Lectionary Calendar
Saturday, September 28th, 2024
the Week of Proper 20 / Ordinary 25
Attention!
Take your personal ministry to the Next Level by helping StudyLight build churches and supporting pastors in Uganda.
Click here to join the effort!

Bible Commentaries
Romains 12

Commentaire biblique intermédiaireCommentaire biblique intermédiaire

Recherche de…
Enter query below:

versets 1-21

Chapitres 12 � 15

Avec le chapitre 11 se termine la partie doctrinale de notre �p�tre. Fond� sur ce qu�il a expos� pr�c�demment, l�ap�tre invite les croyants � une marche de saintet� et de fid�lit� envers Dieu et les hommes. Les caract�res de cette marche sont l�humilit� et l�amour, joints � une gr�ce qui se manifeste par la justice pratique. Le chr�tien est un homme vivant parmi les hommes, mais, selon les enseignements de l��p�tre, il est un homme d�livr� et s�par� du monde. Il doit le montrer par son esprit et sa marche dans les circonstances qu�il est appel� � traverser, soit dans la maison de Dieu, soit dans le monde. Ce qui lui convient, c�est la. simplicit� de c�ur, un esprit paisible, qui cherche le bien de son prochain et non son propre int�r�t, ni sa gloire, qui ne se venge pas, mais s�efforce de surmonter le mal par le bien.

Le chapitre 12 nous pr�sente le croyant plut�t dans sa position de membre du corps, d�enfant � l�int�rieur de la maison, tandis que le chapitre 13 nous le montre, en quelque sorte, en dehors de la maison, dans ses rapports avec le gouvernement de ce monde et ses autorit�s institu�es de Dieu. Peu importe la forme que ces autorit�s rev�tent, le chr�tien ne doit pas s�opposer � elles, mais leur �tre soumis et rendre � chacun l�honneur qui lui est d�, et cela d�autant plus que la nuit est fort avanc�e et que le jour, � la lumi�re duquel il doit marcher, est proche et manifestera toutes choses.

Au chapitre 14, l�ap�tre exhorte les fr�res � se supporter les uns les autres, ce qui �tait d�une importance particuli�re pour les croyants de Rome parmi lesquels se trouvaient des chr�tiens sortis du juda�sme et du paganisme. Ce fait suscitait parfois des questions relatives aux aliments, � la boisson, � l�observation des jours et d�autres semblables. Il fallait avoir des �gards pour la conscience de chacun; le �fort� ne devait pas m�priser le �faible� et, r�ciproquement, le �faible� ne devait pas juger le �fort�. L�ap�tre poursuit ces exhortations au d�but du chapitre 15 et les ach�ve en dirigeant les regards sur Celui qui n�a jamais cherch� � se plaire � lui-m�me, mais a support� les outrages de ceux qui l�outrageaient. Dans les versets 8 � 12, l�ap�tre r�sume les voies de Dieu dans l��vangile, en les appuyant de citations tir�es de l�Ancien Testament. Puis, dans la derni�re partie du chapitre, il parle de son service parmi les nations et fait allusion aux voyages qu�il esp�rait faire en Occident, apr�s une visite � J�rusalem.

Chapitre 12

�Je vous exhorte donc, fr�res, par les compassions de Dieu, � pr�senter vos corps en sacrifice vivant, saint, agr�able � Dieu, ce qui est votre service intelligent� (v. 1). Ces paroles nous reportent au chapitre 6, o� nous sommes invit�s � nous livrer nous-m�mes � Dieu, comme d�entre les morts �tant faits vivants � et nos membres � Dieu, comme instruments de justice (v. 13). Nous avons appris l� qu��tant morts avec Christ, nous devons marcher en nouveaut� de vie. Dans les chapitres suivants, l�ap�tre expose toute l��tendue des compassions de Dieu. Fond� sur elles, il nous exhorte � pr�senter nos corps en sacrifice vivant, saint, agr�able � Dieu, ce qu�il nomme notre �service� intelligent, parce que cela est conforme aux enseignements du Saint Esprit. Non seulement notre �me est d�livr�e de la mort �ternelle et appartient � Dieu, mais notre corps aussi a �t� achet� � grand prix, bien que nous attendions encore sa d�livrance �r�elle� (8:23). C�est pourquoi notre esprit, notre �me et notre corps tout entiers doivent �tre conserv�s sans reproche pour Dieu (1 Thess. 5:23).

