Lectionary Calendar
Saturday, September 28th, 2024
the Week of Proper 20 / Ordinary 25
the Week of Proper 20 / Ordinary 25
advertisement
advertisement
advertisement
Attention!
Tired of seeing ads while studying? Now you can enjoy an "Ads Free" version of the site for as little as 10¢ a day and support a great cause!
Click here to learn more!
Click here to learn more!
Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public.
Ces fichiers sont dans le domaine public.
Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Romans 13". "Commentaire biblique intermédiaire". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cbi/romans-13.html.
bibliography-text="Commentaire sur Romans 13". "Commentaire biblique intermédiaire". https://beta.studylight.org/
versets 1-14
Apr�s l�exhortation � ne pas se venger soi-m�me, mais � surmonter le mal par le bien, l�ap�tre, dans ce chapitre, passe � un devoir d�ordre plus g�n�ral qui incombe � tout homme, mais d�une mani�re particuli�re au chr�tien: �Que toute �me se soumette aux autorit�s qui sont au-dessus d�elle; car il n�existe pas d�autorit�, si ce n�est de par Dieu; et celles qui existent sont ordonn�es de Dieu� (v. 1).
�Toute �me� � remarquons l�expression; c�est plus g�n�ral que �tout chr�tien�, ou �chacun d�entre vous�, et c�est bien �crit ainsi � dessein (chap. 2:9). La maison enti�re du croyant: enfants, domestiques, tout y est compris. Le chr�tien n�est certes pas de ce monde, mais il est dans le monde, comme les autres hommes, et ainsi il est tenu d��tre soumis aux autorit�s, et cela pour des motifs qui sont de la plus haute importance. D�abord, l�autorit� est �ordonn�e de Dieu�, puis le magistrat est �serviteur de Dieu�, et finalement �ils sont ministres de Dieu� (v. 4-6). On trouverait difficilement des motifs plus s�rieux quant � nos devoirs envers les autorit�s. L�ap�tre Pierre, dans sa premi�re �p�tre, exhorte aussi les croyants de la circoncision, � �tre soumis, pour l�amour du Seigneur, � tout ordre humain (chap. 2:13, 14).
Sans doute, on pourrait, comme on le fait si volontiers, objecter � ce simple commandement de Dieu: Oui, mais que faire si l�autorit� elle-m�me ne reconna�t pas sa d�pendance de Dieu, si elle gouverne selon son bon plaisir et ordonne des choses injustes ou p�nibles? Dois-je me soumettre quand m�me � elle sans condition? Assur�ment la parole prononc�e par les ap�tres devant le sanh�drin: �Il faut ob�ir � Dieu plut�t qu�aux hommes� est toujours valable. Si l�autorit� exige de nous une chose qui soit contraire � la volont� de Dieu, et si l�accomplissement d�un tel ordre p�se sur notre conscience, nous devons ob�ir � la volont� de Dieu. Mais dans ce cas seulement. En toute autre circonstance, j�ai � �tre soumis simplement, sans m�occuper du caract�re politique de l�autorit�, qu�elle soit monarchique, r�publicaine, ou d�un autre caract�re, qu�elle remplisse ses devoirs ou non, car il n�y a pas d�autorit� qui ne soit de Dieu. Combien cela rend simple le chemin du croyant!
Au temps o� notre �p�tre fut �crite, il n��tait certes pas facile d�ob�ir � ce commandement, car les autorit�s �taient enti�rement pa�ennes et idol�tres. Elles consid�raient donc comme des ennemis les croyants qui avaient rejet� la religion de l��tat et refusaient cat�goriquement d�offrir de l�encens aux dieux. Elles les opprimaient m�me et les pers�cutaient. Malgr� cela, il restait vrai que les magistrats sont ordonn�s de Dieu pour punir le mal, pour exiger et r�compenser le bien (v. 3). Le magistrat �tait et est encore aujourd�hui �serviteur de Dieu�; l�ap�tre le d�clare � deux reprises dans ce quatri�me verset: il est �serviteur de Dieu pour ton bien... il ne porte pas l��p�e en vain; car il est serviteur de Dieu, vengeur pour ex�cuter la col�re sur celui qui fait le mal�. C�est pourquoi celui qui r�siste � l�autorit� r�siste � l�ordonnance de Dieu, et ceux qui r�sistent feront venir un jugement sur eux-m�mes (v. 2). En d�autres termes, toute autorit� est de Dieu; pour cette raison le croyant doit lui �tre soumis, car il r�sisterait � l�ordonnance de Dieu, s�il ne l��tait pas.
