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Bible Commentaries
Esdras 7

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versets 1-28

Esdras

Nous entrons ici dans une nouvelle p�riode de notre histoire. Quarante-sept ans se sont �coul�s depuis la d�dicace du temple, soixante-huit environ depuis l��dit de Cyrus. Assu�rus (connu aussi sous le nom de Xerx�s), le monarque dont nous parle le livre d�Esther, fils du Darius (Hystapis) d�Esdras 5 et 6, a pendant cet intervalle succ�d� � son p�re, et a �t� suivi sur le tr�ne par Artaxerx�s son fils (Artaxerx�s Longue-main), dont il est question dans notre chapitre.

Au chap. 5, le r�veil avait �t� caract�ris� par la puissance de la parole proph�tique, produisant un renouvellement d��nergie chez le peuple, qui depuis longtemps avait abandonn� le travail de la maison de Dieu. Les chap. 5 et 6 nous ont parl� des r�sultats de ce r�veil.

L��uvre premi�re �tant achev�e, le peuple est appel� � en go�ter paisiblement les fruits. Son niveau spirituel se conservera-t-il dans ces nouvelles circonstances? Non, des temps surviennent o� il baisse rapidement. Le monde s�infiltre; des alliances profanes, comme nous le verrons � la fin de ce livre, sont tol�r�es et d�tendent le ressort moral. Le mal �tait encore cach� au temps o� Esdras fut suscit�, car ce fut sa pr�sence, avec de nouveaux �l�ments non contamin�s, qui d�cela le mal.

O� donc trouver une ressource contre cet affaissement spirituel et ses suites? Il n�y en a qu�une seule: la parole de Dieu. Dieu suscite Esdras pour enseigner au peuple la loi de Mo�se et lui en rappeler l�importance. Il ne s�agit pas ici de r�v�lations nouvelles, comme lorsque Agg�e et Zacharie parl�rent au peuple, mais simplement de remettre en lumi�re et d�appliquer aux consciences �les statuts et les ordonnances� (v. 10) contenus dans �la loi de l��ternel�.

N�oublions pas que c�est aussi, dans le jour actuel, notre seule sauvegarde et notre seul moyen de restauration. �C�est � celui-ci�, dit l��ternel, �que je regarderai: � l�afflig�, et � celui qui a l�esprit contrit, et qui tremble � ma parole� (�sa�e 66:2).

Esdras �tait, de tout point, remarquable en tant que choisi de Dieu pour remplir cette mission. Nous trouvons d�abord (v. 1-5) sa g�n�alogie qui ne pr�sentait aucune lacune. Il �tait de race sacerdotale et remontait, par ses anc�tres et leurs vertus (la fid�lit� d�un Tsadok, le z�le d�un Phin�es), jusqu�� �Aaron, le chef des sacrificateurs�.

Ne doit-il pas en �tre ainsi, de nos jours, pour les ministres de la Parole? Leur personne, leurs �uvres et leur conduite doivent montrer clairement que �leurs sources sont en Christ�, le vrai souverain sacrificateur. Il doit �tre �vident aux yeux de tous quel est leur Chef et de qui ils ont re�u la vie.

Esdras �tait �un scribe vers� dans la loi de Mo�se, qu�avait donn�e l��ternel, le Dieu d�Isra�l� (v. 6). Dieu l�avait pr�par� d�avance, comme un don sp�cial, pour �tre conducteur du peuple, mais cela ne suffisait pas pour le qualifier � exercer son minist�re: �Esdras avait dispos� son c�ur � rechercher la loi de l��ternel et � la faire� (v. 10). � la rechercher d�abord, � la faire ensuite, car, en ce qui le concernait lui-m�me, il ne s�parait pas la pratique de la connaissance. Il n��tait pas semblable � ces docteurs de la loi qui, aux jours de J�sus, �chargeaient les hommes de fardeaux difficiles � porter, et eux-m�mes ne touchaient pas ces fardeaux d�un seul de leurs doigts� (Luc 11:46). Sa vie pratique �tait impr�gn�e des pr�ceptes de la Parole dont il faisait sa nourriture. Et ce n��tait qu�ensuite qu�il avait dispos� son c�ur �� enseigner en Isra�l les statuts et les ordonnances� (v. 10). En un mot, sa vie et sa conduite �taient compl�tement d�accord avec son enseignement.

