Lectionary Calendar
Saturday, September 28th, 2024
the Week of Proper 20 / Ordinary 25
Attention!
Tired of seeing ads while studying? Now you can enjoy an "Ads Free" version of the site for as little as 10¢ a day and support a great cause!
Click here to learn more!

Bible Commentaries
Proverbes 27

Commentaire biblique intermédiaireCommentaire biblique intermédiaire

Recherche de…
Enter query below:

versets 1-27

Ce chapitre offre un peu moins de suite dans l�ordre des Proverbes que les deux chapitres pr�c�dents; on peut cependant lui appliquer la remarque qui est en t�te du chap. 25.

Versets 1-2 � La vanterie.

Ne te glorifie pas du jour de demain, car tu ne sais pas ce qu�un jour enfantera (v. 1).

Voyez Jacq. 4:13-16.

Se vanter de ce que demain nous apportera, c�est mettre Dieu de c�t� dans notre vie. Nous ne savons pas m�me quelles seront pour demain les cons�quences du jour dans lequel nous nous trouvons; � bien plus forte raison ignorons-nous la tournure du jour qui va suivre.

Qu�un autre te loue, et non ta bouche � un �tranger et non tes l�vres (v. 2).

Ne nous vantons pas nous-m�mes; laissons la louange aux �trangers; ne la laissons pas m�me � nos amis (voyez v. 14). Il faut que notre conduite soit pour tous un motif de louange (3 Jean 3:12).

Versets 3-4 � Les passions mauvaises.

La pierre est pesante et le sable est lourd; mais l�humeur d�un fou est plus pesante que tous les deux (v. 3).

Il ne s�agit pas ici du sot, mais du fou, de celui qui a perdu la raison, de l�insens� dont l�humeur ne peut �tre modifi�e par aucun raisonnement1. Sa compagnie est une charge accablante, plus pesante que la pierre, plus lourde que le sable dont il nous est impossible de nous d�gager, quand il est tomb� sur nous.

1 Nous profitons de ce chapitre o� le mot fou arrivera pour la derni�re fois au v. 22 pour faire ressortir la diff�rence entre le sot (h�breu: Kesil) et le fou (h�breu Evil). Pour le sot, voyez notre d�finition en d�but de cette �tude. Passages o� se trouve le mot fou; 1:7; 7:22; 10:8, 21; 11:29; 12:15, 16; 14:9; 15:5; 16:22; 17:28; 20:3; 24:7; 27:3,22.

La fureur est cruelle et la col�re d�borde, mais qui subsistera devant la jalousie? (v. 4)

Maxime tr�s importante pour l�exercice du minist�re. Il ne s�agit pas ici de la jalousie d�un �poux outrag� (6:34), mais de la jalousie en g�n�ral. Celui qui est offusqu� par la sup�riorit� d�un autre (et combien de fois une haute pens�e de nous-m�me a provoqu� ces sentiments!) ne sera satisfait qu�en ayant ruin� moralement celui qu�il estime �tre son rival. La cruaut� de la fureur et le d�bordement de la col�re sont mille fois pr�f�rables.

Versets 5-17 � Les affections naturelles. L�amiti� et la famille.

Mieux vaut une r�primande ouverte qu�un amour cach� (v. 5).

Voyez Gal. 2:14.

Une r�primande publique est souvent la preuve d�un amour plus profond et plus vrai, qu�un amour qui, par crainte de blesser, se tait, se garde de reprendre et se prive de voir, � l�occasion, des progr�s spirituels chez son ami. Telle fut la r�primande, devant tous, de Paul, adress�e � Pierre (Gal. 2:14).

Les blessures faites par un ami sont fid�les, mais les baisers de celui qui hait sont fr�quents (v. 6).

Voyez 26:24-25.

Il y a des blessures que le sage sera heureux d�avoir re�ues et qui lui d�montrent la fid�lit� de son ami. Qu�il se d�fie des nombreuses flatteries de ses ennemis. Elles lui manqueront d�autant moins, qu�ils cachent leur haine sous leurs baisers.

L��me rassasi�e foule aux pieds les rayons de miel, mais pour l��me qui a faim tout ce qui est amer est doux (v. 7).

Voyez 25:16.

Les affections naturelles les plus l�gitimes ne suffisent pas pour combler le vide d�un c�ur travaill�. Il arrive un moment o� l��me, rassasi�e de ces douceurs les foule aux pieds pour satisfaire sa faim. Cette faim trouvera m�me dans ce qui est amer plus de douceur que dans les relations de famille. Il en est ainsi de l��me dans ses relations avec Dieu. Le jugement prononc�, le mot �perdu� inscrit sur le p�cheur, la ruine de toute pr�tention � obtenir une justice devant Dieu, sont les herbes am�res de la P�que. L��me doit s�en nourrir, mais elle y trouve le salut, l�Agneau pascal ayant port� et �t� pour toujours ces jugements de devant Dieu.

