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Bible Commentaries
2 Rois 7

Commentaire biblique simpleCommentaire biblique simple

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versets 1-20

2 Rois 7:1-8

Proph�tie d'�lis�e et incr�dulit� du capitaine

7 Et �lis�e dit : � �coutez la parole de l'�ternel. "Ainsi dit l'�ternel : Demain � cette heure, � la porte de Samarie, [on aura] un s�a1 de fleur de farine pour un sicle2 et deux s�as d'orge pour un sicle." �
1 1 s�a = 7,3 litres environ. 2 1 sicle = 11,4 g environ.

2 Mais le capitaine, sur la main duquel s'appuyait le roi, r�pondit � l'homme de Dieu et dit : � Voici, m�me si l'�ternel faisait des fen�tres aux cieux, cela arriverait-il ? � Et �lis�e1 dit : � Voici, tu le verras de tes yeux, mais tu n'en mangeras pas. �
1 litt�ralement : il.

Les quatre l�preux

3 Or il y avait � l'entr�e de la porte [de la ville] quatre hommes l�preux, et ils se dirent l'un � l'autre : � Pourquoi sommes-nous assis ici jusqu'� ce que nous mourions ?

4 Si nous disons : "Entrons dans la ville", la famine est dans la ville et nous y mourrons. Et si nous restons assis ici, alors nous mourrons. Et maintenant, venez et passons1 dans le camp des Syriens. S'ils nous laissent vivre, nous vivrons, et s'ils nous font mourir, alors nous mourrons. �
1 litt�ralement : tombons.

5 Et ils se lev�rent au cr�puscule afin d'entrer dans le camp des Syriens. Et ils vinrent jusqu'� l'extr�mit� du camp des Syriens et voici, il n'y avait personne.

6 Car le Seigneur avait fait entendre dans le camp des Syriens un bruit de chars et un bruit de chevaux, le bruit d'une grande arm�e. Et ils se dirent l'un � l'autre : � Voici, le roi d'Isra�l a pris � sa solde contre nous les rois des H�thiens et les rois des �gyptiens pour venir sur nous. �

7 Alors ils se lev�rent au cr�puscule et s'enfuirent. Et ils abandonn�rent leurs tentes, et leurs chevaux, et leurs �nes, [laissant] le camp tel quel. Et ils s'enfuirent pour [sauver] leur vie.

8 Alors ces l�preux vinrent jusqu'� l'extr�mit� du camp. Et ils entr�rent dans une tente, et mang�rent, et burent, et en emport�rent de l'argent, et de l'or, et des v�tements. Puis ils s'en all�rent et les cach�rent. Et ils retourn�rent, et entr�rent dans une autre tente, et emport�rent ce qui s'y trouvait1. Puis ils s'en all�rent et le cach�rent.
1 litt�ralement : emport�rent de l�.

Le peuple de Samarie a atteint le fond de sa mis�re. � pr�sent Dieu peut agir. De sa part, �lis�e, le proph�te de la gr�ce, r�pond � la tentative de meurtre du roi en annon�ant la d�livrance. Le salut est proclam� encore aujourd'hui. Mais combien, comme le capitaine, y r�pondent par de l'incr�dulit� et de la moquerie.

Ce sont quatre pauvres l�preux qui vont �tre employ�s pour faire conna�tre ce salut: �Dieu a choisi les choses viles du monde et celles qui sont m�pris�es...� (1 Corinthiens 1:28 1cr 1.26-31). Sans aucune intervention humaine, l'arm�e syrienne a �t� mise en d�route. L'�ternel seul a remport� la victoire. Il en est ainsi de la croix o� J�sus a triomph� seul de tous nos ennemis. Nous �tions, comme ces mis�rables l�preux, des p�cheurs dans une situation d�sesp�r�e, vou�s � une mort certaine et �ternelle. Mais celle-ci est maintenant annul�e pour le croyant. Il trouve � sa place: la vie, la paix, des richesses spirituelles abondantes et gratuites pour le pr�sent, et un avenir assur�. Tels sont les fruits de la victoire de Christ � la croix. L'ennemi y a �t� enti�rement d�poss�d�. Et voyez, il suffisait de se lever et d'aller pour prendre possession de ces choses (verset 5; comparer Luc 15:18 lc 15.11-32). L'avez-vous fait? Ou bien �tes-vous encore �assis dans les t�n�bres... et dans l'ombre de la mort�? (Matthieu 4:16 mt 4.12-17).

