant, tandis que le minist�re qui a sa source en Dieu n�a pas autre chose � pr�senter que Christ. En consid�rant ce qui est dit ici de ces faux ap�tres, vous serez frapp�s de voir combien ces hommes, dont Paul tait ici les noms � dessein, r�ussissaient � prendre de l�influence sur l�esprit des Corinthiens. Ils venaient leur annoncer des choses qui �taient l�oppos� de ce que l�ap�tre leur avait pr�ch�, et les Corinthiens qui �taient encore charnels, les laissaient faire. Vous trouvez, au v. 4, quel danger les mena�ait: �Si celui qui vient pr�che un autre J�sus que nous n�avons pas pr�ch�, ou que vous receviez un Esprit diff�rent que vous n�avez pas re�u, ou un �vangile diff�rent que vous n�avez pas re�u vous pourriez bien le supporter�. Ces trois principes fondamentaux, sans lesquels, de fait, il n�y a point de christianisme, �taient en danger: la personne de Christ, l�Esprit de Christ, l��vangile de Christ. Les yeux de ces croyants, dont beaucoup �taient sinc�res, �taient assez obscurcis pour ne pas voir que le travail de ces hommes venait saper les fondements m�mes de leur foi et les pr�parait peu � peu � supporter de fausses doctrines. On voit l�influence d�l�t�re qu�un faux enseignement, qui n�est pas celui de l�Esprit Saint, peut exercer sur des chr�tiens qui sont engag�s dans ce chemin. Il dit au v. 20: �Si quelqu�un vous asservit, si quelqu�un vous d�vore, si quelqu�un prend votre bien, si quelqu�un s��l�ve, si quelqu�un vous frappe au visage, vous le supportez�. Quand on est sur cette pente, on supporte tout de la part de ceux qui se recommandent eux-m�mes et, se mesurant eux-m�mes par eux-m�mes, r�ussissent � s�introduire au milieu des enfants de Dieu; on accepte tout ce que ces gens imposent � leurs adh�rents, tous les fardeaux dont ils les chargent, plut�t que de recevoir le sain enseignement apport� par un ap�tre! Paul faisait exactement le contraire. Il poss�dait une autorit� de la part de Dieu pour venir frapper, au milieu des Corinthiens, tous ceux qui s�opposaient � lui; aussi a-t-il le droit de dire: Si je reviens je serai peut-�tre oblig� d�agir ainsi. Cependant on peut remarquer, en lisant ces chapitres, que l�ap�tre n�a pas song� un instant � venir opposer son autorit� � celle de ces �ouvriers trompeurs�. C�est que, comme nous l�avons dit plus haut, dans sa pens�e, toute l�autorit� que le Seigneur avait mise entre ses mains avait pour but l��dification de l�Assembl�e de Christ.

Maintenant, si nous entrons un peu dans le caract�re du minist�re de Paul, tel que ce chap. 11 nous le pr�sente, nous voyons qu�il n�a, tout du long, qu�une pens�e: pr�senter Christ, comme seul moyen de les d�tourner du mal et de les attacher aux choses excellentes. Il le repr�sentait dans sa personne. C�est une chose tr�s belle que l�enseignement, mais une chose plus belle encore, de porter dans sa personne: �la douceur et la d�bonnairet� de Christ�. Les �mes sont souvent beaucoup plus attir�es vers le Seigneur par les caract�res qu�elles constatent chez les serviteurs de Christ que par tout ce qu�elles peuvent entendre de leur bouche.

