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Bible Commentaries
Hébreux 3

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versets 1-19

Le verset 1 est la conclusion de ce qui a �t� pr�sent� dans les deux premiers chapitres. Nous y avons vu la gloire infinie de la Personne du Fils au-dessus des anges, puis son incarnation. Devenu un homme, il vient nous parler comme ap�tre ou envoy� de Dieu. Ayant particip� � la chair et au sang, � la condition o� �taient les siens, il souffre et meurt pour les d�livrer; puis nous le voyons, lui, Fils de l�homme, couronn� de gloire et d�honneur � la droite de Dieu, en attendant que de fait toutes choses soient mises sous ses pieds. Et enfin, comme homme encore, il est un mis�ricordieux et fid�le souverain sacrificateur qui, ayant souffert, �tant tent�, est � m�me de secourir ceux qui sont tent�s. C�est donc sous ce double caract�re d�ap�tre et de souverain sacrificateur que nous avons � consid�rer J�sus, et il est remarquable qu�il nous soit pr�sent� ici sous son nom personnel. C�est en effet Celui qui porte ce nom sur la terre au milieu des hommes, qui fut l�ap�tre, l�envoy� de Dieu (Jean 20:21), et dans le ciel o� il exerce la sacrificature supr�me, c�est toujours J�sus, le nom �lev� au-dessus de tout nom. Cela convient � l�exhortation: �Consid�rez�, et parle au c�ur.

Mais il est l�ap�tre et le souverain sacrificateur de notre confession ou profession, c�est-�-dire du christianisme. Les H�breux confessaient ou professaient �tre chr�tiens. Tel est le terrain o� l��crivain sacr� les prend toujours. La profession cependant pouvait n��tre pas r�elle chez tous, de l� les avertissements qui abondent dans l��p�tre; toutefois ils sont suppos�s sinc�res.

Ils avaient � consid�rer J�sus l� o� il est maintenant � � la droite de la Majest� dans les cieux. � cause de cela, ayant affaire avec un Christ c�leste, bien qu��tant le vrai r�sidu d�Isra�l, ils �taient participants � l�appel c�leste, en contraste avec l�appel terrestre d�Isra�l. Comme tels encore, ils �taient saints � mis � part.

(v. 2-6). Nous trouvons ici un troisi�me caract�re de Christ: il est, comme Fils, �tabli sur sa propre maison. Et dans cet office, il est pr�sent� en comparaison avec Mo�se, dont les H�breux auraient pu revendiquer la grandeur comme serviteur de Dieu, en se fondant sur le t�moignage de l��ternel en Nomb. 12:7. Mais la comparaison fait aussi ressortir le contraste. Mo�se a �t� fid�le comme serviteur dans toute la maison de Dieu � la maison d�Isra�l dont il fut le lib�rateur et le l�gislateur. Son caract�re comme tel a �t� la fid�lit� envers Dieu, dont il ex�cutait et faisait ex�cuter les ordres et dont il rapportait les paroles � Isra�l. Mais Christ est fid�le comme Fils, non comme serviteur, fid�le � Celui qui l�a �tabli ap�tre et souverain sacrificateur. Il l�est sur sa propre maison � la maison chr�tienne. Ce n�est pas ici l��glise comme corps, mais tout ce qui professait la foi chr�tienne. De plus, Christ est Dieu, autre gloire qui montre son infinie sup�riorit� sur Mo�se. Comme tel, c�est lui qui a b�ti la maison, c�est-�-dire qui l�a �tablie avec tout ce qui lui appartient et en d�pend. Mo�se n��tait qu�un fid�le serviteur dans la maison de son Ma�tre; bien qu�occupant une place �minente, il faisait partie de la maison. Christ comme Fils est �tabli sur sa propre maison, qu�il a fond�e. Mo�se a pass�, Christ demeure et administre sa propre maison, celle dont nous faisons partie, et nous pouvons compter sur lui, sur cet administrateur toujours fid�le. Quelle gr�ce et quel encouragement.

