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Saturday, September 28th, 2024
the Week of Proper 20 / Ordinary 25
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur John 7". "Commentaire biblique intermédiaire". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cbi/john-7.html.
bibliography-text="Commentaire sur John 7". "Commentaire biblique intermédiaire". https://beta.studylight.org/
versets 1-53
La f�te des tabernacles
(v. 1-13) � J�sus se tenait en Galil�e, parce qu�en Jud�e les Juifs cherchaient � le faire mourir; non qu�ils pussent mettre les mains sur lui avant qu�il se livr�t lui-m�me, mais son heure n��tant pas encore venue, il se soustrayait, d�une mani�re naturelle, � leur d�sir meurtrier, car il n�avait jamais op�r� de miracle en sa faveur. Au moment de mourir, il le ferait en ob�issance � son P�re, et alors seulement les hommes pourraient mettre les mains sur lui (v. 1).
La f�te des tabernacles allait avoir lieu; c��tait un �v�nement important au point de vue typique, car elle pr�figurait l��tablissement du r�gne de Christ o� le peuple serait dans la joie. Dans l�institution de cette f�te, en Deut�ronome 16:13-15, il est dit: �Tu ne seras que joyeux�. C��tait la derni�re f�te de l�ann�e; elle avait lieu lorsque toutes les r�coltes �taient recueillies.
Il y avait sept f�tes dans l�ann�e, �num�r�es en L�vitique 23: la f�te de la P�que (v. 5); celle des pains sans levain (v. 6-8); celle des pr�mices ou premiers fruits (v. 9-14); celle des semaines ou pentec�te (v. 15-22); celle des trompettes (v. 23-25); celle du jour des propitiations (v. 26-32); enfin celle des tabernacles (v. 33-36), outre le sabbat qui revenait tous les sept jours, tandis que les autres f�tes �taient annuelles. Ces f�tes pr�figuraient ce que Dieu accomplirait pour amener son peuple � la b�n�diction finale. � la base de toutes est la P�que, type de la mort de Christ. La f�te des pains sans levain en d�coulait; c�est l�absence de p�ch� dont le levain est l�embl�me, chez ceux qui sont au b�n�fice de la mort de Christ. La f�te des premiers fruits de la moisson typifiait la r�surrection de Christ, pr�mices de ceux qui ont une part � sa mort. Cinquante jours apr�s, la Pentec�te avait lieu; elle pr�figurait le rassemblement de ceux qui sont les fruits de la mort de Christ, dont l�antitype eut lieu par la descente du Saint Esprit sur les croyants rassembl�s, cinquante jours apr�s la mort du Seigneur. Ce que repr�sentaient ces quatre premi�res f�tes est d�j� accompli. Depuis la Pentec�te, il s��coulait un temps assez long, sans f�tes, du troisi�me au septi�me mois. Cet intervalle correspond � celui durant lequel Isra�l est dispers� parmi les nations et o� se rassemble l��glise � la suite de la Pentec�te. Une fois l��glise enlev�e, Dieu reprendra avec le peuple juif ses relations qui d�buteront par la f�te des trompettes ou �m�morial de jubilation�: Dieu rassemblera � nouveau son peuple diss�min� en vue de la b�n�diction mill�naire; mais celle-ci ne pourra se r�aliser sans un profond travail de repentance, figur� par la sixi�me f�te, celle �des propitiations�, o� le peuple sera dans l�affliction, au moins le r�sidu, et reconna�tra avec douleur le rejet du Messie lorsqu�il se pr�senta. Apr�s cela la f�te �des tabernacles� pourra avoir lieu, type de toute la joie du peuple restaur�, heureux sous le sceptre de Christ.
Dans le chapitre 16 du Deut�ronome, il n�est question que de trois f�tes, celles dans lesquelles tout homme devait se pr�senter devant l��ternel: la P�que, la Pentec�te et celle des Tabernacles. D�apr�s Luc 2:42, on voit que les jeunes gens pouvaient y monter d�s l��ge de douze ans.
