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Bible Commentaries
Hébreux 4

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versets 1-16

Abandonner Dieu par incr�dulit�, s�endurcir par la s�duction du p�ch�, comme les Isra�lites dans le d�sert, a eu pour cons�quence d�irriter Dieu et de leur fermer l�entr�e du repos en Canaan. Cette pens�e du repos �tant introduite, donne lieu aux exhortations adress�es aux croyants h�breux.

(v. 1). Une promesse a �t� laiss�e aux croyants d�entrer dans le repos de Dieu. Cette promesse peut �tre sous-entendue dans le �aujourd�hui� du passage des Psaumes qui a �t� cit� plus haut, et qui a �t� �nonc� plusieurs si�cles apr�s l�entr�e des Isra�lites en Canaan (voyez v. 7). Or les Isra�lites sortis d��gypte tomb�rent dans le d�sert � cause de leur incr�dulit�, �craignons donc que quelqu�un d�entre vous�, devant lesquels une promesse de repos est aussi plac�e, �paraisse ne pas l�atteindre�, semble rester en arri�re. � Chercher � s��tablir ici-bas afin de s�y reposer � l�aise, en �vitant les souffrances et le bon combat qui se rattache au p�lerinage de la foi, c�est bien para�tre avoir perdu de vue le repos de Dieu qui se trouve � la fin de la course.

(v. 2). �Nous avons �t� �vang�lis�s, de m�me que ceux-l�; � nous aussi, de m�me qu�aux Isra�lites, a �t� annonc�e la bonne nouvelle du repos, non temporel comme � eux, mais �ternel. La parole m�me de Dieu assurait au peuple l�entr�e dans le bon pays de Canaan. Ils entendirent cette parole, mais elle ne leur servit de rien, parce qu�ils ne la crurent point, comme nous le voyons au chap. 13 des Nombres. Le r�cit des espions fut la pierre de touche qui manifesta leur incr�dulit�; ils se rebell�rent et p�rirent dans le d�sert. Sans la foi m�l�e dans le c�ur avec la parole, � quoi servent les promesses de Dieu? � rien, r�pond notre verset. Et c�est une chose bien s�rieuse.

(v. 3). Nous avons ici le c�t� positif de la v�rit� �nonc�e dans le verset pr�c�dent. �Car nous qui avons cru (ou nous, les croyants), nous entrons dans le repos�, en opposition avec ceux que leur incr�dulit� a exclus du repos. �Nous qui avons cru�, est le caract�re de ceux qui entrent dans le repos; repos encore � venir, mais qui leur appartient � ils y entrent par la foi; ils en ont l�assurance. C�est un repos promis par Dieu et qui est son repos.

(v. 4). Les �uvres de Dieu �taient accomplies d�s la fondation du monde. Il se reposa ensuite; c�est le repos de Dieu apr�s la cr�ation, le septi�me jour. Ce repos nous fait conna�tre le caract�re de celui qui est � venir. Ce sera un repos apr�s le travail, mais c�est le repos de Dieu. Dieu se reposera dans son amour (Soph. 3:17). Et il a voulu, chose merveilleuse! que d�autres partagent ce repos, y entrent.

(v. 5-7). Dieu se reposa le septi�me jour. Ce repos �tait non seulement la cessation de son �uvre, mais aussi la joie souveraine du Cr�ateur dans ce qu�il avait appel� � l�existence: �Et Dieu vit tout ce qu�il avait fait, et voici, cela �tait tr�s bon�. L�homme, sa cr�ature intelligente, celle qui �tait � la t�te de la cr�ation, �tait destin� � entrer dans ce repos de Dieu, � participer � cette f�licit�. Dieu avait mis pour cela � part le septi�me jour. Mais l�homme n�est pas entr� dans le repos de Dieu � la cr�ation, car premi�rement il n�avait pas travaill�, et ensuite, par son p�ch�, il introduisit la souillure et le d�sordre dans la cr�ation de Dieu. Les Isra�lites, par leur incr�dulit� et leur r�bellion, se priv�rent aussi d�entrer dans le repos en Canaan, alors Dieu, qui dans sa gr�ce n�abandonne pas son dessein d�amour envers l�homme, mais qui, celui-ci ayant manqu�, introduit quelque chose de plus excellent, �d�termine encore une fois un certain jour� o� quelques-uns entrent dans son repos; ce sont les croyants. Ce repos de Dieu est celui dont la foi s�empare d�s maintenant et dont le croyant aura la possession dans l�avenir, repos non terrestre, mais c�leste.

