Lectionary Calendar
Saturday, September 28th, 2024
the Week of Proper 20 / Ordinary 25
the Week of Proper 20 / Ordinary 25
advertisement
advertisement
advertisement
Attention!
Take your personal ministry to the Next Level by helping StudyLight build churches and supporting pastors in Uganda.
Click here to join the effort!
Click here to join the effort!
Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public.
Ces fichiers sont dans le domaine public.
Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Daniel 6". "Commentaire biblique intermédiaire". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cbi/daniel-6.html.
bibliography-text="Commentaire sur Daniel 6". "Commentaire biblique intermédiaire". https://beta.studylight.org/
versets 1-28
Nous arrivons maintenant au dernier type relatif aux puissances Gentiles. Dans l��tude des types, n�oublions jamais que ce qui est pr�sent� n�est pas le caract�re personnel de ceux dont l��criture nous occupe. C�est ainsi qu�Aaron �tait, dans son office, un type de Christ; mais nous ne devons pas en conclure que ses voies fussent semblables � celles de notre Sauveur bien-aim�. Sous certains rapports il fut tr�s fautif: c�est lui qui fit le veau d�or et chercha m�me � tromper le peuple � son sujet. Mais cette circonstance ne l�emp�che point d��tre un type de Christ: il l��tait en d�pit de toutes ces fautes, et non dans ces fautes. David pr�figura Christ, non comme sacrificateur, mais comme roi � d�abord comme roi souffrant et rejet�, et ensuite comme roi �tabli dans son r�gne et exalt� tr�s haut. La vie de David se compose de deux parties: la premi�re renferme le temps o� il �tait d�j� rev�tu de l�onction royale, mais o� la puissance du mal �tait encore reconnue, et o� il �tait poursuivi et pers�cut�; la seconde partie est le temps o�, Sa�l �tant mort, David occupe le tr�ne et soumet ses ennemis. Sous l�un et l�autre de ces aspects, David fut un type de Christ. Toutefois sa chute et son terrible p�ch� sont �videmment en contraste complet avec la vie de Christ.
Mais, d�un autre c�t�, si le chapitre que nous avons maintenant sous les yeux nous pr�sente, comme je le crois, le type d�une sc�ne terrible de la fin de la pr�sente dispensation, ne doutons pas que ce la soit possible, au motif que le roi avait de bonnes qualit�s. La mani�re dont l�homme voudra se faire Dieu est pr�figur�e dans la personne de Darius, plut�t qu�en Belshatsar. En principe c�est l�acte qu�accomplit Darius, ou du moins qu�il autorisa, qui expose et manifeste d�avance cette pr�tention et cette conduite de l�homme. Si Belshatsar �tait un �chantillon des plus d�grad�s de la race humaine, il y avait au contraire dans le caract�re et les m�urs de Darius quelque chose de tr�s aimable et estimable, et peut-�tre mieux encore. Mais ce n�est pas de Darius personnellement que je veux parler. Nous avons eu dans le chapitre pr�c�dent le type de la chute de Babylone et le jugement de Dieu qui doit la frapper � cause de sa m�chancet� dont elle a donn� la preuve en insultant et profanant les vases du vrai Dieu, les m�lant � ses propres idoles qu�elle louait et adorait au m�pris des douleurs du peuple de Dieu. Tout cela se verra encore bien davantage dans les �v�nements de l�histoire future. Il y a maintenant sur la terre ce qui occupe la position la plus �lev�e comme �glise de Dieu; elle s�enorgueillit de son unit�, de sa force et de son anciennet�, de sa continuit� historique; elle s�attribue l�honneur de la saintet� et du sang des martyrs. Mais Dieu n�est pas indiff�rent � ses p�ch�s qui, de g�n�ration en g�n�ration, n�ont fait que s�accro�tre et s�accentuer: ils n�attendent que le jour du Seigneur pour subir l�ex�cution du jugement, et recevoir la sentence m�rit�e. Dans l�Apocalypse, il y a deux grands objets du jugement � Babylone et la B�te: l�un repr�sente la corruption religieuse, et l�autre la violence: deux formes diff�rentes de la m�chancet� humaine. La seconde forme s�y montre dans un homme incit� par Satan jusqu�� pr�tendre prendre la place de Dieu sur la terre. Or, c�est l� pr�cis�ment ce que Darius permit de faire. Peut-�tre ne s�en rendait-il pas compte, mais son entourage se chargea de le conduire � cet acte terrible.