Dieu montrait par ces f�tes son d�sir de s�entourer des hommes en vertu de l��uvre qui devait s�accomplir, afin que des �tres, s�par�s de lui par le p�ch�, puissent �tre heureux dans sa pr�sence, une fois purifi�s de toute souillure. Cela aura lieu d�finitivement dans l��tat �ternel, alors que �l�habitation de Dieu sera avec les hommes� (Apoc. 21:3) sur la nouvelle terre. En attendant, Dieu veut que, sur la terre actuelle, il y en ait un accomplissement durant le mill�nium; la f�te des tabernacles en est le type. Actuellement, Dieu habite par son Esprit dans l��glise.
Le Seigneur vint dans ce monde pour accomplir les promesses; mais nous voyons dans ce chapitre, qu�au moment de la f�te on cherche � le faire mourir au lieu de se r�jouir en voyant au milieu du peuple celui qui devait introduire de si glorieuses b�n�dictions. Tel est l�homme naturel, sans intelligence pour comprendre les pens�es de Dieu en vue de son propre bonheur.
M�me les fr�res de J�sus ne croient pas en lui. Ils veulent qu�il monte � cette f�te pour se produire devant le monde par des actes miraculeux. �Pars d�ici�, lui disent-ils, �et va en Jud�e, afin que tes disciples aussi voient les �uvres que tu fais; car nul ne fait quelque chose en secret et ne cherche � �tre lui-m�me publiquement connu; si tu fais ces choses, montre-toi au monde toi-m�me� (v. 3, 4). J�sus accomplissait des miracles, qui t�moignaient de ce qu��tait Dieu en gr�ce, mais saint au milieu d�un monde coupable, ce qui, sauf quelques exceptions, excitait la haine contre lui, celle des Juifs surtout, comme nous l�avons vu � propos de la gu�rison de l�infirme de B�thesda. Cependant ces miracles devaient prouver que J�sus �tait le Messie promis. Ses fr�res souhaitaient des manifestations de sa puissance qui satisfissent l�orgueil des Juifs au lieu de les juger; ils auraient voulu le voir approuv� du monde, acclam� comme roi, afin de recevoir eux aussi de l�honneur, plut�t que l�opprobre qui atteignait les fr�res d�un homme m�pris�. Plus tard ils crurent en lui (Actes 1:14; 1 Cor. 9:5; Gal. 1:19). Mais, sans l��uvre de la r�g�n�ration, J�sus ne pouvait �tablir son r�gne sur l�homme p�cheur, ennemi de Dieu, tout en ayant les formes de son culte. Ce n��tait pas encore le temps pour cela; c�est pourquoi J�sus leur r�pondit: �Mon temps n�est pas encore venu, mais votre temps est toujours pr�t. Le monde ne peut pas vous ha�r; mais il me hait, parce que moi je rends t�moignage de lui, que ses �uvres sont mauvaises. Vous, montez � cette f�te; moi, je ne monte pas � cette f�te, car mon temps n�est pas encore accompli� (v. 6-8). Pour le monde, c�est toujours le temps de c�l�brer des f�tes religieuses. Il se r�jouit � tout propos; il introduit m�me un c�t� religieux � ses f�tes; mais le Seigneur en est absent, toujours rejet�, de m�me que ceux qui le connaissent, car ils ne peuvent jouir sans lui. Le Seigneur appelle �bienheureux ceux qui m�nent deuil, car c�est eux qui seront consol�s� (Matt. 5:4), alors que le monde sera dans la douleur, pour n�avoir pas re�u le Sauveur.
Lorsque les fr�res de J�sus furent partis pour la f�te, lui aussi s�y rendit, mais en secret. Pendant ce temps, les Juifs le cherchaient. Il y avait une grande rumeur � son sujet; les uns disaient: �Il est homme de bien�. D�autres: �Non, mais il s�duit la foule�. Mais �personne ne parlait ouvertement de lui, par crainte des Juifs� (v. 10-13). Sa pr�sence pr�occupait chacun et mettait les consciences mal � leur aise. Les Juifs, voyant les dispositions favorables de la �foule�1, disent que J�sus la s�duisait (v. 47-49). Ils le ha�ssaient � tel point qu�on n�osait pas parler ouvertement de lui, par crainte de s�attirer de l�opprobre. N�en est-il pas de m�me aujourd�hui, au milieu de peuples qui portent le nom de chr�tiens?