La cons�quence de cette enti�re cons�cration � la Parole et � l��uvre, fut que �la bonne main de son Dieu �tait sur lui�, car, est-il dit (remarquez ce �car�) il avait dispos� son c�ur. Nous rencontrons cela toujours et � toute �poque: la protection de Dieu repose sp�cialement sur ceux qui, s�oubliant eux-m�mes pour ne d�pendre que de Lui, se consacrent sans r�serve � son �uvre.

Pour suivre ce chemin d�ob�issance, sans danger de s�en �carter, Esdras avait besoin d�une connaissance sp�ciale de l��criture tout enti�re. Il �tait vers� dans la loi de Mo�se (v. 6); il �tait �le scribe, scribe des paroles des commandements de l��ternel et de ses statuts donn�s � Isra�l� (v. 11). Souvent rien n�est plus fatal aux �mes qu�une connaissance superficielle et born�e de la Parole. Combien de divisions, de contestations, seraient �vit�es parmi les enfants de Dieu, s�ils consid�raient les �critures sous leurs faces diverses. S�parer une v�rit� d�autres v�rit�s connexes, sans tenir compte de ces derni�res, est g�n�ralement une preuve d�ignorance et de propre volont�, quand ce n�est pas le fruit d�une orgueilleuse satisfaction de soi-m�me qui veut enseigner les autres, et se refuse � se laisser enseigner de Dieu. Presque toutes les fausses doctrines ont leur point de d�part dans une v�rit� sortie de sa place, par cons�quent mal comprise, et devenant ainsi la racine m�me d�une erreur.

L��dit d�Artaxerx�s, aussi bien que la lettre de Darius (chap. 6), nous montre les dispositions mentales des souverains de Perse. Sans foi vivifiante, ils avaient une certaine crainte de Dieu. Comme son grand-p�re Darius, Artaxerx�s reconnaissait le Dieu des cieux. S�il laissait, au dire de l�histoire, � chaque peuple ses idoles, lui n�en avait pas. La doctrine de Zoroastre, la croyance en un Dieu supr�me, l�enseignement des mages, tout cela m�l� � des vues philosophiques quant au principe du bien et du mal, formait la religion de ces souverains. Cela les disposait, sans doute, � reconna�tre le �Dieu des cieux�, mais, dans son �dit, Artaxerx�s va plus loin: il reconna�t le Dieu d�Esdras (v. 14), le Dieu d�Isra�l (v. 15), le Dieu de J�rusalem (v. 19). Il reconna�t aussi sa responsabilit� envers ce Dieu dont on doit craindre la col�re (v. 23). Il montre de plus beaucoup de confiance en Esdras, homme de Dieu, car il lui remet l��tablissement des magistrats et des juges de l�autre c�t� du fleuve (v. 25); il sait fort bien que le pieux Esdras n�en choisira pas qui se r�voltent contre l�autorit� royale. Il veut que cet homme instruise les ignorants, et c�est pour lui la garantie de paix de son r�gne (v. 25). Il ordonne enfin des mesures s�v�res contre ceux qui enfreignent la loi de Dieu et du roi, car, dans sa pens�e, il identifie ensemble ces deux lois (v. 26).

Quant � Esdras, il rapporte tout � Dieu, m�me la faveur du roi: �B�ni soit l��ternel, le Dieu de nos p�res, qui a mis de telles pens�es dans le c�ur du roi, d�orner la maison de l��ternel qui est � J�rusalem, et qui a �tendu sur moi sa bont� devant le roi, et ses conseillers, et tous les puissants princes du roi� (v. 27-28). Avant toutes choses, il vit dans la pr�sence de son Dieu et �prouve que �la main de l��ternel est sur lui� pour l�exaucer (v. 6), le prot�ger (v. 9), le fortifier (v. 28) et le d�livrer (8, 31).

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Ezra 7". "Commentaire biblique intermédiaire". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cbi/ezra-7.html.
 
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