Lectionary Calendar
Saturday, September 28th, 2024
the Week of Proper 20 / Ordinary 25
Attention!
For 10¢ a day you can enjoy StudyLight.org ads
free while helping to build churches and support pastors in Uganda.
Click here to learn more!

Bible Commentaries
Genèse 33

Commentaire biblique intermédiaireCommentaire biblique intermédiaire

Recherche de…
Enter query below:

versets 1-20

Chapitres 33 et 34

Nous allons voir combien toutes les craintes de Jacob �taient d�nu�es de fondement et tous ses plans inutiles. Malgr� la lutte, et quoi que Dieu e�t touch� l�embo�ture de sa hanche et l�e�t rendu boiteux, Jacob continue � former des plans. �Et Jacob leva ses yeux, et regarda; et voici, �sa� venait, et quatre cents hommes avec lui. Et il partagea les enfants entre L�a et Rachel et les deux servantes. Et il mit � la t�te les servantes et leurs enfants, et puis L�a et ses enfants, et puis Rachel et Joseph.� Les craintes de Jacob n�ont pas cess�. Il s�attend encore � ce qu��sa� se venge, et il expose aux premiers coups ceux auxquels il tient le moins. �tonnantes profondeurs du c�ur humain! Qu�il est lent � se confier en Dieu! Si Jacob se f�t r�ellement repos� sur Dieu, jamais il n�e�t craint d��tre d�truit, lui et sa famille. Mais, h�las! nous savons combien le c�ur a de peine � se reposer simplement, dans une paisible confiance, sur un Dieu toujours pr�sent, tout-puissant et infiniment mis�ricordieux.

Dieu nous montre ici combien toute cette inqui�tude du c�ur est vaine: �Et �sa� courut � sa rencontre, et l�embrassa, et se jeta � son cou, et le baisa; et ils pleur�rent�. Le pr�sent de Jacob n��tait pas n�cessaire, et son plan �tait inutile. Dieu �apaisa� �sa�, comme d�j� il avait apais� Laban. Dieu prend ainsi plaisir � nous faire sentir la l�chet� et l�incr�dulit� de nos pauvres c�urs, et � dissiper toutes nos craintes. Au lieu de rencontrer l��p�e d��sa�, Jacob rencontre les bras ouverts d�un fr�re! au lieu d�avoir � combattre l�un contre l�autre, ils confondent leurs larmes! Telles sont les voies de Dieu! Qui ne se confierait en lui? D�o� vient que, malgr� toutes les preuves que nous avons de sa fid�lit� envers ceux qui se confient en lui, nous soyons, � chaque nouvelle occasion, si dispos�s � douter et � h�siter? H�las! � c�est que nous ne connaissons pas assez Dieu. �R�concilie-toi avec Lui, je te prie, et sois en paix� (Job 22:21). Ceci est vrai et de l�homme inconverti et de l�enfant de Dieu. Conna�tre Dieu r�ellement, lui �tre v�ritablement attach�, c�est la vie et la paix. �Et c�est ici la vie �ternelle, qu�ils te connaissent seul vrai Dieu, et celui que tu as envoy�, J�sus Christ� (Jean 17:3). Plus nous conna�trons Dieu intimement, plus aussi notre paix sera solide et plus nous serons �lev�s au-dessus de toute d�pendance de la cr�ature. �Dieu est un rocher�, et nous n�avons qu�� nous appuyer sur lui pour savoir combien il est dispos� � nous soutenir et puissant pour le faire.

Apr�s cette manifestation de la bont� de Dieu envers lui, nous voyons Jacob s��tablir � Succoth, et, contrairement aux principes et � l�esprit de la vie de p�lerin, y b�tir une maison, comme s�il avait �t� chez lui. Or, il est �vident que Succoth n��tait pas le lieu que Dieu lui avait destin�. L��ternel ne lui avait pas dit: �Je suis le Dieu de Succoth�, mais �Je suis le Dieu de B�thel�. C�est donc B�thel et non Succoth que Jacob aurait d� avoir en vue, comme but principal. Mais, h�las! nos c�urs sont toujours port�s � se contenter d�une position et d�une part inf�rieures � celles que Dieu, dans sa bont�, voudrait nous donner.

Ensuite, Jacob s�avance jusqu�� Sichem et y ach�te une pi�ce de terre, restant toujours en de�� des limites que Dieu lui avait assign�es, et indiquant, par le nom m�me qu�il donne � son autel, l��tat moral de son �me. Il l�appelle: �Dieu, le Dieu d�Isra�l�; or, sans doute, nous avons le privil�ge de le conna�tre comme notre Dieu, mais c�est plus encore de le conna�tre comme le Dieu de sa propre maison, en pouvant nous consid�rer nous-m�mes comme faisant partie de cette maison. Le croyant a le privil�ge de conna�tre Christ comme son �Chef�; mais c�est un privil�ge plus grand encore de conna�tre Christ comme le �Chef� de son corps, l��glise, et de savoir que nous sommes les membres de ce corps.

