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Saturday, September 28th, 2024
the Week of Proper 20 / Ordinary 25
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Hosea 8". "Commentaire biblique intermédiaire". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cbi/hosea-8.html.
bibliography-text="Commentaire sur Hosea 8". "Commentaire biblique intermédiaire". https://beta.studylight.org/
versets 1-14
Chapitres 8 � 10 � Ils ont sem� le vent, ils r�coltent la temp�te.
Chapitre 8
Au chap. 8, Isra�l, ou les dix tribus, est consid�r� comme agissant � la mani�re des nations: �Ils ont fait des rois, mais non de par moi; ils ont fait des princes et je ne le savais pas� (v. 4). C�est, en effet, ce qui arriva, et ce que confirme, comme nous l�avons vu, le premier verset du chap. 1. Depuis J�roboam II, roi d�Isra�l, Os�e ignore � dessein tous les rois qui lui ont succ�d�. Leur histoire (2 Rois 15-17) montre que l��ternel ne les reconna�t plus, et comment le proph�te les reconna�trait-il? Ces rois n��taient �tablis, ni par descendance royale, comme en Juda, ni par ordre positif de Dieu, comme pour la post�rit� de J�hu: la r�volte, le meurtre, les faisaient para�tre ou dispara�tre. Bien plus, Isra�l, avec son argent et son or, avait fait des idoles, et cet acte appelait le retranchement et la vengeance: �Ma col�re s�est enflamm�e contre eux� (v. 5). Aussi l�Assyrien allait fondre sur les dix tribus comme un vautour. Entre ses serres elles s��crieront: �Mon Dieu, nous te connaissons, nous, Isra�l!� Cette connaissance qui s�accommodait aux veaux de B�thel et de Dan ne leur servira de rien (v. 1, 2). Il en sera de m�me en la tribulation future du peuple. Il dira: �Nous avons mang� et bu en ta pr�sence et tu as enseign� dans nos rues. Et lui, dira: Je vous dis, je ne vous connais pas, ni ne sais d�o� vous �tes; retirez-vous de moi, vous tous, ouvriers d�iniquit� (Luc 13:26, 27). Il en sera de m�me aussi quand les chr�tiens professants, sans vie et sans l�Esprit, viendront frapper � la porte et diront: �Seigneur, Seigneur, ouvre-nous! Mais r�pondant, il dira: En v�rit�, je ne vous connais pas� (Matt. 25:11, 12). � De fait, malgr� son cri: �Nous te connaissons�, Isra�l �tait sans Dieu. Eh bien! m�me son idole le rejetait: �Ton veau t�a rejet�, Samarie�, puisque l�Assyrien fondait victorieusement sur lui; et, � son tour, cette idole elle-m�me serait mise en pi�ces (v. 6). Combien il est s�rieux, quand on a re�u la r�v�lation du vrai Dieu, de se d�tourner de Lui! �Ceux qui s�ment le vent, moissonnent la temp�te�. Tel fut le sort de ce pauvre peuple sous le proph�te Os�e, mais cela reste vrai en tout temps. La chr�tient� a d�immenses privil�ges. Comme jadis � Isra�l, les oracles de Dieu lui ont �t� confi�s, et l�Esprit de Dieu les interpr�te au milieu d�elle. Elle fait bien pis que de �transgresser l�alliance et d��tre rebelle � la loi� (v. 1), car elle rejette les promesses de Dieu et m�prise sa gr�ce. Que r�coltera-t-elle, sinon un jugement sans r�mission, � moins qu�elle ne se repente?
Le jugement par l�Assyrien tombe �sur la maison de l��ternel� (v. 1). C�est ainsi que le proph�te appelle les dix tribus, et l�on voit ce que cette maison �tait devenue. Comme aujourd�hui la chr�tient�, Isra�l �tait une grande maison ou toute sorte d�iniquit�s avaient �lu domicile.
Comme nous l�avons vu, chez le proph�te Os�e, une image en fait na�tre une autre. Ce n�est pas le fleuve large et majestueux d��sa�e qui proph�tisait au m�me temps que lui, mais un torrent imp�tueux qui s��lance en bouillonnant sous l�impulsion de l�Esprit proph�tique. Au moment o� il parle de semer le vent et de moissonner le tourbillon, l�image seule de la moisson le force � demander s�il y a, en �phra�m, du fruit pour Dieu: �Il n�a pas une tige de bl�; elle germerait, qu�elle ne produirait pas de farine; et, en produis�t-elle, des �trangers la d�voreraient� (v. 7). Point de fruit! Rien qui germe, donnant quelque esp�rance pour l�avenir! Rien qui puisse servir de nourriture! Ce qu�Isra�l pourrait produire est d�vor� par les nations auxquelles il se confie. Maintenant, la nourriture �puis�e, il reste parmi les nations comme un vase vide dont on n�a que faire!
(v. 9, 10.) � �phra�m n�ayant aucune confiance en Dieu, son p�ch� sp�cial est d�avoir recherch� l�appui de l�Assyrien. Plus tard, �z�chias montra que Juda ne se rendait pas coupable du p�ch� d��phra�m. Os�e fait allusion � Menahem, roi d�Isra�l, lequel, au temps d�Azaria, avait donn� mille talents d�argent � Pul, roi d�Assyrie, �afin que sa main f�t avec lui, pour affermir le royaume dans sa main� (2 Rois 15:19); mais, dit le proph�te, �maintenant je les assemblerai, et ils commenceront � �tre amoindris sous le fardeau du roi des princes� (v. 10).
Cependant l�idol�trie (v. 11-14) �tait le p�ch� principal d��phra�m, en punition duquel �ils retourneraient en �gypte� (v. 13). Remarquons ici que �retourner en �gypte� est pr�sent� comme une affaire morale et non comme un retour mat�riel en �gypte. Isra�l avait recherch� l�appui de ce pays, il retomberait dans la servitude dont le peuple avait jadis �t� d�livr�. Il en est de m�me au chap. 9:3: ��phra�m retournera en �gypte, et mangera en Assyrie ce qui est impur�. Le retour en �gypte n�est pas autre chose que la captivit� sous le joug de l�Assyrien amen� par la recherche du secours de l��gypte. Os�e est, comme nous l�avons vu, coutumier de ces images heurt�es et de ces brusques transitions. L�image conduit � un fait nouveau en rapport avec elle. Ainsi au chap. 9:6, il nous est dit que �l��gypte les rassemblera, que Moph les enterrera�. Ce fut le cas de Juda, comme nous le voyons dans le proph�te J�r�mie (ch.41 � 44, ch.46 v.13-19) tandis qu�Os�e nous dit positivement, au chap. 11:5, qu��phra�m �ne retournera pas dans le pays d��gypte, mais que l�Assyrien sera son roi�. � La distinction entre le sort d�Isra�l et celui de Juda est introduite au v. 14 du chap. 8: �Mais Isra�l a oubli� celui qui l�a fait; et il b�tit des palais, et Juda multiplie les villes fortes; mais j�enverrai un feu dans leurs villes, et il d�vorera leurs palais�. Cela explique la confusion apparente que nous trouvons au chap. 9. Tout en les distinguant sans cesse l�un de l�autre, le proph�te assimile parfois en certaines choses les deux royaumes, comme attirant sur eux le jugement de Dieu.