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Bible Commentaries
Nombres 13

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versets 1-33

�Et l��ternel parla � Mo�se, disant Envoie des hommes, et ils reconna�tront le pays de Canaan, que je donne aux fils d�Isra�l; vous enverrez un homme pour chaque tribu de ses p�res, tous des princes parmi eux. Et Mo�se les envoya du d�sert de Paran, selon le commandement de l��ternel.� (Vers. 2-4.)

Pour comprendre parfaitement ce commandement, nous devons le rapprocher d�un passage du Deut�ronome, o� Mo�se, repassant les faits de l�histoire merveilleuse d�Isra�l dans le d�sert, leur rappelle cette circonstance pleine d�importance et d�int�r�t: �Et nous part�mes d�Horeb, et nous travers�mes tout ce grand et terrible d�sert que vous avez vu, le chemin de la montagne des Amor�ens, comme l��ternel, notre Dieu, nous l�avait command�, et nous v�nmes jusqu�� Kad�s-Barn�a. Et je vous dis: Vous �tes arriv�s jusqu�� la montagne des Amor�ens, laquelle l��ternel, notre Dieu, nous donne. Regarde, l��ternel, ton Dieu, a mis devant toi le pays: monte, prends possession, comme l��ternel, le Dieu de tes p�res, te l�a dit; ne crains point, et ne t�effraye point. Et vous vous approch�tes tous de moi, et vous dites: Envoyons des hommes devant nous, et ils examineront le pays pour nous, et ils nous rapporteront des nouvelles du chemin par lequel nous pourrons monter et des villes auxquelles nous viendrons� (Deut. 1:19-22).

Or nous avons ici l�origine morale du fait expos� en Nombres 13:3. Il est �vident que l��ternel donna le commandement concernant les espions � cause de la condition morale du peuple. S�ils avaient �t� conduits par la simple foi, ils auraient agi d�apr�s ces paroles puissantes de Mo�se: �Regarde, l��ternel, ton Dieu, a mis devant toi le pays: monte, prends possession, comme l��ternel, le Dieu de tes p�res, te l�a dit: Ne crains point, et ne t�effraye point�. Il n�y a pas un seul mot d�espions dans ce magnifique passage. La foi a-t-elle besoin d�espions, quand elle a la parole et la pr�sence du Dieu vivant? Puisque l'�ternel leur avait donn� un pays, il valait la peine d�en prendre possession. Et ne l�avait-il pas donn�? Oui, vraiment et non seulement il l�avait donn�, mais il avait rendu t�moignage � la nature et au caract�re de ce pays dans ces �clatantes paroles �Car l��ternel, ton Dieu, te fait entrer dans un bon pays, un pays de ruisseaux d�eau, de sources, et d�eaux profondes, qui sourdent dans les vall�es et dans les montagnes; un pays de froment, et d�orge, et de vignes, et de figuiers, et de grenadiers, un pays d�oliviers � huile, et de miel; un pays o� tu ne mangeras pas ton pain dans la pauvret�, o� tu ne manqueras de rien; un pays dont les pierres sont du fer, et des montagnes duquel tu tailleras l�airain� (Deut. 8:7-9).

Tout ceci n�aurait-il pas d� suffire � Isra�l? N�auraient-ils pas d� �tre satisfaits du t�moignage de Dieu? N�avait-il pas examin� le pays pour eux? Et tout ce qu�il leur en avait �t� dit, n��tait-il pas assez? � quoi bon envoyer des hommes pour �pier le pays? Y avait-il un seul endroit �depuis Dan jusqu�� Be�r-Sh�ba�, dont Dieu n�e�t une enti�re connaissance? N�avait-il pas, dans ses conseils �ternels, choisi ce pays pour la semence d�Abraham, son ami, et ne le lui avait-il pas destin�? Ne connaissait-il pas toutes les difficult�s? et ne pouvait-il pas les surmonter? Pourquoi donc s�approch�rent-ils tous et dirent-ils: �Envoyons des hommes devant nous, et ils examineront le pays pour nous, et ils nous rapporteront des nouvelles�?

Ah! lecteur, ces questions s�adressent justement � nos c�urs. Elles nous d�voilent et rendent enti�rement manifeste l��tat o� nous sommes. Ce n�est pas � nous de critiquer froidement les voies d�Isra�l dans le d�sert, de montrer ici une erreur, l� une chute. Nous devons consid�rer toutes ces choses comme des types plac�s devant nous pour notre instruction. Ce sont des phares qu��leva pour nous une main amie et fid�le, afin de nous d�tourner des dangereux bas-fonds, des sables mouvants et des �cueils qui se trouvent le long de notre travers�e et menacent notre s�ret�. C�est, nous pouvons en �tre certains, la vraie mani�re de lire chaque page de l�histoire d�Isra�l, si nous voulons recueillir le fruit que notre Dieu nous a destin� en l��crivant.