2 Rois 7:9-20

9 Mais ils se dirent l'un � l'autre : � Nous ne faisons pas bien. Ce jour est un jour de bonnes nouvelles et nous nous taisons. Or si nous attendons jusqu'� la lumi�re du matin, l'iniquit� nous trouvera. Et maintenant, venez et allons le rapporter � la maison du roi. �

10 Alors ils vinrent et appel�rent le portier de la ville et l'inform�rent, en disant : � Nous sommes venus dans le camp des Syriens et voici, il n'y avait personne, ni voix d'homme, mais seulement des chevaux attach�s et des �nes attach�s, et les tentes [sont rest�es] comme elles �taient. �

11 Et le portier1 appela les [autres] portiers et ils le rapport�rent � l'int�rieur de la maison du roi.
1 litt�ralement : il.

D�livrance de Samarie

12 Alors le roi se leva de nuit et dit � ses serviteurs : � Je veux vous dire ce que les Syriens nous ont fait : ils savent que nous avons faim et ils sont sortis du camp pour se cacher dans les champs, en disant : "Quand ils sortiront de la ville, alors nous les prendrons vivants et nous entrerons dans la ville." �

13 Et l'un de ses serviteurs r�pondit et dit : � Qu'on prenne donc cinq des chevaux restants, qui sont de reste dans la ville1. Voici, ils sont comme toute la multitude d'Isra�l qui est rest�e dans la ville1. Voici, ils sont comme toute la multitude d'Isra�l qui est �puis�e. Envoyons-les et nous verrons. �
1 litt�ralement : en elle.

14 Alors on prit deux chars avec leurs chevaux et le roi envoya [des messagers] apr�s le camp des Syriens, en disant : � Allez et voyez ! �

15 Et ils s'en all�rent apr�s les Syriens1 jusqu'au Jourdain et voici, tout le chemin �tait plein de v�tements et d'objets que les Syriens avaient jet�s dans leur fuite pr�cipit�e. Et les messagers s'en retourn�rent et le rapport�rent au roi.
1 litt�ralement : eux.

16 Alors le peuple sortit et pilla le camp des Syriens. Et un s�a de fleur de farine fut � un sicle et deux s�as d'orge � un sicle, selon la parole de l'�ternel.

17 Or le roi avait confi� la garde de la porte [de la ville] au capitaine sur la main duquel il s'appuyait. Et le peuple le pi�tina � la porte et il mourut, selon ce qu'avait dit l'homme de Dieu, ce qu'il avait dit quand le roi �tait descendu vers lui.

18 Et la parole que l'homme de Dieu avait adress�e au roi arriva, laquelle disait : � [On aura] deux s�as d'orge pour un sicle et un s�a de fleur de farine pour un sicle, demain � cette heure, � la porte de Samarie. �

19 Mais le capitaine avait r�pondu � l'homme de Dieu et avait dit : � Voici, m�me si l'�ternel faisait des fen�tres aux cieux, cela arriverait-il ? � Et l'homme de Dieu1 avait dit : � Voici, tu le verras de tes yeux, mais tu n'en mangeras pas. �
1 litt�ralement : il.

20 Et c'est en effet ce qui lui arriva : le peuple le pi�tina � la porte [de la ville] et il mourut.

Ce jour est un jour de bonnes nouvelles� (verset 9). Ah! si nous les connaissons, ces bonnes nouvelles de l'�vangile, ne les gardons pas �go�stement pour nous-m�mes. H�tons-nous de publier l'heureux message � ceux qui sont encore dans la d�tresse, ignorant la d�livrance de Dieu. �Voici c'est maintenant le jour du salut� (2 Corinthiens 6:2 2cr 6.1-10). Ne serions-nous pas coupables de nous taire? (voir �z�chiel 33:6 ez 33.1-9). C'est ce que leur conscience dicte aux quatre l�preux. Et sans attendre le matin, ils se d�p�chent d'aller crier la nouvelle aux portiers de la ville. Mais entendez les raisonnements qui l'accueillent! Le roi et ses serviteurs discutent et passent en revue toutes les explications possibles avant d'accepter la plus simple et la plus merveilleuse: Cette d�livrance est celle que le proph�te avait annonc�e; elle vient de l'�ternel. �O gens sans intelligence et lents de c�ur � croire toutes les choses que les proph�tes ont dites�! � pouvait s'�tonner le Seigneur J�sus (Luc 24:25 lc 24.13-35). Le salut �tait bien � la porte. Mais pour le capitaine incr�dule, le jugement s'y trouvait aussi. Lui seul ne profitera pas de l'abondant butin. La parole de l'�ternel s'accomplit exactement. Et il en est toujours ainsi!

Informations bibliographiques
"Commentaire sur 2 Kings 7". "Commentaire biblique simple". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cbs/2-kings-7.html.
 
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