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Bible Commentaries
Nombres 12

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versets 1-16

La courte partie de notre livre, � laquelle nous arrivons maintenant, peut �tre consid�r�e sous deux aspects diff�rents; d�abord elle est typique; et ensuite morale, ou pratique.

Dans l�union de Mo�se avec �la femme �thiopienne�, nous avons une figure du grand et merveilleux myst�re de l�union de l��glise avec Christ, sa T�te. Ce sujet s'est d�j�, pr�sent� � nous dans notre �tude du livre de l�Exode; mais nous le trouvons ici sous un jour particulier, comme ce qui excite l�inimiti� d�Aaron et de Marie. Les actes souverains de la gr�ce provoquent l�opposition de ceux qui demeurent sur le terrain des relations naturelles et des privil�ges charnels. Nous savons, d�apr�s l�enseignement du Nouveau Testament, que l�extension de la gr�ce aux Gentils fut ce qui excita la haine la plus cruelle et la plus terrible des Juifs. Ils ne voulaient pas cette extension; ils ne voulaient pas y croire; ils ne voulaient m�me pas en entendre parler. Le chapitre 11 des Romains fait une tr�s remarquable allusion � ceci, lorsque l�Ap�tre dit, en parlant des Gentils: �Car comme vous aussi vous avez �t� autrefois d�sob�issants � Dieu et que maintenant vous �tes devenus des objets de mis�ricorde par la d�sob�issance de ceux-ci, de m�me ceux-ci aussi [les Juifs] ont �t� maintenant d�sob�issants � votre mis�ricorde, afin qu�eux aussi deviennent des objets de mis�ricorde.� (Vers. 30-31. Voyez le grec.)

C�est pr�cis�ment ce qui nous est pr�sent� en type dans l�histoire de Mo�se. Il s�offrit tout d�abord � Isra�l, ses fr�res selon la chair; mais ils le rejet�rent dans leur incr�dulit�. Ils le repouss�rent loin d�eux, et ne le voulurent pas. Cela devint, dans la souverainet� de Dieu, une occasion de mis�ricorde pour l��trang�re, car ce fut pendant la p�riode du rejet de Mo�se par Isra�l, qu�il forma cette union mystique et symbolique avec une femme pa�enne, union contre laquelle parlent Marie et Aaron, dans le chapitre qui nous occupe. Leur opposition attira le jugement de Dieu sur eux. Marie devint l�preuse � une pauvre personne souill�e � l�objet d�une compassion qui d�coula sur elle, par l�intercession de celui-l� m�me contre qui elle avait parl�.

Le type est complet et tr�s frappant. Les Juifs n�ont pas cru � la glorieuse v�rit� de la mis�ricorde accord�e aux Gentils; c�est pourquoi la col�re est � la fin tomb�e sur eux. Mais ils seront ramen�s plus tard sur le terrain de la simple mis�ricorde, tout comme les Gentils. C��tait tr�s humiliant pour ceux qui cherchaient � demeurer sur le terrain de la promesse et des privil�ges nationaux; mais il en est ainsi dans la sagesse dispensatrice de Dieu, sagesse dont le souvenir m�me fait prononcer � l�ap�tre inspir� ce magnifique cantique de louange: �O profondeur des richesses et de la sagesse et de la connaissance de Dieu Que ses jugements sont insondables, et ses voies introuvables! Car qui a connu la pens�e du Seigneur, ou qui a �t� son conseiller? ou qui lui a donn� le premier, et il lui sera rendu? Car de lui, et par lui, et pour lui, sont toutes choses. � lui soit la gloire �ternellement! Amen.� (Rom. 11:33-86.)

