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Saturday, September 28th, 2024
the Week of Proper 20 / Ordinary 25
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Ezra 4". "Commentaire biblique intermédiaire". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cbi/ezra-4.html.
bibliography-text="Commentaire sur Ezra 4". "Commentaire biblique intermédiaire". https://beta.studylight.org/
versets 1-24
Travail interrompu
Jusqu�ici le peuple s��tait montr� fid�le dans son t�moignage, et l��ternel l�avait assist� et encourag�. Mais cela ne faisait pas l�affaire de l�ennemi; il ne peut supporter de voir prosp�rer l��uvre de Dieu dans ce monde, et cherche aussit�t � la g�ter. Pour atteindre ce but, il poss�de plus d�un moyen. Dieu caract�rise ici les instruments de Satan par ce mot: �les ennemis de Juda� (v. 1). Ils appartenaient aux nations que les rois d�Assyrie, selon leur coutume, transportaient en d�autres contr�es apr�s les avoir soumises. �sar-Haddon, fils de Sankh�rib, suivant la politique de Shalman�ser (2 Rois 17:3), avait remplac� les tribus insoumises d�Isra�l, emmen�es en captivit�, par des peuples de pays tr�s divers, qu�il avait fait habiter dans les villes de Samarie et dans le pays situ� � l�ouest de l�Euphrate (v. 10). Le second livre des Rois (17:33) nous renseigne sur la condition religieuse de ces nations. Elles gardaient leurs dieux, tout en reconnaissant le Dieu d�Isra�l et, selon le langage biblique, �craignaient l��ternel et servaient leurs images� (17:41).
Ce m�lange, qui ne peut �tre assimil� � la pure idol�trie, nous fait penser � l�amalgame qui s�appelle la chr�tient�, sous quelque forme qu�il se pr�sente, depuis la Mariol�trie romaine et grecque, jusqu�aux formes bien plus subtiles de la chr�tient� protestante, o� le culte du vrai Dieu s�associe aux t�n�bres morales du monde, et o� la profession n�a aucun rapport avec ce qui doit caract�riser le peuple de Dieu.
Ces gens, issus d�un m�lange idol�tre, s�offrent � b�tir avec le peuple, mais quels mat�riaux pouvaient-ils apporter � la maison de Dieu? Certes, leur travail ne pouvait �tre agr�� du peuple, s�il d�sirait rester fid�le. Ils s�approchent et disent: �Nous b�tirons avec vous, car nous recherchons votre Dieu, comme vous, et nous lui offrons des sacrifices depuis les jours d��sar-Haddon, roi d�Assyrie, qui nous a fait monter ici� (v. 2). Cela n�a-t-il pas quelque analogie avec ce que nous voyons de nos jours, et les enfants de Dieu actuels sont-ils aussi fid�les que ce r�sidu d�autrefois? Comprennent-ils que l��uvre de Dieu ne peut supporter, chez ceux auxquels elle est confi�e, aucun m�lange avec le monde? Il n�appartient qu�� ceux dont la g�n�alogie peut �tre prouv�e et qui font partie de l�Isra�l de Dieu d��difier dans ce monde quelque chose pour le Seigneur. �coutons la r�ponse imm�diate du r�sidu: �Vous n�avez pas affaire avec nous pour b�tir une maison � notre Dieu, mais nous seuls, nous b�tirons � l��ternel, le Dieu d�Isra�l, comme nous l�a command� le roi Cyrus, roi de Perse� (v.3). En parlant ainsi, ils ne montrent aucun orgueil spirituel, car ils reconnaissent leur asservissement au roi des gentils, comme cons�quence de leur infid�lit�, mais ils ont compris qu�eux seuls sont appel�s � cet ouvrage, car ils ne peuvent, en aucune mani�re, s�associer au caract�re religieux des peuples qui les environnent. S�ils vivent au milieu d�eux, rendent l�honneur � leurs chefs et ob�issent � leur roi, toute association avec ces nations leur est interdite; ils ont horreur de la corruption religieuse et la r�pudient.
