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Bible Commentaries
2 Corinthiens 12

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versets 1-21

Nous avons vu au chapitre 10 que tout ministre de Christ doit mettre son �tat moral d�accord avec le don que le Seigneur lui a confi�, et qu�il doit �tre personnellement son repr�sentant dans ce monde. C�est ce que l�ap�tre r�alisait fid�lement dans son service. Dans le chapitre que nous venons de lire, deux autres points importants sont d�velopp�s: En quoi consiste la puissance du minist�re, et o� faut-il en chercher la source?

Voyons d�abord le deuxi�me point, la source du minist�re, car c�est par cela que l�ap�tre commence. Si l�on consid�re le minist�re � la mani�re des hommes, on voit la diff�rence immense entre leur conception et celle du minist�re selon Dieu. Les hommes, beaucoup de chr�tiens m�me, pensent qu�en acqu�rant une certaine science humaine, mise � la port�e de tous dans les �coles, ils pourront devenir des ministres de Christ, ou du moins d�velopper le don que Dieu leur a confi�. En cela ils se trompent. La source du minist�re ne peut �tre trouv�e que dans le nouvel homme; elle n�a rien � faire avec tout ce que le vieil homme peut acqu�rir. L�ap�tre d�veloppe ici cette v�rit�. Quant � son �tat avant sa conversion, et notez bien que sa �grande science� datait d�alors, il n�en �tait plus question pour lui; il ne se consid�rait plus comme �tant dans le premier Adam; aussi, parlant de lui-m�me, il dit: �Je connais un homme en Christ�. C�est dans le nouvel homme que son minist�re a pris sa source, et non dans tout ce que Saul de Tarse avait appris aux pieds de Gamaliel. Pour exercer efficacement un minist�re selon Dieu, il faut avoir jet� par-dessus bord tout ce que l�homme voudrait y ajouter. D�s le d�but, Saul apprit cela sur le chemin de Damas. Son vieil homme �tait fini, jug�, r�duit en poussi�re, et le point de d�part de l�ap�tre est la ruine compl�te du premier Adam pour entrer, en Christ, dans une vie toute nouvelle. Il avait appris cela en un instant; nous ne l�apprenons souvent qu�� la longue et difficilement. C�est aussi ce qui fait que parfois, quand nous rencontrons quelque b�n�diction dans notre minist�re, nous en attribuons volontiers quelque chose � nos facult�s naturelles. Souvent nous perdons ainsi les b�n�dictions qui s�attachent au service du Seigneur. On ne trouvait rien de semblable chez l�ap�tre; il savait que la croix de Christ �tait le seul endroit o� il pouvait placer la chair avec tous ses avantages. Aussi ne se glorifiait-il que du nouvel homme, d��tre en Christ, et de n�avoir place nulle autre part.