Voil� pour le sens typique de notre chapitre. Voyons-en maintenant le c�t� moral et pratique. �Et Marie et Aaron parl�rent contre Mo�se � l�occasion de la femme �thiopienne qu�il avait prise, car il avait pris une femme �thiopienne. Et ils dirent: l��ternel n�a-t-il parl� que par Mo�se seulement? n�a-t-il pas parl� aussi par nous? Et l��ternel l�entendit. Et cet homme, Mo�se, �tait tr�s doux, plus que tous les hommes qui �taient sur la face de la terre. Et soudain l��ternel dit � Mo�se, et � Aaron et � Marie: Sortez, vous trois, vers la tente d�assignation. Et ils sortirent eux trois. Et l��ternel descendit dans la colonne de nu�e, et se tint � l�entr�e de la tente; et il appela Aaron et Marie, et ils sortirent eux deux. Et il dit: �coutez mes paroles: S�il y a un proph�te parmi vous, moi l��ternel, je me ferai conna�tre � lui en vision, je lui parlerai en songe. Il n�en est pas ainsi de mon serviteur Mo�se, qui est fid�le dans toute ma maison; je parle avec lui bouche � bouche, et en me r�v�lant clairement, et non en �nigmes; et il voit la ressemblance de l��ternel. Et pourquoi n�avez-vous pas craint de parler contre mon serviteur, contre Mo�se? Et la col�re de l��ternel s�embrasa contre eux, et il s�en alla; et la nu�e se retira de dessus la tente: et voici, Marie �tait l�preuse, comme la neige; et Aaron se tourna vers Marie, et voici, elle �tait l�preuse� (vers. 1-10).

C�est une chose tr�s s�rieuse que de parler contre un serviteur de l��ternel. Nous devons �tre assur�s que Dieu punira cela t�t ou tard. Dans le cas de Marie, le jugement divin tomba incontinent et solennellement. C��tait une faute grave, une r�volte positive, que de parler contre celui que Dieu avait �lev� d�une mani�re si remarquable, qu�il avait charg� d�une mission divine et qui, d�ailleurs, dans l�affaire dont Marie et Aaron se plaignaient, avait agi dans un parfait accord avec les conseils de Dieu, fournissant un type de ce glorieux myst�re cach� dans sa pens�e �ternelle: l�union de Christ et de l��glise.

Mais, dans tous les cas, c�est une fatale erreur de parler contre les serviteurs de Dieu, m�me les plus faibles et les plus humbles. Si le serviteur fait mal � s�il est dans l�erreur, s�il a manqu� en quelque chose � le Seigneur lui-m�me le jugera; mais que ses fr�res prennent garde � leur conduite en un tel cas, de peur qu�ils ne soient trouv�s, comme Marie, se m�lant de ces choses � leur propre pr�judice.

Il est parfois effrayant d�entendre de quelle mani�re on se permet de parler et d��crire contre des serviteurs de Christ. Ceux-ci peuvent, � la v�rit�, y donner lieu; ils peuvent s��tre tromp�s, ou avoir montr� une disposition et un esprit mauvais; mais c�est, n�anmoins, un grand p�ch� contre Christ que de dire du mal de ses chers serviteurs. S�rement nous devrions sentir l�importance et la solennit� de ces paroles: �Pourquoi n�avez-vous pas craint de parler contre mon serviteur?

Que Dieu nous fasse la gr�ce de nous tenir en garde contre ce triste mal. Veillons � ce que nous ne soyons pas trouv�s faisant ce qui l�offense, c�est-�-dire parlant contre ceux qui sont chers � son c�ur. Il n�y a pas un seul membre du peuple de Dieu, dans lequel nous ne puissions trouver quelque bien, pourvu seulement que nous le cherchions de la bonne mani�re. Ne nous occupons que du bien, arr�tons-nous-y, et cherchons � le fortifier et � le d�velopper de toutes les mani�res possibles. D�un autre c�t�, si nous n�avons pas pu discerner le bien dans notre fr�re et compagnon de service; si notre �il n�a d�couvert que des travers; si nous, n�avons pas r�ussi � trouver l��tincelle de vie parmi les cendres � la pierre pr�cieuse au milieu des impuret�s; si nous n�avons vu que ce qui �tait de la nature charnelle; eh! bien, �tendons d�une main charitable et d�licate le voile du silence sur notre fr�re, ou ne parlons de lui qu�au tr�ne de la gr�ce.

