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Bible Commentaries
Jean 12

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versets 1-50

Jean 12:1-19

J�sus � B�thanie � Marie oint les pieds de J�sus

12 Or J�sus, six jours avant la P�que, vint � B�thanie o� �tait Lazare1, celui que J�sus avait ressuscit� d'entre les morts.
1 plusieurs manuscrits ajoutent : le mort.

2 On lui fit donc l� un d�ner. Et Marthe servait et Lazare �tait un de ceux qui �taient � table avec lui.

3 Alors Marie, ayant pris une livre1 de parfum de nard pur de grand prix, oignit les pieds de J�sus et lui essuya les pieds avec ses cheveux. Et la maison fut remplie de l'odeur du parfum.
1 1 livre = 330 g environ.

4 Mais l'un de ses disciples, Judas l'Iscariote1, celui qui allait le livrer, dit :
1 plusieurs manuscrits ajoutent : fils de Simon.

5 � Pourquoi ce parfum n'a-t-il pas �t� vendu 300 deniers1 et [l'argent] donn� aux pauvres ? �
1 le denier �tait le salaire journalier d'un ouvrier.

6 Or il dit cela, non parce qu'il se souciait des pauvres, mais parce qu'il �tait voleur et que, ayant la bourse, il prenait1 ce qu'on y mettait.
1 ou : portait.

7 Alors J�sus dit : � Permets-lui d'avoir gard� cela pour le jour de ma mise au tombeau.

8 Car vous avez toujours les pauvres avec vous, mais moi, vous ne m'avez pas toujours. �

9 Or une grande foule de Juifs apprit qu'il �tait l�. Et ils vinrent, non seulement � cause de J�sus, mais aussi pour voir Lazare qu'il avait ressuscit� d'entre les morts.

10 [C'est] alors que les principaux sacrificateurs d�cid�rent de faire mourir aussi Lazare.

11 Car, � cause de lui, beaucoup de Juifs se retiraient [d'eux] et croyaient en J�sus.

L'entr�e royale de J�sus dans J�rusalem

12 Le lendemain, une grande foule qui �tait venue � la f�te apprit que J�sus venait � J�rusalem.

13 Ils prirent des branches de palmiers et sortirent � sa rencontre et criaient : � Hosanna1 ! B�ni soit celui qui vient au nom du �Seigneur, le roi d'Isra�l !2
1 Hosanna signifie : Sauve je te prie; cette expression �tait devenue une exclamation de joie, �quivalente � : Gloire � Dieu ! 2 voir Psaumes 118:25, 26.

14 Et J�sus, ayant trouv� un �non, s'assit dessus, comme il est �crit :

15 � Ne crains pas, fille de Sion ! Voici, ton roi vient, assis sur le petit1 d'une �nesse. �2
1 litt�ralement : l'�non. 2 Zach. 9:9.

16 Ses disciples ne comprirent pas d'abord ces choses, mais quand J�sus fut glorifi�, alors ils se souvinrent que ces choses �taient �crites � son sujet et qu'ils avaient fait1 cela pour lui.
1 ou : qu'on avait fait.

17 La foule donc qui �tait avec lui rendait t�moignage qu'il avait appel� Lazare hors du tombeau et qu'il l'avait ressuscit� d'entre les morts.

18 C'est pourquoi la foule vint [aussi] � sa rencontre, parce qu'ils avaient appris qu'il avait fait ce miracle.

19 Alors les Pharisiens dirent entre eux : � Vous voyez que vous ne gagnez rien; voici, le monde s'en est all� � sa suite1. �
1 litt�ralement : derri�re lui.

Dans ce tableau touchant de trois versets (1 � 3) sont figur�s les diff�rents aspects du culte: pr�sence du Seigneur, communion, t�moignage, saint service, louange. Il ne s'agit pas d'une f�te en l'honneur de Lazare; J�sus est le centre de cette r�union: �On lui fit donc l� un souper�. Et le seul titre donn� � Lazare pour �tre � table avec Lui est celui d'un mort qui a re�u une vie nouvelle (ce qui est le cas de tous les rachet�s). Cet homme ne dit rien, ni ne fait rien; il est l� simplement bien vivant, sa pr�sence suffisant � raconter � tous ce que le Seigneur a fait pour lui. Marthe sert et son activit� est ici parfaitement � sa place (en contraste avec Luc 10:40 lc 10.38-42). Marie, enfin, r�pand le parfum qui est �d'un grand prix� aussi pour le c�ur du Sauveur et qui remplit la maison, image de l'adoration exprim�e en commun par les rachet�s reconnaissants. L'incr�dule n'a que m�pris pour un tel culte et, au fond, c'est parce qu'il honore un autre dieu: l'argent (v. 6).