Il est possible que cette soumission cause au chr�tien des d�sagr�ments de diverses sortes et qu�il en �prouve m�me peut-�tre des pertes sensibles et des souffrances. Toutefois cela ne doit en rien changer sa mani�re d�agir; d�ailleurs, a-t-il autre chose � attendre dans ce monde d�injustice? Il y est �tranger et p�lerin; sa bourgeoisie est dans les cieux; amen� par la foi dans la plus �troite relation avec Dieu, il sait que sa position et son h�ritage sont c�lestes; il est b�ni de toute b�n�diction spirituelle dans les lieux c�lestes. Durant sa course vers la patrie c�leste, il n�est pas appel� � d�fendre ses droits dans ce monde, encore moins � exercer une influence active sur son organisation sociale ou politique, et combien moins encore � occuper une place d�autorit� dans ce monde. Il r�gnera un jour avec Christ, quand le temps sera venu, mais sa part actuelle est de souffrir et, autant que cela d�pend de lui, il doit vivre en paix avec tous les hommes, rechercher leur bien et �en faisant le bien�, fermer la bouche �� l�ignorance des hommes d�pourvus de sens� (1 Pierre 2:15).
Quand nous avons compris cela, notre position et notre attitude envers l�autorit� deviennent tr�s simples. Si nous discernons Dieu en elle, les difficult�s disparaissent et la plupart des questions se r�solvent d�elles-m�mes. Nous reconnaissons aussi la n�cessit� de lui �tre soumis, non seulement � cause de la col�re � qui nous atteindrait en cas d�insoumission � �mais aussi � cause de la conscience� (v. 5). Pour ce m�me motif, il peut arriver que nous ne puissions pas ob�ir, comme cela a d�j� �t� dit, � certains ordres qui sont en contradiction avec la volont� positive de Dieu et notre caract�re de chr�tiens. La mani�re dont a �t� �tablie l�autorit� qui gouverne, et dont elle exerce son pouvoir n�est pas notre affaire. Un chr�tien, dans quelque pays qu�il vive, et dans quelque position terrestre qu�il se trouve, doit �tre soumis � l�autorit� sous laquelle il est plac� et qui gouverne. Si, � la suite d�une r�volution, une nouvelle autorit� est �tablie, il doit �galement lui �tre soumis sans murmurer, qu�elle lui plaise ou non. Il n�a pas non plus � examiner si les ordonnances et les lois promulgu�es par l�autorit� sont justes ou non, si elles lui sont avantageuses ou d�favorables; son affaire, c�est de prier pour l�autorit�, demandant � Dieu qu�il la dirige et lui accorde la sagesse de gouverner pour le bien du pays et du peuple. Il doit r�aliser que ses int�r�ts ne sont pas li�s � cette terre, mais au ciel.
Nous rappelons ici l�exhortation si importante et si actuelle de l�ap�tre en 1 Timoth�e 2: �J�exhorte donc, avant toutes choses, � faire des supplications, des pri�res, des intercessions, des actions de gr�ces pour tous les hommes � pour les rois et pour tous ceux qui sont haut plac�s, afin que nous puissions mener une vie paisible et tranquille, en toute pi�t� et honn�tet� (v. 1, 2). Au lieu de m�dire des autorit�s, de nous passionner au sujet de leurs actes et de prononcer m�me sur elles des jugements outrageux (Tite 3:1, 2), notre privil�ge et notre devoir, c�est d�interc�der pour elles; faisant monter � Dieu pour elles des intercessions et des actions de gr�ces. Paul exhorte � le faire avant toutes choses. Les croyants n�auront-ils pas plus de succ�s, en agissant de cette mani�re, qu�en intervenant eux-m�mes directement, si bien intentionn�s soient-ils?
Jamais la faute d�une autorit�, d�un des ministres de Dieu, ne donne le droit � un chr�tien de ne pas s�acquitter fid�lement de ses obligations. Si un magistrat dans sa charge de serviteur de Dieu commet une faute, il a affaire avec Dieu. Le chr�tien est tenu de faire le bien en toutes circonstances, de rendre aussi � tous ce qui leur est d�, �� qui le tribut, le tribut; � qui le p�age, le p�age; � qui la crainte, la crainte; � qui l�honneur, l�honneur� (v. 7). C�est un chapitre plein d�instructions: nous les apprendrions facilement et nous nous �pargnerions bien des sujets de m�contentement si nous nous souvenions que nous ne sommes ici-bas que des �trangers et des p�lerins, et qu�aussi nos biens terrestres ne nous appartiennent pas en propre, mais que nous n�en sommes que les administrateurs. Si nous ne recherchons pas les choses �lev�es et que nous nous associons aux humbles (chap. 12:16), nous dispenserons de bon c�ur � tous ce qui leur revient ou ce qu�ils attendent de nous, d�autant plus que nous verrons Dieu au-dessus d�eux, d�sirant le servir dans toutes ces choses ext�rieures.
Au verset 8, l�ap�tre fait un pas de plus, en disant: �Ne devez rien � personne, sinon de vous aimer les uns les autres, car celui qui aime les autres a accompli la loi�. Il est probable que, par cette exhortation, l�ap�tre pense en premier lieu aux obligations dont il vient d��tre question, mais nous pouvons y voir aussi une mise en garde contre l�habitude coupable de faire des dettes, comme cela arrive malheureusement souvent m�me parmi les chr�tiens. Il est humiliant pour un croyant de s�endetter, pour quelque motif que ce soit. En pareil cas, ne devrait-il pas mettre toute son �nergie � se lib�rer de ses dettes aussi rapidement que possible? Une seule dette fait exception � cette r�gle g�n�rale: celle de l�amour. Cette dette-l� est justifi�e et ne d�shonore personne, ni devant Dieu, ni devant les hommes. Il n�est pas possible de l��teindre jamais, car Dieu lui-m�me, par son amour, a fait de nous ses d�biteurs permanents.
