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Bible Commentaries
Deutéronome 30

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versets 1-20

Ce chapitre est du plus profond int�r�t et de la plus grande importance. Il est proph�tique, et nous pr�sente quelques-unes des �choses cach�es� auxquelles il est fait allusion � la fin du chapitre pr�c�dent. Il r�v�le quelques-unes des pr�cieuses ressources renferm�es dans le c�ur de Dieu, et qui se d�ploieront quand Isra�l, ayant manqu� enti�rement � garder la loi, sera dispers� jusqu�aux bouts de la terre.

�Et lorsque toutes ces choses que j�ai mises devant toi seront venues sur toi, la b�n�diction et la mal�diction, et lorsque tu les auras rappel�es dans ton c�ur, parmi toutes les nations o� l��ternel, ton Dieu, t�aura chass�, et que tu seras retourn� � l��ternel, ton Dieu, et que tu auras �cout� sa voix, selon tout ce que je te commande aujourd�hui, toi et tes fils, de tout ton c�ur et de toute ton �me, il arrivera que l��ternel, ton Dieu, r�tablira tes captifs, et aura piti� de toi; et il te rassemblera de nouveau d�entre tous les peuples, o� l��ternel, ton Dieu, t�avait dispers� (vers. 1-3).

Combien tout cela est touchant et parfaitement beau! Il n�est pas question d�observation de la loi, mais de quelque chose d�infiniment plus profond et plus pr�cieux; c�est le retour du c�ur tout entier, de l��me enti�re � l��ternel, dans un temps o� l�ob�issance litt�rale � la loi �tait tout � fait impossible. C�est un c�ur bris� et contrit qui se tourne vers Dieu, et Dieu qui le re�oit, dans ses tendres et profondes compassions. Telle est la vraie b�n�diction en tous lieux et en tous temps. C�est quelque chose qui est au-dessus et au-del� de toutes les voies dispensationnelles. C�est Dieu lui-m�me, dans toute sa pl�nitude et son ineffable gr�ce, recevant une �me repentante, et nous pouvons dire, en v�rit�, que lorsque cette rencontre a lieu, tout est divinement et �ternellement r�gl�.

Il doit �tre parfaitement �vident pour le lecteur, que ce que nous avons maintenant sous les yeux est quelque chose d�aussi �loign� de l�observation de la loi et de la justice de l�homme, que le ciel l�est de la terre. Le premier verset de notre chapitre prouve, de la mani�re la plus �vidente, que le peuple d�Isra�l est envisag� l� dans une condition telle que la mise en pratique des ordonnances de la loi �tait une impossibilit�. Mais, b�ni soit notre Dieu, il n�y a pas d�endroit si recul� sur toute la surface de la terre d�o� le c�ur ne puisse se tourner vers Dieu. Si les mains ne pouvaient pr�senter la victime � l�autel; ou si les pieds �taient incapables de marcher jusqu�au lieu d�sign� pour le culte, le c�ur n�anmoins pouvait aller jusqu�� Dieu. Oui, le pauvre c�ur meurtri, bris�, contrit, pouvait aller directement � Dieu, et Dieu, dans la profondeur de ses compassions et sa tendre mis�ricorde, pouvait venir au-devant de ce c�ur, bander ses plaies, et le remplir jusqu�� d�border des riches consolations de son amour et de la pleine joie de son salut.

Mais �coutons davantage de ces �choses cach�es� qui �sont � l��ternel�, choses pr�cieuses au-del� de toute pens�e humaine. �Quand tes dispers�s seraient au bout des cieux, l��ternel, ton Dieu, te rassemblera de l�, et te prendra de l�; et l��ternel, ton Dieu, te ram�nera dans le pays que tes p�res ont poss�d�, et tu le poss�deras; et il te fera du bien, et il te rendra plus nombreux que tes p�res� (vers. 4-5).

Ces paroles sont bien pr�cieuses, mais il y a quelque chose de meilleur. Non seulement l��ternel les rassemblera, les ram�nera et les multipliera, et agira en puissance en leur faveur, mais il op�rera en eux une puissante �uvre de gr�ce d�une valeur bien plus grande qu�aucune prosp�rit� ext�rieure. �Et l��ternel, ton Dieu, circoncira ton c�ur et le c�ur de ta semence, pour que tu aimes l��ternel, ton Dieu, de tout ton c�ur et de toute ton �me, afin que tu vives; et l��ternel, ton Dieu, mettra toutes ces mal�dictions sur tes ennemis et sur ceux qui te ha�ssent, qui t�ont pers�cut�. Et toi, tu reviendras, et tu �couteras la voix de l��ternel, et tu pratiqueras tous ses commandements que je te commande aujourd�hui� (vers. 6-8).