Voici les circonstances o� ceci s�accomplit: Les pr�sidents et les satrapes avaient besoin d�une occasion contre Daniel, et ils savaient bien qu�on ne pouvait en trouver, si ce n�est �� cause de la loi de son Dieu�. C�est pourquoi ils se concertent, et, profitant de la coutume des M�des et des Perses, selon laquelle il appartenait aux nobles de faire la loi et au roi de la promulguer, ils imaginent de d�cr�ter qu�il ne sera permis � personne d�adresser aucune requ�te � quelque dieu ou � quelque homme que ce soit durant trente jours, si ce n�est au roi. Qu��tait-ce que cela, sinon mettre un homme � la place de Dieu? D�fendre qu�aucune pri�re f�t offerte au vrai Dieu, et ordonner que toute pri�re qui serait offerte, le f�t au roi, c�est sans conteste attribuer les droits de Dieu � l�homme. Le roi tomba dans le pi�ge et signa le d�cret.
Mais consid�rons maintenant la belle conduite de Daniel. Rien ne laisse penser que ces agissements fussent cach�s � Daniel. Au contraire, il �tait parfaitement inform� de la nouvelle loi. Mais il ne pouvait pas compromettre les droits de son Dieu. Son chemin �tait donc tout trac�. Il �tait vieux d�j�, et la foi qui, d�s sa jeunesse, avait br�l� en lui, �tait au moins aussi brillante que jamais. Aussi lorsqu�il eut appris que tout �tait sign�, scell� et �tabli � dans la mesure du pouvoir de l�homme, et que la loi irr�vocable des M�des et des Perses voulait qu�aucun homme ne fl�chit les genoux devant Dieu durant trente jours; sachant bien tout cela, il va dans sa chambre. Il n�y met pas d�ostentation, mais il ne cache pas sa conduite. Ses fen�tres ouvertes, comme d�habitude, du c�t� de J�rusalem, il se prosterne devant son Dieu trois fois le jour, il prie et rend gr�ces comme il l�avait fait pr�c�demment. Il fournit � ses ennemis l�occasion qu�ils cherchaient. Ceux-ci rappellent aussit�t au roi le d�cret qu�il avait rendu, et se mettent � accuser Daniel devant lui. �Daniel, disent-ils, qui est d�entre les fils de la captivit� de Juda, ne tient pas compte de toi, � roi, ni de la d�fense que tu as sign�e, mais il fait sa requ�te trois fois par jour�. Alors Darius le roi, �prouva un grand d�plaisir; il s�efforce inutilement jusqu�au coucher du soleil de d�livrer celui qu�il respectait. Cependant, bien qu�il en f�t d�sol�, quand ces hommes r�-insistent sur le caract�re irr�vocable de la loi des M�des et des Perses, il p�che de nouveau. Il abandonne le proph�te � la fureur de ses ennemis pour �tre jet� dans la fosse des lions, avec l�espoir � peine pensable pour lui, que son Dieu le d�livrerait. Et Dieu intervient pour son serviteur. Dieu op�re la d�livrance, et le sort terrible destin� au proph�te retomba sur ceux-l� m�me qui l�avaient accus� aupr�s du roi. �Les nations se sont enfonc�es dans la fosse qu�elles ont faite; au filet m�me qu�elles ont cach�, leur pied a �t� pris. l��ternel s�est fait conna�tre par le jugement qu�il a ex�cut�; le m�chant est enlac� dans l��uvre de ses mains� (Psaumes 9:16-17). Rien n�est plus clair que la port�e typique de cet �v�nement par rapport � la d�livrance du r�sidu fid�le de la fin, lorsque la col�re de d�versera et que les tra�tres du dedans et les oppresseurs du dehors seront d�truits aux derniers jours. Le r�sultat en sera comme ici, que les Gentils reconna�tront que le Dieu vivant est le Dieu d�Isra�l d�livr�, et que son royaume ne sera point dissip�.
Les chapitres 5 et 6 de Daniel nous pr�sentent donc les types combin�s des sc�nes qui terminent la dispensation actuelle. Si vous regardez plus loin dans ce livre de Daniel, vous rencontrez un autre personnage appel� le roi (chapitre 11:36 etc.). Vous pouvez y lire une proph�tie directe d�actions semblables: �Le roi agira selon son bon plaisir, et s�exaltera, et s��l�vera contre tout dieu, et prof�rera des choses impies contre le Dieu des dieux etc.�. Je ne veux pas dire que Darius personnellement ait fait ces choses; je signale seulement la port�e de son acte, ou son d�cret, aux yeux de Dieu. Il s�agit de ce que Dieu pensait du p�ch� dans lequel Darius avait �t� attir�, et c��tait un type de l�avenir.