(v. 6). �Et nous sommes sa maison�, dit l�auteur de l��p�tre, se pla�ant toujours au nombre des croyants h�breux auxquels il s�adresse. C�est bien la maison de Dieu, mais envisag�e sous le point de vue de l�administration plut�t que comme habitation de Dieu. Or, puisqu�il s�agit de la profession, tous les H�breux qui professaient le christianisme, faisaient partie de cette maison. Mais la fin de la course devait manifester ceux qui auraient retenu ferme la confiance et la gloire de l�esp�rance. Les professants sans vie restent en route, mais les professants qui poss�dent la vie sont stimul�s � tenir ferme jusqu�au bout, soutenus par la confiance que donne le christianisme et l�esp�rance glorieuse qui s�y rattache.

(v. 7-11). �C�est pourquoi�, encore ici est introduite par ces mots une exhortation fond�e sur ce qui pr�c�de et surtout sur l�importance capitale de pers�v�rer jusqu�au bout. Au premier verset, c��tait �consid�rez-le�, ici, c�est ��coutez-le�.

�Comme dit l�Esprit Saint�. Plusieurs fois, dans cette �p�tre, nous trouvons des expressions semblables quand l�Ancien Testament est cit�: �L�Esprit Saint dit�; �l�Esprit Saint indique�; �l�Esprit Saint rend t�moignage�. Nous avons ainsi un t�moignage rendu � la divine inspiration de l�Ancien Testament, comme du reste l��tablissent d�autres passages amen�s par �Dieu dit�; �Il dit�. Et cela en parfaite harmonie avec les paroles qui ouvrent l��p�tre: �Dieu ayant autrefois parl� par les proph�tes�, ainsi qu�avec le t�moignage du Seigneur. En ces temps d�incr�dulit�, il est bon de le remarquer.

Le but de l�exhortation est de mettre en garde les chr�tiens h�breux contre le danger d�abandonner leur confiance et leur esp�rance. Dans cette pens�e, l��crivain sacr� leur cite les paroles du Ps. 95, o� le psalmiste rappelle les r�voltes du peuple au d�sert, la cause de cette r�volte � l�incr�dulit� � et les cons�quences � l�exclusion de Canaan. Puis il les applique � ceux auxquels il �crit en leur disant:

(v. 12). �Prenez garde, fr�res, etc.�. La source de l�incr�dulit� est dans le c�ur. L�effort de l�ennemi consiste � agir sur ce c�ur mauvais, pour y jeter la d�fiance � l��gard de Dieu et de ses promesses. Isra�l, au d�sert, bien qu�ayant vu les �uvres de Dieu, sa puissance et ses soins, c�da � son mauvais c�ur, se laissa aller � l�incr�dulit�, perdit ainsi de vue l�assurance que Dieu lui avait donn�e d�entrer en Canaan et d�y trouver le repos, et il se r�volta. C�est la pente naturelle du c�ur. Les H�breux devaient prendre garde, afin que la s�duction de l�ennemi ne les entra�n�t dans le m�me p�ch�. L�incr�dulit� est un p�ch�, et le p�ch� est toujours une s�duction du c�ur. Et combien est solennel le r�sultat de l�incr�dulit�! On abandonne �le Dieu vivant�, on se plonge ainsi dans la mort, et que reste-t-il?

