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Bible Commentaries
Proverbes 26

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versets 1-28

Comme le chapitre pr�c�dent, celui-ci pr�sente une suite logique et ininterrompue de Proverbes.

Versets 1-12 � Le sot.

Comme la neige en �t�, et comme la pluie dans la moisson, ainsi la gloire ne sied pas � un sot (v. 1).

Voyez v. 8; 19:10; Eccl. 10:6.

Quelle calamit� quand il tomberait de la neige en �t�, ou de la pluie emp�chant le travail de la moisson! Il en est de m�me de la gloire conf�r�e � un sot, incapable lui-m�me de l�appr�cier ou de s�en servir. Il ne saura qu�entraver les b�n�dictions dont cette gloire, en d�autres mains, aurait �t� la source.

Comme le moineau qui va �� et l� et l�hirondelle qui vole, ainsi la mal�diction sans cause n�arrivera point (v. 2).

Comme ces passereaux qui changent continuellement de place, la mal�diction prononc�e sans cause n�atteint pas celui qu�elle maudit. C�est bien ici la description de l�acte d�un insens�.

Le fouet est pour le cheval, la bride pour l��ne, et la verge pour le dos des sots (v. 3).

Voyez 10:13; 19:29; Ps. 32:9.

Le fouet punit le cheval et le force � ob�ir, la bride force l��ne � prendre la direction que veut son ma�tre � le sot est mis au niveau d�animaux sans intelligence. Il lui faut la m�me correction qu�� eux. L�instruction, l�exhortation, tout ce qui fait appel � la conscience et � l�intelligence, lui est inconnu et ne peut l�atteindre.

Ne r�ponds pas au sot selon sa folie, de peur que toi aussi tu ne lui ressembles. R�ponds au sot selon sa folie, de peur qu�il ne soit sage � ses propres yeux (v. 4-5).

Ne pas r�pondre au sot selon sa folie, c�est refuser de s�associer � ses pens�es de peur d��tre tenu soi-m�me pour un insens�. C�est en un mot veiller sur soi-m�me et sur le caract�re de Celui qu�on repr�sente. � Lui r�pondre selon sa folie, c�est chercher, m�me en vain, � atteindre sa conscience qui lui dit que la r�ponse ne sera pas selon ses d�sirs. C�est en un mot lui prouver la diff�rence entre ses pens�es et celles de Dieu. La r�ponse du proph�te Mich�e � Achab, roi d�Isra�l (1 Rois 22:13-18), illustre ces deux versets.

Celui qui envoie des messages par la main d�un sot se coupe les pieds et boit l�injustice (v. 6).

Faire d�un sot, c�est-�-dire d�un homme ignorant et incapable de rien apprendre, le porteur d�un message que j�envoie, c�est me rendre coupable de ne pas l�avoir port� moi-m�me et me mettre dans l�impossibilit� de le porter jamais; c�est en m�me temps m�approprier, aux yeux de ceux auxquels le message est adress�, l�injustice de celui que j�ai envoy�.

Les jambes du boiteux sont sans force: tel est un proverbe dans la bouche des sots (v. 7).

Une maxime sage dans la bouche d�un sot manquera toujours enti�rement de puissance et n�atteindra pas le but.

Celui qui donne de la gloire � un sot, c�est comme un sachet de pierres pr�cieuses dans un tas de pierres (v. 8).

Notre texte, controvers�, correspond � celui de la Vulgate.

Dispenser des honneurs � un homme sans intelligence et incapable de comprendre ce qu�il a re�u, c�est ajouter des pierres pr�cieuses au tas de pierres inutiles qu�on accumule sur les routes au pied des bornes, ne sachant qu�en faire. Elles y sont perdues et sans aucun profit pour qui que ce soit.

Une �pine qui entre dans la main d�un homme ivre, tel est un proverbe dans la bouche des sots (v. 9).

Comp. v. 7 et 23:35.

Une maxime sage dans la bouche d�un sot est sans profit pour les auditeurs, mais elle se retourne contre celui qui la prononce et l�atteint, sans m�me qu�il en ait conscience, comme l�homme ivre qu�on blesse sans qu�il le sente.

