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Bible Commentaries
Exode 32

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versets 1-35

Une sc�ne bien diff�rente de ce qui nous a occup�s jusqu�ici, s�ouvre maintenant devant nous. �Les images des choses qui sont aux cieux� ont pass� sous nos yeux, � Christ dans sa Personne glorieuse, dans ses offices de mis�ricorde et dans son �uvre parfaite, tel qu�il est repr�sent� dans le tabernacle et dans ses ustensiles mystiques. Nous avons �t� en esprit sur la montagne, entendre les propres paroles de Dieu, les douces d�clarations des pens�es, des affections et des conseils divins, dont J�sus est �l�alpha et l�om�ga�, le commencement et la fin, le premier et le dernier.

Maintenant, nous sommes appel�s � redescendre sur la terre, pour y contempler l��tat de ruine � laquelle l�homme r�duit tout ce qui lui est confi�. �Et quand le peuple vit que Mo�se tardait � descendre de la montagne, le peuple s�assembla aupr�s d�Aaron, et ils lui dirent: L�ve-toi, fais-nous un dieu qui aille devant nous; car ce Mo�se, cet homme qui nous a fait monter du pays d��gypte, nous ne savons ce qui lui est arriv�. (Vers. 1). Quelle d�gradation se manifeste ici! �Fais-nous un dieu!� Ils abandonnaient l��ternel et se pla�aient sous la conduite de dieux faits de mains d�hommes. De sombres nuages et d��pais brouillards s��taient assembl�s autour de la montagne; et les Isra�lites �taient fatigu�s d�attendre celui qui �tait absent, et de s�appuyer sur un bras invisible, mais r�el. Ils s�imaginaient qu�un dieu form� avec un �ciseau� valait mieux que l��ternel; qu�un veau qu�ils pouvaient voir valait mieux qu�un Dieu invisible mais pr�sent partout; une contrefa�on visible mieux qu�une invisible r�alit�.

H�las! il en a toujours �t� de m�me dans l�histoire de l�homme. Le c�ur humain aime quelque chose qu�il puisse voir; il aime ce qui r�pond � ses sens et les satisfait. Il n�y a que la foi qui puisse �tenir ferme comme voyant celui qui est invisible� (H�b. 11:27). Ainsi, de tout temps, les hommes ont eu la tendance d��lever des imitations des r�alit�s divines et de s�appuyer sur elles. Les contrefa�ons de la religion ne sont que trop multipli�es devant nos yeux. Les choses que, sur l�autorit� de la parole de Dieu, nous savons �tre de divines et c�lestes r�alit�s, l��glise professante les a transform�es en des imitations humaines et terrestres. �tant devenue lasse de s�appuyer sur un bras invisible, de se confier en un sacrifice invisible, d�avoir recours � un sacrificateur invisible, de s�attendre � la direction d�un chef invisible, elle s�est mise � �faire� ces choses; et ainsi, de si�cle en si�cle, elle a �t� activement occup�e, un �ciseau� � la main, � former et � graver une chose apr�s l�autre, de telle sorte que maintenant nous ne retrouvons pas plus d�analogie entre une grande partie de ce que nous voyons autour de nous et ce que nous lisons dans la parole de Dieu, qu�entre �un veau d�or� et �le Dieu d�Isra�l�.

