Lectionary Calendar
Saturday, September 28th, 2024
the Week of Proper 20 / Ordinary 25
Attention!
StudyLight.org has pledged to help build churches in Uganda. Help us with that pledge and support pastors in the heart of Africa.
Click here to join the effort!

Bible Commentaries
Genèse 35

Commentaire biblique intermédiaireCommentaire biblique intermédiaire

Recherche de…
Enter query below:

versets 1-29

�Et Dieu dit � Jacob: L�ve-toi, monte � B�thel, et habite l�.� Ces paroles confirment le principe dont nous venons de nous occuper. Lorsqu�il y a chute ou d�clin spirituel, le Seigneur appelle l��me � revenir � lui: �Souviens-toi donc d�o� tu es d�chu, et repens-toi, et fais les premi�res �uvres� (Apoc. 2:5). Il faut que l��me revienne � sa position la plus �lev�e, qu�elle soit ramen�e � la mesure divine. Le Seigneur ne dit pas: �Souviens-toi o� tu es�, mais: �Souviens-toi de la haute position d�o� tu es d�chu�. De cette mani�re seulement on apprend combien on s�est �gar�, combien l�on est tomb� bas, et comment on peut revenir sur ses pas; et quand nous sommes ainsi ramen�s � la glorieuse et sainte mesure de Dieu, alors seulement nous pouvons juger de la gravit� du mal de notre condition d�chue. Quelle somme effrayante de mal s��tait accumul�e autour de la famille de Jacob, sans que ce mal e�t �t� jug�, avant que l��me de Jacob f�t r�veill�e par cet appel: �Monte � B�thel!� Ce n��tait pas � Sichem et au milieu de son atmosph�re impr�gn�e d��l�ments impurs, que Jacob pouvait d�couvrir tout ce mal et en discerner le vrai caract�re. Mais du moment que Dieu l�appelle � se rendre � B�thel, �Jacob dit � sa maison et � tous ceux qui �taient avec lui: �tez les dieux �trangers qui sont au milieu de vous, et purifiez-vous, et changez vos v�tements; et nous nous l�verons, et nous monterons � B�thel, et je ferai l� un autel � Dieu, qui m�a r�pondu au jour de ma d�tresse, et qui a �t� avec moi dans le chemin o� j�ai march� (v. 2-3). La seule mention de la maison de Dieu fait vibrer une corde dans l��me du patriarche, et lui fait repasser en un clin d��il l�histoire de vingt ann�es pleines de vicissitudes. C��tait � B�thel, non � Sichem, qu�il avait appris ce que Dieu �tait; c�est pourquoi il faut qu�il retourne � B�thel et qu�il y dresse un autel sur un principe tout diff�rent et sous un tout autre nom que son autel de Sichem. Ce dernier �tait li� � toute sorte d�impuret�s et d�idol�trie.

Jacob pouvait parler de �Dieu, le Dieu d�Isra�l�, au milieu de toute sorte de choses incompatibles avec la saintet� de la maison de Dieu. Il est important de bien saisir ceci. Il n�y a rien qui puisse nous maintenir dans une voie de s�paration du mal, ferme et intelligente, si ce n�est la conscience de ce qu�est �la maison de Dieu� et de ce qui convient � cette maison. Si je ne regarde � Dieu qu�en vue de moi-m�me, je n�aurai jamais une pleine et divine intelligence de tout ce qui d�coule d�une juste appr�ciation de la relation qui existe entre Dieu et sa maison. Il y a des personnes qui ne tiennent pas grand compte de se trouver associ�es � ce qui est impur dans le culte qu�elles rendent � Dieu pourvu qu�elles-m�mes soient sinc�res et droites de c�ur. En d�autres termes, elles croient pouvoir adorer � Sichem et pensent qu�un autel appel� �Dieu, le Dieu d�Isra�l�, est tout aussi �lev� et tout aussi bien selon Dieu, qu�un autel appel� du nom du �Dieu de B�thel�. Mais c�est l� une erreur d�plorable, et le lecteur spirituel d�couvrira d�s l�abord l�immense diff�rence morale qui existe entre la condition de Jacob � Sichem et sa condition � B�thel; or, la m�me diff�rence existe entre les deux autels. Nos id�es � l��gard du culte se ressentiront n�cessairement de notre �tat spirituel, et ce culte sera pauvre et �troit ou intelligent et �lev�, en proportion de la mani�re dont nous aurons su comprendre le caract�re de Dieu et la relation dans laquelle nous nous trouvons avec lui. Le nom de notre autel et le caract�re de notre culte expriment l�un et l�autre la m�me id�e. Le culte rendu au Dieu de B�thel est plus �lev� que le culte rendu au Dieu d�Isra�l; car le premier est li� � une id�e de Dieu plus �lev�e que le second, o� Dieu, au lieu d��tre connu comme le Dieu de sa maison, n�appara�t que comme le Dieu d�un seul individu. Sans doute, ce titre de �Dieu d�Isra�l� est l�expression d�une gr�ce merveilleuse, et l��me ne peut que se sentir heureuse quand elle consid�re le caract�re de ce Dieu qui se met en relation avec chacune des pierres de sa maison et chacun des membres de son corps, s�par�ment. Toute pierre dans l��difice de Dieu est une �pierre vivante�, en tant que li�e �au Dieu vivant� et ayant communion avec le �Dieu vivant� par la puissance de �l�Esprit de vie�. Mais quelque vrai que soit tout ceci, Dieu n�en est pas moins le Dieu de sa maison; et quand, par une intelligence spirituelle plus d�velopp�e, nous sommes rendus capables de le consid�rer comme tel, notre culte tout entier en re�oit un caract�re plus �lev�.