1 Ce mot d�signe tous ceux qui ne font pas partie des Juifs habitant la Jud�e et J�rusalem.
J�sus � la f�te
(v. 14-36) � Le Seigneur ne se rendit donc pas � la f�te sur l�invitation de ses fr�res incr�dules puisqu�il ne pouvait alors manifester sa puissance en faveur d�un peuple repentant, comme il le fera apr�s l�enl�vement de l��glise. Mais s�il y monte ensuite, comme en secret, c�est pour proclamer, comme cela convenait � ce moment-l�, au cours de la derni�re journ�e de la f�te, les privil�ges de ceux qui croiraient en lui, lorsqu�il serait remont� au ciel.
Sans se pr�occuper des dispositions des Juifs � son �gard, il accomplissait l��uvre que son P�re pla�ait devant lui. Il enseignait dans le temple avec l�autorit� divine qui lui appartenait. Les Juifs s�en �tonnaient, car il n�avait pas fait, comme les rabbins, les �tudes qui les rendaient capables de pr�cher. �Comment celui-ci conna�t-il les lettres�, disent-ils, �vu qu�il ne les a point apprises? � Beaucoup de gens estiment qu�on ne saurait pr�senter la Parole de Dieu sans avoir �tudi�, tandis qu�il faut la lire et la croire premi�rement pour la comprendre, et Dieu forme, par ce moyen, ceux qu�il veut appeler � son service. J�sus r�pondit donc aux Juifs: �Ma doctrine n�est pas mienne, mais de celui qui m�a envoy�. Si quelqu�un veut faire sa volont� � celle de Dieu � il conna�tra de la doctrine si elle est de Dieu, ou si moi je parle de par moi-m�me� (v. 14-17). Il y a un moyen bien simple de discerner la doctrine, ou l�enseignement, de Dieu: c�est de d�sirer faire sa volont�. Dieu r�pondra � ce d�sir en communiquant sa parole qui �clairera et dirigera dans ce but. Si, au contraire, nous suivons notre volont� propre, nous ne comprendrons pas la Parole de Dieu, car elle s�oppose toujours � la volont� de l�homme. Si les Juifs avaient souhait� de plaire � Dieu, l�enseignement du Seigneur leur aurait fait comprendre qu�il venait de Dieu. Dieu lui donnait les paroles qu�il avait � dire; il ne parlait donc pas de lui-m�me, ni ne cherchait sa propre gloire, comme ses fr�res auraient voulu qu�il f�t. Tout en �tant Dieu manifest� en chair, comme homme il d�pendait toujours de Dieu qui l�avait envoy� et cherchait sa gloire (v. 18).
Le haine des Juifs vis-�-vis du Seigneur se manifesta lors de la gu�rison de l�infirme de B�thesda, qui eut lieu le jour du sabbat; les Juifs cherchaient donc � le faire mourir (chap. 5:18). C�est pourquoi J�sus leur dit (v. 19) qu�eux aussi violaient la loi de Moise en pratiquant la circoncision un jour de sabbat. �La foule r�pondit et dit: Tu as un d�mon; qui cherche � te faire mourir? � La foule, venue des contr�es en dehors de Jud�e, ignorait sans doute que les Juifs de J�rusalem cherchaient � mettre � mort J�sus, car aux versets 25, 26, ceux-ci disent: �N�est-ce pas celui qu�ils cherchent � faire mourir? Et voici, il parle librement, et ils ne lui disent rien�. Mais si la foule ne manifestait pas une opposition aussi ouverte que les Juifs, elle inclinait de leur c�t�, pour le ha�r et ne pas croire � ses paroles.
La circoncision faisait partie de l�ordre de choses l�gal qui laissait l�homme dans son �tat de p�ch�. J�sus venant dans ce monde pour le gu�rir enti�rement, c�est-�-dire le sortir de cet �tat, n�a fait qu�exciter sa haine comme il dit aux versets 23, 24: �Si un homme re�oit la circoncision en un jour de sabbat, afin que la loi de Moise ne soit pas viol�e, �tes-vous irrit�s contre moi de ce que j�ai gu�ri un homme tout entier en un jour de sabbat? Ne jugez pas sur l�apparence, mais portez un jugement juste�. J�sus faisait allusion � la gu�rison de l�infirme du r�servoir de B�thesda. � On ne saurait juger justement si l�on rejette le Seigneur qui nous a apport� la pens�e de Dieu sur toutes choses; sans elle nous n�avons que notre propre appr�ciation ou celle des hommes, qui ne repose que sur des apparences.
