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Bible Commentaries
Deutéronome 31

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versets 1-30

Ici, le c�ur de Mo�se s�adresse encore avec une profonde tendresse et une sollicitude affectueuse, � la congr�gation, comme s�il ne pouvait se lasser de leur faire entendre ses plus s�rieuses exhortations. Il sentait leurs besoins, pr�voyait les dangers auxquels ils seraient expos�s, et, comme un vrai et fid�le berger, il cherchait � les pr�parer � ce qui les attendait avec toute la tendre et profonde affection de son c�ur large et aimant. Il est impossible de lire ses derni�res paroles, sans �tre frapp� de leur solennit�. Elles nous rappellent les touchants adieux de Paul aux anciens d��ph�se. Ces deux fid�les serviteurs sentaient profond�ment le s�rieux de leur position particuli�re et de celle des personnes auxquelles ils s�adressaient. Ils comprenaient la gravit� des int�r�ts qui �taient en jeu, et la n�cessit� urgente d�agir fid�lement sur le c�ur et la conscience. Cela explique ce que nous pouvons appeler la redoutable solennit� de leurs appels. Tous ceux qui entrent r�ellement dans la situation et la destin�e du peuple de Dieu dans un monde comme celui-ci, doivent �tre s�rieux. Le sentiment vrai de ces choses, l�intelligence que nous en avons dans la pr�sence divine, doivent n�cessairement donner une sainte gravit� au caract�re, et une puissance sp�ciale et p�n�trante au t�moignage.

�Et Mo�se alla, et dit ces paroles � tout Isra�l et il leur dit: Je suis aujourd�hui �g� de cent vingt ans, je ne puis plus sortir et entrer; et l��ternel m�a dit: Tu ne passeras pas ce Jourdain� (vers. 1-2). Combien est touchante cette allusion � son grand �ge, et aux dispensations solennelles du gouvernement de Dieu envers lui personnellement! Son but direct et �vident en les rappelant, �tait de donner � son appel plus de poids sur le c�ur et sur la conscience du peuple, de rendre plus puissant le levier moral au moyen duquel il cherchait � le faire marcher dans l�ob�issance. S�il attire l�attention sur ses cheveux blancs, ou sur la sainte discipline exerc�e envers lui, ce n�est assur�ment pas dans le but de faire �talage de lui-m�me, de ses circonstances ou de ses sentiments, mais simplement pour atteindre, par tous les moyens possibles, les ressorts les plus profonds de leur �tre moral.

�L��ternel, ton Dieu, lui-m�me, va passer devant toi; c�est lui qui d�truira ces nations devant toi, et tu les d�poss�deras: Josu�, lui, va passer devant toi, comme l��ternel l�a dit. Et l��ternel leur fera comme il a fait � Sihon et � Og, rois des Amor�ens, et � leur pays, qu�il a d�truits. Et l��ternel les livrera devant vous, et vous leur ferez selon tout le commandement que je vous ai command� (vers. 3-5). Pas un mot de murmure ou de plainte pour ce qui le concerne; pas le moindre sentiment d�envie ou de jalousie � l��gard de celui qui allait prendre sa place; au contraire, toute consid�ration �go�ste dispara�t devant son seul et grand but, savoir d�encourager le peuple � suivre d�un pas ferme et r�solu le sentier d�ob�issance qui �tait alors, qui est encore maintenant et qui sera toujours, le sentier de la victoire, de la b�n�diction et de la paix.

�Fortifiez-vous et soyez fermes, ne les craignez pas, et ne soyez point �pouvant�s devant eux; car c�est l��ternel, ton Dieu, qui marche avec toi; il ne te laissera pas, et il ne t�abandonnera pas� (vers. 6). Quelles paroles pr�cieuses et encourageantes que celles-ci, bien-aim� lecteur chr�tien, �minemment propres � �lever le c�ur au-dessus de toute influence contraire! La conscience de la pr�sence du Seigneur et le souvenir de ses voies d�amour envers nous dans le pass�, seront toujours le vrai secret de la force pour marcher en avant. La m�me main puissante qui avait abattu devant eux Sihon et Og, pouvait vaincre tous les rois de Canaan. Les Amor�ens �taient tout aussi formidables que les Canan�ens; l��ternel �tait plus qu�eux tous. �� Dieu! nous avons entendu de nos oreilles, nos p�res nous ont racont� l��uvre que tu as op�r�e dans leurs jours, aux jours d�autrefois. Tu as, par ta main, d�poss�d� les nations, et tu as plant� nos p�res; tu as afflig� les peuples et tu les as chass�s� (Ps. 44:2, 3).