En outre, l�amour est l�accomplissement de la loi; tous les commandements qui expriment les devoirs de l�homme envers ses semblables, se r�sument en un seul: �Tu aimeras ton prochain comme toi-m�me� (v. 9). Ce commandement existait depuis les temps anciens mais personne n�a pu l�observer. Seule la gr�ce qui nous a r�v�l� en Christ la pl�nitude de l�amour divin, peut transformer notre c�ur et nous rendre capables de ne plus marcher selon la chair, mais selon l�Esprit. Si nous le r�alisons, �la juste exigence de la loi� est accomplie en nous (8:3, 4). �L�amour ne fait point de mal au prochain�; s�il le faisait, il agirait contre sa nature. Ainsi �l�amour ... est la somme de la loi� ou, comme l�ap�tre le dit aux Galates: �Car toute la loi est accomplie dans une seule parole, dans celle-ci: �Tu aimeras ton prochain comme toi-m�me� (Gal. 5:14).
L�ap�tre indique ensuite un autre motif pour le chr�tien d��tre fid�le et vigilant: �Et encore ceci: connaissant le temps, que c�est d�j� l�heure de nous r�veiller du sommeil, car maintenant le salut est plus pr�s de nous que lorsque nous avons cru: la nuit est fort avanc�e, et le jour s�est approch� (v. 11, 12). Aussi longtemps que le soleil de justice ne s�est pas lev�, la nuit de ce monde dure encore. Les hommes peuvent, par leurs affaires et la recherche des plaisirs, tenter d�oublier ce fait. Ils y parviennent peut-�tre quelquefois, mais pour quiconque a de l�intelligence spirituelle et conna�t Christ, ce monde est plong� dans la nuit. Les t�n�bres deviennent toujours plus �paisses, � mesure que la nuit avance. Mais pour le croyant tout est clair; il est r�veill� de son sommeil et l��toile du matin est d�j� lev�e dans son c�ur. La nuit est fort avanc�e et, tandis que le monde continue � dormir, malgr� les avertissements que Dieu lui adresse, le chr�tien voit avec all�gresse le jour poindre. Son Seigneur ne tarde pas, m�me si quelques-uns estiment qu�il y a du retardement. Chaque jour le rapproche du but et il est semblable � un esclave qui attend son Ma�tre, les reins ceints et la lampe allum�e.
�Ceux qui dorment, dorment la nuit, et ceux qui s�enivrent, s�enivrent la nuit�, lisons-nous en 1 Thessaloniciens 5:7. De telles personnes s�adonnent aux �uvres infructueuses des t�n�bres, � des choses honteuses qu�on n�ose pas nommer (v. 12, 13; �ph. 5:11, 12). En revanche, le chr�tien marche �honn�tement, comme de jour�. Les �uvres des t�n�bres ne conviennent pas � un �tre qui est d�livr� de la puissance du Prince des t�n�bres et qui est appel� d�sormais � marcher comme un �enfant de lumi�re�. Il lui �suffit d�avoir accompli, dans le temps d�j� �coul�, la volont� des nations� et d�avoir v�cu pour les convoitises des hommes. Selon les exhortations de la Parole, il rejette les �uvres des t�n�bres et rev�t les armes de la lumi�re. Sans doute, cela ne va pas sans lutte, car nous sommes sous le r�gne de Satan, le Prince des t�n�bres. Les puissances de m�chancet� s�opposent � nous, mais si la lumi�re dans laquelle nous marchons, fait partie de notre armure et si la puissance de la lumi�re, de la v�rit� et de la pi�t� habite dans notre c�ur, nous d�jouerons les assauts et les ruses de Satan, nous ne leur laisserons aucun acc�s dans nos �mes, ni ne leur permettrons d�exercer leur puissance sur nous. Si nous rev�tons �le Seigneur J�sus Christ�, en manifestant dans toutes nos pens�es, nos paroles et nos actes le caract�re et la marche de notre bien-aim� Sauveur, Lui la vraie lumi�re du jour, non seulement nous ne prendrons �pas soin de la chair pour satisfaire � ses convoitises� (v. 14), nous ne rechercherons pas les choses dans lesquelles ces convoitises trouvent un aliment, mais nous �marcherons, comme Lui a march�.
Le salut est plus pr�s de nous que lorsque nous avons cru; l�heure est venue de nous r�veiller de notre sommeil; c�est pourquoi il dit: �R�veille-toi, toi qui dors, et rel�ve-toi d�entre les morts, et le Christ luira sur toi! � (�ph. 5:14).