Voyant que J�sus parlait librement, malgr� leur d�sir de le mettre � mort, les Juifs s��tonnent et disent: �Les chefs auraient-ils vraiment reconnu que celui-ci est le Christ? Mais nous connaissons celui-ci, et nous savons d�o� il est; mais lorsque le Christ viendra, personne ne sait d�o� il est� (v. 26, 27). Ils regardaient aux chefs, � leurs conducteurs spirituels, pour accepter ou rejeter J�sus. Ces chefs portaient une lourde responsabilit� puisqu�ils avaient assum� la place de conducteurs et qu�ils d�tournaient du Christ ceux qui les �coutaient. Cependant le peuple aussi �tait responsable, car J�sus faisait devant tous ce qu�il fallait, en �uvres et en paroles, pour qu�ils crussent en lui. Au lieu de croire, ils raisonnent sur ce qu��tait J�sus et sur son lieu d�origine. Pour eux, il venait de Nazareth, et ils pr�tendaient ignorer d�o� le Christ viendrait, alors que les chefs surent dire � H�rode (Matt. 2:5) qu�il na�trait � Bethlehem. Tous ces raisonnements montrent que le c�ur naturel, chez les uns comme chez les autres, aujourd�hui comme alors, ne veut rien de Christ. Ceux m�me qui sont sous l�effet de la v�rit� cherchent toutes sortes de pr�textes pour ne pas croire. S�adressant � leur conscience, J�sus �l�ve sa voix dans le temple: �Et vous me connaissez, et vous savez d�o� je suis: et je ne suis pas venu de par moi-m�me, mais celui qui m�a envoy� est v�ritable, et vous ne le connaissez pas. Moi, je le connais, car je viens de lui, et c�est lui qui m�a envoy� (v. 28, 29). Le Seigneur ne croyait pas � la r�alit� de leur aveuglement; il savait ce qui se passait dans leur c�ur; il connaissait leur conscience mal � l�aise en pr�sence de toutes ses �uvres et de ses paroles qui t�moignaient de son origine et disaient qui il �tait. Terrible responsabilit� d�avoir devant soi le Fils de Dieu, le Sauveur, et de ne rien vouloir de lui; responsabilit� qui incombe � quiconque lit ces r�cits de la vie du Seigneur et ne le re�oit pas pour son Sauveur!
Tout en se vantant d�avoir J�hovah pour leur Dieu, du moment qu�ils refusaient d�admettre J�sus comme envoy� de Dieu, ils ne connaissaient pas celui qui l�avait envoy�, tandis que J�sus le connaissait et venait de lui. En r�ponse � cette affirmation des versets 28, 29, qui atteignait vivement leur conscience, ils cherchent � tuer J�sus pour faire taire cette voix qui les juge. Mais, est-il dit, �personne ne mit la main sur lui, parce que son heure n��tait pas encore venue� (v. 30). Les hommes ne pouvaient la h�ter: le Seigneur se livrerait lui-m�me pour accomplir la volont� de son P�re au moment voulu de lui. Cependant plusieurs crurent en lui et dirent: �Le Christ, quand il sera venu, fera-t-il plus de miracles que celui-ci n�en a fait? � Ce t�moignage qui trahit une foi peu profonde, mais qui contrastait avec les pens�es de la masse incr�dule, suffit pour que les pharisiens et les principaux sacrificateurs envoient des huissiers pour prendre J�sus. Sans s��mouvoir de leur haine impuissante, le Seigneur leur dit: �Je suis encore pour un peu de temps avec vous, et je m�en vais � celui qui m�a envoy�. Vous me chercherez, et vous ne me trouverez pas; et l� o� moi je serai, vous, vous ne pouvez venir� (v. 33, 34). C�est comme si J�sus leur disait: �Vous n�avez pas besoin de vous presser de vous d�barrasser de moi; je m�en irai de moi-m�me au moment voulu�. Il retournerait au ciel; personne ne pourrait le trouver, ni le suivre, sinon, plus tard, ceux qui croiraient en lui. Les Juifs pensent qu�il va simplement quitter la Jud�e pour aller enseigner les Juifs dispers�s chez les Grecs; sa parole les laisse perplexes. Ce que J�sus venait de leur dire �tait extr�mement solennel pour le peuple, car son d�part am�nerait sur eux de terribles jugements. Lorsqu�il �tait au milieu d�eux, on le cherchait pour le faire mourir et non pour �couter sa parole, sauf quelques exceptions, tandis qu�ensuite on le chercherait, mais on ne le trouverait pas. Alors s�accomplirait la parole du proph�te Amos: �Voici, des jours viennent, dit le Seigneur, l��ternel, o� j�enverrai une famine dans le pays; non une famine de pain, ni une soif d�eau, mais d�entendre les paroles de l��ternel. Et ils erreront d�une mer � l�autre, et du nord au levant; ils courront �� et l� pour chercher la parole de l��ternel, et ils ne la trouveront pas� (Amos 8:11, 12).
