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Bible Commentaries
Deutéronome 32

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versets 1-52

�Et Mo�se pronon�a aux oreilles de toute la congr�gation d�Isra�l les paroles de ce cantique-ci, jusqu�� ce qu�elles fussent compl�tes�. Ce n�est pas trop de dire que la portion du volume divin, plac�e ici devant nous, est d�entre les plus belles et les plus significatives, et qu�elle demande que nous la lisions avec pri�re et une s�rieuse attention. Elle comprend la suite compl�te des dispensations de Dieu envers Isra�l, depuis la premi�re jusqu�� la derni�re, et offre le r�cit le plus solennel de leur p�ch�, de la col�re divine et du jugement. Mais, Dieu soit b�ni, ce cantique commence et finit avec Lui, et quelle riche et profonde b�n�diction pour l��me! S�il n�en �tait pas ainsi, et que nous eussions seulement l'affligeante histoire des voies de l�homme, nous en serions compl�tement accabl�s. Mais, dans ce magnifique cantique comme dans toute l��criture, nous commen�ons avec Dieu, et nous finissons avec Lui. C�est ce qui rassure l�esprit et nous rend capables de poursuivre l�histoire de l�homme avec une calme et sainte confiance, bien que tout se brise entre ses mains, comme aussi de remarquer les machinations de l�ennemi en opposition avec les conseils et les desseins de Dieu. Nous sommes rendus capables de voir l�entier manquement et la ruine compl�te de la cr�ature, parce que nous savons avec certitude que Dieu restera Dieu en d�pit de tout. Il aura la haute main � la fin, et alors tout sera et devra �tre bien. Dieu sera tout en tous; il n�y aura ni ennemi, ni mal, dans ce vaste univers de f�licit�, dont notre adorable Seigneur et Christ sera le soleil et le centre pour l��ternit�. Mais revenons � notre cantique.

�Cieux, pr�tez l�oreille, et je parlerai; et toi terre, �coute les paroles de ma bouche. Ma doctrine distillera comme la pluie; ma parole descendra comme la ros�e, comme une pluie fine sur l�herbe tendre, et comme des ond�es sur l�herbe m�re. Car je proclamerai le nom de l��ternel. Attribuez la grandeur � notre Dieu!� (vers. 1-3).

Voil� o� est le fondement solide et imp�rissable de toute chose. Quoi qu�il en soit, le nom de notre Dieu subsistera � toujours. Aucune puissance de la terre ou de l�enfer ne peut agir contre les desseins de Dieu, ni arr�ter l��clat de la gloire divine. Quel repos cela donne au c�ur, au milieu de ce monde si sombre, captif du p�ch�, et devant le succ�s apparent des desseins de l�ennemi. Notre refuge, notre ressource et notre consolation, se trouvent dans le nom de l��ternel, notre Dieu, le Dieu et P�re de notre Seigneur J�sus Christ. En v�rit�, ce nom pr�cieux doit �tre toujours comme une ros�e rafra�chissante et une douce pluie descendant sur nos c�urs; doctrine c�leste et divine dont l��me peut se nourrir, et qui la soutient en tout temps et dans toutes les circonstances.

�Il est le Rocher� � pas simplement un rocher. Il n�y a et ne peut y avoir d�autre Rocher que Lui. �Son �uvre est parfaite�; tout ce qui vient de sa main b�nie porte le cachet d�une perfection absolue. Cette v�rit� sera bient�t rendue manifeste � toute cr�ature intelligente. Elle l�est d�j� pour la foi, et c�est une source de consolation divine pour tous les vrais croyants. La pens�e seule de cette perfection distille comme de la ros�e sur l��me alt�r�e. �Car toutes ses voies sont justice. C�est un Dieu fid�le, et il n�y a pas d�iniquit� en Lui; il est juste et droit� (vers. 4). Les incr�dules peuvent se railler ou, dans leur pr�tendue sagesse, essayer de critiquer les actes de Dieu, mais leur folie sera rendue manifeste � tous. �Que Dieu soit vrai et tout homme menteur, selon ce qui est �crit: En sorte que tu sois justifi� dans tes paroles, et que tu aies gain de cause quand tu es jug� (Rom. 3:4). Dieu aura finalement la haute main. Que l�homme prenne donc garde � ce qu�il fait en mettant en question ce que dit ou fait le Dieu Tout-Puissant, le seul vrai et seul sage. Il y a quelque chose de particuli�rement beau dans les premi�res paroles de ce cantique. C�est un repos pour le c�ur de savoir que, si l�homme et m�me le peuple de Dieu manquent et sont ruin�s, nous avons affaire � Celui qui demeure fid�le, qui ne peut se renier Lui-m�me, dont les voies sont parfaites, et qui, lorsque l�ennemi aura fait tous ses efforts et m�ri tous ses desseins de m�chancet�, se glorifiera Lui-m�me, et introduira une b�n�diction universelle et �ternelle.