Le v. 10 montre Lazare associ� � J�sus comme objet de la haine des hommes.

Puis nous assistons � l'entr�e solennelle du roi d'Isra�l dans la ville de J�rusalem, pr�c�d� par la r�putation toute passag�re que lui a faite son grand miracle.

Jean 12:20-36

Quelques grecs demandent � voir J�sus

20 Or il y avait quelques Grecs parmi ceux qui �taient mont�s pour adorer1 pendant la f�te.
1 traduit d'ordinaire par : se prosterner.

21 Alors ceux-ci s'approch�rent de Philippe qui �tait de Bethsa�da en Galil�e et lui firent cette demande, en disant : � Seigneur1, nous voulons voir J�sus. �
1 plut�t : Monsieur.

22 Philippe vient le dire � Andr�, [puis] Andr� et Philippe viennent le dire � J�sus.

23 Et J�sus leur r�pondit, en disant : � L'heure est venue pour que le Fils de l'homme soit glorifi�.

24 En v�rit�, en v�rit�, je vous [le] dis, si le grain de bl� tomb� en terre ne meurt pas, il reste seul; mais s'il meurt, il porte du fruit en abondance.

25 Celui qui aime sa vie la perdra et celui qui d�teste sa vie dans ce monde la conservera pour la vie �ternelle.

26 Si quelqu'un me sert, qu'il me suive, et l� o� moi, je suis, l� sera aussi mon serviteur. Si quelqu'un me sert, le P�re l'honorera.

J�sus parle de sa mort

27 � Maintenant, mon �me est troubl�e, et que dirai-je ? P�re, d�livre-moi de cette heure ! Mais c'est pour cela, pour cette heure, que je suis venu.

28 P�re, glorifie ton nom ! � Il vint alors une voix du ciel : � Et je l'ai glorifi� et je le glorifierai de nouveau. �

29 La foule donc qui se tenait l� et qui avait entendu, dit qu'un coup de tonnerre avait eu lieu. D'autres disaient : � Un ange lui a parl�. �

30 J�sus r�pondit et dit : � Cette voix n'est pas venue pour moi, mais pour vous.

31 C'est maintenant qu'est le jugement de ce monde; c'est maintenant que le prince de ce monde va �tre jet� dehors.

32 Et moi, quand je serai �lev� de la terre, j'attirerai tous [les hommes] � moi. �

33 Or il disait cela pour indiquer de quelle mort il allait mourir.

34 La foule donc lui r�pondit : � Nous, nous avons appris par1 la Loi que le Christ vit �ternellement. Et comment, toi, dis-tu qu'il faut que le Fils de l'homme soit �lev� ? Qui est ce Fils de l'homme ? �
1 litt�ralement : entendu de.

35 J�sus leur dit alors : � Pour peu de temps encore la lumi�re est au milieu de vous. Marchez pendant que vous avez la lumi�re, afin que les t�n�bres ne s'emparent pas de vous. Mais celui qui marche dans les t�n�bres ne sait pas o� il va.

36 Pendant que vous avez la lumi�re, croyez en la lumi�re, afin que vous deveniez des fils de lumi�re. � J�sus dit ces choses et, s'en �tant all�, il se cacha loin d'eux.

On a retrouv� dans d'anciens tombeaux �gyptiens du bl� vieux de milliers d'ann�es, qui �tait encore capable de germer. Cependant, quel que soit le temps �coul�, et m�me conserv� dans le plus pr�cieux des vases, ce grain ne pouvait s'y multiplier. Pour que des �pis jaillissent, charg�s d'autres grains semblables � la semence, il fallait que celle-ci soit plac�e dans la terre, soit sacrifi�e. C'est la figure que J�sus emploie pour parler de sa mort. Le d�sir de le voir, exprim� par des Grecs, a port� ses pens�es sur les cons�quences merveilleuses de sa croix:

  • la b�n�diction des nations sous la domination universelle du Fils de l'homme,
  • beaucoup de fruit (v. 24 fin),
  • le jugement de Satan (v. 31),
  • tous les hommes attir�s � Lui-m�me (v. 32).

Mais ce que cette heure comporte de souffrances pour Lui passe aussi devant son �me sainte. Et Il se tourne vers Dieu qui Lui r�pond du ciel par la promesse de la r�surrection (v. 28).