Rien ne peut �galer la beaut� morale de ces paroles. Ce peuple rassembl�, ramen�, multipli�, b�ni, circoncis de c�ur, enti�rement d�vou� � l��ternel, et ob�issant sinc�rement � tous ses pr�cieux commandements! Quelle b�n�diction peut surpasser celle-l� pour un peuple sur la terre?

�Et l��ternel, ton Dieu, te fera surabonder en prosp�rit� dans toute l��uvre de ta main, dans le fruit de ton ventre, et dans le fruit de tes b�tes, et dans le fruit de ta terre; car l��ternel prendra de nouveau plaisir en toi, pour ton bien, comme il a pris plaisir en tes p�res; car tu �couteras la voix de l��ternel, ton Dieu, pour garder ses commandements et ses statuts, ce qui est �crit dans ce livre de la loi, quand tu retourneras � l��ternel, ton Dieu, de tout ton c�ur et de toute ton �me. Car ce commandement que je te commande aujourd�hui, n�est pas trop merveilleux pour toi, et il n�est pas �loign�. Il n�est pas dans les cieux, pour que tu dises: Qui montera pour nous dans les cieux, et le prendra pour nous, et nous le fera entendre, afin que nous le pratiquions?� Car la parole est tr�s pr�s de toi, dans ta bouche, et dans ton c�ur, pour la pratiquer� (vers. 9-14).

Ce passage est particuli�rement int�ressant. Il donne la clef de ces �choses cach�es� auxquelles nous avons d�j� fait allusion, et met en avant les grands principes de la justice divine, en contraste vivant et magnifique avec la justice l�gale sous tous ses aspects. Selon la v�rit� r�v�l�e ici, peu importe o� l��me se trouve: �La parole est tr�s pr�s de toi�. Elle ne pouvait �tre plus pr�s; car elle est �dans ta bouche et dans ton c�ur�. Il n�y a, pour ainsi dire, pas un mouvement � faire pour l�atteindre. Si elle �tait au-dessus de nous ou au del�, nous pourrions nous plaindre de notre absolue incapacit� pour l�atteindre. Mais il n�en est pas ainsi; nous n�avons besoin ni de nos mains, ni de nos pieds, dans cette affaire si importante. Le c�ur et la bouche seulement sont ici appel�s � agir.

Il y a une bien belle allusion � ce passage dans le chapitre 10 de l��p�tre aux Romains. Nous le citerons.

�Fr�res, le souhait de mon c�ur, et la supplication que j�adresse � Dieu pour eux, c�est qu�ils soient sauv�s. Car je leur rends t�moignage qu�ils ont du z�le pour Dieu, mais non selon la connaissance. Car, ignorant la justice de Dieu et cherchant � �tablir leur propre justice, ils ne se sont pas soumis � la justice de Dieu. Car Christ est la fin de la loi pour justice � tout croyant. Car Mo�se d�crit la justice qui vient de la loi: �L�homme qui aura pratiqu� ces choses vivra par elles�. Mais la justice qui est sur le principe de la foi parle ainsi: Ne dis pas en ton c�ur: �Qui montera au ciel?� � c�est � savoir pour en faire descendre Christ; ou: �Qui descendra dans l�ab�me?� � c�est � savoir pour faire monter Christ d�entre les morts. Mais que dit-elle? �La parole est pr�s de toi, dans ta bouche et dans ton c�ur�, c�est-�-dire la parole de la foi, laquelle nous pr�chons, savoir que, si tu confesses de ta bouche J�sus comme Seigneur et que tu croies dans ton c�ur que Dieu l�a ressuscit� d�entre les morts, tu seras sauv�. Car du c�ur on croit � justice, et de la bouche on fait confession � salut. Car l��criture dit: �Quiconque croit en Lui ne sera pas confus

Remarquez le mot �quiconque�. Il comprend assur�ment le Juif. Cette parole s�adresse � lui, pauvre exil�, o� qu�il soit, aux extr�mit�s de la terre, dans des circonstances o� l�ob�issance � la loi, comme telle, �tait impossible; mais o� la riche et pr�cieuse gr�ce de Dieu et son glorieux salut pouvaient le rencontrer dans sa profonde mis�re. L� o� il ne lui �tait pas possible d�observer la loi, il pouvait confesser le Seigneur J�sus de sa bouche, et croire dans son c�ur que Dieu l�avait ressuscit� d�entre les morts; et c�est l� le salut.