Il faut, il est vrai, que le jugement s�ex�cute sur les voies de l�homme. Dieu est forc� de prendre la verge de la discipline et de s�en servir parfois avec une s�v�rit� terrible sur son propre peuple. Il ne peut tol�rer le mal chez ceux qui portent son saint nom. Cela nous est montr� avec une solennit� toute particuli�re dans ce cantique. Les voies d�Isra�l y sont expos�es sans m�nagements ou restrictions; rien n�y est pass� sous silence; tout est mis au jour avec pr�cision et fid�lit�. Ainsi nous lisons: �Ils se sont corrompus � son �gard, leur tache n�est pas celle de ses fils; c�est une g�n�ration tortue et perverse. Est-ce ainsi que vous r�compensez l��ternel, peuple insens� et d�nu� de sagesse? N�est-il pas ton p�re, qui t�a achet�? C�est lui qui t�a fait et qui t�a �tabli� (vers. 5-6).

Ici se fait entendre la premi�re parole de reproche dans ce cantique, mais elle est aussit�t suivie par le plus pr�cieux t�moignage rendu � la bont�, la longanimit�, la fid�lit� et les tendres compassions de l��ternel, l��lohim d�Isra�l, le Tr�s-Haut, l��lion de toute la terre. �Souviens-toi des jours d�autrefois, consid�rez les ann�es de g�n�ration en g�n�ration; interroge ton p�re, et il te le d�clarera, tes anciens, et ils te le diront. Quand le Tr�s-Haut (�lion) partageait l�h�ritage aux nations, quand il s�parait les fils d�Adam il �tablit les limites des peuples selon le nombre des fils d�Isra�l� (vers. 8).

Quel fait glorieux est d�ploy� ici devant nos yeux, pourtant peu saisi ou pris en consid�ration par les nations de la terre. On oublie que, dans l��tablissement original des grandes limites nationales, le Tr�s-Haut avait directement en vue �les fils d�Isra�l!� Le lecteur ferait bien de chercher � saisir ce fait si grand et si int�ressant. En consid�rant la g�ographie et l�histoire au point de vue divin, nous trouvons que Canaan et la semence de Jacob sont pour Dieu le centre de tout sur la terre. Oui; Canaan, cette petite bande de terre situ�e le long de la c�te orientale de la M�diterran�e, occupant une superficie de vingt-deux mille kilom�tres carr�s, les deux tiers environ de l��tendue de l�Irlande, est le centre de la g�ographie divine et les douze tribus d�Isra�l sont l�objet central de l�histoire de Dieu. Combien peu les g�ographes et les historiens y ont pens�! Ils ont d�crit des pays et �crit l�histoire de nations qui, d�apr�s leur �tendue g�ographique et leur importance politique, d�passent de beaucoup la Palestine et son peuple, selon la pens�e humaine, mais qui, aux yeux de Dieu, ne sont rien en comparaison de ce petit coin de terre qu�il daigne appeler son pays, et que, selon son propos arr�t�, la post�rit� d�Abraham, son ami, doit h�riter1.

1 Combien il est vrai que les pens�es de Dieu ne sont pas nos pens�es, et que ses voies ne sont pas nos voies! L�homme attache de l�importance � de vastes territoires, � la force mat�rielle, aux ressources p�cuniaires, aux arm�es bien disciplin�es, � des flottes puissantes. Dieu, au contraire, ne tient nul compte de ces choses; elles Lui sont comme la poussi�re menue dans une balance. �Ne savez-vous pas? Ne l�avez-vous pas entendu? Cela ne vous a-t-il pas �t� d�clar� d�s le commencement? N�avez-vous pas, compris la fondation de la terre.� Lui, qui est assis au-dessus du cercle de la terre, et ses habitants sont comme des sauterelles, � qui �tend les cieux comme une toile l�g�re, et qui les d�ploie comme une tente pour y habiter; qui r�duit ses chefs � n�ant, qui fait que les juges de la terre sont comme rien� (�sa�e 40:21-23). Ces paroles nous font voir la raison morale pour laquelle en choisissant un pays pour centre de ses plans et de ses conseils sur la terre, l��ternel n�en a pas pris un d�une vaste �tendue, mais a pr�f�r� cette portion de terre de peu de valeur dans les pens�es de l�homme. Mais quelle importance se rattache � ce petit pays Quels principes y ont �t� d�ploy�s! Quels �v�nements y ont eu lieu! Quelles choses y ont �t� accomplies, et que de plans et de desseins y auront encore leur accomplissement! Il n�y a aucun endroit sur toute la terre qui int�resse autant le c�ur de Dieu que le pays de Canaan et la ville, de J�rusalem. L��criture abonde en preuves � l�appui de cette assertion. Le temps approche rapidement o� des faits palpables op�reront ce que le t�moignage le plus clair des �critures n�a pu faire, savoir: convaincre les hommes que le pays d�Isra�l �tait, est, et sera � toujours le centre terrestre de Dieu. Toutes les nations qui ont eu de l�importance, de l�int�r�t, ou une place quelconque dans les pages inspir�es, le doivent simplement � ce que, d�une mani�re ou d�une autre, elles ont �t� en relation avec le pays ou le peuple d�Isra�l. Combien peu les historiens le savent ou m�me s�en doutent! Mais assur�ment, toute �me qui aime Dieu devrait le savoir et y penser.