Mais il se peut que le lecteur soit dispos� � faire cette question-ci: �L��ternel n�avait-il pas express�ment command� � Mo�se d�envoyer des espions? Comment donc �tait-ce un mal, de la part d�Isra�l, de les envoyer?� Il est vrai qu�en Nombres 13, l��ternel commanda � Mo�se d�envoyer des espions, mais c��tait une cons�quence de l��tat moral du peuple, comme cela est d�montr� par le chapitre 1er du Deut�ronome. Nous ne comprendrons pas le premier passage � moins que nous ne le lisions � la clart� du second. Nous voyons tr�s distinctement par Deut�ronome 1:22, que l�id�e d�envoyer des espions avait pris naissance dans le c�ur d�Isra�l. Dieu vit leur condition morale et donna un commandement en parfait accord avec cette condition.

Si le lecteur veut se reporter aux premi�res pages du premier livre de Samuel, il y trouvera quelque chose de semblable lors de l�affaire de l��lection d�un roi. L��ternel commanda � Samuel d��couter la voix du peuple, et de leur donner un roi (1 Sam. 8:22). �tait-ce parce qu�il approuvait leur dessein? Tr�s s�rement pas; au contraire, il d�clara clairement que c��tait positivement le rejeter lui-m�me. Pourquoi donc enjoint-il � Samuel d��lire un roi? L�ordre fut donn� � cause de la condition d�Isra�l. Ils �taient fatigu�s de d�pendre enti�rement d�un bras invisible, et soupiraient apr�s un bras de chair. Ils d�siraient ressembler aux nations qui les environnaient, et avoir un roi qui sort�t devant eux et qui fit la guerre pour eux. Eh bien! Dieu leur accorda leur demande et ils furent tr�s vite appel�s � �prouver la folie de leur d�sir. Leur roi fit une chute des plus compl�tes, et ils durent apprendre que c��tait un mal et une chose am�re que d�abandonner le Dieu vivant pour s�appuyer sur un roseau cass� de leur propre choix.

Or nous voyons la m�me chose se produire dans le cas des espions. Il ne saurait y avoir aucun doute que le dessein d�envoyer des espions ne f�t le fruit de l�incr�dulit�. Un c�ur simple et confiant en Dieu n�aurait jamais pens� � une chose pareille. Eh quoi! devons-nous envoyer de pauvres mortels, pour inspecter un pays que Dieu nous a donn�, dans sa gr�ce qu�il nous a d�crit si pleinement et si fid�lement? Loin de nous cette pens�e. Ah! disons plut�t: �C�est assez; le pays est le don de Dieu, et comme tel il doit �tre bon. Sa parole est suffisante pour nos c�urs; nous n�avons pas besoin d�espions; nous ne cherchons pas de t�moignage humain pour confirmer la parole du Dieu vivant. Il a donn�, il a parl�, cela nous suffit.�

Mais, h�las! les enfants d�Isra�l n��taient pas dans la condition voulue pour tenir un tel langage. Ils voulaient envoyer des espions. Ils avaient besoin d�eux; leur c�ur les demandait; ce d�sir reposait dans les profondeurs m�mes de leur �me; l'�ternel le savait; aussi donna-t-il un commandement en rapport direct avec l��tat moral du peuple.

�Et Mo�se les envoya (les espions) pour reconna�tre le pays de Canaan, et leur dit: Montez de ce c�t�, par le midi; et vous monterez dans la montagne; et vous verrez le pays, ce qu�il est, et le peuple qui l�habite; s�il est fort ou faible, s�il est en petit nombre ou en grand nombre; et quel est le pays o� il habite, s�il est bon ou mauvais; et quelles sont les villes dans lesquelles il habite, si c�est dans des camps ou dans des villes mur�es; et quel est le pays, s�il est gras ou maigre, s�il y a des arbres ou s�il n�y en a pas. Ayez bon courage, et prenez du fruit du pays. Or c��tait alors le temps des premiers raisins. Et ils mont�rent et reconnurent le pays, depuis le d�sert de Tsin jusqu�� Rehob, quand on vient � Hamath� Et ils vinrent jusqu�au torrent d�Eshcol, et coup�rent de l� un sarment avec une grappe de raisin; et ils le port�rent � deux au moyen d�une perche, et des grenades et des figues. On appela ce lieu-l� torrent d�Eshcol, � cause de la grappe que les fils d�Isra�l y coup�rent. Et ils revinrent de la reconnaissance du pays au bout de quarante jours. Et ils all�rent, et arriv�rent aupr�s de Mo�se et d�Aaron, et de toute l�assembl�e des fils d�Isra�l, au d�sert de Paran, � Kad�s; et ils leur rendirent compte, ainsi qu�� toute l�assembl�e, et leur montr�rent le fruit du pays. Et ils racont�rent � Mo�se, et dirent: Nous sommes all�s dans le pays o� tu nous as envoy�s; et vraiment il est ruisselant de lait et de miel, et en voici le fruit.� (Vers. 18-28.)