Pour le peuple juif, c'�tait le cr�puscule. La lumi�re allait dispara�tre � l'horizon: J�sus allait les quitter (v. 35; J�r. 13:16 jr 13.15-17). Le jour actuel de la gr�ce s'ach�ve lui aussi. Le moment vient o� il ne sera plus possible de croire (comp. v. 40 j 12.37-41). Il y a eu pour J�sus un solennel �maintenant� (v. 27, 31). Pour nous, maintenant est le temps de croire en Lui.

Jean 12:37-50

L'incr�dulit� du peuple juif

37 Or, bien qu'il ait fait de nombreux miracles1 devant eux, ils ne croyaient pas en lui.
1 litt�ralement : signes; ainsi dans tout l'�vangile de Jean.

38 C'�tait afin que soit accomplie la parole que le proph�te �sa�e a dite : � �Seigneur, qui a cru � ce que nous avons fait entendre et � qui le bras du �Seigneur a-t-il �t� r�v�l� ? �1
1 �sa�e 53:1.

39 C'est pourquoi ils ne pouvaient pas croire, parce qu'�sa�e a dit encore :

40 � Il a aveugl� leurs yeux et il a endurci leur c�ur, de peur qu'ils ne voient des yeux et ne comprennent du c�ur, et ne se convertissent, et que je ne les gu�risse. �1
1 �sa�e 6:9, 10.

41 �sa�e a dit ces choses parce qu'il a vu sa gloire et qu'il a parl� de lui.

42 Toutefois, m�me parmi les chefs, beaucoup crurent en lui; mais � cause des Pharisiens ils ne le d�claraient pas [ouvertement], afin de ne pas �tre exclus de la synagogue.

43 Car ils ont aim� la gloire des hommes plus que la gloire de Dieu.

Dernier appel du Seigneur

44 Puis J�sus s'�cria et dit : � Celui qui croit en moi, ne croit pas en moi, mais en celui qui m'a envoy�.

45 Et celui qui me voit voit celui qui m'a envoy�.

46 Moi, [la] lumi�re, je suis venu dans le monde afin que quiconque croit en moi ne reste pas dans les t�n�bres.

47 Et si quelqu'un entend mes paroles et ne les garde pas, moi, je ne le juge pas. Car je ne suis pas venu pour juger le monde, mais pour sauver le monde.

48 Celui qui me rejette et qui ne re�oit pas mes paroles a son juge : la parole que j'ai dite, celle-l� le jugera au dernier jour.

49 Car moi, je n'ai pas parl� de ma propre initiative, mais le P�re qui m'a envoy� m'a command� lui-m�me ce que je devais dire et comment je devais parler.

50 Et je sais que son commandement est la vie �ternelle. Ainsi, ce dont moi, je parle, j'en parle comme le P�re me l'a dit. �

Ce chapitre 12 termine une grande division de l'�vangile. � partir du ch. 13 en effet, le Seigneur s'adressera exclusivement � ses disciples. Et nous avons ici ses derni�res paroles au peuple. Dor�navant celui-ci sera endurci en tant que nation, conform�ment � la proph�tie d'�sa�e. Le v. 11 du ch. 1 j 1.11-13 s'est v�rifi�: Il est venu chez lui � en Isra�l � et les siens ne l'ont pas re�u. Mais le verset suivant s'est lui aussi confirm�. Quelques-uns l'ont re�u et, de ce fait, ont acquis le droit d'�tre enfants de Dieu. M�me d'entre les chefs, beaucoup ont cru en Lui sans oser toutefois rendre t�moignage de leur foi. Et la raison nous en est donn�e: �Ils ont aim� la gloire des hommes plus que la gloire de Dieu�. Nous qui manquons tellement de courage pour confesser notre foi, demandons-nous si ce n'est pas pour le m�me motif.

Une derni�re fois, J�sus affirme publiquement et solennellement le caract�re divin de son minist�re. Il est l'Envoy� de Dieu en m�me temps que la parfaite image du P�re (v. 44, 49; H�b. 1:3 hb 1.1-4). Pas une de ses paroles qui ne soit l'expression absolue de la pens�e divine! M�ditons cet exemple merveilleux et, � notre tour, apprenons de Lui � la fois ce que nous devons dire, et comment nous avons � parler (v. 49).

Informations bibliographiques
"Commentaire sur John 12". "Commentaire biblique simple". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cbs/john-12.html.
 
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