Lectionary Calendar
Saturday, September 28th, 2024
the Week of Proper 20 / Ordinary 25
Attention!
For 10¢ a day you can enjoy StudyLight.org ads
free while helping to build churches and support pastors in Uganda.
Click here to learn more!

Bible Commentaries
Exode 31

Commentaire biblique intermédiaireCommentaire biblique intermédiaire

Buscar…
Enter query below:

versets 1-18

Ce court chapitre s�ouvre par le r�cit de l�appel divin de Betsale�l et d�Oholiab, divinement qualifi�s pour ex�cuter l�ouvrage du tabernacle d�assignation. �L��ternel parla � Mo�se, disant: Regarde, j�ai appel� par nom Betsale�l, fils d�Uri, fils de Hur, de la tribu de Juda; et je l�ai rempli de l�esprit de Dieu, en sagesse, et en intelligence, et en connaissance, et pour toutes sortes d�ouvrages. � Et voici, j�ai donn� avec lui Oholiab, fils d�Akhisamac, de la tribu de Dan; et j�ai mis de la sagesse dans le c�ur de tout homme intelligent, afin qu�ils fassent tout ce que je t�ai command��. (Vers. 1-6). Que ce soit pour �l�ouvrage du tabernacle� fait de main, ou pour �l��uvre du service� maintenant (�ph. 4:12), il faut que ceux qui sont employ�s soient divinement choisis, divinement appel�s, divinement qualifi�s, divinement �tablis, et tout doit �tre fait selon le commandement de Dieu. Il n��tait pas au pouvoir de l�homme de choisir, d�appeler, de qualifier ou d��tablir des ouvriers pour faire l�ouvrage du tabernacle, et il en est de m�me pour l��uvre du service ou minist�re. Tout cela doit venir enti�rement de Dieu. On peut courir de son propre chef ou �tre envoy� par des coll�gues; mais souvenons-nous que tous ceux qui courent, sans �tre envoy�s par Dieu, seront, un jour ou l�autre, couverts de honte et de confusion. Telle est la simple et salutaire doctrine qui nous est sugg�r�e par ces paroles: �J�ai appel�, j�ai rempli, j�ai donn�, j�ai mis, j�ai command�. Les paroles de Jean-Baptiste: �Un homme ne peut rien recevoir � moins qu�il ne lui soit donn� du ciel� (Jean 3:27), seront toujours vraies. L�homme n�a donc pas de quoi se vanter, et doit tout aussi peu �tre jaloux de ses compagnons.

On peut tirer une le�on utile de la comparaison de ce chapitre avec le 4e de la Gen�se. �Tubal-Ca�n fut forgeur de tous les outils d�airain et de fer� (Vers. 22). Les descendants de Ca�n �taient dou�s d�intelligence profane, pour faire, d�une terre maudite et pleine de souffrances, un lieu agr�able loin de la pr�sence de Dieu. Betsale�l et Oholiab, au contraire, �taient dou�s d�intelligence divine, pour embellir un sanctuaire qui devait �tre sanctifi� et b�ni par la pr�sence et la gloire du Dieu d�Isra�l.

Lecteur, je voudrais vous demander d�adresser � votre conscience cette question solennelle: �Est-ce que je consacre ce que je puis poss�der d�intelligence ou d��nergie aux int�r�ts de l��glise, qui est la demeure de Dieu, ou � l�embellissement d�un monde impie sans Christ?� Ne dites pas dans votre c�ur: �Je ne suis ni divinement appel�, ni divinement qualifi� pour l��uvre du minist�re�. Souvenez-vous que, bien que tout Isra�l ne f�t pas compos� de Betsale�ls et d�Oholiabs, tous pouvaient servir n�anmoins les int�r�ts du sanctuaire. Il y avait pour tous une place, et maintenant aussi chacun a une place � occuper, un minist�re � remplir, une responsabilit� dont il doit s�acquitter; et vous et moi, nous travaillons dans ce moment, ou pour les int�r�ts de la maison de Dieu, du corps de Christ, de l��glise; ou pour favoriser les plans impies d�un monde encore entach� du sang de Christ et du sang de tous les saints martyrs. M�ditons profond�ment ces choses devant le grand scrutateur des c�urs, dans la pr�sence duquel nous nous trouvons, que nul ne peut tromper et duquel tous sont connus.

Ce chapitre se termine par une allusion � l�institution du sabbat. Il est fait mention du sabbat au chapitre 16 en rapport avec la manne; puis il est clairement et express�ment ordonn� dans le chapitre 20, alors que le peuple fut formellement plac� sous la loi; et ici nous le retrouvons en rapport avec l��tablissement du tabernacle. Toutes les fois que le peuple d�Isra�l est pr�sent� dans une position sp�ciale quelconque, ou qu�il est reconnu comme peuple plac� sous une responsabilit� sp�ciale, nous retrouvons le sabbat. Consid�rons attentivement et le jour, et la mani�re dont le sabbat devait �tre observ�, ainsi que le but dans lequel il fut institu� en Isra�l. �Et vous garderez le sabbat, car il vous sera saint: celui qui le profanera sera certainement mis � mort, car quiconque fera une �uvre en ce jour-l�, cette �me sera retranch�e du milieu de ses peuples. Pendant six jours le travail se fera, et le septi�me jour est le sabbat de repos consacr� � l��ternel: quiconque fera une �uvre le jour du sabbat, sera certainement mis � mort�. (Vers. 14, 15). Voil� qui est aussi explicite et aussi absolu que possible, �tablissant le �septi�me jour�, et aucun autre, et d�fendant positivement, sous peine de mort, toute esp�ce d��uvre en ce jour-l�. Il n�est pas possible d��luder le sens clair et simple de ces paroles. Et souvenons-nous qu�il n�y a pas une seule ligne de l��criture qui appuie l�opinion trop r�pandue, que le sabbat a �t� chang�, ou que Dieu a rel�ch�, m�me dans la plus petite mesure, les principes rigoureux de l�observation de ce jour. Or ceux qui professent �tre chr�tiens ne pr�tendent-ils pas garder le sabbat de Dieu au jour et de la mani�re qu�il l�a command�? Il est superflu de le prouver. Mais ils oublient que la moindre infraction du sabbat �tait punie de: �retranch��, �mis � mort�!