Comme un oiseau erre �� et l� loin de son nid, ainsi est l�homme qui erre loin de son lieu (v. 8).

La liaison de cette pens�e avec celle du verset pr�c�dent frappera l�esprit r�fl�chi. On pourrait croire que les douces affections naturelles qui nous lient � la famille doivent �tre foul�es aux pieds. Bien loin de l�. Celui qui abandonne le lieu o� il trouve ses affections est comme l�oiseau sans nid, et par cons�quent sans famille, errant �� et l�. C�est dans la famille que les affections se r�chauffent et que l��go�sme est tenu en bride � et cela s�accorde parfaitement avec la vie spirituelle.

L�huile et le parfum r�jouissent le c�ur, et la douceur d�un ami est le fruit d�un conseil qui vient du c�ur (v. 9).

L�huile et le parfum avec lesquels on re�oit les convives de marque r�jouissent le c�ur de celui qui se sent appr�ci� de cette mani�re (Luc 7:46). De m�me la douceur dont un ami nous entoure est le fruit d�une pens�e profonde qui a sa source dans ses affections. Ce proverbe n�est-il pas applicable � Christ et � nos relations avec Lui?

N�abandonne point ton ami, ni l�ami de ton p�re, et n�entre pas dans la maison de ton fr�re au jour de la calamit�. Mieux vaut un voisin proche qu�un fr�re �loign� (v. 10).

Voyez 18:24.

L�ami est celui dans la compagnie duquel je passe ma vie; � l�ami de mon p�re se rattachent mes souvenirs et mes affections de famille. Dans mes difficult�s je le trouve pr�s de moi, rempla�ant ma famille absente. Ferai-je au jour de ma calamit� un long voyage pour chercher aupr�s de mon fr�re les consolations dont j�ai besoin? Non, je n�entrerai pas dans sa maison en ce jour-l�. Cette maxime touche � la question des affections naturelles, qui est en vue dans tout ce passage. Jonathan, l�ami de David, �tait pour lui un meilleur conseiller que ses propres fr�res. Ce passage reporte nos pens�es vers l�Ami par excellence.

Mon fils, sois sage et r�jouis mon c�ur, afin que j�aie de quoi r�pondre � celui qui m�outrage (v. 11).

Il y a des gens qui outragent la Sagesse divine (Christ) en invoquant les fautes de ceux qui sont n�s d�elle. Le moyen de r�duire ces ennemis au silence n�est pas que le fils de la Sagesse se lance t�m�rairement dans la lutte, mais qu�il reproduise les traits de la Sagesse qui l�a engendr�, et qu�il r�jouisse Son c�ur par son ob�issance. �Ils n�auront pas honte�, est-il dit, �quand ils parleront avec des ennemis dans la porte�. (Ps. 127:5).

L�homme avis� voit le mal et se cache; les simples passent outre et en portent la peine (v. 12).

Voyez 22:3.

Ce passage est r�p�t� ici comme enseignement suppl�mentaire du v. 11. Quand le mal se pr�sente, l�homme qui a profit� des enseignements de la sagesse ne cherche pas � tenir t�te aux attaques, ce qui serait de la pr�somption, mais se cache, et laisse agir Celui qui seul peut r�sister au mal; tandis que les �simples� ne voient pas le danger, passent outre dans leur aveuglement et leur suffisance, et deviennent la proie de l�Ennemi.

Prends son v�tement, car il a cautionn� autrui et prends de lui un gage, � cause de l��trang�re (v. 13).

Voyez 20:16.

La r�p�tition de ce passage ici semble avoir le m�me but que celle du v. 12. Compter sur l�avenir, sur soi-m�me, et laisser Dieu de c�t�, c�est la ruine, mais en outre on est ruin� par l�alliance avec le monde corrompu.

� celui qui b�nit son ami � haute voix, se levant le matin de bonne heure, on le lui comptera comme une mal�diction (v. 14).

Les rapports avec l�ami ont une pudeur d�intimit� qui ne comporte pas une publicit� tapageuse. S�il me communique tous ses secrets et me montre une si touchante confiance, les louanges qu�il me prodiguerait cri�es � haute voix, en public, � des heures inusit�es, seraient le contraire de la communion avec lui. Cela rebute les assistants et leur produit l�effet d�une mal�diction et non d�une louange. N�en est-il pas de m�me de certaines manifestations publiques d�admiration pour le Seigneur qui affligent ses vrais amis et leur donnent la p�nible impression d�un manque de v�rit� dans le c�ur?

Une goutti�re continuelle en un jour de pluie, et une femme querelleuse, cela se ressemble. Qui l�arr�te arr�te le vent, et sa droite trouve de l�huile (v. 15-16).

Voyez 19:13.

Ces versets continuent � parler des relations de famille. On arr�te moins facilement les querelles dans les rapports intimes avec la famille que dans les rapports avec le public. La femme est le grand obstacle au r�tablissement de la paix. Ce serait merveille d�y r�ussir, mais on ne le peut pas davantage que de retenir le vent ou l�huile avec la main.

