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Bible Commentaries
Ésaïe 52

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versets 1-15

Chapitre 52:1-12

v. 1-6. Un troisième «Réveille-toi» est adressé à Sion. Il y a ici une gradation. Au 51:9 le Résidu demandait au bras de l’Éternel de se revêtir de force; ici Sion est appelée à se revêtir de sa propre force. Le terme pour «force» est oz, c’est-à-dire la force qui est en Dieu. Tels sont ses vêtements de parure. Elle est la ville sainte, où l’impur n’entre pas (cf. Apoc. 21:27), dans laquelle Dieu habite. Dieu lui rappelle son infidélité. Elle s’est vendue au monde sans en rien retirer. L’Éternel la rachètera sans argent, par pure grâce. En ce jour-là le peuple de l’Éternel connaîtra le nom de son Sauveur, il entendra ces paroles de sa bouche: «Me voici». Cette parole est, comme pour nous chrétiens, la terminaison de tout, le comble de la bénédiction.

v. 7-12. Nous avons vu que depuis le chapitre 40 l’Éternel est le Consolateur, le Sauveur, le Rédempteur. Toute la bénédiction contenue dans ce chapitre et les précédents en découle. C’est pour Israël la grâce absolue, car ils s’étaient vendus pour rien. Nous trouvons dans les versets 6, 7, 8, la triple bénédiction qui résulte de cette œuvre pour Israël: «Me voici» — «ton Dieu règne» — «elles verront face à face» (cf. Apoc. 22:4). Mais qu’ils sont beaux les pieds de celui qui apporte ces bonnes nouvelles (Rom. 10:15). Ils annoncent la paix, le bonheur, le salut. Le Seigneur emploie le Résidu, ses messagers, pour annoncer ces choses à Sion; ils sont ses sentinelles, toujours en éveil pour guetter le moment qui ne tardera pas à arriver. L’heure de la restauration de Sion a vraiment sonné. Tous les bouts de la terre vont voir le salut du Dieu d’Israël. La consolation annoncée en 51:12, 19, est maintenant venue. Comme dans tous les chapitres précédents nous trouvons ici le rachat et le salut.

Aux v. 11 et 12 vient l’appel à sortir de Babylone. Sortir; c’est ce que la foi fait toujours (Gen. 12:1; Actes 7:3; Héb. 11:8; 13:13; Ex. 33:7). Ici il s’agit de Babylone (cf. 48:20, 21; Jér. 50:8; 51:6, 45), et c’est aussi l’appel adressé à nous chrétiens: 2 Cor. 6:17; Apoc. 18:4. Ceux qui portent les vases de l’Éternel, les Lévites fils de Kehath, doivent sortir, comme cela a eu lieu peu après sous Cyrus (Esdras 1:7, 11), comme cela aura lieu à la fin et qui nous touche encore plus, nous chrétiens, que le Résidu d’Israël. En contraste avec la sortie d’Égypte, mais plutôt identifiée avec le retour sous Cyrus, cette sortie future ne se fera pas avec précipitation (v. 12).

Chapitres 52:13-15 et 53:1-12

Nous rentrons ici dans la pensée de Dieu quant à Christ serviteur, en contraste avec Israël serviteur1. Noter le très important entretien entre divers interlocuteurs dans ce passage: 52:13-15, Dieu parle; 53:1, le prophète parle; 2-6, le Résidu parle; 7-9, Dieu parle; 10-11, le prophète, peut-être Israël, parle; 11-12, Dieu parle.

1 Sur Christ serviteur, 42:1; 49:5; 53:11. Sur Israël serviteur, répétons: 41:8, 9; 42:19; 43:10; 44:1, 2, 21; 45:4; 49:3; 54:17. Mais Nebucadnetsar est aussi appelé serviteur (Jér. 27:6), tandis que Cyrus est appelé le Berger, l’oint, l’homme du conseil de Dieu, l’appui.

52: v. 13-15. Le contraste est saisissant entre l’humiliation du Serviteur, de l’homme de souffrances d’autrefois, et son exaltation future aux yeux de tous ceux qui dominent (voyez 49:7), mais contraste aussi entre son rejet, inconnu et souffrant au milieu de son peuple, et son acceptation de la part des nations, par l’Évangile (Rom. 15:21).

53: v. 1-3. La parole prophétique à son égard n’a trouvé que des incrédules et ces choses ont été cachées aux yeux des hommes (v. 1; Rom. 10:16). Il est la racine et la postérité de David, et Il se présente comme portant dans sa personne les conséquences de l’infidélité de la maison de David (v. 2), bien plus, comme l’objet du mépris de ceux qu’Il venait sauver (v. 3). L’homme de douleurs ne rencontre que haine, mépris, souffrance, de leur part. Mais voici qu’enfin le Résidu ayant les yeux ouverts reconnaît son péché dans une humiliation profonde: «Nous n’avons eu pour lui aucune estime».

v. 4-12. Bien plus, ce Résidu comprend une seconde chose, — le but de Dieu en l’envoyant. Ce but était l’amour. Ils comprennent l’amour, l’amour en Christ, l’amour en Dieu. Leurs iniquités avaient attiré le cœur d’un Dieu sauveur. Ils voient le moyen par lequel Il les guérissait dans sa vie (Matt. 8:17) et par lequel Il les a guéris dans sa mort. Quel contraste entre leur chemin, que chacun a suivi comme des brebis errantes (v. 6) et son chemin à Lui (v. 7)! Son silence était le résultat d’une profonde et absolue détermination de se livrer en obéissance, pour la gloire de Dieu (v. 7; Lam. 3:28; Ps. 38:14-16).

Aussi son sacrifice a porté une conséquence immédiate. Il a été avec le riche dans sa mort (v. 9). Maintenant le prophète (ou le Résidu qu’il représente) considère le résultat de son sacrifice. S’il plut à Dieu, s’il convenait, comme répondant à la volonté divine, de le meurtrir, il jouira enfin pleinement du travail de son âme, quand Il se reposera dans son amour (Soph. 3:17).

Les v. 11 et 12 reviennent aux conséquences merveilleuses du sacrifice et de la mort de Christ (compté comme transgresseur en mourant pour les transgresseurs) en faveur du Résidu.

Nous ne pouvons entrer dans le détail de ce merveilleux chapitre que dans la mesure de son application immédiate au Résidu d’Israël.

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Isaiah 52". "Commentaire biblique intermédiaire". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cbi/isaiah-52.html.
 
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