Mais alors, ce �quiconque� ne peut absolument pas se borner au Juif; c�est pourquoi l�ap�tre dit: �Il n�y a pas de diff�rence de Juif et de Grec�. Sous la loi, il y avait la plus grande diff�rence possible. La ligne de d�marcation trac�e par le l�gislateur entre le Juif et le Grec n�aurait pu �tre plus distincte ou plus profonde; mais cette ligne est effac�e pour deux raisons: premi�rement, parce que �tous ont p�ch� et n�atteignent pas � la gloire de Dieu� (Rom. 3:23). Et secondement, parce que �le m�me Seigneur de tous est riche envers tous ceux qui l�invoquent; car quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauv� (Chap. 10:12-13).

Combien ces simples mots renferment de b�n�diction: �croire�, � �confesser�. Rien ne peut surpasser la gr�ce qui brille dans ces expressions cela suppose, il va sans dire, que l��me est vraie et le c�ur engag� avec Dieu. Dieu veut des r�alit�s morales. Il ne s�agit pas d�une foi nominale, d�avoir certaines notions dans sa t�te; mais ce qu�il faut, c�est une foi op�r�e dans le c�ur par le Saint Esprit, une foi vivante qui unit l��me � Christ d�une mani�re divine, par un lien �ternel.

Alors vient la confession de la bouche, ce qui est de toute importance. Quelqu�un peut dire: �Je crois en mon c�ur, mais je ne suis pas un homme � faire �talage de ma religion; je ne suis pas un babillard, je garde mes sentiments pour moi. C�est une affaire enti�rement entre mon �me et Dieu; je ne crois pas n�cessaire d�importuner les autres de mes impressions religieuses. Plusieurs de ceux qui font grand bruit en public de leur religion font triste mine dans la vie priv�e, et certainement je ne tiens pas � leur ressembler. J�ai horreur de toute parole creuse. Il me faut des actes et non des paroles�.

Tout cela a l�air tr�s plausible, mais ne peut subsister un instant � la lumi�re de Romains 10:9. Il faut qu�il y ait cette confession de la bouche. Plusieurs qui voudraient �tre sauv�s par Christ reculent devant l�opprobre qu�attirerait sur eux la confession de son nom. Ils d�sirent bien aller au ciel quand ils mourront, mais ne se soucient pas d��tre identifi�s avec un Christ rejet�. Or Dieu ne reconna�t pas cela. Il attend des siens une vraie, sinc�re et �nergique confession de Christ � la face d�un monde hostile. Christ, notre Seigneur, attend aussi cette confession. Il d�clare que quiconque le confessera devant les hommes, il le confessera devant les anges de Dieu; mais que quiconque le reniera devant les hommes, il le reniera devant les anges de Dieu. On voit dans le brigand sur la croix les deux grands principes de la vraie foi qui sauve. Il crut dans son c�ur et confessa de sa bouche. Oui, il donna un d�menti formel au monde entier sur la question la plus vitale possible, celle relativement � Christ. Il �tait disciple d�clar� de Christ. Oh! puisse-t-il y en avoir davantage! Combien ne trouve-t-on pas de ces professants ind�cis, froids et doubles de c�ur, qui contristent le Saint Esprit, offensent Christ, et sont ha�ssables aux yeux de Dieu! Combien l�on aimerait voir une franche d�cision et un t�moignage net et vivant rendu � notre Seigneur J�sus Christ! Que Dieu, par son Esprit, veuille ranimer nos c�urs � tous, et nous amener, dans une cons�cration du c�ur plus enti�re, � Celui qui a donn� gratuitement sa vie pour nous sauver du feu �ternel.

Nous terminerons cette section, en citant au lecteur les derniers versets de notre chapitre, dans lesquels Mo�se fait un appel particuli�rement solennel au c�ur et � la conscience du peuple, parole d�exhortation puissante.