Qu�on se repr�sente Dieu chassant les peuples de sa propre main! Quelle r�ponse � tous les arguments et � toutes les difficult�s qu�oppose une sentimentalit� maladive! Combien les pens�es de plusieurs sont superficielles et erron�es quant aux voies gouvernementales de Dieu! Quelles notions born�es et mis�rables quant � son caract�re et � ses actes! Combien il est absurde de vouloir mesurer Dieu par les sentiments et le jugement humains! Il est tr�s �vident que Mo�se n�avait rien de ces sentiments, lorsqu�il adressait � la congr�gation d�Isra�l la magnifique exhortation cit�e plus haut. Il connaissait quelque chose de la gravit� et de la solennit� du gouvernement de Dieu, quelque chose aussi du privil�ge de l�avoir pour bouclier au jour de la bataille, et comme refuge et ressource � l�heure de la d�tresse et du p�ril.

�coutons les paroles encourageantes adress�es � l�homme qui devait lui succ�der: �Et Mo�se appela Josu�, et lui dit devant les yeux de tout Isra�l: Fortifie-toi et sois ferme; car toi, tu entreras avec ce peuple dans le pays que l��ternel a jur� � leurs p�res de leur donner, et toi, tu le leur feras h�riter. Et l��ternel est celui qui marche devant toi; lui, sera avec toi; il ne te laissera pas, et il ne t�abandonnera pas: ne crains point, et ne t�effraye point� (vers. 7-8).

Josu� avait besoin de paroles s�adressant � lui sp�cialement, appel� comme il l��tait � occuper une place pr��minente et distingu�e dans la congr�gation. Mais ce qui lui est dit renferme la m�me pr�cieuse v�rit� que l�exhortation adress�e � l�assembl�e tout enti�re. Il re�oit l�assurance que la pr�sence et la puissance divines sont avec lui. Et cela doit suffire � chacun et � tous; c�est assez pour le membre le plus humble de l�assembl�e aussi bien que pour Josu�. Oui, lecteur, et c�est assez pour toi, qui que tu sois, ou quelle que soit ta sph�re d�action. Peu importent les dangers ou les difficult�s qui sont devant nous; notre Dieu suffit pleinement � tout. Si seulement nous avions le sentiment de la pr�sence de l��ternel avec nous, et de l�autorit� de sa Parole pour l��uvre dans laquelle nous sommes engag�s, nous pourrions aller en avant avec une pleine et joyeuse confiance, en d�pit de tous les obstacles et de toutes les influences hostiles.

�Et Mo�se �crivit cette loi, et la donna aux sacrificateurs, fils de L�vi, qui portaient l�arche de l�alliance de l��ternel, et � tous les anciens d�Isra�l. Et Mo�se leur commanda, disant: Au bout de sept ans, au temps fix� de l�ann�e de rel�che, � la f�te des tabernacles, quand tout Isra�l viendra pour para�tre devant l��ternel, ton Dieu, au lieu qu�il aura choisi, tu liras cette loi devant tout Isra�l, � leurs oreilles; tu r�uniras le peuple, hommes et femmes, et enfants, et ton �tranger qui sera dans tes portes; afin qu�ils entendent, et afin qu�ils apprennent, et qu�ils craignent l��ternel, votre Dieu, et qu�ils prennent garde � pratiquer toutes les paroles de cette loi; et que leurs fils qui n�en auront pas eu connaissance, entendent, et apprennent � craindre l��ternel, votre Dieu, tous les jours que vous vivrez sur la terre o�, en passant le Jourdain, vous entrez afin de la poss�der� (vers. 9-13).

Deux choses dans ce passage r�clament notre attention sp�ciale. D�abord, le fait que l��ternel attachait l�importance la plus grande � ce que son peuple s�assembl�t publiquement dans le but d�entendre sa Parole. �Tout Isra�l� � hommes, femmes et enfants � avec l��tranger qui avait uni son sort au leur, � tous il �tait ordonn� de s�assembler pour �couter la lecture du livre de la loi de Dieu, afin d�apprendre � conna�tre sa sainte volont� et leurs devoirs. Chaque membre de l�assembl�e, depuis le plus �g� jusqu�au plus jeune, devait �tre amen� en contact direct et personnel avec la volont� r�v�l�e de l��ternel, afin que chacun conn�t la solennelle responsabilit� qui pesait sur lui.

