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Saturday, September 28th, 2024
the Week of Proper 20 / Ordinary 25
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Haggai 1". "Commentaire biblique intermédiaire". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cbi/haggai-1.html.
bibliography-text="Commentaire sur Haggai 1". "Commentaire biblique intermédiaire". https://beta.studylight.org/
versets 1-15
Chapitre 1er
Voici quel �tait le raisonnement du peuple au moment o� Agg�e lui fut envoy�: �Le temps n�est pas venu, le temps de la maison de l��ternel, pour la b�tir� (1:2). � quoi bon ce travail qui ne peut aboutir? H�las! combien cette parole est fr�quente parmi les chr�tiens, m�me parmi ceux qui, apr�s avoir mis la main � l�ouvrage, estiment leurs efforts superflus. Cela a un nom: le d�couragement, dont le motif est la peur et notre incapacit� de r�sister aux obstacles que la puissance de l�Ennemi nous oppose. Demandons-nous si ce d�couragement n�est pas un outrage � la puissance et � la fid�lit� de notre Dieu?
Mais le proph�te va nous montrer que le d�couragement lui-m�me n��tait au fond qu�un pr�texte. Derri�re lui se cachait un principe que le r�sidu soup�onnait � peine, ou dont il ne connaissait pas la gravit�: l��go�sme et la mondanit�. Est-ce le temps pour vous d�habiter dans vos maisons lambriss�es, tandis que cette maison est d�vast�e?� (1:4). Le peuple de Dieu estimait ses propres affaires plus que celles de la maison de l��ternel. Il s��tablissait � l�aise, se laissait envahir par le luxe en lambrissant ses maisons, et les int�r�ts du temple �taient rejet�s � l�arri�re-plan.
Les fondements sont � peine sortis de terre, que, suivant notre pente naturelle, nous retournons � nos maisons et ne pensons qu�� y trouver un endroit de repos pour nous et les n�tres. Nous avions commenc� par suivre Celui qui n�avait pas un endroit o� reposer sa t�te, et maintenant c�est nous qui le traitons en �tranger et lui accordons � peine un chez-lui au milieu de ceux qu�il a sauv�s et dont il a fait sa maison. Ah! certes, le z�le de la maison de Dieu ne nous a pas d�vor�s comme Lui! Nous aimons le confort de nos maisons lambriss�es, nous ravalant ainsi, nous bourgeois du ciel, au niveau de �ceux qui habitent sur la terre!�.
Maintenant, remarquons ce mot: �Consid�rez bien vos voies� (1:5), ce mot qui revient jusqu�� cinq fois dans cette courte proph�tie. Arr�tons-nous pour m�diter sur nos voies; consid�rons leur cons�quence. Cette cons�quence, c�est la discipline du Seigneur sur nous, au sujet de notre mondanit� et de notre �go�sme: �Vous avez sem� beaucoup, et vous rentrez peu; vous mangez, mais vous n��tes pas rassasi�s; vous buvez, mais vous n�en avez pas assez; vous vous v�tez, mais personne n�a chaud; et celui qui travaille pour des gages, travaille pour les mettre dans une bourse trou�e� (v. 6).
Souvenons-nous des paroles, des pr�dications, des v�rit�s largement r�pandues, quand Dieu nous fit la gr�ce de nous r�unir autour de la table du Seigneur. Comme la semence se multipliait alors entre nos mains! Le temps de la r�colte venu, o� se sont trouv�es des granges ployant sous le poids de la moisson? �Vous rentrez peu!� �tait-ce que la semence f�t d�faut? Non, c�est nous qui faisions d�faut!
Mais la discipline de Dieu n�atteint pas seulement notre �uvre; elle nous frappe personnellement. �Vous buvez, mais vous n�en avez pas assez.� Peut-�tre nous occupons-nous beaucoup de la parole de Dieu. Combien de questions int�ressantes �lucid�es, de difficult�s r�solues, de doctrines �tablies et apprises? N�y a-t-il pas l� de quoi rafra�chir nos �mes? Non, le c�ur reste dess�ch�, et nous continuons � boire sans �tancher notre soif. Et de plus, ayant de quoi se v�tir, �personne n�a chaud�; nous restons froids. Enfin, le fruit du travail, en vue de th�sauriser pour soi-m�me, s��coule � travers les trous de la bourse sans qu�il en reste rien!
�Ainsi dit l��ternel des arm�es: Consid�rez bien vos voies: Montez � la montagne et apportez du bois, et b�tissez la maison; et j�y prendrai plaisir, et je serai glorifi�, dit l��ternel. Vous vous attendiez � beaucoup, et voici, ce n�a �t� que peu; et vous l�avez apport� � la maison, et j�ai souffl� dessus. Pourquoi? dit l��ternel des arm�es. � cause de ma maison, qui est d�vast�e � et vous courez chacun � sa maison.�
Oui, consid�rons une seconde fois nos voies. Le travail selon Dieu, c�est d�ajouter des mat�riaux vivants � Sa maison. Ce n��tait pas ce travail seul que le r�sidu poursuivait; il avait cherch� � r�unir deux choses inconciliables: l��uvre de la maison de Dieu et la satisfaction de ses propres int�r�ts: �Vous courez chacun � sa maison�. Ces choses ne pouvaient s�allier. Dans une telle association c�est toujours le c�t� de Dieu qui souffre. Ils avaient �peu apport� � la maison de Dieu. Mais lui qui ne veut pas des c�urs partag�s, avait �souffl� dessus�. Leur peu de travail s��tait r�duit � rien. Tel �tait le jugement de l��ternel sur leur activit�. Il ne leur confiait plus les mat�riaux pour b�tir, du moment qu�ils b�tissaient pour eux-m�mes.
N�est-il pas remarquable que le monde, si empress� � mettre obstacle � leur travail pour Dieu, n�avait pas fait la moindre opposition quand ils couraient chacun � sa maison? Satan est un ennemi dont la haine est clairvoyante. Il sait bien que l��uvre ne peut prosp�rer avec des c�urs partag�s.
Mais voici que, par la gr�ce de Dieu (v. 12-15), les chefs �coutent, le peuple craint et re�oit le message de l�envoy� de l��ternel. Le cri: Consid�rez vos voies, a trouv� de l��cho dans la conscience d�Isra�l. Puisse-t-il en trouver aussi dans la n�tre!
Le r�sultat de ce r�veil ne se fait pas attendre. Dieu lui-m�me encourage les premiers pas de ceux qui se d�cident � suivre le chemin de l�ob�issance. �Je suis avec vous�, dit l��ternel. Rien de plus touchant et de plus encourageant: �Je suis avec vous�. Les craintes de plusieurs s��vanouissent, et leur �me a conscience que l�int�grit� est appr�ci�e du Seigneur et lui pla�t. Elle re�oit le t�moignage d�avoir plu � Dieu. Un r�veil g�n�ral se produit, comme r�compense du z�le de quelques-uns. Ils �vinrent et travaill�rent � la maison de l��ternel des arm�es�.