Nous vivons dans des temps qui ont beaucoup d�analogie avec ceux-l�. Gr�ce � la patience de Dieu, Christ est encore pr�sent� comme Sauveur; mais les hommes trouvent toutes sortes de pr�textes pour ne pas croire. Ils raisonnent sur la divinit� de J�sus, sur l�inspiration des �critures; ils regardent aux chefs religieux qui ont �appris les lettres�; ils pr�tendent que l�intelligence dont Dieu les a dou�s ne leur permet pas de croire ce qu�ils ne comprennent pas, oubliant que l�intelligence humaine, toute grande qu�elle soit, ne saurait comprendre les choses de Dieu; elles lui sont folie (1 Cor. 2:14). D�autres regardent � la marche incons�quente des chr�tiens. Chez tous, la v�rit� est qu�ils ne veulent pas croire. Si l�on ne cherche pas � br�ler les Bibles et � faire taire la voix des t�moins du Seigneur par la pers�cution, comme autrefois, on ne souhaite pas moins de ne plus l�entendre, et cela arrivera, car le Seigneur va venir enlever ceux qui croient; on pourra les chercher, mais on ne les trouvera pas. Alors personne ne sera capable d�enseigner la v�rit�; l�erreur l�aura remplac�e et ceux qui l�enseigneront le feront avec une �nergie satanique qui se d�veloppe rapidement aujourd�hui.
Pour ne pas s�exposer � vivre dans ces jours-l�, dont nous sommes bien pr�s, il faut s�empresser de recevoir le Seigneur pour son Sauveur, en croyant la Parole de Dieu qui seule est la v�rit�. On doit croire premi�rement; ensuite on re�oit le Saint Esprit par lequel on peut comprendre les choses profondes de Dieu.
La derni�re journ�e de la f�te
(v. 37-53) � La f�te des tabernacles durait sept jours, comme celle des pains sans levain, mais elle avait en plus un huiti�me jour, appel� au verset 37, �la grande journ�e de la f�te�. Comme nous l�avons dit, cette derni�re f�te de l�ann�e pr�figurait le mill�nium qui clora l�histoire du peuple juif et du monde; apr�s cela viendra l��tat �ternel indiqu� par le huiti�me et dernier jour de la f�te. D�s lors le temps ne compte plus; l��ternit� est un jour sans fin.
En attendant l��tablissement du mill�nium, le Seigneur rejet� met fin, par sa mort, � Isra�l selon la chair, et par cons�quent, � tout le syst�me l�gal sous lequel il vivait. Il passe le jour du sabbat dans le tombeau. Ensuite tout a pris fin pour les Juifs sur le pied de leur responsabilit�, jusqu�� ce qu�ils regardent � celui qu�ils ont perc� et le re�oivent quand il viendra pour �tablir son r�gne.