Nous ne pouvons nous arr�ter sur ce sujet important, mais nous prions le lecteur de le consid�rer s�rieusement. Il le trouvera pleinement d�velopp� et �clairci d�une mani�re frappante dans les �crits proph�tiques de l�Ancien et du Nouveau Testament. �Car la portion de l��ternel, c�est son peuple; Jacob est le lot de son h�ritage. Il le trouva dans un pays d�sert et dans la d�solation des hurlements d�une solitude; il le conduisit �� et l�; il prit soin de lui, il le garda comme la prunelle de son �il. Comme l�aigle �veille son nid, plane au-dessus de ses petits, �tend ses ailes, les prend, les porte sur ses plumes, l��ternel seul l�a conduit, et il n�y a point eu avec lui de dieu �tranger. Il l�a fait passer � cheval sur les lieux hauts de la terre; et il a mang� le produit des champs, et il lui a fait sucer le miel du rocher, et l�huile du roc dur; le caill� des vaches, et le lait des brebis, et la graisse des agneaux et des b�liers de la race de Basan, et des boucs, avec la fine graisse du froment; et tu as bu le vin pur, le sang du raisin� (vers. 9-14).

Est-il n�cessaire de dire que ces paroles s�appliquent dans le principe � Isra�l? L��glise, sans doute, peut en retirer de l�instruction et en profiter; mais l�appliquer � l��glise impliquerait une double erreur, erreur des plus s�rieuses; ce ne serait rien moins que rabaisser l��glise d�un niveau c�leste � un terrestre, et lui donner, sans y �tre autoris�, la place et la portion que Dieu a assign�es � Isra�l. Qu�est-ce que l��glise de Dieu, le corps de Christ, a � faire avec l��tablissement des nations de la terre? Absolument rien. L��glise, selon la pens�e de Dieu, est �trang�re, sur la terre. Sa portion, son esp�rance, sa patrie, son h�ritage, tout pour elle est c�leste. On n�aurait jamais entendu parler de l��glise, qu�il n�y aurait aucune diff�rence dans le courant de l�histoire de ce monde. Sa vocation, sa marche, sa destin�e et son caract�re tout entiers, ses principes et sa morale sont c�lestes, ou, du moins, devraient l��tre. L��glise n�a rien � faire avec la politique de ce monde. Sa bourgeoisie est dans les cieux, d�o� elle attend le Sauveur. En se m�lant aux affaires du monde, elle renie son Seigneur, sa vocation et ses principes. Son grand et saint privil�ge est d��tre li�e et moralement identifi�e � un Christ rejet�, crucifi�, ressuscit� et glorifi�. Elle n�a pas plus � faire avec le syst�me actuel des choses, ou avec le courant de l�histoire de ce monde, que sa T�te glorifi�e dans le ciel. En parlant de son peuple, Christ, notre Seigneur, dit: �Ils ne sont pas du monde, comme moi, je ne suis pas du monde� (Jean 17:16).

Ces paroles sont concluantes et d�terminent notre position et notre chemin de la mani�re la plus pr�cise et la plus d�finie. �Comme il est, lui, nous sommes, nous aussi, dans ce monde� (1 Jean 4:17). Ce passage renferme une double v�rit�, savoir: notre parfaite acceptation devant Dieu et notre compl�te s�paration d�avec le monde. Nous sommes dans le monde, mais pas du monde. Nous avons � le traverser comme des p�lerins et des �trangers attendant la venue de notre Seigneur, l�apparition de la brillante �toile du matin. Ce n�est donc pas � nous � prendre part aux affaires municipales ou politiques. Nous sommes appel�s et exhort�s � ob�ir aux puissances �tablies, � prier pour tous ceux qui sont �lev�s en autorit�, � payer le tribut, et � ne devoir rien � personne; � �tre �sans reproche et purs, des enfants de Dieu irr�prochables, au milieu d�une g�n�ration tortue et perverse, parmi laquelle vous reluisez comme des luminaires dans le monde, pr�sentant la parole de vie� (Phil. 2:15-16).