C��tait donc la confirmation la plus compl�te de tout ce que l��ternel avait dit sur le pays � le t�moignage de douze hommes quant au fait que le pays d�coulait de lait et de miel � le t�moignage de leurs propres sens quant � la nature du fruit du pays. De plus, il y avait le fait parlant, que douze hommes avaient �t� r�ellement dans le pays, qu�ils avaient mis quarante jours � le parcourir dans tous les sens, qu�ils avaient bu de ses sources et mang� de ses fruits. Quelle aurait donc d� �tre, au jugement de la foi, la conclusion �vidente � tirer d�un tel fait? Simplement celle-ci; que la m�me main qui avait conduit douze hommes dans le pays pouvait y conduire toute l�assembl�e.

Mais, h�las! le peuple n��tait pas gouvern� par la foi, il l��tait par la sombre et accablante incr�dulit� et les espions eux-m�mes, ces hommes qui avaient �t� envoy�s dans le but de d�assurer et de convaincre le peuple tous, sauf deux brillantes exceptions, �taient sous l�influence de l�incr�dulit� qui d�shonore Dieu. En un mot, ce fut une affaire manqu�e. La fin ne fit que manifester le v�ritable �tat du c�ur du peuple. L�incr�dulit� dominait. Le t�moignage �tait assez clair: �Nous sommes all�s dans le pays o� tu nous as envoy�s; et vraiment il est ruisselant de lait et de miel, et en voici le fruit�. Il n�y avait absolument rien qui manqu�t du c�t� de Dieu. Le pays �tait bien ce qu�il avait dit; les espions eux-m�mes en �taient t�moins; mais �coutons ce qui suit: �Seulement, le peuple qui habite dans le pays est fort, et les villes sont fortifi�es, tr�s grandes; et nous y avons vu aussi les enfants d�Anak� (vers. 29).

On est toujours s�r de trouver un �seulement�, d�s que l�homme est en jeu et que l�incr�dulit� est � l��uvre. Les espions incr�dules virent les difficult�s; de grandes villes; de hautes murailles; des g�ants. Ils virent toutes ces choses; mais ils ne virent point l'�ternel. Ils regard�rent aux choses visibles plut�t qu�aux invisibles. Leurs yeux n��taient pas fix�s sur Celui qui est invisible. Sans doute les villes �taient grandes, mais Dieu �tait plus grand; les murailles �taient hautes, mais Dieu �tait plus haut; les g�ants �taient forts, mais Dieu �tait plus fort.

C�est ainsi que la foi raisonne toujours. Elle va de Dieu aux difficult�s; elle commence par Lui. L�incr�dulit�, au contraire, part des difficult�s pour aller � Dieu; elle commence par les difficult�s. C�est ce qui fait toute la diff�rence. Ce n�est pas qu�il nous faille rester insensible aux difficult�s, ou �tre insouciants. Ni l�insensibilit�, ni l�insouciance ne sont de la foi. Il y a des personnes nonchalantes qui semblent traverser la vie en ayant pour principe de prendre les choses par le bon c�t�. Ce n�est pas la foi. La foi regarde les difficult�s en face; elle voit tr�s bien le c�t� p�nible des choses. Elle n�est ni ignorante, ni indiff�rente, ni insouciante; mais quoi? Elle introduit le Dieu vivant. Elle regarde � lui, et s�appuie sur lui. Tout, pour elle, d�coule de lui. C�est l� que se trouve le grand secret de sa puissance. Elle poss�de la conviction calme et profonde qu�il n�y aura jamais, pour le Dieu Tout-Puissant, une muraille trop haute, une ville trop grande, un g�ant trop fort. En un mot, la foi est la seule chose qui donne � Dieu sa vraie place; aussi est-elle la seule chose qui �l�ve l��me compl�tement au-dessus des influences ext�rieures, de quelque nature qu�elles puissent �tre. C��tait bien le pr�cieux fait qu�exprimait Caleb, quand il disait: �Montons hardiment et prenons possession du pays, car nous sommes bien capables de le faire� (vers. 31). Tels sont les vrais accents de la foi vivante qui glorifie Dieu, sans s�inqui�ter des choses ext�rieures.