Le puissant use de violence envers tout le monde; il prend � gages le sot et il prend � gages les passants (v. 10).

Texte tr�s diff�remment traduit et interpr�t�.

Le puissant a pour but de dominer et d�asservir indiff�remment tout le monde. Il prend � gages des gens inutiles comme le sot ou les passants. Le premier ne vaut pas mieux � ses yeux que les inconnus qui passent et des capacit�s desquels ni lui, ni d�autres ne se soucient. Le tyran n�a pour but que d�asservir tout le monde et la seule chose � laquelle le sot soit bon, c�est � �tre domin� et asservi.

Comme le chien retourne � son vomissement, le sot r�p�te sa folie (v. 11).

Voyez 2 Pierre 2:22.

Ce passage de Pierre nous pr�sente d�une mani�re frappante tous les caract�res de celui que les Proverbes appellent le sot. Un sot peut avoir connu �la voie de la justice�, mais elle n�a produit aucun effet sur sa conscience. Il n�y a pas d�espoir pour lui: il retourne fatalement aux choses qu�il avait rejet�es, comme le chien, �tre impur, � ce qu�il a vomi.

As-tu vu un homme sage � ses propres yeux? Il y a plus d�espoir pour un sot que pour lui (v. 12).

Voyez 29:20.

�tre sage � ses propres yeux, c�est de l�orgueil, de la suffisance. Cet homme a uniquement son moi devant lui. Le sot, sans connaissance de Dieu et de lui-m�me, sans capacit� pour comprendre, sans intelligence, est dans une condition moins d�sesp�r�e que le pr�somptueux. Il n�existe pas de jugement plus implacable que celui de l�orgueil.

Versets 13-16 � Le paresseux.

Le paresseux dit: Il y a un (lion) rugissant sur le chemin, un lion dans les rues (v. 13).

Voyez 22:13.

Le paresseux se cr�e des obstacles et voit ou pr�tend voir des dangers o� il n�y en a pas, pour se dispenser d�agir.

La porte tourne sur ses gonds, et le paresseux sur son lit (v. 14).

Voyez 6:9.

La porte tourne sur ses gonds, se meut de ��, de l�, sans jamais avancer, s�ouvre et se ferme, sans jamais changer de place. Tel est le paresseux sur son lit. Il se tourne � gauche ou � droite. � qui cette apparence d�activit� profite-t-elle? Elle n�avance � rien et ne procure de changement qu�� la paresse.

Le paresseux enfonce sa main dans le plat, il est las de la ramener � sa bouche (v. 15).

Voyez 19:24.

La r�p�tition de ce passage, avec une l�g�re variante, est n�cessaire ici pour compl�ter le portrait du paresseux. Il est d�j� fatigu� de plonger sa main dans le plat; sa lassitude l�emp�che d�apporter � sa bouche les aliments dont il a besoin. Il ne remplit pas m�me les fonctions les plus ordinaires de la vie, celles sans lesquelles on ne peut pas vivre. De cette mani�re, il n�est pas nourri; il est inutile � lui-m�me, combien plus aux autres!

Le paresseux est plus sage � ses yeux que sept hommes qui r�pondent avec bon sens (v. 16).

N�est-il pas frappant que le contentement de soi-m�me qui nous est pr�sent� comme sans espoir au v. 12 aille de pair avec la paresse? Le paresseux se croit plus sage qu�un nombre complet de sages. Il se vante de son propre bon sens qui est de ne rien faire. Ainsi ce vice confine � l�orgueil et subira le m�me jugement.

Versets 17-22 � Le querelleur et le rapporteur.

Il saisit un chien par les oreilles, celui qui, en passant, s�emporte pour une dispute qui n�est pas la sienne (v. 17).

Le sage se laissera-t-il entra�ner par l�occasion fortuite de prendre parti dans une dispute qui lui est �trang�re? Cela le conduira � �tre mordu, c�est-�-dire � des cons�quences douloureuses qui seront enti�rement de sa faute et le fruit de son imprudence.