De tout ce qui pr�c�de, nous pouvons saisir quelque chose de l�immense importance pratique qu�il y a �d�exposer justement la parole de la v�rit� (2 Tim. 2:15). Nous n�avons qu�une faible id�e du tort fait, soit � la v�rit� de Dieu, soit aux enfants de Dieu, en confondant Isra�l avec l��glise, ce qui est terrestre avec ce qui est c�leste. Cela est un obstacle � tout progr�s dans la connaissance des �critures, et nuit � l�int�grit� de la marche chr�tienne et du t�moignage. On peut trouver cette assertion exag�r�e, mais nous avons vu nombre d�exemples qui en �tablissent la v�rit�; et nous avons d�sir� une fois de plus appeler l�attention du lecteur sur ce sujet. Poursuivons maintenant l��tude de notre chapitre.

Le verset 15 nous fait entendre une note tr�s diff�rente du cantique de Mo�se. Jusqu�ici nous avons eu devant nous, Dieu, ses actes, ses desseins, ses conseils, ses pens�es, son int�r�t plein d�amour pour son peuple d�Isra�l, ses voies pleines de compassion envers lui. Tout y est rempli des plus riches b�n�dictions. Il n�y a point l� de retour en arri�re, et il ne pourrait y en avoir. Quand nous avons Dieu et ses voies devant nous, il n�y a aucun obstacle aux jouissances du c�ur. Tout est perfection, perfection divine, absolue, et en la d�couvrant, nos c�urs sont remplis d�admiration, d�amour et de louange.

Mais il y a le c�t� de l�homme, et ici, h�las tout est manquement et d�sappointement. Ainsi, au verset 15 de notre chapitre, nous lisons �Mais Jeshurun s�est engraiss�, et a regimb�: tu es devenu gras, gros, replet; et il a abandonn� le Dieu qui l�a fait, et il a m�pris� le Rocher de son salut. Ils l�ont �mu � jalousie par des dieux �trangers; ils l�ont provoqu� � col�re par des abominations. Ils ont sacrifi� aux d�mons qui ne sont point Dieu, � des dieux qu�ils ne connaissaient pas, dieux nouveaux, venus depuis peu, que vos p�res n�ont pas r�v�r�s. Tu as oubli� le Rocher qui t�a engendr�, et tu as mis en oubli le Dieu qui t�a enfant� (vers. 15-18). Nous trouvons dans ces paroles un solennel avertissement. Chacun de nous est en danger de suivre le sentier moral qu�elles indiquent. Entour�s de toute mani�re des tendres et riches compassions de Dieu, nous sommes enclins � en faire usage pour nourrir un esprit de satisfaction propre. Nous nous servons des dons pour exclure le Donateur. En un mot, nous aussi, comme Isra�l, nous nous engraissons et nous regimbons. Nous oublions Dieu. Nous perdons le doux et pr�cieux sentiment de sa pr�sence et de sa parfaite suffisance, et nous nous tournons vers d�autres objets, comme Isra�l vers les faux dieux. Combien souvent nous oublions le Rocher qui nous a engendr�s, le Dieu qui nous a enfant�s, le Seigneur qui nous a rachet�s! Et cette ingratitude est d�autant moins excusable en nous, que nos privil�ges sont bien plus �lev�s que ceux d�Isra�l. Nous sommes amen�s dans une position et dans une relation que le peuple terrestre ignorait totalement; nos privil�ges et nos b�n�dictions sont de l�ordre le plus �lev�; notre privil�ge est d�avoir communion avec le P�re et avec son Fils, J�sus Christ; nous sommes les objets de cet amour parfait qui n�a rien �pargn� pour nous introduire dans une position qui permet de dire de nous �Comme il est, Lui (Christ), nous sommes, nous aussi, dans ce monde�. Rien ne peut surpasser la b�n�diction qui se trouve l�; l�amour divin m�me n�aurait pu faire davantage. Non seulement l�amour de Dieu nous a �t� manifest� dans le don et la mort de son Fils unique et bien-aim�, et dans le don de son Esprit; mais cet amour a �t� rendu parfait envers nous, en nous pla�ant dans la m�me position que ce Bien-aim� sur le tr�ne de Dieu. Tout cela est merveilleux et surpasse toute connaissance. Et pourtant, combien nous sommes port�s � oublier Celui qui nous a aim�s ainsi, qui a �t� en travail pour nous, et qui nous a b�nis! Combien souvent nous glissons loin de Lui dans nos pens�es et les affections de nos c�urs! Il ne s�agit pas ici seulement de ce qu�a fait l��glise professante dans son ensemble; la question est plus intime; c�est l� ce que nos pauvres mis�rables c�urs sont constamment enclins � faire. Nous oublions facilement Dieu pour nous tourner vers d�autres objets, et cela � notre s�rieuse perte et � son d�shonneur.

Voulons-nous savoir ce qu�en �prouve le c�ur de Dieu? D�sirons-nous nous en former une juste id�e? �coutons les paroles br�lantes que Mo�se, dans son cantique, adresse au peuple �gar�. Puissions-nous les �couter attentivement, de fa�on � en profiter r�ellement.