Le fer s�aiguise par le fer et un homme ranime (aiguise) le visage de son ami (v. 17).

Immense avantage de l�amiti� selon les pens�es de Dieu. �tant de m�me nature (comme le fer et le fer), deux amis s�encouragent, s�aident, se fortifient, se raniment l�un l�autre pour un m�me dessein.

Versets 18-22 � L�homme selon Dieu et l�homme naturel.

Celui qui soigne le figuier mange de son fruit et celui qui veille sur son Ma�tre sera honor� (v. 18).

Voyez 1 Cor. 9:7.

Nous avons ici l�image de celui qui soigne Isra�l, le peuple de Dieu. Il a le droit de manger du fruit du figuier ou de la vigne, et de boire du lait du troupeau. Ce droit, l�ap�tre Paul seul n�en faisait pas usage. De tels soins sont donn�s, pour ainsi dire, de haut en bas, mais il en est qui sont donn�s de bas en haut, tels ceux de Mardoch�e veillant sur Assu�rus, son ma�tre. Celui-l� fut honor�. Il en est de m�me des serviteurs qui veillent aujourd�hui � ce que le nom de leur Seigneur ne soit pas d�shonor� dans ce monde.

Comme dans l�eau le visage r�pond au visage, ainsi le c�ur de l�homme r�pond � l�homme (v. 19).

Il y a des affinit�s, des ressemblances d�homme � homme, au moral comme au physique. On se reconna�t aux m�mes traits, et l�on se recherche. Ainsi, quant au bien, le Seigneur aime � voir ses traits reproduits dans les siens; mais ceux-ci ne reproduisent son image qu�en le contemplant. (2 Cor. 3:18; Actes 7:59-60).

Le sh�ol et l�ab�me sont insatiables et les yeux de l�homme sont insatiables (v. 20).

Voyez 30:16; Habak. 2:5.

Le lieu invisible est insatiable pour engloutir les �mes, l�ab�me, pour engloutir l�homme tout entier; les yeux de l�homme p�cheur ne se rassasient jamais de contempler les objets de leurs convoitises et du d�sir d�en prendre possession. C�est le regard de l�homme qui le fait ressembler � l�ab�me. Nous trouvons ici un contraste absolu avec le verset pr�c�dent.

Le creuset est pour l�argent, et le fourneau pour l�or, ainsi l�homme pour la bouche qui le loue (v. 21).

Voyez 17:3.

Du creuset et du fourneau sortent l�argent et l�or d�pouill�s de leur alliage. Les louanges sont le creuset de l�homme. Qu�en sortira-t-il? L�argent de la gr�ce, l�or de la justice divine, ou les scories du vieil homme, son orgueil et sa satisfaction de lui-m�me, sa chair en un mot, dans laquelle n�habite aucun bien?

Quand tu broierais le fou dans un mortier, au milieu du grain, avec un pilon, sa folie ne se retirerait pas de lui (v. 22).

Le plus grand broiement ne peut changer l�homme naturel, celui dont le caract�re est la folie, �tat qu�aucune ressource humaine ne peut modifier (Rom. 1:22). Pour y �chapper il faut na�tre de nouveau.

Versets 23-27 � Pr�voyance.

Connais bien la face de ton menu b�tail, veille sur tes troupeaux; car l�abondance n�est pas pour toujours, et une couronne dure-t-elle de g�n�ration en g�n�ration? Le foin dispara�t, et l�herbe tendre se montre, et on ramasse les herbes des montagnes. Les agneaux sont pour ton v�tement, et les boucs pour le prix d�un champ, et l�abondance du lait de tes ch�vres pour ta nourriture, pour la nourriture de ta maison, et pour la vie de tes servantes (v. 23-27).

Le menu b�tail et les troupeaux repr�sentent toujours dans l��criture la richesse donn�e de Dieu aux hommes. La couronne est toujours dans les Proverbes l�embl�me de ce qui est donn� � la Sagesse ou dispens� par elle: b�n�dictions terrestres, prolongement de vie, nombreuse post�rit�. Mais tout cela ne dure pas de g�n�ration en g�n�ration. La nourriture du b�tail, par lequel notre vie est entretenue ici-bas, soit comme v�tement, soit comme alimentation, soit comme �change, peut dispara�tre. Il faut une surveillance continuelle pour la renouveler quand le foin est consomm�; il faut surveiller l�herbe nouvelle, r�colter les herbes sur les montagnes. Ainsi la maison, la famille, la domesticit�, sont entretenues.

Ce passage qui peut �tre intitul�: Pr�voyance, cl�ture dignement un chapitre qui traite avant tout de la vie et des relations domestiques.

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Proverbs 27". "Commentaire biblique intermédiaire". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cbi/proverbs-27.html.
 
adsfree-icon
Ads FreeProfile