L�appel adress� � Jacob pour qu�il retourne � B�thel, renferme autre chose encore. Dieu lui dit: �L�ve-toi, monte � B�thel, et habite l�, et fais-y un autel au Dieu qui t�apparut comme tu t�enfuyais de devant la face d��sa�, ton fr�re� (v. 1). Il nous est souvent bon d��tre ramen�s au souvenir de ce que nous �tions � l��poque de notre vie o� nous nous trouvions rejet�s au dernier degr� de l��chelle. C�est ainsi que Samuel rappelle � Sa�l le temps o� il �tait �petit � ses yeux� (1 Sam. 15:17 1s 15.10-19); et, chacun, nous avons besoin souvent que le temps o� nous �tions �petits � nos yeux�, nous soit remis en m�moire. C�est quand nous sommes �petits � nos yeux�, que le c�ur s�appuie r�ellement sut Dieu. Plus tard, nous croyons �tre quelque chose et il faut que le Seigneur nous fasse de nouveau sentir notre n�ant. Au d�but d�une carri�re de service ou de t�moignage, quel sentiment l��me n�a-t-elle pas de sa propre faiblesse et de son incapacit�! � et en cons�quence quel besoin n��prouve-t-elle pas de s�appuyer sur Dieu! quelles pri�res ferventes elle fait monter vers lui pour obtenir force et secours! Plus tard, apr�s que nous avons �t� � l��uvre assez longtemps, nous prenons meilleure opinion de nous-m�mes: nous pensons que nous pouvons cheminer tout seuls; ou tout au moins, nous n�avons plus le m�me sentiment de notre faiblesse, et nous ne nous tenons plus dans la m�me d�pendance de Dieu: notre service devient alors pauvre, l�ger, verbeux, d�nu� d�onction et de puissance; il ne d�coule plus de la source intarissable de l�Esprit, mais de nos propres mis�rables pens�es.

Dans les versets 9-15, Dieu renouvelle la promesse � Jacob, et lui confirme le nouveau nom de �prince� qu�il lui a donn�, au lieu de celui de �supplanteur�, et Jacob appelle encore une fois ce lieu-l� du nom de �B�thel�.

Le verset 18 nous fournit un exemple int�ressant de la diff�rence qui existe entre le jugement de la foi et celui de la nature. La nature voit les choses � travers le nuage brumeux dont elle est entour�e; la foi les envisage � la lumi�re de la pr�sence et des conseils de Dieu. Et Rachel, �comme son �me s�en allait (car elle mourut), appela le nom du fils Benoni; et son p�re l�appela Benjamin�. La nature l�appelle: �le fils de ma douleur�; la foi l�appelle: �le fils de ma droite�. Il en est toujours ainsi: les pens�es de la nature diff�rent en tout temps de celles de la foi, et nous devrions d�sirer avec ardeur que nos c�urs fussent gouvern�s par celles-ci seulement et non par celles-l�.

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Genesis 35". "Commentaire biblique intermédiaire". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cbi/genesis-35.html.
 
adsfree-icon
Ads FreeProfile