En outre, il est dit du roi, au chapitre 11: �Il n�aura point �gard au Dieu de ses p�res, ... car il s�agrandira au-dessus de tout�. Plusieurs passages du Nouveau Testament y font aussi allusion. Si quelqu�un all�gue que tout cela est dit des Juifs, et ne concerne pas la dispensation sous laquelle nous sommes, je m�en tiens � ce qui est relatif � notre dispensation et je cite comme preuve 2 Thessaloniciens 2:3-4: �Que personne ne vous s�duise en aucune mani�re, car ce jour-l� ne viendra pas que l�apostasie ne soit arriv�e auparavant et que l�homme de p�ch� ne soit r�v�l�, le fils de perdition, qui s�oppose et s��l�ve contre tout ce qui est appel� Dieu ou qui est un objet de v�n�ration, en sorte que lui-m�me s�assi�ra au temple de Dieu, se pr�sentant lui-m�me comme �tant Dieu�. Il est clair qu�en commettant son acte, Darius s��levait effectivement au-dessus de tout ce qui est appel� Dieu, ou qui est un objet de v�n�ration. D�fendre d�adresser des pri�res � Dieu, et prescrire que les pri�res que l�on avait coutume d�offrir � Dieu lui fussent pendant un temps adress�es � lui seul, ce n��tait ni plus ni moins qu��tre le type de celui qui doit un jour prendre cette position d�une mani�re bien plus terrible, plus grossi�re et plus litt�rale. Les jours tels que ceux dont Daniel parle et dont il donne un type, sont encore � venir. Le Nouveau Testament en fournit nettement la preuve; il montre aussi que ce personnage annonc� par la proph�tie, doit se pr�senter comme �tant Dieu, et non pas seulement comme le vicaire de Christ, avec des gens pr�ts � se prosterner devant lui et � lui baiser les pieds. Ces actes de Darius et ses princes sont sans doute fort mauvais et superstitieux; mais ils ne sont pas encore ceux d�un homme d�clarant qu�il est Dieu, ou s��tablissant dans le temple de Dieu, en disant: Il ne sera adress� de pri�re � aucun �tre, si ce n�est � moi-m�me. Quelque grand que soit le mal dans la papaut� et dans la pr�tention orgueilleuse du pape, il doit survenir un mal beaucoup plus grand encore; et la pens�e solennelle � bien garder, c�est que ce ne sera pas seulement l�aboutissement de la papaut�, mais celle de la papaut� ET du protestantisme, etc., sans Dieu. M�me la diffusion de la v�rit� ne sera point une garantie s�re contre l�invasion de ce mal. Bien coupables et insens�s furent jadis ceux qui s�imaginaient que, parce qu�Isra�l avait dans le camp l�arche de l�alliance de l��ternel, ils seraient n�cessairement pr�serv�s dans la bataille contre les Philistins! L�arche revint en triomphe, mais eux o� �taient-ils?
Gardez-vous de la pens�e tellement en vogue que le z�le religieux d�ploy� dans ce pays le met � l�abri du mal. Soyez plut�t certain que plus la lumi�re abonde dans une contr�e, plus la Bible y est r�pandue, plus il y a de pr�dications, plus on y trouve tout ce qui est bon, et plus il y a un grand danger si les hommes ne s�y conforment pas, et ne marchent point en harmonie avec ces privil�ges. S�ils les traitent comme �tant de peu d�importance, et les m�prisent; s�ils n�ont aucune conscience de ce que c�est que s�incliner pratiquement devant la lumi�re de l��criture, ils seront certainement entra�n�s par une s�duction ou par une autre. Quelqu�un dira-t-il que l��criture ne contient pas des choses importantes? Qui conna�t les moyens du diable pour acqu�rir de la puissance sur l��me? L� o� l�on ne veut pas �couter Dieu, et o� on se livre � la d�sob�issance de Dieu, quelle qu�en soit la mani�re, comment cela se termine-t-il? Il n�y a de s�curit� que dans un chemin de sainte d�pendance de Dieu et d�ob�issance � sa parole. Il ne faut pas mettre une portion de