Fais-nous un dieu!� Quelle pens�e! L�homme appel� � faire des dieux, et le peuple dispos� � mettre en eux sa confiance. Lecteur, regardons au-dedans de nous et autour de nous, et voyons si nous n�y d�couvrons pas quelque chose de semblable. Nous lisons au sujet de l�histoire d�Isra�l, que toutes ces choses leur arrivaient en types, et qu�elles ont �t� �crites pour nous servir d�avertissement, � nous que les fins des si�cles ont atteints (1 Cor. 10:11). T�chons donc de profiter de l�avertissement. Souvenons-nous que, bien que nous ne fassions pas pr�cis�ment �un veau d�or� pour nous prosterner devant lui, le p�ch� d�Isra�l est n�anmoins un �type� de quelque chose, en quoi nous sommes en danger de tomber. Toutes les fois que dans notre c�ur nous cessons de nous appuyer exclusivement sur Dieu lui-m�me, soit pour ce qui concerne le salut, soit pour ce qui concerne les besoins de la route, nous disons, en principe: �L�ve-toi, fais-nous un dieu�. Il est superflu de dire que nous ne sommes aucunement meilleurs, en nous-m�mes, qu�Aaron ou les enfants d�Isra�l; et s�ils honorent un veau � la place de l��ternel, nous sommes en danger d�agir d�apr�s le m�me principe, et de manifester le m�me esprit. Notre unique sauvegarde est d��tre beaucoup dans la pr�sence de Dieu. Mo�se savait que �le veau d�or� n��tait pas l��ternel; c�est pourquoi il ne le reconnut pas. Mais quand nous sortons de la pr�sence divine, il est impossible de pr�voir les erreurs grossi�res et tout le mal dans lequel nous pouvons �tre entra�n�s.

Nous sommes appel�s � vivre par la foi; nous ne pouvons rien voir par la vue des sens. J�sus est mont� en haut, et Dieu nous dit d�attendre patiemment son apparition. La parole de Dieu, appliqu�e au c�ur par l��nergie de l�Esprit, est le fondement de la confiance dans toutes les choses temporelles et spirituelles, pr�sentes et futures. Dieu nous parle du sacrifice accompli de Christ; nous le croyons, par la gr�ce, et pla�ons nos �mes sous l�efficacit� de ce sacrifice; et nous savons que nous ne serons jamais confus. Il nous parle d�un grand Souverain Sacrificateur, entr� dans les cieux, J�sus, le Fils de Dieu, dont l�intercession est toute-puissante; par la gr�ce, nous croyons, et nous nous reposons avec confiance sur sa puissance: et nous savons que nous serons enti�rement sauv�s. Il nous parle du Chef vivant auquel nous sommes unis, dans la puissance d�une vie de r�surrection, et duquel aucune influence d�anges, d�hommes ou de d�mons ne pourra jamais nous s�parer; et, par la gr�ce, nous croyons, et nous nous attachons � ce Chef b�ni, dans une foi simple; et nous savons que nous ne p�rirons jamais. Il nous parle de l�apparition glorieuse du Fils, venant des cieux; et, par la gr�ce, nous croyons et nous cherchons � faire l�exp�rience de la puissance de cette �bienheureuse esp�rance� (Tite 2:13): et nous savons que nous ne serons pas d�sappoint�s. Il nous parle �d�un h�ritage incorruptible, sans souillure, immarcescible, conserv� dans les cieux pour nous, qui sommes gard�s par la puissance de Dieu� (1 Pierre 1:4), h�ritage dans lequel nous entrerons au temps convenable; et, par la gr�ce, nous croyons et nous savons que nous ne serons pas confus. Il nous dit que les cheveux de notre t�te sont tous compt�s, et que nous ne manquerons d�aucun bien; et, par la gr�ce, nous croyons et nous jouissons d�une douce tranquillit� de c�ur. Il en est ainsi, ou du moins, notre Dieu voudrait qu�il en f�t ainsi. Mais l�Ennemi est toujours actif, cherchant � nous faire rejeter ces r�alit�s divines, et � prendre le �ciseau� de l�incr�dulit� pour nous �faire des dieux� � nous-m�mes. Veillons contre lui; prions pour �tre gard�s de lui; t�moignons contre lui; protestons contre lui; agissons contre lui: c�est ainsi qu�il sera confondu, que Dieu sera glorifi� et que nous serons nous-m�mes abondamment b�nis.