(v. 8). L�introduction d�Isra�l par Josu� dans la terre promise, ne fut pas le repos d�finitif; ce n�en fut que l�image. L�auteur de l��p�tre le prouve par le passage qu�il a cit�, o� David, longtemps apr�s Josu�, parle d�un autre jour. Quelle consolation et quel encouragement pour ces chr�tiens �branl�s dans leur foi, de recevoir l�assurance qu�il y avait un repos � venir pour eux. C�est la conclusion tir�e au verset suivant. Mais remarquons encore ici comme tout ce qui se rapporte � l�ancien ordre de choses est mis de c�t�, pour �tre remplac� par quelque chose de plus excellent.

(v. 9). �Il reste donc un repos sabbatique (un sabbatisme) pour le peuple de Dieu�. Consolante v�rit�! C�est encore � venir, mais c�est certain: �il reste� un repos apr�s le travail, les luttes, les fatigues; le peuple de Dieu y entrera. Et c�est �un sabbatisme�, c�est-�-dire quelque chose de permanent: la c�l�bration d�un sabbat ou repos �ternel que rien ne viendra plus troubler. Le mill�nium sera le vrai repos terrestre pour le peuple terrestre, Isra�l, et pour la terre enti�re, b�nie sous le r�gne de Christ. Le ciel sera le repos pour le peuple c�leste. Mais l��tat �ternel, o� Dieu sera tout en tous, sera le repos parfait et d�finitif pour Dieu et pour tous les rachet�s de tous les temps et de toutes les �conomies. Alors Dieu se reposera dans tout ce qui contente son c�ur, et tous ceux qui lui appartiennent se reposeront dans son repos.

(v. 10). �Car celui qui est entr� dans son repos, lui aussi s�est repos� de ses �uvres, comme Dieu s�est repos� des siennes propres�. Ce verset nous donne le caract�re du repos dont il est question dans le chapitre. C�est le repos succ�dant au travail, comme cela eut lieu pour Dieu � la cr�ation. �Ses �uvres�, ce ne sont pas seulement les labeurs provenant de la lutte contre le mal en nous et hors de nous, mais aussi ceux qui ont pour objet d�accomplir le bien. C�est tout ce que le chr�tien a � faire selon la volont� de Dieu ici-bas, ce qui constitue l�activit� de sa vie dans le d�sert. Nous nous reposerons de nos combats et de nos bonnes �uvres. Quelqu�un a dit: �Les labeurs du nouvel homme cesseront�. Mais notre propre repos se trouve renferm� dans celui de Dieu.

(v. 11). �Appliquons-nous donc � entrer dans ce repos-l�, afin que personne ne tombe en imitant une semblable d�sob�issance�. Le terrible exemple de la d�sob�issance d�Isra�l dans le d�sert et de ses cons�quences est encore une fois plac� devant les yeux des professants chr�tiens comme un avertissement. Mais c�est aussi un encouragement. Le repos est au bout de la course, mais les travaux et les labeurs sont l�; mettons donc tous nos soins � poursuivre cette course sans nous laisser d�courager. Les Isra�lites avaient la parole de Dieu, ils ne l�ont pas crue et sont tomb�s dans le d�sert. Nous aussi, nous avons la parole de Dieu qui nous montre le but et nous trace le chemin vers le repos.

(v. 12). C�est ce que nous trouvons maintenant. Le reste de ce chapitre nous pr�sente, en effet, les secours pr�cieux dont nous avons besoin pour aller courageusement en avant, � travers tout ce qui peut se rencontrer sur la route. Ces secours sont la parole de Dieu, la sacrificature de Christ et le tr�ne de la gr�ce.