En second lieu, nous avons � peser le fait que les enfants devaient �tre rassembl�s devant l��ternel pour �couter sa Parole. Ces deux devoirs contiennent une instruction importante pour tous les membres de l��glise de Dieu, instruction des plus n�cessaires, car on manque partout d�une mani�re d�plorable quant � ces deux points. Nous n�gligeons, il est triste de le dire, le rassemblement de nous-m�mes lorsqu�il s�agit d�une simple lecture des Saintes �critures. Il semble qu�il n�y ait pas assez d�attrait dans la parole de Dieu elle-m�me, pour nous r�unir. Il y a un d�sir, malsain d�autres choses: �loquence humaine, musique, excitations religieuses d�une nature ou d�une autre, semblent n�cessaires pour attirer les gens; on veut tout except� la pr�cieuse parole de Dieu.

On dira peut-�tre que chacun a chez soi la parole de Dieu, que les choses ne sont pas les m�mes qu�au temps d�Isra�l, que chacun pouvant lire sa Bible � la maison, il n�y a pas le m�me besoin d�une lecture en public. Une telle excuse ne subsistera pas un instant en pr�sence de la v�rit� soyons assur�s que si la parole de Dieu �tait aim�e, appr�ci�e et �tudi�e en particulier et dans la famille, elle le serait tout autant en public. Nous trouverions tout notre plaisir � nous rassembler autour de la source des Saintes �critures, pour nous rafra�chir � ses eaux vives, dans une heureuse communion.

Mais il n�en est pas ainsi. La parole de Dieu n�est aim�e et �tudi�e ni en particulier, ni en public. On se nourrit chez soi d�une litt�rature malsaine, puis en public on est avide de musique, de formes, de c�r�monies imposantes, et de services rituels. Des milliers de personnes accourront et paieront pour entendre de la musique, et combien peu auront ce m�me z�le pour venir entendre la lecture des Saintes �critures! Ce sont l� des faits, et les faits sont des arguments auxquels on ne peut objecter. On voit une soif croissante d�excitations religieuses, et une r�pugnance toujours plus prononc�e aussi pour l��tude calme des Saintes �critures et les exercices spirituels des assembl�es chr�tiennes. On ne peut le nier ou fermer les yeux sur cet �tat de choses; de tous c�t�s les preuves abondent.

Toutefois, Dieu soit lou�, il y en a quelques-uns, ici et l�, qui aiment r�ellement la parole de Dieu, et qui trouvent leur plaisir � se r�unir dans une sainte communion, pour l��tude de ses pr�cieuses v�rit�s. Veuille le Seigneur augmenter le nombre de ceux qui sont tels et les, b�nir abondamment! Puissions-nous prendre notre place avec eux jusqu�au bout du p�lerinage! Ils ne sont qu�un faible et obscur r�sidu, mais ils aiment Christ et s�attachent � sa Parole; et leurs plus riches jouissances sont de se rassembler pour penser � Lui, parler de Lui et le c�l�brer. Dieu veuille les garder et les b�nir! Puisse-t-il approfondir son �uvre dans leurs �mes, les unir toujours plus �troitement � Lui-m�me et les uns aux autres, et ainsi les pr�parer, dans leurs affections, � l�apparition de �l��toile brillante du matin!�

Revenons maintenant aux derniers versets de notre chapitre, dans lesquels l��ternel parle � son bien-aim� serviteur, dans des termes solennels et touchants, de sa propre mort et de l�avenir si sombre et Si triste du peuple d�Isra�l.

�Et l��ternel dit � Mo�se: Voici, le jour de ta mort s�approche; appelle Josu�, et pr�sentez-vous dans la tente d�assignation, afin que je lui donne mon commandement. Et Mo�se et Josu� all�rent, et se pr�sent�rent dans la tente d�assignation. Et l��ternel apparut dans la tente, dans la colonne de nu�e; et la colonne de nu�e se tint sur l�entr�e de la tente. Et l��ternel dit � Mo�se: Voici, tu vas dormir avec tes p�res; et ce peuple se l�vera et se prostituera apr�s les dieux �trangers du pays au milieu duquel il va entrer; et il m�abandonnera, et rompra mon alliance que j�ai faite avec lui. Et ma col�re s�enflammera contre lui en ce jour-l�; et je les abandonnerai, et je leur cacherai ma face; et il sera d�vor�, et des maux nombreux et des d�tresses l�atteindront; et il dira en ce jour-l�: N�est-ce pas parce que mon Dieu n�est pas au milieu de moi que ces maux m�ont atteint? Et moi, je cacherai enti�rement ma face, en ce jour-l�, � cause de tout le mal qu�il aura fait; parce qu�il se sera tourn� vers d�autres dieux� (vers. 14-18).