Quant � Isra�l, dans ce chapitre que nous m�ditons, il rejeta Dieu de la mani�re la plus compl�te. �Et Aaron leur dit: Brisez les pendants d�or qui sont aux oreilles de vos femmes, de vos fils et de vos filles, et apportez-les moi, � et il les prit de leurs mains, et il forma l�or avec un ciseau, et il en fit un veau de fonte. Et ils dirent: C�est ici ton dieu, � Isra�l! qui t�a fait monter du pays d��gypte. Et Aaron vit le veau, et b�tit un autel devant lui et Aaron cria, et dit: Demain, une f�te � l��ternel!� (Vers. 2-5). C��tait l� mettre Dieu enti�rement de c�t� et lui substituer un veau. Lorsqu�ils purent dire qu�un veau les avait fait monter du pays d��gypte, ils avaient �videmment perdu toute conscience de la pr�sence et du caract�re du vrai Dieu. Combien �vite� ils avaient d� �se d�tourner du chemin� pour tomber dans une erreur aussi grossi�re et aussi �pouvantable! Et Aaron, le fr�re et le compagnon de Mo�se dans sa charge, les y conduisit, et put dire, devant un veau: �demain, une f�te � l��ternel!� Que cela est triste! que cela est humiliant! Dieu d�plac� par une idole! Une chose �form�e avec un ciseau, de la main et d�apr�s l�imagination de l�homme�, fut mise � la place du �Seigneur de toute la terre�.

Tout cela impliquait, de la part d�Isra�l, un renoncement d�lib�r� � sa relation avec l��ternel. Il avait abandonn� Dieu et, en cons�quence, Dieu agit � son �gard en se pla�ant sur le propre terrain du peuple. �Et l��ternel dit � Mo�se: Va, descends; car ton peuple, que tu as fait monter du pays d��gypte, s�est corrompu. Ils se sont vite d�tourn�s du chemin que je leur avais command�. � J�ai vu ce peuple, et voici, c�est un peuple de cou roide. Et maintenant laisse-moi faire, afin que ma col�re s�embrase contre eux, et que je les consume; et je ferai de toi une grande nation�. (Vers. 7-10). Il y avait l� une porte ouverte pour Mo�se, et il manifeste, dans cette circonstance, une gr�ce peu ordinaire, et une rare analogie d�esprit avec ce �proph�te semblable � lui�, que l��ternel devait susciter. Il refuse d��tre, ou de recevoir quoi que ce soit � l�exclusion du peuple. Il plaide avec Dieu sur le fondement de Sa propre gloire, et replace Isra�l sur Lui dans ces touchantes paroles: �Pourquoi, � �ternel, ta col�re s�embraserait-elle contre ton peuple, que tu as fait sortir du pays d��gypte, avec grande puissance et � main forte? Pourquoi les �gyptiens parleraient-ils, disant: C�est pour leur mal qu�il les a fait sortir, pour les tuer dans les montagnes, et pour les consumer de dessus la face de la terre? Reviens de l�ardeur de ta col�re, et repens-toi du mal que tu veux faire � ton peuple. Souviens-toi d�Abraham, d�Isaac, et d�Isra�l, tes serviteurs, auxquels tu as jur� par toi-m�me, et auxquels tu as dit: je multiplierai votre semence comme les �toiles des cieux, et je donnerai � votre semence tout ce pays dont j�ai parl�, et ils l�h�riteront pour toujours�. (Vers. 11-13). C��tait l� un puissant plaidoyer. La gloire de Dieu, la justification de son saint nom, l�accomplissement de son serment, telles sont les raisons sur lesquelles Mo�se s�appuie pour supplier l��ternel de revenir de l�ardeur de sa col�re. Il ne pouvait rien trouver en Isra�l sur quoi il p�t fonder son intercession. Il trouvait tout en Dieu lui-m�me.