La parole de Dieu est vivante, comme Dieu dont elle �mane; elle est l�expression de sa volont�. Elle produit son effet: elle appelle � l�existence, de m�me qu�elle fait rentrer dans le n�ant. Elle agit sur l��me, et le fait avec �nergie, ce qu�indique le mot �op�rante�. Et pour montrer avec encore plus de force jusqu�o� va son action, il nous est dit qu�elle est �plus p�n�trante qu�aucune �p�e � deux tranchants�. Et pourquoi cette vie, cette �nergie et cette puissance? Pour atteindre � ce qu�il y a de plus intime chez l�homme, �jusqu�� la division de l��me et de l�esprit, des jointures et des moelles�. Elle s�pare, par la puissance de la v�rit�, ce qui est le plus �troitement li� dans nos pens�es. Si l��me (ce qui est de la nature) m�le ses sentiments avec ce qui est spirituel, la Parole nous le fait discerner. Elle nous montre, comme r�v�lation de Dieu, ce qui est de Dieu et ce qui est du moi. �Les jointures et les moelles� est � la fois ce qu�il y a de plus vital et de plus profond�ment cach�.

Quel est donc l�effet de cette p�n�tration de la Parole dans ce qu�il y a de plus intime en nous? C�est de juger les pens�es et les intentions du c�ur. Elle juge les pens�es de la chair qui produisent l�incr�dulit� et nous conduisent � n�gliger le repos d�en haut pour le chercher ici-bas. Elle juge ce qui dans le c�ur est de Dieu et ce qui n�est pas de lui. Elle manifeste ce qui est un obstacle � notre marche, les ruses et les pi�ges de notre c�ur pour nous faire abandonner notre position de foi. Les intentions m�me sont jug�es par elle. Mon intention peut me sembler bonne, mais supporte-t-elle le jugement de la Parole? Est-ce que je n�y m�le rien du �moi�? Pens�es, d�sirs, motifs, tout a besoin d��tre jug� et contr�l� par elle, afin que notre marche dans le d�sert ne soit ni arr�t�e, ni ralentie, mais se poursuive vers le but, le repos. Qu�elle est donc pr�cieuse comme guide divin pour nous! Elle juge � la racine m�me les tendances perfides de notre chair, de sorte que nous puissions poursuivre avec joie et confiance notre chemin.

(v. 13). Ici, nous sommes amen�s sans transition de la parole de Dieu � Dieu lui-m�me. On le comprend, car c�est elle qui nous am�ne devant Dieu, qui nous place en sa pr�sence, avec tout ce qu�elle nous fait d�couvrir en nous. De m�me que son �il est ouvert sur chaque cr�ature, qu�aucune ne peut se d�rober � son regard, de m�me tout en nous, �toutes choses�, est nu et � d�couvert devant Celui � qui nous avons affaire. En vain essaierait-on de lui cacher quoi que ce soit, pens�es, motifs, intentions, tout est devant lui. Notre conscience est ainsi plac�e sous son regard m�me. Pens�e solennelle et s�rieuse, mais bien pr�cieuse aussi, � cause de l�effet b�ni produit sur l��me. Tout interdit est ainsi jug�, et nous pouvons continuer la route dans la communion de Dieu.

(v. 14). Ici commence, pour se continuer dans les chapitres suivants, le grand sujet de la souveraine sacrificature de Christ, cet autre secours pour nous aider dans notre course � travers le d�sert. Le premier verset du chapitre 3 exhorte les fr�res saints � consid�rer J�sus Christ, l�ap�tre et le souverain sacrificateur de leur profession. Jusqu�ici, nous avons consid�r� l�ap�tre; nous verrons maintenant le souverain sacrificateur. Si la Parole juge le mal en nous sans r�serve, d�un autre c�t� la sacrificature de Christ nous est donn�e comme aide dans nos infirmit�s.