Mais, h�las la grande majorit� des espions n��tait pas plus gouvern�e par cette foi vivante que les hommes qui les avaient envoy�s; aussi le seul croyant fut-il r�duit au silence par les dix incr�dules. �Mais les hommes qui �taient mont�s avec lui, dirent: Nous ne sommes pas capables de monter contre ce peuple� (vers. 32). Le langage de l�incr�dulit� �tait compl�tement oppos� � celui de la foi. Celle-ci, regardant � Dieu, disait: �Nous sommes bien capables de le faire�. Celle-l�, regardant aux difficult�s, dit: �Nous ne sommes pas capables�. Comme il en fut alors, ainsi en est-il encore maintenant. Les yeux de la foi �tant toujours gard�s par Dieu, ne voient point les difficult�s. Les yeux de l�incr�dulit� sont remplis des choses ext�rieures; ils ne discernent donc pas Dieu. La foi introduit Dieu; alors, tout est lumineux et facile. L�incr�dulit� exclut toujours Dieu; alors tout devient sombre et difficile.

�Et ils d�cri�rent devant les fils d�Isra�l le pays qu�ils avaient reconnu, disant: Le pays par lequel nous avons pass� pour le reconna�tre est un pays qui d�vore ses habitants, et tout le peuple que nous y avons vu est de haute stature. Et nous y avons vu les g�ants, fils d�Anak, qui est de la race des g�ants; et nous �tions � nos yeux comme des sauterelles, et nous �tions de m�me � leurs yeux� (vers. 33-34). Pas un mot sur Dieu. Il est enti�rement oubli�. S�ils avaient pens� � lui; s�ils lui avaient compar� les g�ants; alors peu aurait import� qu�ils fussent eux-m�mes des sauterelles, ou qu�ils fussent des hommes. Mais au fait, par leur honteuse incr�dulit�, ils rabaiss�rent le Dieu d�Isra�l au niveau d�une sauterelle.

Il est tr�s remarquable que lorsque l�incr�dulit� est � l��uvre, elle est toujours caract�ris�e par le fait qu�elle exclut Dieu. Cela se trouve vrai dans tous les �ges, dans tous les lieux et dans toutes les circonstances. Il n�y a pas d�exception. L�infid�lit� peut tenir compte des affaires humaines, elle peut raisonner l�-dessus et en tirer des conclusions; mais tous ses raisonnements et toutes ses conclusions sont fond�s sur l�exclusion de Dieu. La force de ses arguments � d�pend de l�exclusion et de l��loignement de Dieu. Introduisez Dieu, et tous les raisonnements de l�incr�dulit� s��croulent sous vos pieds. Ainsi, dans la sc�ne qui nous est retrac�e, quelle est la r�ponse de la foi � toutes les objections avanc�es par ces dix incr�dules? La seule qui soit simple, enti�rement satisfaisante, et qui n�admette aucune r�plique, c�est-�-dire DIEU!

Lecteur, connaissez-vous quelque chose de la force et de la valeur de cette r�ponse b�nie? Connaissez-vous Dieu? Est-ce qu�il remplit toute votre �me? Est-il la r�ponse � chacune de vos questions? la solution de chacune de vos difficult�s? Connaissez-vous la r�alit� d�une marche journali�re avec le Dieu vivant? Connaissez-vous la puissance rassurante qu�il y a � se reposer sur lui � travers tous les changements et les hasards de cette vie �ph�m�re? S�il n�en est point ainsi, laissez-moi vous solliciter de ne pas continuer � demeurer une seule heure dans votre �tat pr�sent. Le chemin est ouvert. Dieu s�est r�v�l� dans la personne de J�sus Christ comme le secours, la ressource et le refuge de toute �me n�cessiteuse. Regardez � lui maintenant � maintenant m�me, �tandis qu�on le trouve; invoquez-le pendant qu�il est proche�. �Quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauv�, et �celui qui croit, ne sera point confus�.

Mais si, d�un autre c�t�, vous connaissez, par gr�ce, Dieu comme votre Sauveur, comme votre P�re, cherchez donc � le glorifier, dans toutes vos voies, par une confiance enfantine et enti�re en toutes choses. Qu�il soit une parfaite couverture pour vos yeux, en toutes circonstances; et ainsi, en d�pit de toutes les difficult�s, votre �me sera maintenue dans une paix parfaite.

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Numbers 13". "Commentaire biblique intermédiaire". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cbi/numbers-13.html.
 
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