Mais si le Seigneur passe dans le tombeau le septi�me jour de l�ordre de choses pr�c�dent, il ressuscite le huiti�me et inaugure, par sa r�surrection, un nouvel �tat de choses dont ce jour devient le premier; c�est pourquoi les croyants c�l�brent le premier jour de la semaine et non plus le sabbat qui �tait le dernier. On comprend pourquoi le Seigneur, dans ce huiti�me jour de la f�te, s��crie: �Si quelqu�un a soif, qu�il vienne � moi, et qu�il boive. Celui qui croit en moi, selon ce qu�a dit l��criture, des fleuves d�eau vive couleront de son ventre� (v. 37, 38). Au milieu de la masse qui le rejetait, quelques personnes ne trouvaient pas de quoi satisfaire aux besoins de leur �me; elles avaient soif. Si ces gens venaient � Christ, il ne leur dit pas qu�ils r�gneraient tout de suite avec lui sur la terre, mais ce que le Saint Esprit serait pour eux durant le temps de son absence. Tous ceux qui, pendant ce temps-l�, l�auraient re�u, jouiraient des b�n�dictions que le Saint Esprit leur apporterait en vertu de la mort et de la glorification de Christ, puisqu�il allait retourner � celui qui l�avait envoy�.
J�sus seul peut satisfaire les besoins du c�ur oppress� sous le poids de ses p�ch�s et qui ne trouve dans ce monde rien qui lui donne le bonheur, ni ne le soulage, pas plus la religion de la chair que les plaisirs mondains. C�est pourquoi le Seigneur s��l�ve au-dessus de tout le syst�me religieux qui le rejetait et crie aux oreilles de chacun que c�est � lui qu�il faut aller pour �tre d�salt�r�. Il apportait � l�homme le bonheur qui ne prend point sa source dans le d�sert de ce monde, mais dans le v�ritable rocher, J�sus, qui d�salt�rait toute �me alt�r�e, antitype du rocher frapp� d�o� jaillirent les eaux qui d�salt�r�rent le peuple mourant de soif (Nomb. 20:7, 8 et 1 Cor. 10:4). Remarquons que ce rocher se trouvait dans le d�sert et non en Canaan. C�est au milieu du d�sert de ce monde qu�on est appel� � venir � Christ et � boire, seul moyen pour �tre heureux et satisfait ici-bas et pour l��ternit�. Que chacun en soit bien convaincu!
En disant: �Des fleuves d�eau vive couleront de son ventre�, le Seigneur fait ressortir que non seulement celui qui vient � lui pour boire est rassasi�, mais qu�il devient un moyen de rafra�chissement pour d�autres. Dans la Parole, le ventre ou les entrailles d�signent le si�ge des affections; l� s��prouvent, dans toute leur sensibilit�, les impressions les plus intimes. Le croyant, abreuv� de Christ dont l�amour, la gr�ce et toutes les perfections font vibrer les cordes les plus sensibles de ses affections renouvel�es, peut communiquer � d�autres ce qui a rafra�chi ses propres entrailles. Le Seigneur ne dit pas que ces fleuves d�eau vive couleront de sa t�te, si�ge de l�intelligence, car la connaissance de la personne de Christ n�est pas une affaire d�intelligence; c�est un aliment savour� par le c�ur, qui d�veloppe les affections spirituelles; la jouissance qu�il procure produit le besoin de communiquer � d�autres la v�ritable intelligence spirituelle qui vient toujours du c�ur pour le Seigneur. Mais, pour que tout ce jeu des affections spirituelles se produise, il faut une puissance qu�on ne poss�de pas sans le Saint Esprit; c�est ce que dit l��vang�liste dans la parenth�se du verset 39: �Or il disait cela de l�Esprit qu�allaient recevoir ceux qui croyaient en lui; car l�Esprit n��tait pas encore, parce que J�sus n�avait pas encore �t� glorifi�. L�Esprit n��tait pas encore venu comme personne, ce qui ne pouvait arriver qu�� la suite de la glorification de Christ, les deux ne pouvaient �tre personnellement ensemble sur la terre. Le Seigneur comme homme avait re�u le Saint Esprit au d�but de son minist�re, mais, pour qu�il p�t venir sur d�autres, il fallait que l��uvre de la r�demption s�accompl�t et que le Seigneur entr�t dans sa gloire pour envoyer de l� le Saint Esprit sur les croyants. Il devenait la puissance de leur vie nouvelle et les occupait de lui, comme il le dit aux chapitres 14 � 16 de cet �vangile. Mais il n�est venu dans ce monde que pour ceux qui croient, tandis que le Seigneur vint � l�intention de tous.