Comme au premier verset du chap. 3, l�auteur de l��p�tre commence par une exhortation le sujet qu�il va traiter: �Ayant donc... tenons ferme notre confession�. Il est remarquable de voir dans cette �p�tre la sollicitude avec laquelle l�Esprit de Dieu insiste sur la pers�v�rance et la fermet� dans la profession chr�tienne. Mais en m�me temps, il nous pr�sente les motifs les plus puissants pour que nous tenions ferme. Ici, c�est le fait que nous avons �un grand souverain sacrificateur qui a travers� les cieux, J�sus, le Fils de Dieu�, et tout ce qui r�sulte de ce fait. Consid�rons d�abord la personne qui remplit cet office de la souveraine sacrificature. C�est J�sus, Celui qui a �t� un homme ici-bas et comme tel est entr� dans tout ce que comporte la condition d�homme ici-bas, mais homme parfait, sans p�ch�. Et ce J�sus est le Fils de Dieu; c�est ce qui nous dit sa grandeur. Voil� pourquoi il n�est pas seulement un souverain sacrificateur, mais un grand souverain sacrificateur. Voyons ensuite le lieu o� la sacrificature s�exerce: �Il a travers� les cieux�. De m�me qu�Aaron, autrefois, au grand jour des expiations, apr�s avoir accompli tout ce qui �tait ordonn�, passait � travers les diverses parties du tabernacle, et entrait enfin dans le lieu tr�s saint o� se trouvait l�arche, figure du tr�ne de Dieu, o� l��ternel manifestait sa pr�sence, de m�me Christ, notre grand souverain sacrificateur, apr�s avoir tout accompli en s�offrant lui-m�me, est mont� au-dessus de tous les cieux et est entr� en la pr�sence de Dieu. Il n�a pas �t� seulement au rang des esprits parvenus � la perfection et des anges, mais il s�est assis � la droite de la Majest�, couronn� de gloire et d�honneur, avec un nom au-dessus de tout nom, ayant toutes choses sous ses pieds, et l�, il para�t devant la face de Dieu pour nous.

(v. 15). �Car nous n�avons pas un souverain sacrificateur qui ne puisse sympathiser � nos infirmit�s, mais nous en avons un qui a �t� tent� en toutes choses comme nous, � part le p�ch�.

Notre souverain sacrificateur sympathise � nos infirmit�s. Nous aurions pu penser que sa grandeur l�en aurait emp�ch�. Mais non; s�il est le Fils de Dieu, il est aussi le Fils de l�homme et comme tel, sur la terre o� il a v�cu, il a �t� tent� en toutes choses comme nous, � part le p�ch�. Seulement remarquons bien qu�il s�agit de nos infirmit�s, non de nos p�ch�s. Le p�ch�, la parole le juge et je le juge avec elle. Il n�y a point de sympathie pour le p�ch�. Si nous avons p�ch�, nous le confessons � Dieu et nous avons pour Avocat aupr�s du P�re, J�sus Christ, le juste. Mais il est sacrificateur pour sympathiser � nos infirmit�s, � nos faiblesses, � nos difficult�s � les peines et les combats et les labeurs du chemin. Pour tout cela, nous trouvons en lui un c�ur plein de sympathie.

Et quelle est la raison qui nous en est donn�e? C�est que lui-m�me �a �t� tent� en toutes choses comme nous, � part le p�ch�. On sympathise aux douleurs que les autres ressentent quand on y a pass� soi-m�me, et c�est le cas de notre souverain sacrificateur. �Il a �t� tent� (ou �prouv�) en toutes choses comme nous�. Ainsi que nous l�avons lu au chapitre 2, il a particip� au sang et � la chair, il a �t� v�ritablement un homme, et il a senti les choses qu�il eut � rencontrer avec un c�ur d�homme. Il �t� l�homme de douleurs. Il a �t� dans le trouble et l�angoisse. � c�t� des souffrances morales, il a ressenti nos infirmit�s physiques, la fatigue, la faim et la soif. Il a souffert de la contradiction des p�cheurs qui s�opposaient � lui. Il a �t� assailli par toutes les ruses de Satan et des hommes. Tent� par le diable, tent� par les m�chants, tent� par ses disciples, rien ne lui a �t� �pargn�. Il fut ainsi rendu semblable en toutes choses � ses fr�res, afin d��tre pour eux un mis�ricordieux et fid�le souverain sacrificateur. Et c�est ainsi qu�il peut sympathiser, et sympathise en effet avec nous dans la haute position de gloire o� il est entr�, apr�s avoir travers� les cieux, et o� il est � l�abri de toutes ces infirmit�s et ces souffrances. De m�me qu�ayant �prouv� des douleurs profondes, nous sommes � m�me de prendre part � la peine de ceux qui passent par les m�mes �preuves, ainsi en est-il du Sauveur, et c�est ce qui nous encourage lorsque, dans nos infirmit�s, nous pensons � lui et que nous nous disons: Il sympathise � toutes mes peines. Mais n�oublions pas que, si le Seigneur fut un vrai homme qui a pass� � travers tout ce que comporte la condition d�homme, ce fut �� part le p�ch�. Ce n�est pas seulement qu�il n�a jamais failli, ni en actes, ni en pens�e, mais il �tait en lui-m�me absolument sans p�ch�.