Comme un fou qui jette des brandons, des fl�ches et la mort, ainsi est l�homme qui trompe son prochain, et qui dit: N��tait-ce pas pour plaisanter? (v. 18-19)

L�acte malveillant par lequel un homme trompe son prochain en lui persuadant qu�il a devant lui une affaire s�rieuse et, une fois d�couvert, pr�tend que cela n��tait qu�une plaisanterie, cet acte peut tout � la fois comme celui d�un fou, br�ler de pr�s, percer de loin, entra�ner m�me la mort du prochain. Quelle responsabilit�, quelle mise en garde!

Faute de bois, le feu s��teint; et, quand il n�y a plus de rapporteurs, la querelle s�apaise (v. 20).

Les rapporteurs � non pas seulement ceux qui s�ment de faux rapports � viennent mettre du bois sur le feu dans les querelles, en sorte que ces derni�res renaissent toujours; sinon la querelle, faute d�aliments, s�apaiserait d�elle-m�me.

Du charbon sur le brasier et du bois sur le feu, ainsi est l�homme querelleur pour �chauffer les disputes (v. 21).

L�homme querelleur est mis sur le m�me pied que le rapporteur (v. 20). Sa pr�sence �chauffe les disputes. Il est pris � parti d�un c�t� et de l�autre et, loin de calmer, son intervention �chauffe, comme le charbon ou le bois sur le brasier d�j� allum�.

Les paroles du rapporteur sont comme des friandises et elles descendent jusqu�au dedans des entrailles (v. 22).

Voyez 18:8.

Cette sentence est r�p�t�e ici pour compl�ter le tableau des v. 17-21.

Versets 23-28 � La fausset�.

Les l�vres br�lantes et le c�ur mauvais sont comme de la litharge d�argent appliqu�e sur un vase de terre (v. 23).

D�fiez-vous des br�lantes protestations d�amiti� qui recouvrent un c�ur mauvais. C�est comme la litharge, agr�able � l��il, dont le vase est verniss�; un enduit sans aucune valeur en lui-m�me, mais trompant sur la nature grossi�re de ce qu�il recouvre.

Celui qui hait se d�guise par ses l�vres; mais au dedans de lui il nourrit la fraude. Quand il rend sa voix gracieuse, ne le crois point, car il y a sept abominations dans son c�ur (v. 24-25).

Ce verset pr�sente un �tat pire que celui du verset pr�c�dent. Il montre la haine log�e dans le c�ur. Cet homme la d�guise par ses discours; il nourrit dans son c�ur une fraude consciente; il use de paroles gracieuses et son �me est pleine � en d�border de pens�es abominables.

La haine se cache-t-elle sous la dissimulation, sa m�chancet� sera d�couverte dans la congr�gation (v. 26).

Cette haine peut �tre si bien cach�e sous de faux semblants que les yeux des hommes ne peuvent la d�couvrir; mais, dans la congr�gation d�Isra�l (pour nous, dans l�Assembl�e chr�tienne), il ne peut plus en �tre ainsi. Christ �tant l�, au milieu des siens, le mal est manifest�, car il ne peut subsister en Sa sainte pr�sence.

Qui creuse une fosse y tombera et la pierre retournera sur celui qui la roule (v. 27).

Ce verset continue � traiter des mauvaises intentions, mais le but de nuire au prochain et m�me de le d�truire n�est plus cach�. Le m�chant creuse la fosse pour que l�objet de sa haine y tombe, il roule la pierre pour qu�elle tombe sur lui et l��crase. Dans les deux cas, Dieu qui voit et sonde tout, permet que ces mauvais desseins tournent au d�triment du m�chant. La potence destin�e � Mardoch�e devient l�instrument de mort pour Haman.

La langue fausse hait ceux qu�elle a �cras�s et la bouche flatteuse am�ne la ruine (v. 28).

La fausset� en paroles est toujours haineuse m�me apr�s avoir �cras� sa victime, elle la hait encore. La flatterie est un moyen de ruine plus dangereux encore, elle conduit � sa perte celui qu�elle encense.

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Proverbs 26". "Commentaire biblique intermédiaire". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cbi/proverbs-26.html.
 
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