�Et l��ternel l�a vu et les a rejet�s, par indignation contre ses fils et ses filles. Et il a dit: Je leur cacherai ma face, je verrai quelle sera leur fin, car ils sont une g�n�ration perverse, des fils en qui il n�y a point de fid�lit�. Ils m�ont �mu � jalousie par ce qui n�est point Dieu, ils m�ont provoqu� � col�re par leurs vanit�s; et moi, je les exciterai � la jalousie par ce qui n�est pas un peuple, je les provoquerai � la col�re par une nation insens�e. Car un feu s�est allum� dans ma col�re, et il br�lera jusqu�au sh�ol le plus profond, et d�vorera la terre et son rapport, et embrasera les fondements des montagnes. J�accumulerai sur eux des maux; j��puiserai contre eux mes fl�ches. Ils seront consum�s par la famine et rong�s par des ardeurs d�vorantes, et par une peste maligne; et j�enverrai contre eux la dent des b�tes, avec le venin de ce qui rampe dans la poussi�re. Au dehors l��p�e, et au dedans la terreur, d�truiront le jeune homme et la vierge, l�enfant qui tette et l�homme � cheveux blancs� (vers. 19-25).

Nous avons ici un expos� solennel des voies gouvernementales de Dieu, �minemment propre � faire ressortir la terrible v�rit� de H�b. 10:31: �C�est une chose terrible que de tomber entre les mains du Dieu vivant!� L�histoire d�Isra�l dans le pass�, sa condition actuelle, et ce par quoi il devra passer dans l�avenir, tout s�accorde � prouver d�une mani�re �clatante que �notre Dieu est un feu consumant�. Nulle nation sur la terre n�a �t� appel�e � passer par une discipline aussi s�v�re que le peuple d�Isra�l. L��ternel le leur rappelle dans ces paroles p�n�trantes �Je vous ai connus, vous seuls, de toutes les familles de la terre; c�est pourquoi je visiterai sur vous toutes vos iniquit�s� (Amos 3:2). Aucune autre nation n�a jamais �t� appel�e � jouir du privil�ge �lev� d�une relation actuelle avec l��ternel. Cette dignit� �tait r�serv�e � une seule nation; mais la dignit� m�me de cette position �tait la base d�une solennelle responsabilit�. Si les enfants d�Isra�l �taient appel�s � �tre son peuple, ils devaient se conduire d�une mani�re digne d�une position aussi merveilleuse, ou bien endurer des ch�timents plus terribles que jamais nation sous le soleil ait endur�s. Les hommes peuvent raisonner l�-dessus, et demander s�il convient au caract�re d�un Dieu de bont� d�agir selon ce que nous trouvons aux versets 22-25 de notre chapitre. Mais toutes ces objections et tous ces raisonnements seront t�t ou tard trouv�s n��tre que folie. Il est parfaitement inutile � l�homme d�argumenter contre les actes solennels du gouvernement divin, ou contre la terrible s�v�rit� de la discipline exerc�e envers le peuple �lu de Dieu. Combien il est plus sage, meilleur et plus s�r, de se laisser avertir, par les faits de l�histoire d�Isra�l, � fuir la col�re � venir et � saisir la vie �ternelle et le plein salut r�v�l� dans le pr�cieux �vangile de Dieu.

Quant � nous, chr�tiens, il y a un immense profit � retirer du r�cit des voies de Dieu envers son peuple, et cela en apprenant par ses exp�riences combien nous avons besoin de marcher, dans notre haute et sainte position, avec humilit�, dans la vigilance et la pri�re. Nous poss�dons, il est vrai, la vie �ternelle; nous sommes les objets privil�gi�s de cette gr�ce magnifique qui r�gne par la justice en vie �ternelle, par J�sus Christ, notre Seigneur; nous sommes membres du corps de Christ, les temples du Saint Esprit, et les h�ritiers de la gloire �ternelle. Mais ces privil�ges si �lev�s offrent-ils le moindre pr�texte pour n�gliger la voix d�avertissement que l�histoire d�Isra�l fait retentir � nos oreilles? Nous autorisent-ils � marcher dans l�insouciance, et � m�priser les salutaires enseignements que nous donne cette histoire du peuple terrestre? Au contraire, nous sommes tenus de donner la plus s�rieuse attention aux choses que le Saint Esprit a �crites pour notre instruction. Plus nos privil�ges sont �lev�s, plus riches sont nos b�n�dictions, plus nos relations nous rapprochent de Dieu, plus aussi nous sommes dans l�obligation d��tre fid�les, et de chercher en toutes choses � nous conduire de mani�re � �tre agr�ables � Celui qui nous a appel�s � occuper la place la plus �lev�e et la plus riche en b�n�diction, que son amour parfait p�t nous accorder. Que le Seigneur, dans sa bont� infinie, nous accorde de peser ces choses en sa sainte pr�sence, avec un c�ur vrai et sinc�re, et de chercher s�rieusement � le servir avec r�v�rence et avec crainte!