Nous sommes n�s de la chair et avons le p�ch� en nous dans la chair, nous sommes donc tent�s par le p�ch� qui est en nous, et nous commettons le p�ch� (voir Jacq. 1:14, 15). J�sus naquit du Saint Esprit, sans p�ch� par cons�quent, �tranger � la convoitise, de sorte que la tentation pour lui ne pouvait venir que du dehors. Mais nos infirmit�s, il les a ressenties et ainsi, en dehors maintenant de la douleur, mais avec la nature humaine qui, dans le temps de son passage ici-bas, a �prouv� la douleur et la langueur, J�sus peut avec amour sympathiser � tout ce par quoi nous passons ici-bas. Cela nous conduit au troisi�me point: le tr�ne de la gr�ce, qui se rattache � la souveraine sacrificature de Christ.

(v. 16). �Approchons-nous donc avec confiance du tr�ne de la gr�ce, afin que nous recevions mis�ricorde et que nous trouvions gr�ce pour avoir du secours au moment opportun�. Pour un p�cheur non justifi�, le tr�ne de Dieu est un tr�ne de saintet�, de justice et de jugement. Amen� devant ce tr�ne, il dit: �C�en est fait de moi�. Mais alors Dieu lui fait conna�tre le sacrifice de Christ et la gr�ce qui pardonne, et qui r�gne. D�sormais, pour lui, le tr�ne de Dieu est devenu le tr�ne de la gr�ce, et devant ce tr�ne est le souverain sacrificateur, J�sus, le Fils de Dieu, Celui qui a tout accompli pour que nous puissions nous tenir devant Dieu, Celui qui sympathise � nos infirmit�s. C�est pourquoi tenons ferme notre confession, car J�sus ne cesse point d��tre l� pour nous maintenir. Mais le savoir n�est pas tout. Ce qui nous est dit est destin� � nous inspirer de la confiance � ce qu�est le Seigneur, ce qu�il a fait, le lieu o� il se trouve, ce qu�il fait encore l�, et tout ce qu�il y a dans son c�ur. Comment tenir ferme dans la faiblesse, les difficult�s et au milieu des efforts de l�ennemi? Alors vient � propos l�exhortation, ou plut�t l�encouragement. Dans ce sentiment de nos besoins et de notre impuissance, �approchons-nous avec confiance du tr�ne de la gr�ce�. Avec confiance, car J�sus est l�; avec confiance, car c�est le tr�ne de la gr�ce qui ne repousse point, c�est le c�ur de Dieu ouvert en notre faveur. Approchons; �tre pr�s de Dieu est notre pr�cieux privil�ge. Il n�est pas dit: Approchons-nous du souverain sacrificateur; mais allons directement au tr�ne de la gr�ce, o� nous avons un libre acc�s et o� nous trouvons tout pr�par� pour nous. Nous avons besoin de mis�ricorde, nous pauvres et faibles cr�atures qui, m�me comme chr�tiens, manquons de tant de mani�res, et nous la recevons, cette mis�ricorde, au tr�ne de la gr�ce; elle s�y trouve pour nous. Mais nous avons besoin aussi de la gr�ce dans nos combats, et nous la trouvons aussi au tr�ne de la gr�ce. Mis�ricorde et gr�ce nous sont constamment n�cessaires; nous les trouvons dans le c�ur de Dieu, et ainsi nous sommes secourus au moment opportun. Ils sont fr�quents ces moments. On peut dire que c�est chaque instant de notre p�lerinage. Mais il y a des temps o� la d�tresse est plus forte, o� le danger est plus pressant; allons avec confiance au tr�ne de la gr�ce o� le secours est tout pr�t, o� nous n�avons, pour ainsi dire, qu�� le saisir.

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Hebrews 4". "Commentaire biblique intermédiaire". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cbi/hebrews-4.html.
 
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