Mais, dira-t-on, �nous ne sommes pas sous la loi, mais sous la gr�ce� (Rom. 6:14). B�ni soit Dieu qui nous donne cette douce assurance! Si nous �tions sous la loi, il n�est pas une �me dans toute la chr�tient�, qui ne f�t, depuis longtemps, tomb�e sous le coup du jugement, quant au seul et unique point du sabbat. Mais si nous sommes sous la gr�ce, quel est le jour qui nous appartient? C�est assur�ment �le premier jour de la semaine, le jour du Seigneur�. C�est le jour de l��glise, le jour de la r�surrection de J�sus, qui, ayant pass� le sabbat dans la tombe, ressuscita triomphant de toutes les puissances des t�n�bres, conduisant ainsi son peuple, hors de la vieille cr�ation et de tout ce qui s�y rattache, dans la nouvelle cr�ation dont il est le Chef, et de laquelle le premier jour de la semaine est la juste expression.

La diff�rence qu�il y a entre ces deux jours m�rite que nous l�examinions avec pri�re, � la lumi�re de l��criture. Un simple nom peut avoir une grande port�e, et il en est ainsi dans le cas qui nous occupe. Il est bien �vident que le jour du Seigneur tient, dans la parole de Dieu, une place toute particuli�re. Aucun autre jour n�est appel� du nom glorieux de �jour du Seigneur�. Il y a des personnes, je le sais, qui nient que le verset 10 du chapitre 1 de l�Apocalypse fasse allusion au premier jour de la semaine; mais je suis pleinement convaincu que, et la saine critique, et la saine ex�g�se garantissent, bien plus, exigent l�application de ce passage, non au jour de la venue de Christ en gloire, mais au jour de sa r�surrection d�entre les morts.

Le jour du Seigneur n�est jamais appel� �Sabbat�, tant s�en faut. Le lecteur a donc � se garder de deux extr�mes. En premier lieu, il devra �viter le l�galisme qui se trouve si souvent associ� au mot de �sabbat�; et en second lieu, il devra t�moigner contre toute tentative qui aurait pour but et pour r�sultat de d�shonorer le jour du Seigneur, ou de le rabaisser au niveau d�un jour ordinaire. Le croyant est d�livr�, de la mani�re la plus compl�te, de l�observation �des jours et des mois, des temps et des ann�es� (Gal. 4:10); son union avec un Christ ressuscit� l�a compl�tement affranchi de toutes ces observances superstitieuses (Col. 2:16-20). Mais tout vrai que cela soit, fort heureusement, nous voyons que �le premier jour de la semaine� occupe une place � lui dans le Nouveau Testament. Que le chr�tien lui donne cette place! C�est un doux et heureux privil�ge, non un p�nible joug.

L�espace ne me permet pas d�entrer dans plus de d�tails sur cet int�ressant sujet. Je signalerai seulement, � l��gard d�un ou deux points particuliers, le contraste qui existe entre �le sabbat� et �le jour du Seigneur�:

  1. Le sabbat �tait le septi�me jour; le jour du Seigneur est le premier.
  2. Le sabbat �tait une pierre de touche de la condition d�Isra�l; le jour du Seigneur est la preuve de l�acceptation de l��glise sans conditions aucunes.
  3. Le sabbat appartenait � la vieille cr�ation le jour du Seigneur appartient � la nouvelle.
  4. Le sabbat �tait un jour de repos corporel pour le Juif; le jour du Seigneur est un jour de repos spirituel pour le chr�tien.
  5. Si le Juif travaillait le jour du Sabbat, il devait �tre mis � mort; si le chr�tien ne travaille pas le jour du Seigneur, il prouve par l� qu�il n�a gu�re de vie; c�est-�-dire, s�il ne travaille pas au profit des �mes, � l�extension de la gloire de Christ et de la v�rit�. De fait, le chr�tien d�vou�, qui poss�de quelque don, est g�n�ralement plus fatigu� � la fin du jour du Seigneur qu�� la fin d�aucun autre jour de la semaine; car comment pourrait-il se reposer, tandis que les �mes p�rissent autour de lui?
  6. Il �tait ordonn�, au Juif, par la loi, de demeurer dans sa tente le jour du sabbat; le chr�tien est conduit au dehors par l�esprit de l��vangile, soit pour assister � l�assembl�e publique, soit pour annoncer l��vangile aux p�cheurs qui p�rissent.

Que le Seigneur nous donne de pouvoir nous confier avec plus de simplicit� dans le nom du Seigneur J�sus, et de travailler avec plus d�activit� pour ce nom! Nous devrions nous confier avec l�esprit d�un enfant, et travailler avec l��nergie d�un homme.

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Exodus 31". "Commentaire biblique intermédiaire". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cbi/exodus-31.html.
 
adsfree-icon
Ads FreeProfile