Nous ne sommes pas soumis � des commandements l�gaux qui, comme toujours, voueraient nos efforts � un �chec complet. Seules la gr�ce et la mis�ricorde divines peuvent transformer le croyant int�rieurement et ext�rieurement. Ce n�est que sur ce fondement qu�il peut, par une d�cision de c�ur, pr�senter son corps � Dieu jour apr�s jour, jusqu�� la fin de sa vie. L�ap�tre nomme cette pr�sentation �un sacrifice vivant, saint, agr�able � Dieu�. Vivant, en contraste avec les sacrifices de l�Ancien Testament qui �taient mis � mort, saint en opposition au caract�re mondain et l�gal de ces sacrifices, et agr�able � Dieu, parce que Dieu y a sa vraie place et que l�homme aussi prend la sienne selon les pens�es de Dieu. Il est compr�hensible qu�un tel service, qui en a fini pour toujours avec tous les exercices d�une religion humaine et l�observation d�ordonnances et d�usages charnels, soit appel� notre service intelligent.

�Et ne vous conformez pas � ce si�cle; mais soyez transform�s par le renouvellement de votre entendement, pour que vous discerniez quelle est la volont� de Dieu, bonne et agr�able et parfaite� (v. 2). L�ap�tre ajoute ainsi un second �l�ment � la cons�cration personnelle pour Dieu, savoir une mise en garde contre les influences pernicieuses du monde, domaine de Satan. Il ne suffit pas de marcher dans la s�paration ext�rieure du monde, nous avons besoin d�un renouvellement continuel de notre entendement (�ph. 4:23), en ne nous laissant pas souiller par l�esprit de notre temps, par les habitudes et les opinions courantes des hommes, qui ne connaissent pas Dieu et qui vivent dans les t�n�bres de leurs c�urs. Ce n�est que de cette mani�re que nous pouvons cro�tre dans la connaissance de la �volont� de Dieu, bonne et agr�able et parfaite�, telle qu�elle nous est pr�sent�e dans le christianisme. Il y a une gradation �vidente dans ces trois mots, et nous distinguons en m�me temps en eux. la grande diff�rence qui existe entre la position d�un chr�tien et celle d�un homme religieux, qu�il porte le nom de Juif ou de chr�tien. Comme toujours, ici aussi notre pr�cieux Sauveur est notre mod�le parfait. Il vint dans ce monde pour accomplir la volont� de Dieu, et dans toutes les tribulations de son douloureux chemin, il accomplit toujours ce qui �tait agr�able au P�re (Jean 8:29), en apprenant l�ob�issance par les choses qu�il a souffertes (H�b. 5:8). Nous aussi, nous sommes appel�s � accomplir la volont� de Dieu dans un monde o� tout lui est oppos�, et si notre intelligence spirituelle se d�veloppe par le renouvellement continuel de notre entendement, nous discernerons ce qu�est la volont� de Dieu, bonne, agr�able et parfaite. Le r�sultat de cette �nergie spirituelle est une s�paration toujours croissante des principes du monde; nous faisons des progr�s; nous apprenons � conna�tre toujours mieux notre �moi� et � le juger, et nous d�couvrons plus clairement le sentier parfait de l�Homme c�leste sur la terre, r�pondant � son appel: �Viens, suis-moi!�

Pour marcher � la suite du Seigneur, un continuel renoncement � soi-m�me est n�cessaire: nous sommes satisfaits de la place que Dieu nous assigne, du chemin qu�il nous trace, nous sommes gard�s d�avoir une haute pens�e de nous-m�mes au-dessus de celle qu�il convient d�avoir et nous avons �de saines pens�es, selon la mesure de foi que Dieu a d�partie � chacun� (v. 3). L�incr�dulit� recherche toujours les choses �lev�es et n�glige pr�cis�ment ce que Dieu place devant nous. Si nous avons conscience d�avoir re�u de Dieu quelque chose � faire, cela donne � nos c�urs de l�assurance et �veille en nous le sentiment de notre responsabilit�. Nous reconnaissons avec joie ce qui a �t� confi� � notre fr�re, tout en cherchant � accomplir le service que nous avons re�u nous-m�mes, avec le doux sentiment de faire la volont� de Dieu.