Le verset 26 pr�sente un point du plus profond int�r�t en rapport avec l�histoire des dispensations divines envers Isra�l. �Je dirais: Je les disperserai, j�abolirai du milieu des hommes leur m�moire�. Et pourquoi ne le fit-il pas? La r�ponse � cette question renferme une v�rit� d�une valeur et d�une importance infinies pour Isra�l, une v�rit� qui est � la base m�me de toutes ses b�n�dictions futures. Quant � ce qui les concernait, assur�ment ils m�ritaient que leur m�moire f�t abolie du milieu des hommes, mais Dieu a ses pens�es, ses conseils et ses desseins � Lui, � leur �gard; de plus, il tient compte des pens�es et des actes des nations relativement � son peuple. C�est ce qui ressort d�une mani�re bien remarquable au verset 27, o� Dieu condescend � nous donner la raison pour laquelle il n�efface pas toute trace de ce peuple p�cheur et rebelle: �Si je ne craignais la provocation de l�ennemi, que leurs adversaires ne s�y m�prennent et qu�ils ne disent: Notre main est �lev�e, et ce n�est pas l��ternel qui a fait tout cela�.

Rien n�est plus touchant que la gr�ce qui respire dans ces paroles. Dieu ne permettra pas aux nations de traiter son pauvre peuple �gar� comme s�il l�avait oubli�. Il se servira bien d�elles comme de verge pour le ch�tier, mais du moment o�, se livrant � leur propre animosit�, elles tenteraient d�aller au-del� des limites qu�il a assign�es, il brisera la verge et rendra manifeste � tous que c�est Lui-m�me qui agit envers le peuple qu�il n�a cess� d�aimer, et qu�il b�nira finalement pour sa propre gloire.

Cette v�rit� est d�un prix inexprimable. Le propos arr�t� de l��ternel est d�enseigner � toutes les nations de la terre, qu�Isra�l a une place particuli�re dans son c�ur et une position d�excellence sur la terre. Cela est incontestable. Les �crits des proph�tes sont remplis de preuves qui �tablissent cette v�rit�. Si les nations l�oublient ou s�y opposent, c�est � leur d�triment. C�est en vain qu�elles tenteront d�agir contre les conseils divins, car, certainement, le Dieu d�Abraham, d�Isaac et de Jacob, confondra tout plan form� contre le peuple de son choix. Les hommes peuvent, dans leur orgueil et leur folie, s�imaginer que leur bras est puissant, mais ils apprendront que celui de Dieu l�est davantage.

Nous ne pouvons entrer plus loin dans l��tude de ce sujet si profond�ment int�ressant; nous engageons le lecteur � le continuer pour lui-m�me � la lumi�re des Saintes �critures. Il y trouvera profit et �dification pour son �me. Il peut voir dans le magnifique cantique de Mo�se, un abr�g� de toutes les voies de Dieu envers Isra�l, et d�Isra�l � l��gard de Dieu, de cette histoire qui expose d�une mani�re si frappante les grands principes de la gr�ce, de la loi, du gouvernement et de la gloire.

Dans les versets 29 et suivants, nous avons un appel tr�s touchant: �Oh! s�ils eussent �t� sages, ils eussent compris ceci, ils eussent consid�r� leur fin! Comment un seul en e�t-il poursuivi mille, et deux en eussent-ils mis en fuite dix mille, si leur Rocher ne les avait pas vendus, et si l��ternel ne les avait pas livr�s? Car leur rocher n�est pas comme notre Rocher, et nos ennemis en sont juges. Car leur vigne est de la vigne de Sodome et du terroir de Gomorrhe; leurs raisins sont des raisins v�n�neux, et leurs grappes sont am�res; leur vin est un venin de monstres et un poison cruel d�aspic� (vers. 29-33). Terrible tableau de la condition morale d�un peuple! Mais c�est ainsi que Dieu voit l��tat r�el de ceux dont le rocher n�est pas comme le Rocher d�Isra�l. Un jour de vengeance viendra. Il est diff�r� par la longanimit� mis�ricordieuse de Dieu, mais il viendra; cela est aussi s�r qu�il y a un Dieu sur le tr�ne du ciel. Un jour vient, dans lequel toutes ces nations qui ont agi orgueilleusement envers Isra�l, auront � r�pondre au tribunal du Fils de l�homme, � rendre compte de leur conduite, � entendre sa sentence solennelle, et � subir sa col�re: �Cela n�est-il pas cach� par devers moi, scell� dans mes tr�sors? � moi la vengeance et la r�tribution, au temps o� leur pied bronchera. Car le jour de leur calamit� est proche, et ce qui leur est pr�par� se h�te. Car l��ternel jugera son peuple, et se repentira en faveur de ses serviteurs, quand il verra que la force s�en est all�e, et qu�il n�y a plus personne, homme li� ou homme libre. Et il dira: O� sont leurs dieux, le rocher en qui ils se confiaient, qui mangeaient la graisse de leurs sacrifices, et buvaient le vin de leurs libations? Qu�ils se l�vent, et qu�ils vous secourent, qu�ils soient une retraite pour vous! Voyez maintenant que c�est moi, moi, le M�me, et il n�y a point de dieu � c�t� de moi; moi, je tue, et moi, je fais vivre; moi, je blesse, et moi, je gu�ris; et il n�y a personne qui d�livre de ma main. Car je l�ve ma main aux cieux, et je dis: Je vis �ternellement. Si j�aiguise l��clair de mon �p�e et que ma main saisisse le jugement, je rendrai la vengeance � mes adversaires et je r�compenserai ceux qui me ha�ssent. J�enivrerai mes fl�ches de sang, et mon �p�e d�vorera de la chair; je les enivrerai du sang des tu�s et des captifs, de la t�te des chefs de l�ennemi� (vers. 34-42).