Il y a quelque chose de parfaitement beau dans la mani�re dont Mo�se se conduit dans la sc�ne que nous avons sous les yeux. Il se montre vraiment un homme doux, non seulement dans l�affaire d�Eldad et de M�dad, mais aussi dans l�affaire plus difficile de Marie et d�Aaron. Dans la premi�re, au lieu d��tre jaloux de ceux qui �taient appel�s � partager sa dignit� et sa responsabilit�, il se r�jouit de leur travail et souhaite que tout le peuple de l��ternel poss�de le m�me privil�ge sacr�. Dans la seconde affaire; au lieu d��prouver et de conserver du ressentiment contre son fr�re et sa s�ur, il est tout pr�t � prendre la place d�intercesseur: �Et Aaron dit � Mo�se: Ah, mon seigneur! ne mets pas, je te prie, sur nous, ce p�ch� par lequel nous avons agi follement, et par lequel nous avons p�ch�. Je te prie, qu�elle ne soit pas comme un enfant mort, dont la chair est � demi consum�e quand il sort du ventre de sa m�re. Et Mo�se cria � l��ternel, disant: O Dieu! je te prie, gu�ris-la, je te prie� (vers. 11-13).

Ici Mo�se est plein de l�Esprit de son Ma�tre et pri� pour ceux qui ont parl� si am�rement contre lui. C��tait la victoire � la victoire d�un homme doux � la victoire de la gr�ce. Un homme qui conna�t sa vraie place en la pr�sence de Dieu, peut s��lever au-dessus de tous les discours m�chants. Il n�en est point attrist�, sinon pour ceux qui les prononcent. Il peut leur pardonner. Il n�est pas susceptible, opini�tre ou occup� de lui-m�me. Il sait que nul ne peut le placer plus bas qu�il ne m�rite; en cons�quence, si quelqu�un parle contre lui, il peut courber la t�te avec douceur et passer son chemin en abandonnant lui-m�me avec sa cause entre les mains de Celui qui juge justement, et qui r�compensera assur�ment chacun selon ses �uvres.

Telle est la vraie dignit�. Puissions-nous la comprendre un peu mieux; alors nous ne serons pas si prompts � prendre feu, lorsque quelqu�un juge � propos de parler avec m�pris de nous et de notre �uvre; bien plus, nous pourrons �lever nos c�urs dans une ardente pri�re en faveur de nos ennemis, attirant ainsi la b�n�diction sur eux et sur nos propres �mes.

Les quelques lignes qui terminent ce chapitre confirment l�aper�u typique que nous avons cru devoir sugg�rer. �Et l��ternel dit � Mo�se Si son p�re lui e�t crach� au visage, ne serait-elle pas pendant sept jours dans la honte? Qu�elle soit exclue, sept jours, hors du camp, et apr�s, qu�elle y soit recueillie. Et Marie demeura exclue hors du camp sept jours; et le peuple ne partit pas jusqu�� ce que Marie e�t �t� recueillie. Et apr�s, le peuple partit de Hats�roth, et il campa au d�sert de Paran.� (Vers. 14-15. Chap. 13:1.) Marie, ainsi enferm�e hors du camp, peut �tre regard�e comme une figure de la condition pr�sente de la nation d�Isra�l, qui est mise de c�t� � cause de son implacable opposition � la pens�e divine de mis�ricorde envers les Gentils. Mais quand les �sept jours� auront achev� leur cours, Isra�l sera ramen� sur le terrain de la gr�ce souveraine, exerc�e envers lui par l�intercession de Christ.

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Numbers 12". "Commentaire biblique intermédiaire". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cbi/numbers-12.html.
 
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