l��criture au-dessus d�une autre au motif qu�elle est plus consolante: il nous faut prendre toute l��criture; ce n�est que l� que nous trouvons s�curit�. Il est tr�s doux et pr�cieux de jouir de la pr�sence du Seigneur; mais il y a plus que cela: c�est une chose terrible d��tre trouv� d�sob�issant au Seigneur. La d�sob�issance est comme le p�ch� de sorcellerie. Rien ne conduit plus � la ruine. D�sob�ir � Dieu, c�est virtuellement d�truire son honneur. Il en fut ainsi en Isra�l; et pourtant, un mal encore bien plus effrayant et plus terrible va faire suite au rel�chement, et au mauvais �tat de la chr�tient�,
La premi�re chose qui se pr�sente est donc l�apostasie. Le christianisme sera abandonn�; plus il y a de lumi�re, plus l�on est certain que l�apostasie viendra pour les masses qui refusent la lumi�re. Il n�y eut jamais en Isra�l d��poque si prometteuse que celle o� notre Seigneur �tait sur la terre. On n�avait jamais vu de temps pourvu d�une telle activit� religieuse: les scribes et les Pharisiens parcouraient la terre et la mer pour faire un pros�lyte; on se montrait z�l�, en apparence, pour la lecture des �critures; on avait des sacrificateurs et des l�vites; il n�y avait pas d�idol�trie, ni rien de grossi�rement mauvais. C��tait un peuple lecteur de la Bible, et un peuple qui gardait le sabbat; et on n�h�sitait pas � accuser notre Seigneur lui-m�me de violer le sabbat, tant on se montrait ext�rieurement s�v�re pour l�observation du saint jour. Ainsi allaient les choses; et comment cela finit-il? Que firent ces Juifs si z�l�s pour la religion? Ils crucifi�rent le Seigneur de gloire et rejet�rent le t�moignage du Saint Esprit et son �uvre de gr�ce, en sorte que le roi dut envoyer ses arm�es, faire p�rir ces meurtriers et br�ler leur ville. On ne peut pas dire qu�il n�y avait pas de conversion: Dieu d�ploya sa puissance, et il y en eut par milliers: �Tu vois, fr�re, pouvait dire Jacques au bout de quelques ann�es, combien il y a de milliers de Juifs qui croient�. Des milliers et des dizaines de milliers furent effectivement tourn�s vers la croix de J�sus, et on pouvait nourrir l�esp�rance que tout Isra�l, et le monde lui-m�me, allaient se convertir; mais que se passa-t-il en r�alit�? Dieu travaillait simplement dans sa gr�ce � recueillir ces milliers de personnes, pour abandonner ensuite le reste � la destruction sous le jugement qui tomba sur J�rusalem: ce n�est encore qu�une faible figure anticipant le jugement qui doit bient�t �clater sur le monde. Et si, en nos jours, Dieu d�ploie sa puissance et recueille de toutes parts des �mes qu�il convertit du monde, combien est-il important que chacun se demande s�il est converti ou s�il ne l�est pas! Et pour ceux qui sont convertis, quel appel il y a l� � marcher dans le sentier de l�ob�issance, � se soumettre en toutes choses � la parole de Dieu, et � attendre Christ!
L�id�e que quelques-uns nourrissent, selon laquelle il y aura une conversion universelle, n�est qu�une vaine illusion. Babylone, ou la B�te: voil� les deux grands pi�ges des derniers jours. L�une sera source de corruption en association avec la religion et la profanation de toutes les choses saintes; l�autre sera caract�ris�e par l�orgueil et par la violence au plus haut degr�. Il semblera que le christianisme a compl�tement �chou�, et les hommes croiront poss�der, pour tous leurs maux et leurs mis�res, une nouvelle panac�e bien meilleure que l��vangile. Ils c�l�breront leurs idoles d�or, d�argent et d�airain, se glorifiant de ce que le christianisme aura disparu de la face de la terre, sauf quant � sa forme ext�rieure. C�est alors que viendra le jugement.