Nous verrons, au chapitre 35, Jacob amen� � se faire de Dieu une id�e bien plus grande et plus glorieuse; mais � Sichem, il est �videmment dans une situation morale peu �lev�e; et il en souffre, comme il arrive toujours quand nous ne savons pas saisir la position que Dieu nous a faite. Les deux tribus et demie qui s��tablirent en de�� du Jourdain tomb�rent les premi�res entre les mains de l�ennemi: il en fut de m�me pour Jacob: le chapitre 34 nous apprend quels furent les fruits amers de son s�jour � Sichem, quelle tache en r�sulta pour sa famille, malgr� les efforts de Sim�on et de L�vi qui avaient voulu l�effacer par la violence et l��nergie de la nature, et qui avaient commis ainsi un acte qui ajoute un surcro�t de chagrin � la peine de Jacob. Jacob est m�me plus vivement affect� de leur violence que de l�insulte faite � sa fille. �Et Jacob dit � Sim�on et � L�vi: Vous m�avez troubl�, en me mettant en mauvaise odeur aupr�s des habitants du pays, les Canan�ens et les Ph�r�ziens, et moi je n�ai qu�un petit nombre d�hommes; et ils s�assembleront contre moi, et me frapperont, et je serai d�truit, moi et ma maison� (v. 30). Ce sont les cons�quences qui pourront r�sulter de cette affaire pour lui-m�me et pour sa maison qui affectent le plus Jacob. Il semble avoir v�cu dans une crainte constante de quelque danger pour lui-m�me et pour sa famille, montrant partout un esprit inquiet, craintif, calculateur, incompatible avec une vie de foi r�elle en Dieu.

Ce n�est pas � dire que Jacob ne f�t pas un croyant; nous savons qu�il a sa place au milieu de �la grande nu�e de t�moins� (H�breux 11 hb 11.1-12.2); mais il ne marcha pas dans l�exercice habituel de ce principe divin, et en cons�quence il fit de tristes chutes. La foi l�aurait-elle conduit � dire: �Je serai d�truit moi et ma maison�? alors que Dieu lui avait fait cette promesse: �Je te garderai�; je ne t�abandonnerai pas� (chap. 28:14-15 gn 28.10-15). La promesse de Dieu e�t d� tranquilliser son c�ur; mais, dans le fait, Jacob �tait plus occup� du danger qu�il courait au milieu des Sich�mites, que de la s�curit� dans laquelle il se trouvait entre les mains du Dieu de la promesse. Il e�t d� savoir que pas un cheveu de sa t�te ne serait touch�; et au lieu de regarder � Sim�on et � L�vi, ou aux cons�quences de leur action pr�cipit�e, il eut d� se juger lui-m�me, car pourquoi s��tait-il �tabli � Sichem? S�il ne l�e�t pas fait, Dina n�e�t pas �t� d�shonor�e, et la violence de ses fils n�e�t pas �t� manifest�e. Que de chr�tiens ne voit-on pas se plonger dans le chagrin et la peine par leur propre infid�lit�, puis accuser les circonstances au lieu de se juger eux-m�mes!

Un grand nombre de parents chr�tiens sont dans l�angoisse et g�missent en voyant la turbulence, l�insubordination et la mondanit� de leurs enfants; mais en g�n�ral ils n�ont � bl�mer qu�eux-m�mes de tout cela, parce qu�ils n�ont pas march� fid�lement devant Dieu � l��gard de leur famille. Il en fut ainsi de Jacob. Il n�aurait pas d� s��tablir � Sichem; et comme il manquait de cette sensibilit� d�licate qui lui aurait fait d�couvrir sa fausse position, Dieu, dans sa fid�lit�, se sert des circonstances pour le ch�tier. �On ne se moque pas de Dieu; car ce qu�un homme s�me, cela aussi il le moissonnera� (Gal. 6:7). C�est l� un principe qui d�coule du gouvernement moral de Dieu, et � l�application duquel nul ne saurait �chapper; et, pour l�enfant de Dieu, c�est une gr�ce positive qu�il soit appel� � recueillir les fruits de ses erreurs. C�est une gr�ce que d��tre amen� � sentir, d�une mani�re ou d�une autre, combien c�est une chose am�re que de s��loigner ou de se tenir � distance du Dieu vivant. Il faut que nous apprenions qu�ici n�est pas le lieu de notre repos; car Dieu ne veut pas nous donner un repos souill�. Que son nom en soit b�ni! Le d�sir de Dieu est que nous demeurions en lui et avec lui. Telle est la perfection de sa gr�ce. Et quand nous nous �garons ou que nous restons en arri�re, il nous dit: �Si tu reviens, � Isra�l, dit l��ternel, reviens � moi� (J�r. 4:1). Une fausse humilit�, fruit de l�incr�dulit�, porte celui qui s�est �gar� ou qui est rest� en arri�re, � prendre une position inf�rieure � celle qu�il tient de Dieu, parce qu�il ne conna�t pas le principe sur lequel Dieu restaure ceux qui sont tomb�s, ni dans quelle mesure il les restaure. L�enfant prodigue demande � �tre fait serviteur, ignorant que, quant � lui, il n�a pas plus droit � la place de serviteur qu�� celle de fils, et que, en outre, il serait indigne du caract�re du p�re de le placer dans une telle position. Il faut que nous venions � Dieu sur un principe et d�une mani�re qui soit dignes de lui, ou bien il faut rester loin de lui.

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Genesis 33". "Commentaire biblique intermédiaire". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cbi/genesis-33.html.
 
adsfree-icon
Ads FreeProfile