�Regarde, j�ai mis aujourd�hui devant toi la vie et le bonheur, et la mort et le malheur�. Ainsi en est-il toujours dans le gouvernement de Dieu. Les deux choses sont ins�parablement li�es. Que personne n�ait la t�m�rit� d�en vouloir rompre le lien. Dieu �rendra � chacun selon ses �uvres: � ceux qui, en pers�v�rant dans les bonnes �uvres, cherchent la gloire et l�honneur et l�incorruptibilit�, � la vie �ternelle; mais � ceux qui sont contentieux et qui d�sob�issent � la v�rit�, et ob�issent � l�iniquit�, � la col�re et l�indignation; tribulation et angoisse sur toute �me d�homme qui fait le mal, et du Juif premi�rement, et du Grec mais gloire et honneur et paix � tout homme qui fait le bien, et au Juif premi�rement, et au Grec car il n�y a pas d�acception de personnes aupr�s de Dieu.� (Rom. 2:6-11).

L�ap�tre, dans ce passage, n�entre pas dans la question de savoir si l�homme a ou n�a pas la puissance pour arriver � la gloire; il constate simplement le fait g�n�ral, applicable � tous les temps, sous toutes les dispensations, gouvernement, loi et chr�tient�; il sera toujours vrai que �Dieu rendra � chacun selon ses �uvres�. Cela est de la plus grande importance. Puissions-nous l�avoir toujours pr�sent � l�esprit. On dira peut-�tre Les chr�tiens ne sont-ils pas sous la gr�ce? � Oui, Dieu en soit lou�; mais cela affaiblit-il en quoi que ce soit le grand principe gouvernemental cit� plus haut? Au contraire, cela le renforce et le confirme.

Encore se peut-il que quelqu�un dise: �Une personne inconvertie peut-elle faire le bien?� Nous r�pondrons que cette question n�est pas soulev�e dans le passage qu�on vient de citer. Toute personne enseign�e de Dieu sait, sent et reconna�t, que pas un atome de �bien� n�a jamais �t� fait dans ce monde autrement que par la gr�ce de Dieu, et que l�homme, laiss� � lui-m�me, ne fera que du mal, et cela continuellement. �Tout ce qui nous est donn� de bon et tout don parfait descendent d�en haut, du P�re des lumi�res� (Jacques 1:17). Toute �me pieuse reconna�tra avec actions de gr�ce cette pr�cieuse v�rit�, mais cela ne touche en rien le fait pr�sent� dans Deut�ronome 30, et confirm� par Romains 2, savoir que la vie et le bonheur, la mort et le malheur, sont unis ensemble par un lien indissoluble. Puissions-nous ne jamais l�oublier!

�Regarde, j�ai mis aujourd�hui devant toi la vie et le bonheur, et la mort et le malheur, en ce que je te commande aujourd�hui d�aimer l��ternel, ton Dieu, de marcher dans ses voies, de garder ses commandements et ses statuts et ses ordonnances, afin que tu vives et que tu multiplies, et que l��ternel, ton Dieu, te b�nisse dans le pays o� tu entres pour le poss�der. Mais si ton c�ur se d�tourne, et que tu n��coutes pas, et que tu te laisses s�duire, et que tu te prosternes devant d�autres dieux et que tu les serves: je vous d�clare aujourd�hui que vous p�rirez certainement, et que vous ne prolongerez pas vos jours sur la terre o�, en passant le Jourdain, vous entrez afin de la poss�der. J�appelle aujourd�hui � t�moin contre vous les cieux et la terre: j�ai mis devant toi la vie et la mort, la b�n�diction et la mal�diction. Choisis la vie, afin que tu vives, toi et ta semence, en aimant l��ternel, ton Dieu, en �coutant sa voix, et en t�attachant � Lui� � chose de toute importance et essentielle pour chacun, pour tous, source et puissance de toute vraie religion dans tous les �ges, en tout lieu, � �car c�est l� ta vie et la longueur de tes jours, afin que tu habites sur la terre que l��ternel a jur� � tes p�res, � Abraham, � Isaac et � Jacob, de leur donner� (vers. 15-20). Rien de plus solennel que ce dernier appel � la congr�gation, en pleine harmonie avec le ton et le caract�re du livre entier du Deut�ronome � livre si remarquable d�un bout � l�autre, par les puissantes exhortations qu�il renferme. Nous n�avons rien de si �mouvant dans les autres sections du Pentateuque. Nous l�avons d�j� dit, chaque livre a son but sp�cial, son objet et son caract�re distincts; ainsi le grand th�me du Deut�ronome, du commencement � la fin, c�est l�exhortation; sa th�se, la parole de Dieu; son objet, l�ob�issance sinc�re, enti�re, du c�ur, fond�e sur une relation connue, sur des privil�ges dont on jouit.

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Deuteronomy 30". "Commentaire biblique intermédiaire". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cbi/deuteronomy-30.html.
 
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