Ici, nous avons la fin des terribles sentences de jugement, de col�re et de vengeance, exprim�es bri�vement dans le cantique de Mo�se, mais expos�es largement dans tous les �crits proph�tiques. Le lecteur pourra confronter avec beaucoup d�int�r�t et de profit, �z�chiel 38 et 39, o� nous avons le jugement de Gog et Magog, le grand ennemi du nord qui s��l�vera � la fin contre le pays d�Isra�l, et trouvera l� une fin ignominieuse et une compl�te destruction.

Dans Jo�l 3 aussi, se lisent des paroles de baume et de consolation pour l�Isra�l futur: �Car voici, en ces jours-l� et en ce temps-l� o� je r�tablirai les captifs de Juda et de J�rusalem, je rassemblerai toutes les nations, et je les ferai descendre dans la vall�e de Josaphat, et l� j�entrerai en jugement avec elles au sujet de mon peuple et de mon h�ritage, Isra�l, qu�elles ont dispers� parmi les nations; et elles ont partag� mon pays� (vers. 1-2).

Nous voyons ainsi comment la voix des proph�tes s�harmonise parfaitement avec le cantique de Mo�se, et comment, par le moyen de tous, le Saint Esprit d�montre clairement et pleinement cette grande v�rit� de la restauration d�Isra�l, de sa supr�matie et de sa gloire futures.

Combien est r�jouissante la note qui termine notre cantique! Quel magnifique couronnement de tout l��difice! Les nations hostiles sont jug�es, de quelque mani�re qu�elles apparaissent sur la sc�ne, que ce soit Gog et Magog, les Assyriens, ou le roi du Nord, � tous les ennemis d�Isra�l seront confondus et d�sign�s pour la perdition �ternelle, mais alors se font entendre ces douces paroles: �R�jouissez-vous, nations, avec son peuple; car il vengera le sang de ses serviteurs, et il rendra la vengeance � ses adversaires, et il pardonnera � sa terre, � son peuple� (vers. 43).

Ici prend fin ce cantique admirable. Il commence avec Dieu, se termine avec Lui, et r�sume d�une mani�re pr�cise l�histoire pass�e, pr�sente et future, de son peuple terrestre, Isra�l. Il nous montre les nations �tablies sur la terre en rapport direct avec les desseins de Dieu relativement � la semence d�Abraham. Il r�v�le aussi le jugement final de toutes ces nations qui ont agi et agiront encore en s�opposant � la post�rit� �lue; puis enfin, quand Isra�l est pleinement restaur� et b�ni, selon l�alliance faite avec les p�res, les nations sauv�es sont invit�es � se r�jouir avec le peuple de Dieu. Quelle gloire dans ce d�ploiement des v�rit�s pr�sent�es � nos �mes dans ce chapitre 32 du Deut�ronome! Comment ne pas s��crier en les contemplant: �Dieu est le Rocher, son �uvre est parfaite!� Le c�ur repose ainsi, quoi qu�il arrive, dans une sainte tranquillit�. Tout, entre les mains de l�homme, se brise, tout ce qui est humain finit par tomber en ruines; mais �le Rocher� demeurera ferme � toujours, et toute ��uvre� provenant de la main divine brillera dans une perfection �ternelle � la gloire de Dieu et pour la b�n�diction parfaite de son peuple.