�Les mis�res de ceux qui courent apr�s un autre seront multipli�es�. Ainsi dit l�Esprit de Christ, au Ps. 16. Isra�l a �t�, est maintenant, et sera encore plus pleinement ci-apr�s, la preuve �vidente de la v�rit� solennelle de ces paroles. Son histoire pass�e, sa dispersion et sa d�solation actuelles, et par-dessus tout cette �grande tribulation� par laquelle il devra passer, � tout tend � confirmer et � d�velopper cette v�rit�, que la mani�re la plus s�re et la plus certaine de multiplier nos angoisses est de nous d�tourner de l��ternel, et de regarder aux ressources de la cr�ature.

C�est l� une des nombreuses le�ons pratiques que nous avons � retirer de l�histoire merveilleuse de la semence d�Abraham. Puissions-nous les apprendre d�une mani�re efficace, et nous attacher au Seigneur de tout notre c�ur, nous d�tournant avec une sainte d�cision de tout autre objet. C�est l�, nous en sommes persuad�s, le seul sentier du vrai bonheur et de la paix. Puissions-nous toujours y marcher!

�Et maintenant, �crivez ce cantique, et enseigne-le aux fils d�Isra�l; mets-le dans leur bouche, afin que ce cantique me serve de t�moignage contre les fils d�Isra�l. Car je l�introduirai dans la terre ruisselante de lait et de miel, que j�ai promise par serment � ses p�res, et il mangera, et sera rassasi� et engraiss�, et se tournera vers d�autres dieux; et ils les serviront, et ils me m�priseront, et il rompra mon alliance. Et quand des maux nombreux et des d�tresses l�auront atteint, il arrivera que ce cantique �l�vera la voix devant lui en t�moignage; car il ne sera pas oubli� dans la bouche de sa post�rit�; car je connais sa pens�e qu�il a form�e d�j� aujourd�hui, avant que je l�introduise dans le pays que je lui ai promis par serment� (vers. 19-21).

Combien tout cela est saisissant et solennel Au lieu qu�Isra�l soit un t�moin pour l��ternel devant toutes les nations, le cantique de Mo�se devait �tre en t�moignage contre les enfants d�Isra�l. Ils �taient appel�s � �tre Ses t�moins; ils �taient responsables d�annoncer son nom et de proclamer sa louange dans ce pays, o� sa fid�lit� et sa gr�ce souveraine les avait conduits. Mais h�las! ils y manqu�rent compl�tement et faillirent d�une mani�re honteuse; c�est pourquoi un cantique devait �tre �crit, qui, en premier lieu, nous le voyons, fait ressortir en accents magnifiques, la gloire de Dieu; et, secondement, rapporte avec une fid�lit� inflexible les d�plorables manquements d�Isra�l dans toutes les phases de son histoire.

�Et Mo�se �crivit ce cantique, en ce jour-l�, et il l�enseigna aux fils d�Isra�l. Et l��ternel commanda � Josu�, fils de Nun, disant: Fortifie-toi et sois ferme, car c�est toi qui introduiras les fils d�Isra�l dans le pays que je leur ai promis par serment, et moi, je serai avec toi� (vers. 22-23). Josu� ne devait pas se d�courager, ni s�effrayer � cause de l�infid�lit� pr�dite du peuple. Comme son grand pr�d�cesseur, il devait �tre fort dans la foi, donnant gloire � Dieu. Il devait aller en avant avec une joyeuse confiance, s�appuyant sur le bras de l��ternel, se confiant en la parole du Dieu d�Isra�l, ne se laissant effrayer en rien par ses adversaires, mais se reposant sur la pr�cieuse assurance que, quand m�me la post�rit� d�Abraham manquerait � l�ob�issance et attirerait sur elle, comme cons�quence, les jugements pr�dits, le Dieu d�Abraham maintiendrait et accomplirait infailliblement sa promesse, et glorifierait son nom, dans la restauration finale et la b�n�diction �ternelle de son peuple �lu.