Vous trouvez cela en premier lieu, au v. 2 de ce chapitre: Paul �tait jaloux � leur �gard �d�une jalousie de Dieu�; il n�avait pas du tout une jalousie humaine � l��gard des Corinthiens en cherchant � en faire ses disciples. Les faux ap�tres n�avaient que cela, eux qui voulaient les gagner � leur propre cause. �Car je vous ai fianc�s�, dit-il, �� un seul mari, pour vous pr�senter au Christ comme une vierge chaste�. N�est-ce pas exactement ce que nous trouvons au chap. 5 de l��p�tre aux �ph�siens? J�sus n�avait pas fait autre chose: il s��tait donn� lui-m�me pour l�Assembl�e, afin qu�il se la �pr�sent�t... glorieuse, n�ayant ni tache, ni ride, ni rien de semblable, mais afin qu�elle f�t sainte et irr�prochable�. Tel �tait le but du Seigneur en se donnant lui-m�me. L�ap�tre dit: Je n�ai pas voulu faire autre chose que Lui; aucun autre but que le sien, ne m�anime; je d�sire vous pr�senter � Lui comme une vierge chaste. C�est ainsi qu�il veut vous avoir, et comment aurais-je un autre but que le sien?

Il dit un peu plus loin: �Nous avons �t� manifest�s de toute mani�re, en toutes choses, envers vous� (v. 6). Il avait plu au Seigneur de se manifester � Saul de Tarse, quand la lumi�re divine avait resplendi dans les t�n�bres de son c�ur. Mais, ayant re�u cette manifestation de Christ, il n�a pas d�autre pens�e que de le manifester lui-m�me au-dehors. Aussi peut-il dire: �Nous avons �t� manifest�s de toute mani�re, en toutes choses, envers vous�. Il apportait la lumi�re de cette pr�sence, et par son moyen les hommes se trouvaient plac�s dans la pleine lumi�re de Christ. Nous n�avons pas � agir autrement, soit comme individus, soit comme assembl�e. On le voit dans la premi�re �p�tre aux Corinthiens. Certes, il y avait, dans cette assembl�e, beaucoup � reprendre, mais si un homme du dehors se trouvait l�, les secrets de son c�ur �taient rendus manifestes, et, plac� en pleine lumi�re, il publiait que Dieu �tait r�ellement parmi eux. Comme individus, nous pouvons aussi agir de m�me. Il faut que Christ habite par la foi dans nos c�urs, en sorte que chacun le voie en nous et dise: J�ai eu affaire avec Christ; j�ai trouv� Celui qui est lumi�re, dans cet humble chr�tien qui venait me parler, et cela m�a attach� � J�sus seul!

Au v. 10, vous trouvez un autre caract�re de Christ, tel qu�il est repr�sent� par l�ap�tre. Avez-vous remarqu� cette expression: �Comme la v�rit� de Christ est en moi�? La Parole nous apprend que c�est Christ qui est la v�rit�. �Je suis la v�rit�, dit le Seigneur. Il a manifest� parfaitement la v�rit�, c�est-�-dire toute la pens�e de Dieu devant les hommes, mais cette m�me pens�e de Dieu �tait manifest�e maintenant par l�ap�tre, parce que �la v�rit� de Christ �tait en lui�. Celui qui �tait la v�rit� pouvait �tre connu dans la personne de Paul, le bien-aim� serviteur de Dieu, et les �mes qui se trouvaient en relation avec lui, pouvaient dire: �C�est par Paul que nous avons re�u la v�rit�.

Au v. 11, il dit: �Est-ce parce que je ne vous aime pas? Dieu le sait�. Le caract�re supr�me de Christ est l�amour. L�ap�tre peut dire: Dieu sait si cet amour est en moi. Je ne regarde pas aux hommes, pour voir s�ils s�en rendent compte, mais Dieu le sait. Il a dit auparavant: �L�amour du Christ nous �treint�. L�amour du Christ! Il en �tait donc le porteur aupr�s de tous les hommes, comme aupr�s des saints. Dieu sait si je vous aime, de l�amour de Celui qui s�est r�v�l� � moi comme le Dieu d�amour, et c�est cet amour que j�ai apport� au milieu de vous. Voil� pourquoi je n�ai pas voulu vous �tre � charge, pourquoi aussi vous ne m�avez pas vu venir parmi vous, muni de mon autorit�.