Cela conduit l�ap�tre � nous parler pour la premi�re et unique fois dans cette �p�tre, du corps, un sujet qui nous est bien connu gr�ce � la premi�re �p�tre aux Corinthiens, et � celles qu�il a adress�es aux �ph�siens et aux Colossiens. Il le fait ici d�un seul point de vue, afin de montrer l�importance des relations existant entre les membres du corps de Christ. �Comme dans un seul corps nous avons plusieurs membres, et que tous les membres n�ont pas la m�me fonction, ainsi nous qui sommes plusieurs, sommes un seul corps en Christ, et chacun individuellement membres l�un de l�autre� (v. 4, 5).

L�ap�tre n�en dit pas davantage, du point de vue doctrinal, au sujet de Christ, de la T�te et de ses membres. Il expose ensuite les devoirs incombant aux divers membres du corps. Nous ne sommes pas simplement des croyants appel�s � servir Dieu comme �tant faits vivants d�entre les morts, chacun � la place qui lui a �t� assign�e dans ce monde. Mais nous, �qui sommes plusieurs, sommes un seul corps en Christ, et chacun individuellement membres l�un de l�autre�. Cette �p�tre ne serait pas compl�te, s�il n�y �tait pas parl� de ces relations et de la responsabilit� qui nous incombe, en tant que nous constituons un seul corps, en t�moignage aussi � l��gard du monde dans lequel le corps se trouve.

�Or ayant des dons de gr�ce diff�rents� � la mani�re dont ils nous sont communiqu�s est expos�e dans d�autres passages � �selon la gr�ce qui nous a �t� donn�e, soit la proph�tie, proph�tisons selon la proportion de la foi� (v. 6). Le verset 3 contient une expression semblable: �Selon la mesure de foi que Dieu a d�partie � chacun�. Tout est gr�ce; il n�y a rien de nous; tous les dons sont des �dons de gr�ce�.

Gardons-nous donc d�avoir une haute opinion de nous et de d�passer la mesure de foi qui nous a �t� d�partie, en particulier dans le service de la Parole. La proph�tie, selon 1 Corinthiens 14:1, �tait le plus d�sirable de tous les dons pour l��dification, car c��tait celui qui amenait l�auditeur le plus imm�diatement en rapport avec Dieu. Mais qu�arrivait-il quand celui qui parlait d�passait la mesure que Dieu lui avait dispens�e et ne prenait pas garde � la direction de l�Esprit? Qu�arrive-t-il aujourd�hui quand c�est l�homme qui se met en avant?

Il y a des dons de gr�ce diff�rents, et tous sont n�cessaires. Aucun membre ne peut dire � l�autre: Je n�ai pas besoin de toi. L�un a un don de service, un second celui de l�enseignement, un troisi�me celui de l�exhortation (v. 7, 8). Tous sont n�cessaires � l�accroissement du corps, � son �dification en amour; ils sont tous utiles et dispens�s aux membres en vue de leur �dification r�ciproque. L�ap�tre mentionne comme dons la fonction de distribuer, d��tre � la t�te (1 Thess. 5:12; 1 Tim. 5:17) et m�me d�exercer la mis�ricorde (v. 8). Il exhorte � la simplicit� celui qui distribue, celui qui est � la t�te � conduire soigneusement, celui qui exerce la mis�ricorde � le faire joyeusement. Ces exhortations sont si simples qu�il n�est pas n�cessaire de les expliquer. Ce dont nous avons besoin, c�est de nous examiner pour discerner dans quelle mesure nous les mettons en pratique, chacun � sa place. Ce passage nous montre combien est insens�e et n�faste l�existence du clerg� �tabli d�s le d�but dans l��glise.

Les exhortations qui suivent sont d�une autre nature. L�ap�tre y parle des devoirs chr�tiens de toutes sortes, dans leurs relations ext�rieures, et de l�esprit dans lequel nous devons nous y appliquer. Deux personnes peuvent accomplir la m�me t�che, mais d�une mani�re diff�rente. L�une peut agir d�une mani�re bienfaisante, l�autre, d�une mani�re qui rebute.