L�ennemi s��tait pr�sent� en ami; c��tait l� surtout qu�il s�agissait d��tre vigilant et de se mettre en garde. Mais ces m�mes hommes, repouss�s, montrent bien vite, ouvertement, leur vrai caract�re: �Alors le peuple du pays rendit l�ches les mains du peuple de Juda; et ils leur firent peur de b�tir, et ils soudoy�rent contre eux des conseillers pour faire �chouer leur plan, durant tous les jours de Cyrus, roi de Perse, et jusqu�au r�gne de Darius, roi de Perse� (v. 4-5). Le peuple avait �t� ferme et avait r�sist� aux ruses et aux artifices, attributs du serpent ancien; il s�effraye quand l�adversaire para�t comme un lion rugissant, il oublie que son ennemi est un ennemi vaincu, et qu�il se serait enfui devant qui lui aurait tenu t�te.
Mais la haine des ennemis ne s�arr�te pas l�. Ils se font les accusateurs de ce pauvre peuple opprim�. Leur lettre � Artaxerx�s1 le prouve: �Que le roi sache que les Juifs qui sont mont�s de chez toi vers nous et sont venus � J�rusalem, b�tissent la ville rebelle et m�chante, et que les murailles s�ach�vent, et qu�ils restaurent les fondements. Que le roi sache donc que si cette ville est b�tie et que ses murailles s�ach�vent, ils ne payeront ni tribut ni imp�t, et, plus tard, cela portera pr�judice aux rois. Or, comme nous mangeons le sel du palais, et qu�il n��tait pas convenable pour nous de voir qu�on faisait tort au roi, � cause de cela, nous avons envoy� et nous avons inform� le roi, afin qu�on cherche dans le livre des annales de tes p�res; et tu trouveras dans le livre des annales, et tu sauras que cette ville est une ville rebelle, et qu�elle a port� pr�judice aux rois et aux provinces, et que, d�s les jours anciens, on y a fait des s�ditions; c�est pourquoi cette ville a �t� d�truite. Nous faisons savoir au roi que, si cette ville est reb�tie et que ses murailles s�ach�vent, � cause de cela, tu n�auras plus de possession de ce c�t� du fleuve� (v. 12-16).
1 L�histoire nomme cet imposteur qui s��tait empar� du tr�ne: l�usurpateur Mage ou le faux Smerdis.
Remarquons qu�ils n�accusent pas le peuple de reb�tir le temple et ne disent pas m�me un mot de ce dernier, mais qu�ils parlent de la ville. On d�couvre ais�ment leur but. Ils veulent emp�cher le rassemblement du r�sidu, parce que ce rassemblement enl�verait � l�ennemi tout pouvoir sur le peuple de Dieu: �Si cette ville est reb�tie et que ses murailles s�ach�vent, tu n�auras plus de possession de ce c�t� du fleuve�, tandis que, dispers�, il devient ais�ment la proie de ses adversaires. De m�me, c�est au rassemblement des enfants de Dieu que Satan s�oppose aujourd�hui; et, s�il ne r�ussit pas � corrompre les brebis, il les d�sunit, les ravit et les disperse.
Les adversaires d�alors font valoir aupr�s du roi des raisons politiques pour emp�cher la r�union du peuple. De tels motifs avaient un grand poids aupr�s de ce monarque fourbe et usurpateur et, de fait, �taient les seuls dont il p�t se pr�occuper. Le roi constate que J�rusalem a eu jadis des rois puissants et qu�ils lui feraient ombrage si leur tr�ne venait � �tre relev�, et encore que la ville s�est toujours montr�e rebelle au joug �tranger. Cela lui suffit pour arr�ter l�ouvrage.
D�s qu�ils en re�urent l�autorisation, les adversaires d�Isra�l �all�rent en h�te � J�rusalem vers les Juifs, et les firent cesser par force et par puissance� (v. 23).
Ainsi ces quatre �l�ments hostiles se r�unissent ici pour ruiner l��uvre de Dieu: la ruse, l�intimidation, l�accusation, la violence. La foi seule aurait pu r�sister; elle manqua totalement � ce peuple, et le r�sultat fut que l��dification de la maison subit un temps d�arr�t de quinze ann�es.