Lorsque Dieu reprendra ses relations avec Isra�l, le Saint Esprit d�ploiera ses effets en puissance pour la b�n�diction du peuple, ainsi que les �critures l�annoncent. En attendant, ceux qui croient en Christ rejet� le re�oivent. Apr�s la Pentec�te, ceux qui voyaient les disciples sous la puissante action de l�Esprit, pr�tendaient qu�ils �taient pleins de vin doux. Mais Pierre leur dit: �C�est ici ce qui a �t� dit par le proph�te Jo�l: Et il arrivera aux derniers jours, dit Dieu, que je r�pandrai de mon Esprit sur toute chair, et vos fils et vos filles proph�tiseront ...� (Jo�l 2:28; Actes 2:17). Le Seigneur fait allusion dans le verset 39 de notre chapitre � un passage d� �sa�e 44:3. �Car je verserai de l�eau sur celui qui a soif, et des ruisseaux d�eau sur la terre s�che; je verserai mon Esprit sur ta semence, et ma b�n�diction sur ceux qui sortent de toi�. Et encore au chapitre 58:11: �Et tu seras comme un jardin arros�, et comme une source jaillissante dont les eaux ne trompent pas�. En attendant ces b�n�dictions en faveur du peuple terrestre, lorsqu�il aura cru en celui qu�il a rejet�, elles sont, d�une mani�re plus �lev�e, la part de ceux qui croient au Seigneur pendant son rejet, car le Saint Esprit les fait jouir d�un Christ c�leste, centre de b�n�dictions spirituelles et �ternelles. En parlant du Saint Esprit qu�il allait envoyer, le Seigneur dit: Il sera �avec vous �ternellement� (Jean 14:16). �ternellement il fera jouir les croyants de la personne de Christ. Chose pr�cieuse, il accomplit cette �uvre ici-bas, comme Consolateur des croyants que le Seigneur laissait seuls dans le monde qui l�avait rejet�. Il vaut la peine d�aller � Christ et de boire, de croire en lui, pour jouir d�un bonheur spirituel, c�leste et �ternel et devenir un moyen de b�n�diction pour d�autres, au milieu d�un monde qui n�offre aucune jouissance � l��me et s�avance rapidement vers l�ex�cution des jugements prononc�s sur lui.
Les paroles de J�sus produisirent un certain effet sur la foule, ce qui suscita de nouveau une contestation sur ce qu�il �tait. Les uns disaient: �Celui-ci est v�ritablement le proph�te. D�autres disaient: Celui-ci est le Christ. D�autres disaient: Le Christ vient-il donc de Galil�e? L��criture n�a-t-elle pas dit que le Christ vient de la semence de David et de la bourgade de Bethlehem, o� �tait David� (v. 40-42)? On raisonne, mais sans conviction parce qu�il n�y a pas de foi.
Tous auraient d� savoir pourquoi le Seigneur venait de Galil�e, Joseph ayant d� y habiter en remontant d��gypte � cause de la m�chancet� du roi Arch�la�s (Matt. 2:22, 23). La foule se divisa � son sujet; �quelques-uns d�entre eux voulaient le prendre, mais personne ne mit les mains sur lui� (v. 42-44). Les huissiers envoy�s au verset 32 revinrent aupr�s des pharisiens et des sacrificateurs sans leur amener J�sus. �Pourquoi ne l�avez-vous pas amen�? � leur demand�rent-ils. Ils r�pondirent: �Jamais homme ne parla comme cet homme�. Les paroles de J�sus avaient produit assez d�effet sur eux pour les emp�cher de le prendre. Nous pouvons esp�rer qu�elles produisirent en eux une v�ritable foi. Irrit�s de cette r�ponse, les pharisiens leur dirent: �Et vous aussi, �tes-vous s�duits? Aucun d�entre les chefs ou d�entre les pharisiens, a-t-il cru en lui? Mais cette foule qui ne conna�t pas la loi est maudite� (v. 47-49).