En premier lieu, l�ap�tre nous adresse l�exhortation: �Que l�amour soit sans hypocrisie�. L�amour est de Dieu; c�est pourquoi il devrait toujours �tre vrai et sans hypocrisie. Quiconque est n� de Dieu, participe � la nature divine; il est exhort�, pour cette raison, � �tre �un imitateur de Dieu�. L�amour est, comme cela a �t� dit souvent, l�activit� de la nature divine en bont� et doit �tre manifest� dans ce monde par ceux qui sont n�s de Dieu. Sans amour, les dons les plus beaux n�ont que peu de valeur.

Quelle responsabilit� pour nous! H�las, combien fr�quemment une apparence trompeuse masque une triste r�alit�! Aussi devons-nous maintenir en nous la sinc�rit�, jointe � un jugement continuel de nous-m�mes.

Suit, sit�t apr�s, la seconde exhortation: �Ayez en horreur le mal, tenez ferme au bien�. Dieu est amour, certes, mais il nous est dit d�abord qu�il est lumi�re et qu�il n�y a en Lui aucunes t�n�bres (1 Jean 1:5). Combien de telles paroles sont solennelles, particuli�rement dans nos jours de laisser-aller et de ti�deur laodic�enne. L� o� un c�ur bat d�un amour vrai pour Dieu, on trouvera certainement une �nergique s�paration de tout ce qui est impur, et une sainte horreur du mal. Une telle �me marche dans la lumi�re, comme Dieu est dans la lumi�re; elle ne peut se contenter de moins.

�Quant � l�amour fraternel, soyez pleins d�affection les uns pour les autres; quant � l�honneur, �tant les premiers � le rendre aux autres; quant � l�activit�, pas paresseux; fervents en esprit; servant le Seigneur; vous r�jouissant dans l�esp�rance; patients dans la tribulation; pers�v�rants dans la pri�re; subvenant aux n�cessit�s des saints; vous appliquant � l�hospitalit� (v. 10-13). L�affection fraternelle est diff�rente de l�amour (2 Pierre 1:7). Elle a sa source dans l�amour, mais elle s�exerce dans un cercle plus restreint, celui de la famille de Dieu ou de l�assembl�e. Rien n�est plus beau qu�une profonde affection fraternelle; cependant, elle peut se refroidir et perdre sa cordialit�, non seulement parce que nous sommes faibles, mais aussi parce qu�il peut y avoir chez nos fr�res et s�urs quelque chose qui met notre affection � rude �preuve. C�est pourquoi l�ap�tre dit: �Quant � l�amour fraternel, soyez pleins d�affection les uns pour les autres!� Pierre parle d�une affection fraternelle sans hypocrisie (1 Pierre 1:22).

Mais, ce n�est pas tout: progressez dans l�humilit�, qui estime son fr�re plus excellent que soi-m�me; soyez un bon exemple pour les autres et, conduits par l�Esprit, servez le Seigneur avec fid�lit� et pers�v�rance!

Cela rappelle � l��crivain l�avenir glorieux qui sera la part du croyant: �vous r�jouissant dans l�esp�rance�, ainsi que les afflictions qu�il rencontre sur son chemin: �patients dans la tribulation�, et enfin la souveraine ressource: �pers�v�rants dans la pri�re�. En m�me temps, comme l�ap�tre, nous ne serons pas insensibles aux besoins de notre prochain, mais nous subviendrons aux n�cessit�s des saints: �nous appliquant � l�hospitalit�.

Ici se termine cette partie des exhortations. La suite dirige tout particuli�rement nos regards sur la mani�re dont Christ lui-m�me a agi ici-bas. �B�nissez ceux qui vous pers�cutent; b�nissez et ne maudissez pas. R�jouissez-vous avec ceux qui se r�jouissent, et pleurez avec ceux qui pleurent� (v. 14, 15). Quel exemple parfait nous avons dans notre bien-aim� Sauveur! Il a vers� des larmes de profonde sympathie sur la ville de ses meurtriers, il a pri� pour ses ennemis; son grand amour lui a fait prendre part aux joies et aux souffrances de ceux au milieu desquels il se trouvait. Puissions-nous imiter le parfait mod�le!