Il y avait quatorze ans que Paul avait entrepris son premier voyage, et c��tait peut-�tre � Antioche que les choses extraordinaires dont il parle ici, lui �taient arriv�es. Pour l�encourager dans son minist�re o� il allait rencontrer tant de souffrances, Dieu le ravit au troisi�me ciel et lui fait entendre l� des choses ineffables. Il �tait de toute importance que l�ap�tre soit mis en pr�sence de l�excellence de Christ dans le troisi�me ciel, pour que, redescendu sur la terre, il soit bien convaincu qu�il valait la peine d�endurer pour Lui les plus grandes souffrances. Quel lieu que le troisi�me ciel, pour y �tre transport�! Le tabernacle mod�le des choses c�lestes que Dieu montra � Mo�se sur la montagne, �tait divis� en trois: le parvis, le lieu saint et le lieu tr�s saint. C��taient des types de choses qui �taient en dehors et au-dessus de la terre. D�abord le parvis o� se trouvait l�autel d�airain, image de la croix, dans un sens au-dessus de la terre, et dont J�sus dit: Quand je serai ��lev� de la terre, j�attirerai tous les hommes � moi�. Le monde a d�clar� l� qu�il n�y avait pas de place ici-bas, m�me pour les pieds du Sauveur. On peut donc dire que la premi�re partie du tabernacle sort de la limite des choses terrestres, comme symbole. C�est le point qui d�j� nous s�pare du monde. Du parvis on entrait dans le lieu saint o� l�on trouvait la table des pains de proposition, le chandelier et l�autel d�or. En type, nous sommes dans le lieu saint, pr�sent�s � Dieu en Christ, capables de rendre culte, illumin�s du Saint Esprit. Ensuite, vient le lieu tr�s saint, type du troisi�me ciel. On y trouvait l�arche et le tr�ne de Dieu sur le propitiatoire. Dans le troisi�me ciel nous pouvons entrer par l�Esprit, � travers le voile d�chir�, car nous y trouvons le tr�ne de la gr�ce. Mais l�ap�tre y avait �t� ravi en r�alit�, sans cependant pouvoir dire comment, et il y avait entendu des choses incommunicables � d�autres. Il ne nous est pas donn� d�y entrer ainsi, car nous n�avons pas re�u comme lui un minist�re inspir� pour pr�senter aux hommes les myst�res de Dieu. Mais il y a pour le chr�tien un lieu plus intime que celui du tr�ne, c�est la maison du P�re. Si nous n�avons pas la perfection de r�v�lations que l�ap�tre seul a eues, Dieu nous a ouvert l�endroit cach� de son tabernacle, c�est l� que nous pouvons m�diter sur la pr�sence ravissante de Christ qui nous a r�v�l� le P�re. Nous n�y entendons pas les choses ineffables, mais nos �mes y jouissent de la communion avec le P�re et avec son Fils J�sus Christ. Quand nous serons l� corporellement ce sera bien diff�rent, sans doute, car nous serons en tout point et pour toujours, semblables � Lui dans la gloire; mais maintenant d�j� nous pouvons jouir de ce lieu b�ni.

Quand l�ap�tre parle, comme nous l�avons vu, d��tre en Christ il dit: �Je me glorifierai d�un tel homme, mais je ne me glorifierai pas de moi-m�me, si ce n�est dans mes infirmit�s� (v. 5). Il fait donc une diff�rence entre un tel homme et lui-m�me. Il sait tr�s bien ce qui serait arriv�, si descendant du troisi�me ciel, il avait �t� livr� � lui-m�me, car il se serait glorifi� d�y avoir �t�. Le danger, pour lui, n��tait pas d��tre au troisi�me ciel, mais d�en descendre. Tant qu�il �tait l�-haut, il gardait absolument sa place, mais quand il redescend sur la terre, l�extraordinaire des r�v�lations aurait pu le remplir d�orgueil. Afin de le garder de se glorifier, Dieu lui envoie un ange de Satan pour le souffleter, de sorte qu�il pouvait devenir un objet de m�pris ou de d�go�t pour ceux auxquels il s�adressait. Aussi les faux ap�tres disaient de lui: �Sa personne est m�prisable�. Quand il parle aux Galates, il leur dit: �Vous savez que dans l�infirmit� de la chair je vous ai �vang�lis�s au commencement; et vous n�avez point m�pris�, ni rejet� avec d�go�t ma tentation qui �tait en ma chair� (4:13, 14). Satan devient ainsi, comme pour Job, le moyen de b�n�diction pour l�ap�tre. Loin d��tre d�tourn� du chemin de la d�pendance, il suit les traces de son Sauveur � Geths�man�. J�sus avait pri� trois fois que la coupe passe loin de Lui, Paul supplie trois fois le Seigneur que l��preuve se retire de lui. Une fois encore Satan s��tait tromp�. Il esp�rait rendre l��vangile m�prisable dans la personne de son ministre, mais Dieu dit: �Ma gr�ce te suffit, car ma puissance s�accomplit dans l�infirmit�.