La r�ponse des pharisiens caract�rise l�esprit du clerg� de tous les temps, qui se place entre Dieu et les hommes. Ces gens-l� veulent que l�on recoure � eux pour avoir affaire avec Dieu, au lieu de laisser l��me sous l�action de la Parole de Dieu. Dieu veut avoir � faire directement avec le p�cheur; il peut, il est vrai, se servir pour cela d�interm�diaires, mais qui conduisent � lui en faisant valoir sa Parole, au lieu de faire valoir leurs propres pens�es et non celles de Dieu. Les pharisiens traitaient la foule de maudite parce qu�elle se permettait d�avoir sur J�sus une autre opinion que la leur; ils all�guaient qu�elle ignorait la loi. Les chefs pr�tendaient la comprendre et s��tonnaient de ce que J�sus la conn�t sans avoir appris les lettres. S�ils l�avaient connue, ils auraient re�u J�sus, ainsi qu�il le leur dit au chapitre 5:46, 47: �Si vous croyiez Moise, vous me croiriez aussi; car lui a �crit de moi. Mais si vous ne croyez pas ses �crits, comment croirez-vous mes paroles? � L�intelligence humaine seule ne sert � rien pour �tudier la Parole; il faut la foi sous l�action de l�Esprit de Dieu.
Nicod�me �tait l�un des chefs du peuple; mais il ne partageait pas leurs sentiments et encore moins leur haine. Il leur donne ce sage conseil: �Notre loi juge-t-elle l�homme avant de l�avoir entendu et d�avoir connu ce qu�il fait�? Il s�attire cette r�ponse m�prisante: �Et toi, es-tu aussi de Galil�e? Enquiers-toi, et vois qu�un proph�te n�est pas suscit� de Galil�e� (v. 50-52). L�orgueil et les pr�tentions religieuses s��talent dans cette r�ponse. Selon eux, un des leurs ou un proph�te ne pouvait venir de Galil�e, comme si Dieu attachait de l�importance au lieu o� l�homme na�t. Ces malheureux pharisiens ignoraient ou voulaient ignorer que le proph�te Jonas venait de Gath-H�pher en Galil�e (2 Rois 14:25), ville de la tribu de Zabulon (Josu� 19:13). Rien n�aveugle comme le besoin de se justifier en r�sistant � la v�rit�.
Nicod�me e�t mieux fait de ne pas se trouver au milieu de ces gens-l�; il avait re�u des enseignements du Seigneur qui auraient d� l�amener � rompre avec eux. Venu � lui de nuit, il n�avait pas eu le courage de se montrer de jour et de porter l�opprobre de Christ. Comme Lot, il affligeait, sans doute, son �me dans un lieu d�o� il aurait d� sortir. On est heureux de le retrouver � la mort de J�sus, ne craignant pas de se prononcer pour lui, en l�honorant, avec Joseph d�Arimath�e, d�une s�pulture digne de lui, alors qu�on lui avait donn� son s�pulcre avec les m�chants, dit �sa�e 53:9.
On voit aussi dans la position de Nicod�me ce que la Parole enseigne ailleurs, � savoir que, pour �tre utile au Seigneur, il faut se s�parer du mal. Son conseil, alors qu�il faisait partie du corps des pharisiens et sacrificateurs, fut sans effet. La Parole dit: �Si quelqu�un se purifie de ceux-ci, il sera un vase � honneur, sanctifi�, utile au ma�tre, pr�par� pour toute bonne �uvre� (2 Tim. 2:21). On entend dire, de toutes parts, qu�il ne faut pas se s�parer du milieu o� l�on se trouve, afin de pouvoir travailler au bien de l�ensemble. Dieu dit le contraire. Qui a raison? La Parole d�clare aussi: �Les mauvaises compagnies corrompent les bonnes m�urs� (1 Cor. 15:33). �Bienheureux l�homme qui ne marche pas dans le conseil des m�chants, et ne se tient pas dans le chemin des p�cheurs, et ne s�assied pas au si�ge des moqueurs� (Psaumes 1:1).