Apr�s avoir pr�sent� ces choses, l�ap�tre r�pond aux faux docteurs qui venaient au milieu des saints, d�guis�s en anges de lumi�re, car il ne faut pas oublier que c�est aux doctrines s�ductrices que Satan sait donner la plus belle apparence. De nos jours, quand on parle aux chr�tiens d�un faux docteur, la plupart d�entre eux vous r�pondent: �Mais cet homme est un v�ritable saint dans sa conduite!� L�apparence est celle d�un ange de lumi�re, et pourtant le caract�re est celui du serpent qui a s�duit �ve par sa ruse!

Apr�s avoir r�pondu � toutes les pr�tentions de ces gens-l�, l�ap�tre est contraint de parler de ce qu�il a souffert pour Christ: �Puisque plusieurs se glorifient selon la chair, moi aussi je me glorifierai� (v. 18). Toute cette description (v. 23-31) nous montre combien peu le livre des Actes nous �num�re les circonstances travers�es par l�ap�tre Paul. Dans toute cette �num�ration, vous rencontrez peut-�tre trois faits relat�s dans les Actes. Tout le reste y est pass� sous silence, mais le Seigneur ne l�a pas oubli�, et si l�ap�tre mentionne toutes ces tribulations, c�est en se r�jouissant d�avoir �t� estim� digne de souffrir des opprobres pour le nom de Christ. Quant � ses circonstances, ce cher serviteur pouvait bien dire ici, comme dans sa premi�re �p�tre: �Si, pour cette vie seulement, nous avons esp�rance en Christ, nous sommes plus mis�rables que tous les hommes� (1 Cor. 15:19). Le plus mis�rable, mais le plus heureux aussi, parce que son esp�rance �tait en Christ seul et que pour lui, vivre ici-bas, c��tait Christ. Ces souffrances de Paul n��taient pas une discipline de Dieu � son �gard. Il avait apport� Christ au monde, et voil� ce que le monde avait su lui offrir en �change. Mais il ne se plaignait pas, puisque ainsi il avait part aux souffrances de Christ. Ce qui ajoutait � ses souffrances, en l�assi�geant tous les jours, c��tait la sollicitude pour toutes les assembl�es. Il compl�tait ainsi les souffrances de Christ pour Son corps qui est l��glise.

Apr�s avoir mentionn� toutes ces tribulations, il ajoute: �S�il faut se glorifier, je me glorifierai dans ce qui est de mon infirmit�, et il d�veloppe cette pens�e � la fin de notre chapitre et dans le chapitre suivant. D�s le commencement de son minist�re, la pers�cution s��tait �lev�e contre lui. Il s��tait trouv� � Damas dans une position que le monde aurait pu tourner en ridicule et il s�en glorifie. C�est ainsi, semble-t-il dire, que Dieu m�a fait descendre. Et cet homme, descendu si bas, est �lev� dans le troisi�me ciel pour entendre les paroles ineffables! Dieu dit: Je t�ai abaiss�; maintenant je t��l�ve. Mais il faut redescendre encore du troisi�me ciel. Il semble qu�il va vivre d�sormais avec le souvenir glorieux d��tre mont� dans le paradis pour y entendre Christ. Non; un ange de Satan le soufflette, et l�abaisse jusqu�au niveau de Job, le patriarche. Le Seigneur lui dit alors: Je veux que tu ne te glorifies que dans tes infirmit�s; c�est l� que ma puissance se d�veloppe et je veux faire de toi un vase de ma puissance.

Apprenons nous-m�mes par l�exemple de l�ap�tre � ne nous glorifier en rien, sinon dans nos infirmit�s. Le Seigneur n�emploie que des vases bris�s pour faire son �uvre dans ce monde, et pour �tre en b�n�diction � l�assembl�e de Christ.

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 2 Corinthians 11". "Commentaire biblique intermédiaire". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cbi/2-corinthians-11.html.
 
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