Tel est ce cantique de Mo�se, son but, sa port�e et son application. Il n�est pas n�cessaire de faire remarquer au lecteur intelligent que l��glise de Dieu, le corps de Christ, ce myst�re dont le bienheureux ap�tre Paul a �t� fait ministre, ne trouvent pas de place dans ce cantique. Lorsque Mo�se �crivait ces paroles, le myst�re de l��glise �tait cach� dans le sein de Dieu. Un esprit simple, enseign� exclusivement par les �critures, verra clairement que le cantique de Mo�se a pour th�se le gouvernement de Dieu, en rapport avec Isra�l et les nations; pour sph�re, la terre; et pour centre, le pays de Canaan.

�Et Mo�se vint, et pronon�a toutes les paroles de ce cantique aux oreilles du peuple, lui et Josu�, fils de Nun. Et Mo�se acheva de prononcer toutes ces paroles � tout Isra�l, et il leur dit: Appliquez votre c�ur � toutes les paroles par lesquelles je rends t�moignage parmi vous aujourd�hui, pour les commander � vos fils, afin qu�ils prennent garde � pratiquer toutes les paroles de cette loi. Car ce n�est pas ici une parole vaine pour vous, mais c�est votre vie; et par cette parole vous prolongerez vos jours sur la terre o�, en passant le Jourdain, vous entrez afin de la poss�der� (vers. 44-47).

Ainsi, du commencement � la fin du Deut�ronome, nous voyons Mo�se, ce d�vou� serviteur de Dieu, insistant aupr�s du peuple sur le devoir solennel d�une ob�issance implicite, compl�te et cordiale � la parole de Dieu. L� g�t le pr�cieux secret de la vie, de la paix, des progr�s et de la prosp�rit� spirituels. Ils n�avaient rien d�autre � faire qu�� ob�ir. Heureuse t�che! Doux et saint devoir! Que ce soit le n�tre, cher lecteur, dans ces jours de conflit et de confusion o� la volont� de l�homme domine d�une mani�re si terrible. Le monde et la soi-disant �glise courent ensemble avec une rapidit� effrayante dans le sombre sentier de la volont� propre, sentier qui doit aboutir aux t�n�bres �ternelles. Pesons avec soin la chose, et cherchons s�rieusement � suivre le sentier �troit d�une simple ob�issance � tous, les pr�cieux commandements de notre Seigneur et Sauveur J�sus Christ. De cette mani�re, nos c�urs seront maintenus dans une douce paix, et quand m�me nous para�trions singuliers et �troits aux yeux des hommes du monde, et m�me des chr�tiens professants, ne nous laissons pas d�tourner, ne f�t-ce que de l��paisseur d�un cheveu, du sentier que nous montre la parole de Dieu. Que la parole du Christ habite en nous richement, et que la paix de Christ r�gne dans nos c�urs, jusqu�� la fin!

Il est tr�s remarquable aussi de voir ce chapitre se terminer en rappelant encore les voies gouvernementales de Dieu envers son fid�le serviteur Mo�se. �Et, en ce m�me jour, l��ternel parla � Mo�se, disant: Monte sur cette montagne d�Abarim, le mont Nebo, qui est dans le pays de Moab, qui est vis-�-vis de J�richo; et regarde le pays de Canaan que je donne en possession aux fils d�Isra�l. Et tu mourras sur la montagne sur laquelle tu monteras, et tu seras recueilli vers tes peuples, comme Aaron, ton fr�re, est mort sur la montagne de Hor et a �t� recueilli vers ses peuples; parce que vous avez �t� infid�les envers moi, au milieu des fils d�Isra�l, aux eaux de Meriba-Kad�s, dans le d�sert de Tsin, en ce que vous ne m�avez pas sanctifi� au milieu des fils d�Isra�l. Car tu verras devant toi le pays mais tu n�y entreras pas, dans le pays que je donne aux fils d�Isra�l� (vers. 48-52).

Combien le gouvernement de Dieu est solennel et propre � soumettre les �mes! La pens�e seule de d�sob�ir devrait faire trembler le c�ur. Si un serviteur aussi �minent que l��tait Mo�se a �t� jug� pour avoir parl� imprudemment de ses l�vres, quelle sera la fin de ceux qui vivent jour apr�s jour, semaine apr�s semaine, mois apr�s mois, et ann�e apr�s ann�e, dans une n�gligence habituelle et d�lib�r�e des plus simples commandements de Dieu, et dans un m�pris positif et opini�tre de son autorit�?

Oh! que Dieu nous donne un esprit soumis, un c�ur bris� et contrit. Voil� ce qu�Il recherche et en quoi il prend plaisir; c�est avec ceux qui sont tels qu�il fait sa demeure. �C�est � celui-ci que je regarderai � l�afflig�, et � celui qui a l�esprit contrit et qui tremble � ma parole� (�sa�e 66:2). Que Dieu veuille accorder beaucoup de cet esprit de douceur et d�humilit� � chacun de ses bien-aim�s enfants, pour l�amour de J�sus!

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Deuteronomy 32". "Commentaire biblique intermédiaire". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cbi/deuteronomy-32.html.
 
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