L��ternel avait dit � Mo�se: �Ton peuple que tu as fait monter�; mais Mo�se r�pond � l��ternel: �Ton peuple que tu as fait sortir�. Les Isra�lites �taient le peuple de l��ternel, malgr� tout; et son nom, sa gloire, son serment, �taient tous impliqu�s dans leur destin�e. Du moment que l��ternel s�unit � un peuple, sa gloire est en cause; et c�est sur ce fondement solide que la foi regardera toujours � Lui. Mo�se s�oublie lui-m�me enti�rement. Toute son �me est occup�e de la gloire et du peuple de l��ternel. Heureux serviteur! Qu�il y en a peu comme lui! Et n�anmoins, au milieu de toute cette sc�ne, combien il est loin d��tre � la hauteur du bienheureux Ma�tre: la diff�rence entre eux est infinie! Mo�se descendit de la montagne; et �quand il vit le veau et les danses, sa col�re s�embrasa et il jeta de ses mains les tables� (Vers. 19). L�alliance �tait rompue, et les t�moignages de cette alliance mis en pi�ces; puis ayant, dans une juste indignation, ex�cut� le jugement, �Mo�se dit au peuple: Vous avez commis un grand p�ch�, et maintenant je monterai vers l��ternel: peut-�tre ferai-je propitiation pour votre p�ch�. (Vers. 30).

Combien ceci est diff�rent de ce que nous voyons en Christ! Il descendit du sein du P�re, non avec les tables de la loi dans sa main, mais avec, la loi dans son c�ur. Il descendit, non pour prendre connaissance de la condition du peuple, mais avec une connaissance parfaite de sa condition. En outre, au lieu de d�truire les t�moignages de l�alliance et d�ex�cuter le jugement, il magnifia la loi et la rendit honorable, et il porta dans sa propre personne b�nie, sur la croix, le jugement de son peuple; puis, ayant tout accompli, il remonta au ciel, non avec un �peut-�tre ferai-je propitiation pour votre p�ch�, mais pour d�poser sur le tr�ne de la majest�, dans les lieux tr�s hauts, les t�moignages imp�rissables d�une expiation d�j� accomplie. Cela fait une diff�rence immense et vraiment glorieuse! B�ni soit Dieu! nous n�avons pas besoin de suivre avec anxi�t� notre M�diateur, pour savoir si peut-�tre il accomplira la r�demption pour nous, et apaisera la justice offens�e. Non, il a tout accompli: sa pr�sence dans les cieux d�clare que toute l��uvre est achev�e. Sur les limites de ce monde, pr�t � le quitter, il a pu dire avec tout le calme d�un vainqueur, conscient de la victoire, � bien qu�il e�t encore � passer par l� sc�ne de toutes la plus sombre �: �Je t�ai glorifi� sur la terre, j�ai achev� l��uvre que tu m�as donn�e � faire�. (Jean 17:4). Bienheureux Sauveur! Oui, nous pouvons t�adorer, et triompher de l�honneur et de la gloire dont l�a rev�tu la justice �ternelle! La place la plus �lev�e dans les cieux t�appartient, et tes saints ne font qu�attendre le temps auquel �tout genou se ploiera et toute langue confessera que J�sus Christ est Seigneur � la gloire de Dieu le P�re� (Phil. 2:10, 11). Puisse ce temps arriver promptement!

� la fin de ce chapitre, l��ternel proclame ses droits, en gouvernement moral, par les paroles suivantes: �Celui qui aura p�ch� contre moi, je l�effacerai de mon livre. Et maintenant, va, conduis le peuple o� je t�ai dit. Voici, mon Ange ira devant toi: et le jour o� je visiterai, je visiterai sur eux leur p�ch�. (Vers. 33, 34). C�est l� Dieu en gouvernement, non Dieu dans l��vangile. Ici il parle d�effacer le p�cheur; dans l��vangile, on le voit effa�ant le p�ch�. La diff�rence est grande!

Le peuple doit �tre conduit, sous la m�diation de Mo�se, par la main d�un ange. Cet �tat de choses �tait bien diff�rent de celui qui avait exist� entre l��gypte et Sina�. Isra�l avait perdu tout droit fond� sur la loi; et ainsi il ne restait plus � Dieu que de rentrer dans sa propre souverainet� et de dire: �Je ferai gr�ce � qui je ferai gr�ce, et je ferai mis�ricorde � qui je ferai mis�ricorde�. (Chap. 33:19).

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Exodus 32". "Commentaire biblique intermédiaire". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cbi/exodus-32.html.
 
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