(v. 13). En m�me temps que chacun devait prendre garde � lui-m�me et aux ruses de son propre c�ur, ils devaient aussi s�exhorter et s�encourager mutuellement, et cela �chaque jour�. Tout chr�tien a � exercer ce devoir d�amour envers ses fr�res; c�est pour lui et pour eux une force. On a plus d��nergie et de courage en combattant ensemble que s�par�ment. Le �chaque jour� est aussi bien � propos, puisque chaque jour, jusqu�� ce que nous soyons au bout de la course, se rencontrent les �preuves, les difficult�s et les tentations. Et c�est pourquoi il est ajout�: �Aussi longtemps qu�il est dit: Aujourd�hui�. Ce mot est r�p�t� jusqu�� cinq fois, dans les chap. 3 et 4; il nous est montr� ainsi l�importance que l�Esprit Saint y attache. C�est le moment pr�sent, le seul qui nous appartienne � demain n�est point � nous. Chaque jour est �aujourd�hui�, jusqu�� ce que nous soyons au bout de la course, dans le glorieux repos. �Aujourd�hui�, la voix de Dieu par sa parole se fait entendre, non seulement pour appeler les p�cheurs au salut, mais aussi pour encourager les chr�tiens � la vigilance et � la pers�v�rance. �Aujourd�hui� nous dit qu�un radieux demain se l�vera, mais non sur cette terre. Et c�est ainsi, en prenant garde et en nous exhortant mutuellement �aujourd�hui�, que nous serons pr�serv�s de l�endurcissement de c�ur, r�sultat de la s�duction du p�ch�.

(v. 14). �Nous sommes devenus les compagnons du Christ�, voil� le privil�ge pr�cieux et glorieux du vrai chr�tien. Ces compagnons sont d�j� nomm�s au v. 9 du premier chapitre. Ils ont part � sa vie et auront part � sa gloire. Ils marchent dans le sentier qu�il a fray� et o� il a march� et arriveront au m�me but. Seulement, comme ils sont m�l�s � un peuple professant, il y a une restriction: �Si du moins nous retenons ferme jusqu�au bout le commencement de notre assurance�. Cette place de compagnons du Christ est la n�tre, si nous retenons ferme jusqu�au bout l�assurance que donne au commencement la r�ception du christianisme. Cela ne touche en rien la s�curit� du vrai croyant. Nous d�pendons de Dieu � chaque instant, et il sera fid�le jusqu�au bout; mais nous avons � tenir ferme jusqu�au bout.

Le v. 15 se lie � ce qui pr�c�de, et nous y trouvons un motif pressant de retenir jusqu�� la fin l�esp�rance qui nous a soutenus d�s le commencement: �Selon qu�il est dit�. L��p�tre est ainsi remplie d�exhortations et d�avertissements auxquels nous avons � pr�ter une s�rieuse attention.

Les v. 16-19 forment une parenth�se qui pr�sente la marche et la chute d�Isra�l dans le d�sert, comme exemple de ce qui peut arriver � ceux qui professent le christianisme. Le peuple �tait sorti d��gypte sous la conduite de Mo�se. Ils avaient tous entendu la voix de Dieu, et malgr� cela ils se r�volt�rent contre lui et l�irrit�rent. Durant quarante ann�es l�indignation de Dieu contre eux subsista, et selon le jugement qu�il avait prononc�, � cause de leur p�ch�, leurs corps tomb�rent dans le d�sert (voyez surtout Nomb. 14:22, 23, 29, 32). Ils n�entr�rent pas dans le repos promis; leur incr�dulit� les en emp�cha. L�avertissement s�applique � ceux qui, professant le christianisme, se laissent d�courager et, par incr�dulit�, ne restent pas fermes jusqu�au bout. Cela avait une application plus directe aux H�breux, qui s��taient mis en route en recevant J�sus comme le Messie promis, mais que les difficult�s du chemin, �preuves et pers�cutions, semblaient d�courager. Ils sont donc exhort�s � tenir ferme par la foi l�esp�rance promise, et � prendre garde que, l�abandonnant, ils ne jouissent pas au bout du repos de Dieu. C�est ce repos qui sera le sujet du chapitre suivant. Rappelons encore une fois que ces exhortations, ces avertissements, ces �si� r�p�t�s, ne touchent en rien la s�curit� des saints, qui repose sur Dieu lequel ne peut manquer. Ils profitent des avertissements donn�s � tous les professants, et veillent � tenir ferme jusqu�� la fin de la course.

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Hebrews 3". "Commentaire biblique intermédiaire". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cbi/hebrews-3.html.
 
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