C�est ici que nous trouvons la r�ponse � notre seconde question: En quoi consiste la puissance du minist�re? Dieu dit: Il faut que tu sois sans force en toi-m�me pour que ma puissance se d�veloppe en toi. Ce passage est vrai pour nous tous. Nous ne trouvons de puissance dans notre service que si nous ne sommes rien � nos yeux. C�est en effet ce que dit Paul au v. 11: �Je n�ai �t� en rien moindre que les plus excellents ap�tres, quoique je ne sois rien�. Je me demande si quelqu�un d�entre nous pourrait dire de lui-m�me, en toute sinc�rit�: �Je ne suis rien�. Certains hommes de Dieu l�ont montr� d�une mani�re remarquable dans la pratique. Quand on demandait � Jean le Baptiseur qui il �tait, il r�pondait: �Voix de Celui qui crie dans le d�sert�. Dieu parle par ma voix, mais je ne suis rien. Arrivent les infirmit�s. Ah! dit Paul, aussi bien que je me glorifie d�un homme en Christ, je me glorifie dans mes infirmit�s, afin que la puissance de Christ demeure sur moi. J�accepte les soufflets de l�ange de Satan, je consens � n��tre rien, je ne recule pas devant la souffrance, pourvu seulement que cette puissance ne m�abandonne pas. �Mon millier, dit G�d�on, est le plus pauvre en Manass�, et moi je suis le plus petit dans la maison de mon p�re�; alors une parole de l�ange lui communique la force. Si, d�un autre c�t�, comme Samson, l�on se confie en sa force, on devient une proie facile de l�Ennemi. Il peut en �tre ainsi pour nous. Lorsque, perdant le sentiment de notre faiblesse et de notre n�ant, nous mettons notre confiance en nous-m�mes ou dans les dons que Dieu nous a d�partis, la puissance nous a quitt�s sans que, peut-�tre, comme Samson, nous n�en sachions rien; et la b�n�diction ne se retrouve pas. Aussi l�ap�tre dit: �C�est pourquoi je prends plaisir dans les infirmit�s, dans les outrages, dans les n�cessit�s, dans les pers�cutions, dans les d�tresses pour Christ: car quand je suis faible, alors je suis fort� (v. 10). Il ne dit pas: Je les supporte, je les accepte; il y prend plaisir; son bonheur est de souffrir en vue du but � atteindre, et parce que dans la faiblesse est le secret de la puissance de son minist�re.

Au commencement de ce chapitre, nous avons vu un homme en Christ et la puissance manifest�e dans son minist�re; nous trouvons � la fin (v. 20, 21), non plus les fruits de l�Esprit dans le c�ur du rachet�, mais les fruits de la chair, fruits tels qu�ils font monter la rougeur � nos fronts: �Car je crains que, quand j�arriverai, je ne vous trouve pas tels que je voudrais, et que moi je ne sois trouv� par vous tel que vous ne voudriez pas, et qu�il n�y ait des querelles, des jalousies, des col�res, des intrigues, des m�disances, des insinuations, des enflures d�orgueil, des d�sordres, et qu��tant de nouveau revenu au milieu de vous, mon Dieu ne m�humilie quant � vous, et que je ne sois afflig� � l�occasion de plusieurs de ceux qui ont p�ch� auparavant et qui ne se sont pas repentis de l�impuret�, et de la fornication, et de l�impudicit� qu�ils ont commises�.

Les Corinthiens, dou�s comme ils l��taient, avaient march� selon la chair, et ce n��tait pas seulement un individu, �le m�chant� parmi eux qui avait p�ch�; beaucoup d�entre eux avaient fait des choses semblables, puis �taient revenus en apparence de leurs errements, sans que leurs consciences aient �t� atteintes et que la repentance se soit produite dans leurs c�urs. Comme tout cela est s�rieux! Il nous est possible de vivre dans la puissance du nouvel homme; mais, d�autre part, nous pouvons suivre le chemin de la chair et marcher avec les enfants de Dieu, en affligeant ceux qui ont � c�ur la gloire de leur Sauveur. Ayons soin de bannir de notre vie tout ce qui ne correspond pas au caract�re de Christ, afin que notre conduite le glorifie. Que le d�sir de nos c�urs � tous soit de vivre selon le nouvel homme et dans sa puissance!

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 2 Corinthians 12". "Commentaire biblique intermédiaire". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cbi/2-corinthians-12.html.
 
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