Tout cela ressort avec une puissance remarquable du cantique de Mo�se; et Josu� �tait appel� � servir dans la foi en ces choses. Il devait fixer ses regards non pas sur les voies d�Isra�l, mais sur la stabilit� �ternelle de l�alliance divine faite avec Abraham. Il devait conduire Isra�l � travers le Jourdain et l��tablir dans ce bel h�ritage qui lui �tait destin� dans les conseils de Dieu. Si l�esprit de Josu� avait �t� occup� d�Isra�l, il aurait d�pos� son �p�e et se serait abandonn� au d�sespoir. Mais non, il devait se fortifier dans l��ternel, son Dieu, et le servir avec l��nergie d�une foi qui tint ferme, comme voyant Celui qui est invisible.

Pr�cieuse foi qui soutient l��me et honore Dieu! Puisse le lecteur, quelle que soit sa vocation ou sa sph�re d�activit�, conna�tre dans les profondeurs de son �me la puissance morale de ce principe divin! Puisse tout bien-aim� enfant de Dieu et tout serviteur de Christ la conna�tre! C�est la seule chose qui nous rendra capables de lutter contre les difficult�s, les obstacles, et les influences hostiles qui nous entourent sur la sc�ne � travers laquelle nous passons, et d�achever notre course avec joie.

�Et quand Mo�se eut achev� d��crire dans un livre les paroles de cette loi, jusqu�� ce qu�elles fussent compl�tes, il arriva que Mo�se commanda aux L�vites qui portaient l�arche de l�alliance de l��ternel, disant: Prenez ce livre de la loi, et placez-le � c�t� de l�arche de l�alliance de l��ternel, votre Dieu; et il sera l� en t�moignage contre toi. Car moi, je connais ton esprit de r�bellion et ton cou roide. Voici, aujourd�hui, tandis que je suis encore vivant avec vous, vous avez �t� rebelles � l��ternel; combien plus le serez-vous apr�s ma mort! R�unissez aupr�s de moi tous les anciens de vos tribus, et vos magistrats, et je prononcerai ces paroles � leurs oreilles, et j�appellerai � t�moin contre eux les cieux et la terre. Car je sais qu�apr�s ma mort vous vous corromprez certainement, et vous vous d�tournerez du chemin que je vous ai command�; et il vous arrivera du mal � la fin des jours, parce que vous ferez ce qui est mauvais aux yeux de l��ternel, pour le provoquer � col�re par l��uvre de vos mains� (vers. 24-29).

Combien ces paroles nous rappellent vivement le discours d�adieu de l�ap�tre Paul aux anciens d��ph�se! �Moi je sais qu�apr�s mon d�part il entrera parmi vous des loups redoutables qui n��pargneront pas le troupeau; et il se l�vera d�entre vous-m�mes des hommes qui annonceront des doctrines perverses pour attirer les disciples apr�s eux. C�est pourquoi veillez, vous souvenant que, durant trois ans, je n�ai cess� nuit et jour d�avertir chacun de vous avec larmes. Et maintenant, je vous recommande � Dieu, et � la parole de sa gr�ce, qui a la puissance d��difier et de vous donner un h�ritage avec tous les sanctifi�s� (Act. 20:29-32). L�homme est le m�me toujours et partout. Son histoire est souill�e du commencement � la fin; mais quel soulagement et quelle consolation pour le c�ur de savoir et de se souvenir que Dieu est toujours le m�me, et que sa Parole demeure et �est �tablie � toujours dans les cieux�. Elle �tait cach�e, cette Parole, � c�t� de l�arche de l�alliance, et conserv�e l� intacte, en d�pit des p�ch�s si graves et de la folie du peuple. C�est ce qui donne en tout temps du repos au c�ur en face des manquements de l�homme, de la d�cadence et de la ruine de tout ce qui lui a �t� confi�. �La parole de notre Dieu demeure � toujours�, et, tout en rendant un t�moignage vrai et solennel contre l�homme et ses voies, cette Parole communique au c�ur la certitude la plus pr�cieuse et la plus rassurante que Dieu est au-dessus du p�ch� et de la folie de l�homme, que ses ressources sont absolument in�puisables, et que bient�t sa gloire appara�tra et remplira toute la sc�ne. Lou� soit l��ternel pour cette pr�cieuse consolation!

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Deuteronomy 31". "Commentaire biblique intermédiaire". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cbi/deuteronomy-31.html.
 
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