Le chapitre 17 de l�Apocalypse nous fait voir ce qu�il adviendra de la Babylone du Nouveau Testament, forme corrompue que rev�tira l�apostasie religieuse: son sort sera tel celui de la Babylone de Daniel. L�homme sera l�instrument de la chute de Babylone, la femme enivr�e du sang des saints et du sang des t�moins de J�sus. Les hommes assouvissent leur vengeance sur elle. On ne la voit plus mont�e sur la B�te couleur d��carlate; d�sormais elle n�appara�t que foul�e aux pieds, ha�e et rendue d�serte. Que vient-il apr�s cela, selon la proph�tie? On ne voit point le christianisme se r�pandre partout dans le monde: bien au contraire, on voit la B�te remplir toute la sc�ne, et prendre la place de Dieu. � la place du triste spectacle de la femme enivrant les hommes avec la coupe d�un christianisme corrompu, on verra l�homme s��tablir lui-m�me dans un orgueilleux d�fi contre Dieu. Il prendra la place de Dieu sur la terre. Je ne pr�tends pas dire quel sera l�intervalle entre la destruction de Babylone et la chute de la B�te. Le chapitre 17 de l�Apocalypse prouve que bien loin d�amener un progr�s, une am�lioration dans l��tat du monde, la destruction de Babylone n�apportera que plus de hardiesse dans le mal, celui-ci rempla�ant la forme hypocrite du mal pr�c�dant. La corruption religieuse sera remplac�e par une impi�t� orgueilleuse d�fiant ouvertement Dieu. �Les dix cornes que tu as vues sont dix rois qui n�ont pas encore re�u de royaume, mais re�oivent pouvoir comme rois une heure avec la B�te. Ceux-ci ont une seule et m�me pens�e, et ils donnent leur puissance et leur pouvoir � la B�te�, pas � Dieu. Tout est donn� � la B�te en vue de l�exaltation de l�homme. L�heure sera venue pour l�homme d�occuper la place supr�me dans le monde. Mais, contrairement � ce qui fait en g�n�ral l�objet de l�ambition des hommes, ils abandonneront leur propre volont� � la volont� d�un autre � dans le d�sir qu�il y ait quelqu�un de tr�s haut, et de tr�s exalt�, devant lequel tous s�inclinent. Lorsque cela sera accompli, �Ceux-ci combattront contre l�Agneau; et l�Agneau les vaincra�. Tout ceci, c�est �vident, est post�rieur � la destruction de Babylone; car nous lisons plus bas: �Les dix cornes que tu as vues et la b�te (c�est ainsi qu�il faut lire �et la b�te� et non �� la b�te�), � celles-ci ha�ront la prostitu�e et la rendront d�serte et nue�. C�est pr�cis�ment ce qui r�pond au type de Darius. Darius arrive, d�truit Babylone, et se saisit imm�diatement du royaume; et la premi�re chose que nous voyons ensuite, c�est qu�il est entra�n� par ses courtisans � prendre la place de Dieu lui-m�me. Il rend ou confirme une loi en vertu de laquelle il ne doit �tre pr�sent� de pri�re � qui que ce soit, except� � lui seul durant trente jours. En d�autres termes, il a la pr�tention d��tre l�objet de tout culte: il s�arroge ce qui est d� exclusivement au vrai Dieu.
Ces deux types sont extr�mement instructifs, comme aboutissement de l�histoire g�n�rale des Gentils. Nous y voyons, non pas les caract�ristiques du commencement et celles vues tout au long de la vie de ces empires, mais plut�t les traits principaux du mal au moment o� ces empires prennent fin. D�abord, Babylone sera d�truite � cause de la profanation dont elle s�est rendue coupable dans les choses religieuses de Dieu; et ensuite, l�orgueil blasph�matoire parvenu � son comble avec la pr�tention impie du chef de l�empire � recevoir l�honneur et la gloire qui n�appartiennent qu�� Dieu. J�ai �prouv� le besoin de marquer le lien rattachant ces deux choses l�une � l�autre, autrement il n�est pas possible d�en saisir aussi bien la v�ritable port�e.
Nous avons maintenant achev� ce que je puis appeler le premier volume de Daniel, parce que son livre se partage exactement en deux parties � la fin du chapitre 6. C�est l� la raison pour laquelle il est dit que Daniel prosp�ra au temps du r�gne de Darius et au temps du r�gne de Cyrus de Perse. Dans le chapitre suivant, on va revenir en arri�re, au r�gne de Belshatsar, et Daniel sera de nouveau plac� devant nous. Il faut maintenant s�arr�ter, et je le fais en priant pour qu�apparaisse, par cet exemple, la grande importance qu�il y a � lire l��criture avec l�intelligence de sa port�e typique, l� o� il y a effectivement une telle port�e; et que les enfants de Dieu puissent �tre convaincus qu�il y a ainsi beaucoup plus d�instruction � tirer des �critures qu�il ne para�trait � premi�re vue. Ce que Dieu dit est rev�tu d�un caract�re infini. On n�a pas �puis� sa parole lorsqu�on en a tir� quelque peu, ici ou l�: c�est le puits lui-m�me, la source toujours jaillissante de la v�rit�. Plus nous avons cr� dans la connaissance de la v�rit�, et moins nous nous contentons de ce que nous avons atteint, et plus aussi nous sentirons combien nous avons encore � apprendre. Et cela n�est point en nous de mis�rables paroles affectant une apparence d�humilit�, mais c�est le r�sultat du sentiment r�el et profond de notre insuffisance parfaite en pr�sence de la grandeur et de la bont� de notre Dieu qui a pris de pauvres vers tels que nous pour nous placer dans sa propre gloire � car telles sont, en effet, les merveilleuses voies de sa gr�ce.