�Ayant, les uns envers les autres, un m�me sentiment; ne pensant pas aux choses �lev�es, mais vous associant aux humbles. Ne soyez pas sages � vos propres yeux� (v. 16). Toutes ces choses sont en opposition avec notre esprit naturellement orgueilleux, qui fait si facilement de coupables diff�rences. Elles ont �t� r�alis�es d�une mani�re glorieuse dans la carri�re du Sauveur, qui s�occupait en gr�ce des plus pauvres de ce monde, �tant lui-m�me le plus pauvre et le plus humble parmi eux! Et si Paul a pu �crire aux Philippiens: �Qu�il y ait donc en vous cette pens�e qui a �t� aussi dans le Christ J�sus�, nous pouvons �tre certains qu�il l�a r�alis�; autrement il n�aurait pas dit: �Soyez mes imitateurs, comme... je le suis de Christ� (1 Cor. 11:1; Phil. 3:17). Que Dieu nous accorde d�imiter son z�le! Qu�il veuille, dans sa gr�ce, nous garder de toute confiance en notre propre sagesse et en notre intelligence! N�imitons pas la fi�re ville des Chald�ens, qui disait: �C�est moi, et il n�y en a pas d�autre�, et dont la sagesse et la connaissance l�avaient fait errer! (�s. 47:10).

La fin de notre chapitre nous montre encore une fois le tableau saisissant des caract�res du second Homme, et quelles doivent �tre nos pens�es � nous, ses disciples. Jamais il ne rendit mal pour mal; jamais il ne prof�ra de mensonge; lorsqu�on l�outrageait, il ne rendait pas d�outrage; quand il souffrait, il ne mena�ait pas, mais se remettait � Celui qui juge justement (1 Pierre 2:22, 23). C�est l� aussi le chemin de ses disciples dans lequel ils doivent rechercher tout ce qui est honorable devant les hommes, ou, comme Paul l��crit aux Philippiens, avoir leurs pens�es occup�es de tout ce qui est pur et aimable, de ce qui est de bonne renomm�e et de ce en quoi il y a quelque vertu ou quelque louange. En marchant ainsi, ils vivront, autant que cela d�pend d�eux, en paix avec tous les hommes (v. 17, 18), ne cherchant pas leur propre bien, mais celui des autres.

Avant tout, il convient aux bien-aim�s de Dieu de ne jamais se venger eux-m�mes, car la col�re et la vengeance appartiennent � Dieu: en son temps, Il nous rendra justice. Notre affaire, si la col�re des hommes s��l�ve contre nous, c�est de la laisser agir, c�est-�-dire de ne pas tenir t�te � ses explosions, mais de les laisser passer tranquillement sur nous et de tout remettre � Dieu. �Car il est �crit: �� moi la vengeance; moi je rendrai, dit le Seigneur� (v. 19). Ce que Dieu demande de nous, c�est non seulement de manifester notre douceur envers tous les hommes, mais aussi de t�moigner de l�affection � nos ennemis et, l�ayant appris de Christ, de donner � manger � ceux qui ont faim et � boire � ceux qui ont soif, de mani�re � atteindre ainsi leur c�ur et leur conscience: �car en faisant cela tu entasseras des charbons de feu sur sa t�te� (v. 20), si cela ne le rend pas confus, il en supportera d�autant plus les cons�quences! Dans tous les cas, le chr�tien, agissant en cela selon sa nouvelle nature, ne doit pas se laisser surmonter par le mal, mais s�appliquer � surmonter le mal par le bien. Ainsi il devient un imitateur de Dieu (v. 21) qui, en Christ, a surmont� tout le mal se trouvant en nous, et qui se pla�t, aussi longtemps que dure le temps de la gr�ce, � agir selon ce m�me principe.

Quelle joie on �prouve � gagner un ennemi par ce moyen, et � sauver peut-�tre une �me de la mort! C�est ce que ne peut ressentir que celui � qui il a �t� accord� de remporter une victoire de ce genre. Sans doute, il en co�te de se laisser faire du tort, outrager, traiter avec m�pris, mais la r�compense sera d�autant plus douce que la lutte aura �t� plus grande.

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Romans 12". "Commentaire biblique intermédiaire". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cbi/romans-12.html.
 
adsfree-icon
Ads FreeProfile